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Il existe donc une relation entre la charge de bactéries et le système immunitaire de
l’homme.
Exemple : Les personnes atteintes de VIH deviennent, avec le temps, de plus en plus
immunodéprimés et sont souvent sujettes à des infections à mycobactéries qui ne sont pas
pathologiques chez un sujet immunocompétent.
‼ Pathogène et virulence sont 2 notions pas tout à fait similaire :
Pathogène : une bactérie rentre dans l’organisme et est reconnue comme étrangère
Virulence : ce sont des traits de caractère de la bactérie, codés par des gènes, qui vont plus
ou moins entrer en jeu dans son pouvoir pathogène.
De plus, on considère que pour une bactérie, être pathogène, n’est pas un facteur
avantageux car elle va être reconnue comme élément étranger et va déclencher la mise en
route du système immunitaire.
Cette activation du système immunitaire, plus l’utilisation des antibiotiques, signifie une
mort certaine pour la bactérie.
Pour contrer cela et survivre, elles vont développer des mécanismes leur permettant
d’échapper au système immunitaire.
B. Les facteurs bactériens :
1) Multiplication bactérienne : effet inoculum
L’arrivée de la bactérie dans l’organisme ne suffit pas à déclencher l’infection, il faut
qu’il y ait un certain inoculum, c'est-à-dire une quantité ou une densité suffisante de
bactéries dans le foyer infectieux. Quand il y a une petite quantité de bactéries, le
système immunitaire s’en débarrasse facilement.
De plus, chez les immunodéprimés, l’inoculum est plus faible que chez les
immunocompétents pour déclarer l’infection.
Ce phénomène a été démontré en laboratoire grâce à des modèles animaux, où on a
calculé :
La dose létale DL50 : la dose qu’il faut pour tuer 50% des animaux
La dose infectante DI50 : la dose qu’il faut pour que 50% des animaux déclarent
une infection, telle que l’endocardite.