et par conséquent une augmentation du temps passé par patient radiographié ; l'évaluation de
l'impact de la stratégie sur l'organisation du travail de l'équipe (temps consacré aux tâches
annexes) reste à faire, ainsi que la modélisation économique proprement dite (calcul des
coûts différentiels associés aux deux stratégies).
Demandes d’avis ponctuelles :
o Fistules artério-veineuses : la FAV, dont les indications sont les insuffisances rénales
chroniques terminales traitées par hémodialyse chronique, semble être une technique de
référence suffisamment évaluée ; il n’a pas été retrouvé d’évaluation de l’organisation de la
prise en charge ; la complexité du geste, l’importance des complications et l’influence du
chirurgien sur le succès de la FAV et donc indirectement sur la qualité de la dialyse et la
qualité de vie du patient semblent confirmer l’intérêt de regrouper cette activité dans un ou
plusieurs centres spécialisés de l’AP-HP.
o Centre de greffe de cornées : la question portait sur la nature et l'importance des recherches
menées sur les greffons cornéens non utilisés pour la greffe ; une recherche bibliographique
rapide relative à la recherche non clinique sur cornées et autres tissus ophthalmiques a
montré qu'une telle recherche existait, qu'elle ne se limitait pas aux seules cornées (intérêt
des cellules endothéliales, quelques recherches sur l'organe in toto, etc.) mais que cette
activité n'était pas actuellement un centre majeur d'intérêt.
o Circuit du médicament/ dispensation journalière informatisée nominative (DJIN) : la
question portait sur les éléments permettant d'estimer l'impact sanitaire de la DJIN ; une
recherche de la littérature a montré que l'impact de la DJIN « en tant que telle » n'avait pas
encore été pleinement évalué, sans doute parce que les mises en places de DJIN
« complètes » sont encore rares, mais que divers éléments constitutifs de la DJIN ou pouvant
y contribuer avaient été évalués, avec des résultats variables, assez dépendant des cadres de
mise en place, qui varient de pays à pays. Il a également été relevé que la mise en place de la
DJIN au sens propre du terme se heurte encore à des obstacles techniques (notamment
informatiques) et technico-réglementaires (notamment impact du dé-reconditionnement).
o Plateforme hospitalo-universitaire de formation, de perfectionnement et
d’expérimentation par des techniques de simulation numérisée : l’enseignement de la
médecine, aujourd’hui encore trop réalisé « sur le patient» doit se situer en amont de la
pratique clinique, tant pour optimiser la sécurité des patients et des soignants que pour en
améliorer l’efficacité pédagogique et les liens avec la recherche et l’innovation. Tous les outils
de la simulation (jeu de rôles, simulateurs informatiques, mannequins) mettent les
professionnels dans des conditions très proches du réel. La création d’un centre à Paris
associant les 7 universités partenaires de l’AP-HP, avec une forte dimension nationale et
internationale, est à l’étude.
o Enquête MERRI : le pôle innovation et veille technologique a participé à l’analyse des
réponses des hôpitaux à l’enquête sur les activités de recours.
Saisines en cours d’instruction fin 2009 :
o Ratios de personnel et qualité des soins : le CEDIT a été saisi d’une demande d’évaluation
des liens entre ratios de personnel (médical et paramédical) et les résultats observés en
terme de sécurité, d'efficacité et d'efficience; si la question n'a pas été étudiée en termes
généraux pour le personnel médical, elle l’a été davantage pour le personnel infirmier,
notamment aux Etats-Unis ; une méta-analyse récente met en évidence des liens entre
diverses mesures du rapport personnel paramédical et diverses mesures sanitaires (mortalité,
complications, réhospitalisations). Une étude dans le cadre de l'appel d'offres PHRI est à
envisager.
o Fibroscan, coloscopie virtuelle : l’instruction de ces dossiers est en attente des résultats
des études STIC en cours.
Veille technologique
o Lettres de veille : publication de 3 numéros en 2009, diffusés largement au sein de l’AP-HP.
Le nombre d'articles traités est compris entre 60 et 90 suivant les numéros (il dépend de la
proportion d’articles sur des évaluations de technologies de santé par rapport aux brèves),
pour une lettre d’environ 20-30 pages. Les disciplines concernées sont regroupées en 30
catégories, qui ne sont pas toutes abordées chaque mois, suivant l’actualité.
o Réseau de veille : sollicitation des collégiales pour la mise en place d’un réseau de référents
innovation dans chaque spécialité : l’objectif est de trier et prioriser, voire enrichir, la liste de