Objet : Information concernant un élève ayant des besoins particuliers

Cégep du Vieux Montréal
255, rue Ontario Est
Montréal (Québec) H2X 1X6
Objet : Information concernant un élève ayant des besoins particuliers
Madame,
Monsieur,
Le présent document renferme différentes informations concernant un élève qui
fait partie de votre groupe-cours no. ___________________________________.
Cet élève se nomme _______________________________________________.
L’information contenue dans ce document est confidentielle et ne peut être
transmise à toute autre personne sans autorisation de l’élève. Ce dernier nous a
donné son accord avant que nous vous acheminions ces informations.
La présence de cet élève dans un cours peut susciter diverses interrogations sur
le comment faire pour rendre adéquatement le contenu de votre cours. Ma
tâche, en tant que conseillère pédagogique à l’intégration scolaire, consiste à
vous soutenir, à répondre à vos questions et à mettre en place les différents
services dont cet élève a besoin.
Nous vous invitons à visiter notre site Internet (www.cvm.qc.ca/saide) qui
contient une foule d’informations sur nos services.
Si vous avez des questions ou des commentaires, n’hésitez pas à communiquer
avec moi. Il me fera plaisir de vous rencontrer, individuellement ou en réunion
départementale. Vous pouvez me joindre au local A3.40, au (514) 982-3437,
poste 2038 ou au [email protected]
C’est en toute collaboration que je vous souhaite une excellente session.
Odette Raymond
SAIDE, conseillère pédagogique
Élèves ayant une déficience motrice, visuelle, neurologique ou
ayant des troubles d’apprentissage
FICHE DE L’ÉLÈVE
Il (elle) présente :
◊ Trouble de la lecture ◊ Trouble de l’expression écrite
◊ Trouble du calcul
◊ Autre trouble : _________________
◊ Identifié par un professionnel accrédité
◊ En attente d’évaluation
Note : Les mesures de soutien à l’intégration contenues dans ce document sont
suggérées par des professionnels reconnus (neuropsychologues, psychopédagogues,
orthopédagogues, etc.)
POUR PALLIER À SES DIFFICULTÉS, CET ÉLÈVE UTILISERAIT LES SERVICES SUIVANTS :
◊ Prise de notes : ◊ L’élève désire recruter son preneur de notes, seul.
(voir feuille jointe)
◊ L’élève désire que vous en parliez à la classe.
◊ Enregistrement sur cassettes :
◊ Du ou des ouvrages utilisés pour le cours (fait au SAIDE);
◊ Enregistrement du cours à l’aide d’un magnétophone.
◊ Service de « soutien à la correction » lors des rédactions en français ou autre
(voir fin du document).
◊ Utilisation d’un service de tutorat pour la rédaction des travaux en regard du
français écrit (au CAF).
◊ Autres : ____________________________________________________________
PASSATION DES EXAMENS :
L’élève que vous recevez :
◊ Ne requiert pas de temps supplémentaire;
◊ Requiert du temps supplémentaire : soit _________________ de plus de temps
◊ L’élève passera l’examen au local A3.41(laboratoire du SAIDE)
Nous assurerons la surveillance des examens.
(voir document joint pour les détails concernant la passation des examens)
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INTÉGRATION DES ÉLÈVES AYANT UNE DÉFICIENCE SENSORIELLE, MOTRICE OU NEUROLOGIQUE
OU ENCORE DES TROUBLES D’APPRENTISSAGE
Le Service d’aide à l’intégration des élèves (SAIDE) s’est inspiré de la politique sur l’intégration mise de l’avant par l’Office des personnes handicapées du Québec
(OPHQ) en 1984 pour définir les actions permettant aux personnes concernées de poursuivre des études post-secondaires au même titre que tout autre élève.
Trois grands principes ont été retenus :
1. L’intégration scolaire doit s’effectuer à part égale, sans discrimination ni
privilèges.
2. La réalisation de l’intégration est une action autonome de la personne.
3. Le rôle de la société est de fournir les moyens et le soutien approprié pour
favoriser cette réalisation.
1. Sans discrimination ni privilèges.
Le SAIDE soutient que l’élève ayant une déficience sensorielle, motrice ou
neurologique ou encore des troubles d’apprentissage est un élève comme
tous les autres puisqu’il possède ses propres capacités d’apprentissage et
sa propre personnalité. À ce titre, il est tenu d’assumer son rôle d’élève avec
tout ce que cela implique puisque chacun est responsable de sa réussite ou
de son échec.
Ces prémisses étant posées, le professeur doit s’attendre à ce que cet élève
respecte ses exigences que ce soit le respect des échéanciers pour la
remise de ses travaux, une présence et une participation aux cours, des
travaux rédigés adéquatement, etc.
L’élève concerné sera donc évalué selon les mêmes critères permettant de
vérifier s’il a atteint ou non les objectifs du cours.
2. La réalisation de l’intégration est une action autonome de la personne.
En tant que personne ayant une déficience sensorielle, motrice ou
neurologique ou encore des troubles d’apprentissage, l’élève concerné est
responsable de son intégration en fonction de sa différence. Il lui appartient
de l’assumer. Il doit accepter les implications de ses limitations (sensorielles
ou motrices) dans l’exécution des tâches relatives à son travail d’élève (ex. :
prendre plus de temps qu’un autre pour lire le même nombre de pages
compte tenu de sa déficience visuelle) et il s’attendra, de la part du
professeur, à une considération égale à tous les autres élèves, ni plus, ni
moins.
3. Le rôle de la société est de fournir les moyens et le soutien approprié
pour favoriser cette réalisation.
Le rôle du SAIDE est de soutenir l’élève concerné ainsi que le professeur
qui le reçoit dans sa classe. Pour l’élève, ce soutien se concrétise par la
mise en place de services qui pallient les limitations découlant de la nature
de sa déficience. Le SAIDE intervient seulement sur les limitations qui
agissent directement sur les principales tâches d’un élève à savoir lire,
écrire et écouter.
Le soutien au professeur s’actualise par la transmission d’information (ex. :
le présent document) sur la différence de cet élève dans l’accomplissement
de ses tâches et par des réponses de la part des conseillères pédagogiques
à toutes les interrogations pouvant survenir.
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ENCADREMENT ACADÉMIQUE ET ATTITUDES EN CLASSE
Pour réussir cet élève a besoin de certaines conditions. Voici ce qui est
suggéré par les professionnels qui connaissent bien ce type de trouble.
Nous vous demandons d’y répondre, dans la mesure du possible.
□ Encourager l’élève à s’asseoir en avant dans la classe.
□ Dans la mesure du possible, établir un contact visuel avec l’élève
lorsque que vous vous apercevez qu’il ou elle est moins attentif (ve).
PASSATION DES EXAMENS
Lors de l’évaluation des connaissances et des acquis, les soutiens
suivants sont recommandés afin que l’élève ne soit pas pénalisé par son
trouble d’apprentissage et qu’ainsi ses résultats reflètent plus précisément
ses réelles capacités :
□ Durant les évaluations (tests et examens) on devrait permettre à
l’élève de lire les questions à haute voix.
□
□ Encourager l’élève à s’intégrer à un groupe d’étude avec d’autres
élèves de votre cours.
□ Encourager l’élève à prévoir, régulièrement, une courte rencontre
individuelle avec vous pour faire le point et s’assurer qu’il ou elle est
sur la bonne voie. Aider l’élève à établir un plan d’étude et à
développer des méthodes de travail qui seront adaptés à votre cours
et à ses besoins.
□ Permettre et encourager l’élève à enregistrer la matière présentée
durant votre cours.
□ Encourager l’élève à obtenir une version audio des manuels de votre
cours.
□ Vous pourriez allouer plus de temps à l’exécution des travaux. Vous
pourriez aussi diminuer les exigences en terme quantitatif tout en
maintenant les exigences en terme qualitatif (ex. : remettre un
rapport de huit pages en trois semaines au lieu de deux semaines).
□
Utiliser, le plus souvent possible, des moyens visuels (acétates,
tableaux, figures, etc.) pour illustrer une notion surtout si elle est
nouvelle.
□ Dans la mesure du possible, vous pourriez donner accès à l’élève aux
notes de cours avant qu’il n’aient lieu.
Lors des différentes évaluations et des examens, on pourrait au
besoin, lui lire les questions à haute voix (ceci pourrait être
assumé par un élève plus avancé dans son programme)
□ Lors des différentes évaluations et des examens, on pourrait
vérifier que l’élève a bien compris le sens de la question.
□ Les évaluations pourraient se faire sous forme de questions à
choix multiples afin d’éviter les questions à développement.
□ Les évaluations pourraient se faire de façon orale.
□ Il est important de ne pas pénaliser l’élève pour les fautes
d’orthographe et de grammaire dans les matières autres que le
français.
□ Compte tenu de la nature des difficultés, l’élève bénéficierait de
l’utilisation du dictionnaire et du Bescherelle lors des examens.
□ Durant les tests et examens, permettre à l’élève d’utiliser des
grilles de correction afin de l’aider à vérifier les éléments
importants (Ex. : Est-ce que j’ai répondu à la question posée ?
Est-ce que j’ai mis tous les «s» au pluriel ? Est-ce que j’ai bien
accordé les verbes avec leur sujet ?).
□
Durant rédactions, permettre à l’élève d’utiliser un logiciel de
correction grammaticale et orthographique. Nous allons fournir à
l’élève un environnement dépourvu de stimulations
dérangeantes, en lui offrant une pièce où règne la tranquillité
(local A3.41 au SAIDE).
QU’EST-CE QU’UN TROUBLE D’APPRENTISSAGE ?
Le trouble d’apprentissage résulte en des difficultés de nature constitutionnelle (c’est-à-dire
d’origine neurologique). Il est relié à un déficit de l’attention, à certaines difficultés telles que la
dyslexie, la dysorthographie, la dyscalculie, des problèmes langagiers importants, à des troubles de
mémoire, etc. Les troubles d’apprentissage sont persistants et permanents et ne sont pas causés par
un manque d’intérêt, de motivation, d’autonomie ou par de faibles capacités intellectuelles. Au
contraire, ces personnes travaillent beaucoup plus fort que leurs pairs et ce pour obtenir des résultats
plus faibles (voire l’échec), qui ne représentent pas leur effort et leur volonté. Cependant, avec
l’encadrement et les accommodations adéquats ces étudiants (es) peuvent atteindre la réussite
académique.
Dr. Dave Ellemberg, neuropsychologue, auteur et conférencier
La page et demie qui suit est tirée du document préparé en 1999 par Joanne N. Senécal. Si vous
désirez avoir plus d’information, n’hésitez pas à me le demander.
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« C’est un trouble qui est intrinsèque à un individu ayant une intelligence moyenne ou supérieure à la moyenne1 ».
Un trouble d’apprentissage n’est pas synonyme d’une incapacité à apprendre sur le plan intellectuel.
« Le trouble d’apprentissage traduit une difficulté à traiter l’information1 ».
« Un trouble d’apprentissage influe sur la manière dont une personne reçoit, retient et comprend une information ou
la façon par laquelle elle exprime sa connaissance1 ».
« Un trouble d’apprentissage se décèle par une batterie de tests administrés par un spécialiste en la matière2 ».
Définition de l’Association canadienne des troubles d’apprentissage :
Trouble d’apprentissage est le terme générique qui désigne un groupe hétérogène de dérèglements causés par un
mauvais fonctionnement, reconnaissable ou présumé par déduction, du système nerveux central. Ces dérèglements
peuvent se manifester par des retards ou des difficultés dans l’un ou l’autre des domaines suivants : la mémoire,
l’attention, le raisonnement, la coordination, la communication, la lecture, l’orthographe, le calcul, les compétences
sociales et la maturation émotionnelle3.
Peu importe le type de troubles d’apprentissage que présente certaines personnes, le niveau de difficulté et de
capacité d’apprentissage est propre à chaque individu. Ces niveaux varient grandement d’une personne à une autre et,
pour une même personne, ces divers niveaux ne sont pas égaux. Chaque personne possède ses points forts et ses
points faibles. À ce titre, certaines auront des problèmes importants avec la lecture alors qu’elles n’en auront aucun avec
le calcul. Majoritairement, ces personnes auront des problèmes avec l’auto-correction. Par contre, dès que leurs erreurs
leur sont signalées, elles seront en mesure de les reconnaître. Selon la situation de chaque personne concernée par un
trouble d’apprentissage, chacune utilisera des moyens palliatifs différents pour donner un rendement comparable aux
autres élèves.
Association québécoise pour les troubles d’apprentissage, Les adultes ayant un trouble d’apprentissage, Publication,
1996, 2 pages.
1
2 Meighen Centre for Learning Assistance and Research, Introduction aux troubles d’apprentissage, à l’intention des
éducateurs du postsecondaire : un guide pour l’animateur, Nouveau-Brunswick, 1996, 59 pages.
(référence par ordre de présentation des notes dans le document p.14)
3 Meighen Centre for Learning Assistance and Research, Les Troubles d’apprentissage dans la salle de classe ; manuel
à l’intention des enseignants du postsecondaire, Nouveau-Brunswick, 1996, 44 pages.
(référence par ordre de présentation des notes dans le document p.3-35-34)
Mise à jour le 18 juin 2004
SERVICE : Soutien à la correction… avec utilisation d’un ordinateur (Avril 99)
Objectif : Seconder un élève ayant des troubles à l’écriture dans le cadre d’une production écrite.
Note : L’intervention de la personne agissant comme soutien en est une de soutien et non une d’apprentissage de la
langue écrite. Cette intervention permet uniquement d’orienter la réflexion de l’élève pour qu’il puisse effectuer ses
corrections. Cette intervention permet d’identifier les fautes que l’élève ne peut absolument pas identifier seul à cause de
son trouble à la lecture et à l’écriture. En aucun temps la personne soutien indique si l’élève a fait le bon ou le mauvais
choix. Le texte final ne sera donc pas nécessairement exempt de fautes.
Déroulement général d’une séance de travail
Endroit :
Durée :
Outil :
Police suggérée :
Interligne suggérée :
Dans un local isolé
Ajout de temps supplémentaire en fonction du temps prévu pour le groupe
Uilisation d’un traitement de texte (Word 97) pour compatible
Times New Roman, 12 points
1,5
Étape 1… Stade de la Rédaction : l’élève est seul
1.1 Lecture du ou des textes concernés par l’évaluation
1.2 Rédaction de son texte
1.3 Sauvegarde de la 1re version
1.4 Impression de cette version
Temps approximatif…
Étapes 1 et 2 : 4 heures 30
Étape 3 : 1 heure
Étape 4 : de 2 à 4 heures
ATTENTION : Ce temps varie selon la
longueur du texte. Il n’est là qu’à titre
indicatif.
Étape 2…
2.1 Relecture de son texte pour faire des améliorations sur le contenu
2.2 Ajout des modifications dans le fichier d’origine
2.3 Sauvegarde et ré-impression de son texte… Dès cet instant, l’élève ne peut ajouter ou retirer une information

Ici, je suggère un temps d’arrêt, Stade de la CORRECTION :
La personne agissant comme « soutien à la correction » se joint à l’élève.
Étape 3… Correction à partir de la lecture (à haute voix) du texte par la personne soutien.
L’élève
3.1 Lecture de son texte, sans voix
3.2 Effectue les premières corrections en fonction de la lecture
Le soutien à la correction
3.1 Lecture à voix haute de chaque phrase
3.2 Doit prononcer les mots tels qu’ils sont écrits. Lorsqu’un mot
ne se prononce pas bien, elle demande à l’élève de le lire.
Étape 4… Correction à partir du correcteur orthographique (seulement) de WORD.
Ensuite, utilisation du correcteur ANTIDOTE.
4.1 À chacun des mots repérés par le correcteur, fait un premier
choix, s’il y a lieu. Selon les différentes situations
(pouvant être aucune suggestion, 1, 2 suggestions et plus)
4.2 Fait son choix
4.1 Sur demande, fait la lecture des mots suggérés
4.2 Si mauvais ou bon choix : questionne le choix, soit : nature,
genre, nombre, accord. Si homonyme : demande à l’élève le
sens du mot utilisé, lui indique le sens du mot choisi.
4.3 Apporte les corrections dans le fichier
4.4 Sauvegarde le texte
Étape 5… Identification, par le soutien, de mots non repérés par les correcteurs orthographiques et
grammaticaux.
5.1
5.2 Apporte les corrections dans le fichier
5.3 Sauvegarde et impression de la version finale…
celle qui est remise au professeur pour des fins d’évaluation
5.1 Identifie chaque mot n’ayant pas été repéré par le correcteur
du logiciel et les signale à l’élève
5.2 Si mauvais ou bon choix : questionne le choix
ATTENTION : L’utilisation d’un ordinateur a une influence sur un certain nombre de fautes à savoir : fautes de frappe (inversion de
lettres), espace en trop ou absence d’un espace entre deux mots ou après une ponctuation, omission de majuscule, omission de
ponctuation, répétition d’une lettre (ex. : personne). Lors de la correction, le professeur doit tenir compte de cette situation.
Mise à jour le 18 juin 2004
1
Association québécoise pour les troubles d’apprentissage, Les adultes ayant un trouble
d’apprentissage, Publication, 1996, 2 pages.
2
Meighen Centre for Learning Assistance and Research, Introduction aux troubles d’apprentissage,
à l’intention des éducateurs du postsecondaire : un guide pour l’animateur, NouveauBrunswick, 1996, 59 pages.
(référence par ordre de présentation des notes dans le document p.14)
3
Meighen Centre for Learning Assistance and Research, Les Troubles d’apprentissage dans la
salle de classe ; manuel à l’intention des enseignants du postsecondaire, NouveauBrunswick, 1996, 44 pages.
(référence par ordre de présentation des notes dans le document p.3-35-34)