- mise en place d’abord des caractères propres au groupe, puis au sous-groupe définition de taxons
de plus en plus restreints
3) Bilan
- ressemblances au niveau macroscopique hypothèse d’un ancêtre commun aux 5 classes de
Vertébrés (poissons, amphibiens, reptiles, oiseaux, mammifères ; une classe est un taxon)
- rapprochement entre les groupes grâce aux différences observées entre eux les différences et les
points communs entre les groupes renseignent sur la parenté entre les êtres vivants
B. Polarisation des caractères
1) Caractères primitifs / dérivés
- 2 états pour les caractères homologues : primitif (celui qui préexistait) et dérivé (celui qui est apparu)
- caractère dérivé : innovation évolutive (apparition d’un nouveau plan d’organisation, apparition,
disparition ou transformation d’un organe, apparition d’une nouvelle molécule)
- établissement de la phylogénie d’un groupe détermination des structures homologues héritées
d’un ancêtre commun aux différents taxons
/!\ Seul le partage de caractères dérivés témoigne d’une étroite parenté entre les taxons, on ne
peut pas établir de parenté grâce aux caractères primitifs.
2) Polarisation des caractères
a) Grâce aux données paléontologiques
- caractère dérivé = celui arrivé le plus récemment
- on peut choisir un extra groupe de sorte que l’ancêtre commun à l’extra groupe et au groupe étudié
soit plus ancien que l’ancêtre commun des espèces du groupe étudié si un caractère est présent chez
le groupe étudié et absent chez l’extra groupe, il est dérivé
- caractères de l’extra groupe : primitifs
b) Grâce aux données embryologiques
- au cours du développement embryonnaire, apparition d’abord des caractères primitifs puis dérivés
- partage de caractères dérivés liens de parenté étroits
C. Construction d’arbres phylogénétiques (cladogrammes)
- polarisation des caractères fabrication de matrices répertoriant les caractères dérivés et primitifs
des espèces étudiées construction d’un arbre phylogénétique (cladogramme) traduisant la parenté
entre les espèces
- construction de l’arbre :
∟ espèces d’un même âge au même niveau (à la même hauteur)
∟ nœuds : ancêtres communs (hypothétiques) aux espèces postérieures
- espèces les plus apparentés : celles qui ont un ancêtre commun exclusif non partagé par les autres
- groupes qui partagent un ancêtre commun exclusif : groupes frères
- ancêtre commun + tous ses descendants exclusifs : clade ou groupe monophylétique
∟ exemple : les Vertébrés (comprend toutes les espèces ayant un squelette interne, donc ayant
un ancêtre commun où le squelette est apparu)
∟ contre exemple : les Reptiles (Reptiles, tortue, lézard, crocodile ont un ancêtre commun
mais non exclusif qu’ils partagent avec les oiseaux les crocodiles sont plus proches des oiseaux que
des lézards)
- établissement d’un cladogramme fiable nécessité d’étudier un grand nombre de caractères
D. Espèces fossiles et ancêtres communs
- détermination des caractéristiques de l’ancêtre le plus récent grave au cladogramme : il a l’ensemble
des caractères dérivés partagés par les espèces qui lui sont postérieures
- mais pas de connaissance des autres caractères, donc impossible de l’identifier à un fossile trouvé
- impossible d’être sûr qu’un fossile est le premier être vivant à présenter une innovation évolutive, et
qu’il est l’ancêtre commun du clade