chien sont homologues. Ils partagent aussi la présence de mamelles nourricières. Ce sont
deux Mammifères.
Les homologies sont donc capitales dans l’établissement des liens de parenté alors que
les analogies traduisent simplement la pression du milieu sur la morphologie des
espèces.
A) Les liens de parenté sont établis par la comparaison de caractères
homologues
Pour retrouver une parenté, c'est-à-dire l’existence d’ancêtre commune, on s’intéresse à
différents types de caractères :
Morphologiques et anatomiques : les membres antérieurs des Tétrapodes possèdent la
même structure fondamentale avec un os médian l’humérus puis…
Embryonnaires : les Vertébrés au cours de leur développement passent par des stades
très comparables. Tous ceux qui se développeront au sein d’une poche aquatique
nommée amnios seront classés dans un même groupe des Amniotes
Moléculaires. La comparaison des séquences nucléotidiques des gènes et des séquences
en acides aminés des protéines qui en sont issus se révèle extraordinairement
intéressante car elle apporte une dimension quantitative aux comparaisons des
ressemblances et différences. Plus le nombre de ressemblances est grand et plus la
parenté est grande. On considère que la parenté est incontestable quand les
ressemblances en acides aminés dépassent les 20% (le seul hasard aboutissant
statistiquement à une similitude de seulement 5% puisque 20 acides aminés différents
existent).
On est amené à distinguer :
*les caractères à l’état ancestral que l’on retrouve dans plusieurs groupes différents
comme les écailles épidermiques et
*les caractères à l’état dérivé que l’on ne retrouve que dans un groupe et donc qui le
caractérise comme par exemple la plume. Ils représentent une invention qui est
retrouvée dans l’ensemble du groupe –sauf disparition secondaire-.(NB La plume a été
retrouvée chez des Reptiles Dinosauriens plus anciens que les premiers Oiseaux…Les
classifications que construit l’homme sont en perpétuelle « évolution» elles-mêmes)
B) Une représentation de ces liens de parenté sous forme d’arbre
phylogénétique
Seul le partage de caractères homologues à l'état dérivé est pris en compte pour établir
un lien de parenté.
Plus le nombre de caractères à l'état dérivé partagés est élevé plus la parenté est étroite.
Ceci permet l’élaboration d’arbres phylogénétiques. Celui des Vertébrés est le suivant :