INTRODUCTION
ARTICLE JOURNAL « LE MONDE » SUR LA CROISSANCE DE LECONOMIE AMERICAINE
Croissance de 4,4% en cours de 2004, niveau le plus élevé depuis 1999.
Ce qui est plus intéressant cest à façon dont les déterminants sont présentés:
La consommation des ménages et les investissements des entreprises sont en forte
hausse
Donc lexplication de larticle de cette croissance cest
- dabord la croissance des dépenses des ménages, la consommation des
ménages et
- dautre part, laugmentation de linvestissement des entreprises.
En ce qui concerne cela , c’est leffet de dépense lié aux investissements et non des
augmentations des capacités de production.
Dans le déterminant des chiffes :
Consommation des ménages a augmenté de 3,8%.
Or, cette consommation représente aux Etats-Unis environ les 2/3 de la valeur de
produit national, mais on remarque que la croissance globale est plus élevée que la
consommation car les dépenses des entreprises au titre et linvestissement ont
connu une augmentation plus forte, de 10,3%
Cela ne porte pas sur les mêmes sommes mais cette très forte augmentation de
l’investissement explique la hausse plus importante de PIB.
Pourquoi ces 2 grandes variables ont connu cette hausse?
CONSOMMATION
Laugmentation est attribuable dune part à laugmentation de leur revenu mais aussi à la
baisse du taux dimposition sur les revenus qui a libéré du revenu disponible et aussi par
une nouvelle contraction de taux dépargne qui était de 1,4% de revenu disponible des
ménages et il est tombé à 10% de revenu disponible des ménages.
+3,8%
Hausse de revenu des ménages
Hausse de revenu disponible détermine par la baisse de taux
dimposition
Baisse de taux dépargne (1,4% de revenu disponible à 10%) (2%
en 2002)
Ce sont des 2 derniers éléments qui posent question par lannée 2005 puisque le taux
dimposition a déjà beaucoup baissé et puisque le taux dépargne est maintenant très bas (
10 a 12% en Europe).
Ces 2 éléments ne devraient pas jouer comme stimulants de la consommation en 2005.
En revanche, lélément revenu devrait continuer à jouer puisquil y a eu augmentation de
lemploi et l’augmentation de revenu distribué.
On note en fin que malgré tout, les ménages devraient continuer à augmenter la dépense de
consommation car les derniers chiffres qui évaluent le degré doptimisme des ménages sont
en augmentation, il est passé de lindice 102,7 à 103,4.
Cet optimisme signifie traditionnellement quil n’augmente pas leur épargne et donc quils
consacrent tout leur accroissement de leur revenu disponible à la consommation. .
INVESTISSEMENT
En ce qui concerne les investissements des entreprises, les prolongements de 2005 sont
plus difficiles à prévoir mais on constate que les entreprises ont fait des bénéfices
importants, que leur situation financière est satisfaisante et elles ont tous même de
poursuivre leur effort dinvestissement en 2005, ce qui pourrait compenser ne légers dés
accélération de la demande de ménage.
Ce qui est frappant cest que la notion de croissance annuelle rencontrée ici semble
strictement déterminée par l’évolution de la demande globale et tous particulièrement par
l’évolution de la consommation des ménages et a un moindre degré par l’évolution de
linvestissement.
Cest ce quon retrouve en France le seul déterminant de la croissance cest
laugmentation de la consommation de ménage alors que dans des pays voisins comme
Allemagne, les ménages sont cessés d’accroître leur consommation et la croissance
allemande de 2004 sexplique avant tout par la croissance des exportations (demande
extérieure).
Ce qui parait étrange c’est que sil y a croissance, il y a eu augmentation de la production
mais on la présente ici comme une réponse a la croissance de la demande et cest donc
uniquement laugmentation de la demande globale qui explique à travers laugmentation de
la production, limportance de la création demploi qui atteint en 2004 aux Etats-Unis 2,2
millions demploi.
Cette dominance de la demande globale est confirmée par une étude partielle sur le
ralentissement de la croissance au cours de dernier trimestre de 2004.
La croissance en effet est tombée à 3,1% en rythme annuel en dernier trimestre est ce
freinage important ne tient pas à l’évolution de la consommation de ménage ni à
linvestissement, mais ce fait que la demande globale cest en partie déplacée vers des biens
importes comme par exemple, biens de consommation de la Chine, dAsie.
A nouveau, lexplication du ralentissement de la croissance est présenté comme le résultat
dune diminution de rythme de la demande globale due à une fuite dune partie de la
demande vers l’extérieur (exportation). Alors même que les exportations allemandes ont
diminué au cours de ce dernier trimestre.
A quel point la demande adressée aux producteurs nationaux, est considérée comme
les déteriminants du niveau de la production, en particulier du niveau de la
croissance ?
La première approche consiste à considérer la Demande globale come élément auquel on
se réfère.
Il y a 2 siècles, la pensée économique s'est efforcée de démontrer que malgré lapparence,
ce nest pas la demande globale mais loffre globale qui détermine le niveau de production
de la croissance économique. Malgré les apparences cest un thème qui continue à
encore et qui représente un grand part du thème actuel économique.
EVIDEMMENT, on le voit implicitement.
Pour que la demande ait un effet sur le montant produit, il faut qu’il existe une capacité
doffre permettant de répondre à cette demande.
Sur une année c’est peut être relativement peu important (il existe toujours des capitaux
disponibles), mais si la croissance doit résister plusieurs années, ifaut que la capacité doffre
se développe sans quoi la demande globale n’entrerait pas production équivalente et se
résorberait en augmentation de prix.
Il y a un mécanisme doffre mais la question posée par l’école classique et néo-classique est
Ne faut-il pas considérer que l’accroissement de la capacité doffre détermine celui de
la demande ?
Dans l’économie mondiale actuelle, c’est un phénomène qu’on rencontre en Chine, Inde.
Où la croissance repose sur accroissement de la capacité doffre de biens ou de services, en
Inde.
Les Capacités doffre ne peuvent continuer à croître que parce qu’elles trouvent une
demande équivalente MAIS on a le sentiment que c’est l’augmentation de la capacité doffre
cest le 1e élément de croissance et qui entraîne une hausse de la demande équivalente.
Dans des pays développés, l’ optique demande globale En ce sens, on raisonne dans le
cadre keynésien qui prévilégie la Demande globale mais dans d’autres cas, le cadre
classique ou oclassique semble plus pertinent et on doit mettre en priorité l’accent sur la
capacité d’offre globale.
Il y a une liaison entre ces 2 variables, la demande globale et loffre globale et une partie de
la macroéconomique est consacrée à létude léquilibrage entre ces 2 variables mais cest la
partie la plus délicate et la moins solide sur un plan analytique
Consommation
Investissement
Approche par la Demande globale (Keynes)
Approche par l’Offre globale
Lien entre les deux
CHAPITRE I LES 2 GRANDES FONCTIONS DE LA
MACROECONOMIE
Fonction de consommation et fonction dinvestissement
Bien que ces 2 fonctions soient assez différentes, dans leur conception, on peut les
appréhender de la même manière.
On a voulu d’abord, dégager des FONCTIONS CAUSALES, de la Consommation et
l’Investissement en les reliant à une ou plusieurs variables dominantes dans leur formation,
mais cette démarche na pas aboutit à des formulations possibles.
DONC on a cherché à les relier à des fonctions psychologiques optimistes ou pessimistes,
on se disant que loptimisme ou pessimisme de ces agents avait à court terme un rôle
dominant de la consommation et investissement.
PUIS, le plus sûr c’était dinterroger les agents eux-même sur leur intention surtout pour les
entreprises.
SECTION 1 LES FONCTIONS DE CONSOMMATION
La consommation de ménages a pour comblement lépargne et en fait selon lintérêt des
statisticiens on raisonne tantôt sur la fonction de consommation, tantôt sur fonction
dépargne, ce qui revient au même principe car ce qui n’est pas consommé est épargné et
inversement.
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