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- Agrammatisme : difficulté à utiliser correctement les règles de grammaire (ex : il fleur
beau est).
- Néologisme : création de nouveaux mots (ex : l’asplodjije m’a mouillé (= l’arrosage)).
- Paralogisme : mauvaise utilisation des mots (ex : j’ai garé ma valise).
- Schizophasie : trouble très intense au niveau du langage, caractérisé par la création d’un
néo-langage qui n’appartient qu’au patient (c’est l’association d’agrammatisme, de
néologisme et de paralogisme).
- Stéréotypie verbale : paroles ou phrases répétées sans but précis.
- Echolalie : répétition de mots ou de phrases en écho.
- Maniérisme verbal : façon maniérée de s’exprimer.
- Mutisme : arrêt total du langage.
→ Troubles du système logique :
- Pensées diffluentes, c'est-à-dire sans but ni thème précis.
- Ambivalence de la pensée : le patient admet des choses contraires.
- Pensées archaïques : le patient se réfère à des choses infantiles, « magiques ».
- Rationalisme morbide : le raisonnement a recours à des systèmes vagues, vide de sens,
flous, incohérents (= théories vagues).
Domaine affectif :
- Ambivalence affective : coexistence de sentiments opposés et contraires.
- Athymhormie : les patients perdent leurs sentiments petit à petit ; ils parlent de sentiment
de vide intérieur. C’est « l’émoussement affectif » ou « l’indifférence ».
- Absence de coordination entre les sentiments et l’expression du visage : sourires et rires
immotivés.
- Perte de sensibilité, au sens large : insensibilité à la température notamment.
Domaine psychomoteur :
- Stéréotypies motrices : comportements répétés sans but (balancement le plus souvent).
- Maniérisme moteur : manières théâtrales ou de politesse excessive.
- Echopraxie : répétition de gestes en écho.
- Apragmatisme : perte de l’initiative motrice des gestes et des mouvements.
- Négativisme : opposition complète du patient. Il refuse de parler, de se lever, d’ouvrir les
yeux, … tout ! Toute stimulation peut être vue comme une agression.
2) Autisme (≠ autisme infantile)
C’est le repli du patient sur son monde intérieur. Il se désintéresse progressivement du monde qui
l’entoure et se concentre sur ses pensées, sa vie intérieur (la religion, l’ésotérisme, le fantastique).
Il présente un désintérêt du monde extérieur, de ce qui se passe autour de lui. Le patient
abandonne ses activités habituelles, les affinités qu’il a avec d’autres personnes et le milieu
scolaire ou professionnel. L’autisme apparaît avant la schizophrénie, avant le délire et avant la
dissociation.
3) Délire