a) Dissociation de la pensée
- Altération du langage : n’et plus un échange
- Trouble de l’attention, de la concentration : champs de la conscience constamment
envahie par des perceptions extérieures et intérieures que le sujet ne peut intégrer.
- Troubles du cours de la pensée (fluidité, flux)
Flux idéique ralenti
Accéléré-verbigération
BARRAGE – FADING VERBAL (ralentissement de plus en plus de la pensée puis
redevient normale)
- Trouble du contenu de la pensée :
Trouble des associations idéiques, coq à l’âne
Appauvrissement verbal : écholalie, palilalie, stéréotypie verbale
Altération sémantique : paralogisme, néologisme, schizophasie
- Conservation de l’intelligence potentielle. C’est l’usage de l’intelligence qui est
perturbé (ce n’est pas une « démence »)
- Dissociation idéique observée dans les productions graphiques
b) Dissociation affective
- Froideur, émoussement, indifférence
- Mais souvent : hypersensibilité (mécanisme de défense)
- Réactions émotionnelles inappropriées (DISCORDANCE)
- Ambivalence : simultanéité de sentiments contraires
c) Dissociation psychomotrice
- Expression paradoxale de la mimique : sourires discordant, PARAMIMIES
- Suggestibilité paradoxale : échomimie (répète nos gestes), écholalie (répète nos
paroles), échopraxie
- Maniérisme
- Stéréotypie : gestuelles, d’aptitude
- Négativisme : refus de la main tendue
- Impulsion motrice
- Catalepsie : perte d’initiative motrice, flexibilité cireuse, conservation des attitudes
- Perturbations instinctuelles :
Sexuelles : auto-érotisme, exhibition, expression de désirs normalement réprimés ou
négation de la génitalité