VIEILLISSEMENT RADICAUX LIBRES ET STRESS OXYDANT
Dès notre naissance, notre parcours s’inscrit dans une spirale qui nous conduira à disparaître.
Notre programme génétique dépend de l’action déclinante du thymus et se trouve dépendant de
l’allumage éventuel de rétrovirus se trouvant dans notre ADN, présents au sein de notre génome
depuis des millions d’années.
Dans l’état actuel des connaissances humaines, on ne peut rien faire contre ce déclin programmé.
En revanche, il est possible d’agir contre ses conséquences.
En effet, l’affaiblissement de nos défenses permet aux virus, bactéries, parasites, champignons,
grâce à la formation de radicaux libres qu’ils induisent en pénétrant la cellule, d’induire un stress
oxydant en raison d’un état de déséquilibre dommageable à notre santé, qui est un facteur
commun à toutes les maladies chroniques qui apparaissent à partir de 55-60 ans.
Or il est possible de lutter contre ce déséquilibre par : une alimentation appropriée, une bonne
hygiène de vie et la prise contrôlée d’antioxydants. Supprimer ces maladies reviendrait à gagner
environ 20 années de VIE ACTIVE.
LES ENJEUX DE LA BATAILLE :
La vie humaine est une lutte permanente de l’organisme contre l’environnement au sein duquel il
évolue. Deux systèmes de défense entrent en jeu :
- Le système antioxydant : lutte contre les radicaux libres.
- Le système immunitaire : lutte contre les infections et cellules cancéreuses.
LES ACTEURS du champ de bataille :
- Les agresseurs :
L’environnement : certains facteurs génèrent la production de radicaux libres ; citons :
Les agents physiques : rayonnement UVA et UVB, radiations, bruit, etc …
La pollution de l’air : tabac, gaz d’échappement, ozone, oxydes de carbone,
hydrocarbures, trichloréthylène, formol, dioxyde d’azote, solvants divers, etc …
La pollution alimentaire : pesticides ( ex : 7 fois plus de maladie de Parkinson dans la
population agricole comparativement à l’ensemble de la population ),acides gras oxydés,
acides aminés pyrolysés ( fritures, cuissons avec « carbonisation des protéines » ),
détergents divers, etc …
La pollution de l’eau : nitrates, métaux lourds ( que l’on retrouve au sein de la chaine
alimentaire dans la chair des poissons ).
Les radicaux libres : notre organisme en produit. Ils provoquent de l’oxydation, et un état
instable dont les molécules vont détériorer d’autres molécules pour reprendre un électron.
- Les systèmes de défense :
Le système antioxydant : il est constitué par des enzymes et des nutriments.
Les enzymes ont comme rôle l’élimination des radicaux libres ( ce sont par exemple la SOD, le
GPX, TRX, etc .. )
Les nutriments sont fournis par l’alimentation : Vitamines A, C, E, des oligo-éléments comme
le zinc ou le Sélénium, et bien d’autres …
Le système immunitaire : intervient à 2 niveaux en vue d’adapter une réponse à l’agresseur.
Cellulaire : intervention des lymphocytes T, macrophages, monocytes, natural killer cells
contre les cellules cancéreuses, l’infection.
Humorale : production par les lymphocytes B d’anticorps contre les toxines, les
infections microbiennes ; les cytokines régulent l’activité des autres cellules de
l’immunité.
LORSQUE VOUS GAGNEZ LA BATAILLE : c’est l’équilibre et la santé ( généralement le cas de
l’organisme jeune ).
LORSQU’ELLE EST PERDUE : c’est le déséquilibre, l’accélération du vieillissement, les maladies, la
diminution de l’immunité et l’apparition d’un stress oxydant favorisant l’apparition de tumeurs
cancéreuses, de nombreuses affections inflammatoires, d’infections, etc …
LE STRESS OXYDANT, LES MALADIES, QUELQUES PERSPECTIVES ACTUELLES
D’EN LIMITER LES EFFETS PERVERS :
Le stress oxydant se produit dès que nos capacités anti-oxydantes deviennent incapables de
neutraliser les radicaux libres produits par notre organisme. Cela arrive dans des circonstances
diverses :
- Lorsqu’on fabrique temporairement trop de radicaux libres ( stress oxydant transitoire ) :
infarctus où qu’il se produise, chimiothérapie, radiothérapie, mais aussi le sport de haut
niveau … etc …
- En cas de production forte de radicaux libres dans le cadre d’un stress oxydant chronique :
pollution environnementale, alcoolisme, tabagisme, usage de stupéfiants, diabète, stress
psychologique, vieillissement …
Un stress oxydant qui persiste provoque :
- Une accélération du vieillissement car il est toxique pour toutes les cellules dont il altère les
principales fonctions : altération de la membrane, des protéines de structure, des enzymes,
de l’ADN …etc… avec finalement la perte de fonctions physiologiques essentielles, la perte de
la capacité de division ou d’information génétique, l’ensemble de ces évènements induisant
la sénescence.
- Certaines maladies : cancers, syndrome de détresse respiratoire aigue, sclérose latérale
amyotrophique, cataracte, diabètes, maladies cardio-vasculaires, maladies inflammatoires,
maladies neurodégénératives ( dont Parkinson et Alzheimer ).
Certaines maladies fabriquent des radicaux libres :
- Infections, inflammations aigues.
- SIDA.
LES MOYENS D’IDENTIFIER UN STRESS OXYDANT :
Ils reposent sur :
- Des critères d’observation ( généralement ceux qui font les automédications et les
prescriptions de « fortifiants et vitamines » divers … ).
- L’étude personnalisée des facteurs favorisant l’apparition des radicaux libres.
- Des critères biologiques.
- Un bilan complet du stress oxydant est proposé par quelques laboratoires spécialisés dans le
stress oxydant ( sur ce plan, la France paraît avoir acquis un certain retard sur de proches
voisins !... ).
COMMENT RESTAURER ET GERER L’EQUILIBRE ?
Le stress oxydant est à considérer comme un syndrome dont il convient de s’occuper dans le but de
prévenir et les effets pervers du vieillissement ( inéluctable et inscrit dans nos gènes ), et l’apparition
des maladies qui en découlent, voire également d’améliorer la prise en charge des maladies où il est
présent de façon évidente.
La sédentarité qui touche les humains est de plus en plus marquée, ce qui fait que nos besoins en
calories sont de moins en moins importants, tournant actuellement autour de 2000 calories par jour ;
or, cela constitue un apport en micronutriments essentiels tout à fait insuffisant. Ajoutons à cela un
appauvrissement des sols qui a fait diminuer la teneur en nutriments des légumes et des fruits, que
de surcroit nous consommons en quantités insuffisantes.
Les résultats de l’étude SU.VI.MAX ( portant sur une population de 15000 individus pendant 8 ans )
ont parfaitement défini les causes et conséquences de ces carences d’apport.
Les symptômes sont bien souvent les suivants : stress, fatigue, irritabilité, sensibilité particulière aux
etc
Dans ces conditions, il va de soi que la qualité de vie est à améliorer, les conseils et prescriptions
étant à adapter à chaque cas particulier en vue de réduire le plus possible le stress oxydant.
EN RESUME :
Ce qui est actuellement impossible : lutter contre notre horloge biologique ( génétique )
Ce qui est possible : lutter contre le déclin endocrinien ( mais attention aux dangers et effets
secondaires ), et surtout contre le stress oxydant par des prises ciblées et bien dosées ( ce qui exclut
les automédications ) de micronutriments dont les dosages se trouvent dans les limites de notre
physiologie. L’étude SU.VI.MAX a prouvé que grâce à la prise d’anti-oxydants, il était possible de
réduire de 31% l’incidence des cancers chez l’homme.
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