CAT devant un amaigrissement.
Amaigrissement = réduction de l’adiposité et réduction de la masse maigre
(réduction de la moitié de la masse maigre -> décès // contrairement à la réduction de l’adiposité)
Analyse de la composition corporelle nécessaire (expérience d’impédance-métrie par exemple)
On parle de perte de poids en terme de temps généralement.
Plusieurs situations se présentent :
- Dénutrition extrême avec risque vital justifiant éventuellement une prise en charge en soins intensifs.
- La situation la plus « banale » et la plus fréquente pour laquelle un dg étiologique doit être entreprise.
Recherche de signes de gravité : indispensable pour orienter immédiatement le patient vers une nutrition artificielle
- IMC < 15
- Perte de poids > 30%
- Hypo-TA
- Bradycardie
- Hypothermie
- Ralentissement psychomoteur
- Hypoglycémie
- Troubles ioniques (Na+, K+)
- Hypo-phosphorémie
- Hypo-albuminémie profonde
- Perturbations du bilan hépatique
Démarche diagnostique
- Témoin d’un déséquilibre énergétique avec des apports inférieurs aux dépenses, l’amaigrissement peut
être la conséquence d’une affection évolutive ou de troubles du comportement alimentaire.
- La maigreur peut aussi correspondre à un état constitutionnel stable.
- L’anamnèse, dont l’évaluation des modif du comportement alimentaire fait parti, l’examen clinique et des
examens complémentaires ciblés permettent de distinguer ces situations et de rechercher une étiologie.
- Un amaigrissement isolé, sans syndrome inflammatoire, doit être simplement surveillé.
- Importance de l’interrogatoire et de faire une courbe de poids.
La démarche diagnostique devant un amaigrissement est résumée ici :
Enquête alimentaire : faire attention entre ce que le
patient dit et ce qu’il fait vraiment.
Quand difficulté à prendre du poids -> travail sur le
stress, le tabac… (un paquet de cigarette brûle
l’équivalent de 500kcal).
Plusieurs types d’amaigrissements :
o Orthodoxe (+) : avec diminution des apports
alimentaires (psychique ou socio-économique)
o Paradoxale : avec apports normaux ou élevés
(diabète, malabsorption, hypercatabolisme,
hyperthyroïdie, néoplasie)
Les examens complémentaires sont demandés en
fonction des signes d’orientation à l’anamnèse ou à
l’examen clinique. En revanche, lorsque
l’amaigrissement paraît isolé, certains examens sont utiles pour l’enquête étiologique.
Examens complémentaires devant un amaigrissement d’étiologie non évidente :
Natrémie, kaliémie, calcémie, phosphorémie
Albumine, créatinine
Transaminases, gammaGT
TSHus,
Glycémie
Sérologie HIV, Ac anti-endomysium
Electrophorèse des protéines
Dépistage de malabsorption (vit. D, folates…)
Radiographie de thorax
Endoscopie digestive haute (avec biopsies
duodénales)
Demi-vie albumine : 3 semaines ++