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A. récent

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CAT devant Amaigrissement
DENITION :
•
On parle de l’amaigrissement lorsqu’il ya une perte de poids de plus en plus importante au fil du
temps .
•
Un amaigrissement n’est pas une chose anodine lorsqu’il n’est pas volontaire et qu’il n’entre pas
dans le cadre d’un régime .
•
D’un point de vue médical , on considère qu’il ya un amaigrissement lorsqu’une personne perd :
- 2% de son poids en une semaine
- 5% en un mois
- 10% en trois mois
 on tient compte également de L ’IMC (kg par m2)
• L’amaigrissement est un signe aspécifique :
- Terrain
- Contexte socio-économique
- Signes associé
Signe de gravité
La recherche de signes de gravité est indispensable pour orienter immédiatement le
patient vers une nutrition artificielle.
 IMC < 15
 Perte de poids > 30%
 Hypotension artérielle
 Bradycardie
 Hypothermie
 Ralentissement psychomoteur
 Hypoglycémie
 Troubles ioniques (Na, K)
 Hypophosphorémie
 Hypo albuminémie profonde
 Perturbations du bilan hépatique
Bilan en cas de cause non évidente
Enquête Etiologique
I.
A. Sans trouble de l’alimentation
Hyperthyroïdie
Clinique : thermophobie, palpitations,
tremblements, diarrhée motrice
Biologie : TSH effondrée, T4L élevé
Clinique :syndrome polyuro-polydipsique
Biologie :glycémie élevée, glycosurie
Diabète décompensé
Clinique :asthénie, somnolence, anorexie
Biologie :Hypercalcémie
Amaigrissement
Sans Anorexie
Clinique :céphalées, palpitations, sueurs,
HTA paroxystique .
Hyperparathyroïdie
Biologie : catécholamine et métanéphrine
élevée
Clinique :asthénie, hypotension,Phéochromocytome
troubles
digestifs, amyotrophie, mélanodermie
Biologie : hyponatrémie, hyperkaliémie,
hypoglycémie, hyperéosinophilie ,
Ins. Surrénalienne
Clinique : Sd carentiel associé à une diarrhée
graisseuse
Amaigrissement
Sans Anorexie
Biologie : hypoalbuminémie, hypocalciurie,
hypocalcémie, hypophosphorémie, hypomagnésémie,
anémie microcytaire, sidéropénie, ferritinémie
basse, chute des facteurs de coagulation vitamine Kdépendants.
Malabsorption
Signe Digestifs ou Signe ORL
Amaigrissement
Sans Anorexie
Sd paranéoplasique
Cancers digestifs et ORL à
rechercher
Tuberculose :
Clinique : toux, AEG, sueur
nocture, adénopathie, IDR
positive
Radio : chancre d’inoculation,
ADP, caverne,
Amaigrissement
Sans Anorexie
Sd infectieux
VIH
Clinique : en fonction de
stade
• Autre cause amaigrissement sans trouble de l’alimentation :
- Alcool
- Anomalie de la cavité buccal : (édentation, prothèse inadaptée… )
- Maladie neurologique sévère : Parkinson,
- Défaillance d’organe vitaux : Insuffisance cardiaque/ rénal/ respiratoire
2. Apport Alimentaires Diminues :
Amaigrissement
Anorexie
Clinique : Dysgueusie,
odynophagie, dysphagie et des
troubles dyspeptiques hauts.
Terrain : Alcoolotabagique
Lésion organique gênant
l’alimentation
Amaigrissement
Anorexie
Clinique : Perturbation de l’image corporelle,
absence de fatigue, maintien de l’activité
physique, souvent déni de la maigreur,
vomissements auto provoqués et parfois
consommation de laxatifs
Terrain : Femme en période d’activité génital
Anorexie mental
Amaigrissement
Anorexie
Clinique : Tristesse, culpabilité , dévalorisation,
fatigue sévère, trouble du sommeil, anxiété,
difficulté à se concentrer sur une tâche, indécision,
et des pensées suicidaires.
Dépression
Prise en charge
Le traitement des amaigrissements doit être adapté à chaque cas et notamment à la pathologie sousjacente éventuelle. Celle-ci doit d’abord être traitée en priorité : traitement d’une infection, d’une
néoplasie, prise en charge psychiatrique, etc.
L’hospitalisation est nécessaire en cas :
- amaigrissement important, d’autant plus s’il est inexpliqué,
- dénutrition marquée, de signes cliniques en faveur d’une pathologie organique
- l’isolement du milieu socio-affectif est nécessaire (comme dans l’anorexie mentale de la jeune
femme).
La conduite de la renutrition est fonction de l’indice de Buzby. Rappelons que la renutrition doit être
progressive et adaptée en fonction de chaque malade. Afin d’éviter les complications du syndrome de
renutrition (hypophosphorémie en particulier avec ses conséquences cardiaques).
Indice de Buzby :
NRI = 1,519 x albuminémie (g / l) + 0,417 x (poids actuel / poids usuel) x 100.
-
-
-
> 97.5% : état nutritionnel normal
Un suivi alimentaire et diététique avec
éventuellement enrichissement des repas est
suffisant.
83,5 à 97,5% : dénutrition modérée
Un suivi alimentaire et diététique avant de
discuter de l’opportunité d’une nutrition
artificielle.
< 83,5% : dénutrition sévère
D’emblée traités par une assistance
nutritionnelle, en privilégiant la
complémentation orale ou la nutrition
entérale.
La complémentation orale
- Fortimel® extra (deux à trois Fortimel® par jour).
- En cas de cancer, le Fortimel® Care : 2/ jour
- Renutryl® 500 : 1 à 6 boites / jour ( contre indiqué en
cas d’intolérance au lactose )
- Cétornan® : 2 sachet/ jour
La nutrition entérale
Ne se conçoit qu’en milieu spécialisé hospitalier.
Les solutés de rénutrition sont nombreux : Sondalis®,
Nutrison®, etc., Mais leur choix est du domaine du
spécialiste.
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