fiche-DUCLERT-V-La-République-imaginée2015

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La République imaginée (1870-1914) Vincent Duclert
L'ouvrage de Vincent Duclert s'inscrit dans la collection dirigée par J. Cornette dont le but est de
proposer une nouvelle synthèse de l'Histoire de France tenant compte des renouvellements
historiographiques. De 1870 à 1914, la France connaît de profondes mutations. En effet, la
démocratie et ses fondements sont au coeur du régime républicain qui s'impose en 1870. Le titre
définit l'orientation de cet ouvrage de synthèse : « la République imaginée aspire à démontrer
comment l'apprentissage de la politique, permise aussi bien par le régime républicain que par les
engagements militants, a doté la société française d'une identité
démocratique qui a survécu malgré les crises(...) ». Reprenant l'architecture de la collection, le
livre présente dans sa plus grande partie les grandes phases de l'histoire politique. Le découpage
traditionnel prend en compte et met en valeur des champs profondément renouvelés par les
travaux les plus récents des historiens.
Les premiers temps fondateurs
La première partie, « la République combattante » montre comment, de 1870 à 1885, les
Républicains ont lutté pour imposer le nouveau régime fondé sur des libertés fondamentales
réaffirmés. Dans les circonstances de la défaite de 1870, la question du régime n'est pas
définitivement réglée. L'échec de la Commune et son écrasement illustrent le rejet de la solution
révolutionnaire mais, pour V. Duclert l'événement a aussi pour conséquence le discrédit des
monarchistes et la légitimation d'une politique fondée sur le suffrage universel et les réformes
sociales. De 1871 à 1876, se déroule une phase décisive pour la démocratisation.
Deux personnalités jouent un rôle majeur : Léon Gambetta et Adolphe Thiers. Les lois
constitutionnelles, compromis entre Républicains et Orléanistes, sont la première étape de la
conquête des institutions et du pouvoir dont l'aboutissement est la crise de mai 1877 et la
démission de Mac-Mahon en 1879. A partir de 1876, la démocratie s'enracine grâce à la définition
des libertés fondamentales liées à la République. Dans le même temps, les lois Ferry imposent le
principe de la laïcité et placent les savoirs au coeur de la définition du régime. A côté des
principes, les rites comme la fête nationale, les symboles et les lieux comme les mairies jouent un
rôle majeur dans l'enracinement du sentiment républicain. Le Parlement devient le lieu majeur de
la vie politique. Au-delà du fonctionnement du régime, la société adhère pleinement au régime.
Cette adhésion s'exprime notamment lors des grands moments officiels que sont l'exposition
universelle de 1878, les obsèques des hommes perçus comme des pères fondateurs que sont
Thiers et Gambetta ou bien la panthéonisation de Victor Hugo.
Un régime mis à l'épreuve
Entre 1885 et 1897, la République est confrontée à de nombreuses crises pendant lesquels les
mouvements anti-républicains se développent. Les gouvernements parviennent à résoudre la crise
boulangiste mais se figent dans l'immobilisme et ne perçoivent pas la nécessité d'une plus grande
démocratisation dans un contexte de multiplication des scandales. La République évolue alors
vers « un conservatisme de plus en plus autoritaire et impérial ». Ces insuffisances favorisent
l'émergence et l'affirmation non seulement d'un nationalisme hostile au régime incarné par Paul
Déroulède mais aussi de l'antisémitisme diffusé par des publicistes comme Edouard Drumont. En
parallèle, le socialisme renaît et tente de s'unir. Enfin, l'anarchisme par ses dérives violentes
illustre les tensions persistantes au sein de la société dans les années 1890. Face à ces
contestations, les républicains conservateurs se montrent intransigeants sur le front social et
incapables de répondre aux attentes. Les mouvements sociaux sont durement réprimés (cas du
1er mai 1891 à Fourmies). Cette politique atteint son apogée avec les « lois scélérates » et
l'élection de Casimir-Périer à la Présidence de la République, symbole pour certains de la grande
bourgeoisie.
L'Affaire Dreyfus, crise majeure et affirmation de nouveaux principes.
(1894-1906)
Vincent Duclert a consacré de nombreux travaux à l'Affaire Dreyfus et en a profondément
renouvelé l'approche. Les chapitres consacrés à cette crise majeure sont au centre de l'ouvrage. Ils
s'appuient aussi sur les recherches portant plus globalement sur les acteurs et la signification de
l'Affaire quant aux relations entre République et État.
Ces événements constituent un moment fort de la mémoire collective car ils mettent en jeu des
questions essentielles comme le rôle de l'opinion publique, les dangers de la domination de la
raison d'Etat. Ils marquent aussi l'affirmation du rôle des intellectuels. V. Duclert retrace les
différentes étapes de l'Affaire. Il souligne l'implication de toutes les sphères de l'Etat dans la
volonté de maintenir la culpabilité du capitaine Dreyfus malgré l'action des Dreyfusards. Cela
conduit les différents gouvernements et l'armée à remettre en cause les principes fondamentaux
de la justice au nom de la raison d'Etat. A partir de 1898, le gouvernement renforce la lutte contre
les intellectuels défendant l'innocence de Dreyfus dont le point culminant et le procès d'Emile Zola
en 1898. Dans ce contexte, les ligues nationalistes se montrent de plus en plus violentes et
menacent même le régime. Face à ces menaces, les Républicains réagissent avec la création de la
majorité de Défense républicaine en juin 1899 dirigé par Waldeck-Rousseau. Ce gouvernement
d'une durée de trois ans parvient à renverser le cours de l'Affaire par une politique de fermeté
envers les nationalistes et antidreyfusards. Après le procès de Rennes qui est un demi-échec pour
Les Dreyfusards, la grâce accordée en septembre 1899 permet de réduire les tensions. C'est
seulement en 1906, cependant, que la
Cour de Cassation casse le jugement de Rennes, ce qui permet la réhabilitation du capitaine.
Dans les chapitres suivants, l'auteur propose une synthèse de la signification et des conséquences
de l'Affaire Dreyfus. « L'une d'entre elles, peut-être la plus décisive, fut que les questions de
pouvoir, de citoyenneté, de morale, ne furent plus réservées aux élites mais qu'elles se diffusèrent
dans toute la société et franchirent même les frontières du pays. » Les Dreyfusards sont présentés
en détail, notamment Bernard Lazare, Emile Zola. Il montre comment les réseaux déjà existants
comme celui des élèves de l'Ecole Normale Supérieure ont fédéré les initiatives. Elles se
concrétisent surtout par la création de la Ligue des Droits de l'homme. Le dreyfusisme est aussi là
l'origine du militantisme qui se diffuse dans toutes les couches de la société. Ces groupes
contribuent à réaffirmer la supériorité des libertés individuelles face aux logiques de l'Etat. En
face, les antidreyfusards ont su utiliser la raison d'État pour mobiliser l'opinion publique et les
journaux. L'Affaire marque surtout la convergence des mouvements nationalistes et antisémites
qui veulent remettre en cause le régime. Si le nationalisme antidreyfusard ne parvient
pas à se structurer en véritable mouvement politique, l'Affaire Dreyfus contribue cependant à la
naissance de l'extrême-droite moderne à travers l'Action française de Charles Maurras qui
développe un nationalisme intégral. L'affaire est aussi devenue l'Affaire en raison de l'affirmation
de la culture de masse. Elle illustre la naissance d'une opinion publique à l'échelle nationale.
Aussi bien la presse que le succès des images et affiches montrent combien désormais pour la
population française l'événement ne se situe plus uniquement à l'échelle locale.
Le régime républicain au XXe siècle
Une troisième partie, consacrée à la dernière période, montre comment le régime s'est
définitivement enraciné, démocratisé, tout en dérivant à partir de 1906 vers le nationalisme. Le
gouvernement de Waldeck-Rousseau voit en effet la République triompher et prolongé la
définition des principes démocratiques avec des lois comme la loi de 1901 sur la liberté
d'association. L'exposition universelle de 1900 est aussi l'occasion de réaffirmer l'adhésion
populaire au régime républicain. La démocratie de masse
s'impose alors et se structure grâce à la naissance des partis politiques modernes dont le modèle
est le parti radical-socialiste. A partir de 1902, les radicaux jouent un rôle majeur. Le régime
développe alors une politique anticléricale défendue fermement par E. Combes mais qui créent
d'importantes tensions. La loi de 1905 parachève l'oeuvre de laïcisation de la société. A partir de
1905, débute une phase plus confuse dominée de plus en plus par la question de la guerre. Les
différents gouvernements se montrent alors incapables de résoudre la question sociale et, comme
Clemenceau, s'attachent à une politique de maintien de l'ordre social et de répression alors que le
socialisme et le syndicalisme se renforcent. En dépit du pacifisme d'une minorité représentée
notamment par la SFIO et Jean Jaurès, le sentiment nationalisme se diffuse et aboutit au vote en
1913 de la loi des trois ans. Finalement, après l'assassinat de Jean Jaurès, toutes les forces
politiques, y compris les socialistes, se rallient à la guerre au nom de l'Union sacrée et de la
défense de la République. Vincent Duclert termine cette partie par une description de la
construction de l'empire colonial et les principes qui y ont concouru. Il s'appuie sur les travaux les
plus récents pour montrer les différentes étapes de la formation de l'empire. Il insiste tout
particulièrement sur les aspects idéologiques et nationalistes de l'aventure coloniale fortement
soutenue par « le parti colonial »
très présent auprès notamment de Jules Ferry. La colonisation s'avère, par la nature même de
l'administration des colonies, les statuts des peuples colonisés et leur exploitation, en
contradiction avec le projet républicain. Les mutations que la France a connues pendant la Belle
Epoque sont ensuite rapidement présentées. La France est désormais une société démocratique
dans le sens où les pratiques comme le vote sont profondément enracinées. L'exercice des libertés
demeure cependant incomplet si on prend en compte le statut minoritaire maintenu de la femme
et la faiblesse des réformes du système
judiciaire qui est encore marqué par des principes répressifs. L'auteur rappelle ensuite les
importantes mutations sociales liées à l'industrialisation qui se traduisent notamment par
l'affirmation du rôle des classes moyennes. La Belle Époque, expression nostalgique née en 1919,
renvoie aussi à une période de croyance dans les vertus de la modernité technique. Enfin, les
artistes et intellectuels dans tous les domaines expriment aussi leur volonté d'imposer des visions
nouvelles aussi bien à travers les
avant-gardes picturales que les nouvelles formes littéraires et approches philosophiques. De
nouvelles pratiques apparaissent grâce à la culture de masse et à la naissance des loisirs. Malgré
quelques limites, la Belle Époque est bien une période d'innovations dans tous les domaines. La
période de 1870 à 1914 représente donc bien un moment majeur dans l'histoire de la démocratie
et des libertés républicaines. En effet, les valeurs républicaines et démocratiques ont été alors
définies et leur influence perdure jusqu'à aujourd'hui. Comme dans les autres volumes de la
collection, la dernière partie de l'ouvrage est consacré à « l'atelier de l'historien ». V. Duclert fait
d'abord un inventaire des sources disponibles sur la période, sources très riches et d'une grande
variété. Il propose ensuite une critique historiographique qui permet de comprendre à la fois
comment la place de la IIIe République dans les études historiques a évolué et quels sont les
champs de recherche qui se sont ouverts, surtout à partir des années 1990. Au total, cette
synthèse foisonnante est un ouvrage indispensable, non seulement pour tous ceux qui souhaitent
mieux connaître cette période mais aussi pour ceux qui s'intéressent aux nouvelles approches des
questions politiques. De plus, l'ouvrage est richement illustré par des documents iconographiques
et des textes succinctement commentés. On regrettera peut être l'évocation trop rapide des
mutations économiques et sociales mais la richesse de la période imposait certainement des
choix. Ce défaut est en effet largement compensé par la présentation à la fois précise et claire des
apports des nouvelles recherches sur l'Affaire
Dreyfus et plus largement sur la culture politique. Le livre de Vincent Duclert sera tout
particulièrement utile aux professeurs pour traiter les thèmes du nouveau programme de
Première.
La France de 1870 à 1914 entame un temps de la politique qui se confond largement avec la
République. Après une première décennie marquée par la guerre étrangère et intérieure, la
domination des monarchistes et des combats pour la liberté, celle-ci s’affirme comme une
possibilité de démocratiser le pouvoir et la société. La dynamique politique qui s’instaure à partir
de 1878 dans la jeune IIIe République ne se limite pas en effet à la vie des institutions, à la pratique
gouvernementale ou à l’exercice du suffrage. Des questions nouvelles sont posées aux Français qui
s’en emparent et imaginent leur République. Les ambiguïtés des républicains n’en demeurent pas
moins fortes comme le montre la tentation de répression des mouvements sociaux, des avantgardes intellectuelles ou des luttes civiques. Les oppositions nationalistes et même antisémites,
restent elles aussi toujours vives et menacent à plusieurs reprises, comme durant la crise
boulangiste et pendant l’affaire Dreyfus, ce processus fondamental de démocratisation qui irrigue
une société, un pays, des univers, et que restituent discours, articles et œuvres d’art. La République
imaginée raconte et explique ce moment politique de la France qui, par sa richesse, sa profondeur
et sa complexité, constitue un volet essentiel de la France contemporaine et de sa modernité
sociale autant que culturelle.
Bornée pourtant à l’origine par la guerre de 1870 et la Commune et à la fin par le conflit européen
déclenché en 1914, la France de 1870 à 1914 est parvenue à s’extraire de ces engrenages,
inaugurant une « Belle Époque » qu’avait préparée une riche « fin de siècle ». L’ouverture au
monde – que ne résumait pas une colonisation impériale et destructrice – l’expérience politique,
les engagements démocratiques, les expériences sociales, la découverte des espaces et des temps
fondent une histoire à écrire et décrire ici. Elle est constitutive du présent et de l’avenir.
Vincent Duclert, est professeur agrégé à l’École des hautes études en sciences sociales (Paris),
docteur en histoire, chercheur du groupe AHMOC et membre des conseils scientifiques de l’EHESS
et de l’IMEC. Historien du contemporain, il est spécialiste d’histoire politique, notamment celle de
l’État et des institutions, et d’histoire intellectuelle, notamment celle des engagements publics et
des usages politiques du savoir.
Il a publié récemment la première biographie d’Alfred Dreyfus (Fayard, 2006), une histoire de
l’affaire Dreyfus (Larousse, 2006, rééd. 2009) et une étude de la postérité de l’événement au XXe
siècle, Dreyfus au Panthéon. Voyage au cœur de la République 1994-2006 (éditions Galaade,
2007). En 2008, il a publié aux éditions du Seuil, un essai consacré à La France, une identité
démocratique, ainsi qu’une étude de l’œuvre de Pierre-Auguste Renoir, Le Bal du Moulin de la
Galette (Armand Colin) et en 2009 un essai consacré à La Gauche devant l’histoire. Il est directeur
de collection aux éditions Armand Colin.
PREFACE H. ROUSSO : « Instaurer la République, c’est proclamer que des millions d’hommes sauront tracer
eux-mêmes la règle commune de leur action. » J. JAURES 1903 Discours d’Albi à la jeunesse dans contexte
régime en lutte contre Eglise
Contemporanité se confond avec modernité.
Valeurs, idées, institutions actuelles trouvent leur origine dans ce passé : filiation imaginaire et symbolique.
III République contribue à achever Révolution = invention nouvelle façon de faire la politique
V. DUCLERT retrace « le moment républicain » (Philippe NORD) qui sépare la défaite de 1870 et l’entrée en
guerre de 1870
Familiarité avec la période
La parole libérée de la censure s’est transformée en agora à l’échelle de la Nation. La politique y est
partout de la ville au village, nvelles pratiques (sport et cinéma), et nouveaux lieux (salons, bistrots)…
Affermir république idéalisée, rêvée, qui continue à être imaginée // à son instauration réelle
Nature laïcité grande idée de l’époque = conquête et processus en évolution
Nature des institutions : équilibre parlement (imposé par lois constitutionnelles) et exécutif et judicaire.
Echanges politiques mettent en jeu valeurs : intérêts général/particulier, raison/foi, sc/religion, début
justice/raison d’Etat, égalité politique avec ou sans égalité sociale.
« /République = régime vers lequel évoluent tous les démocrates du monde. » = limites du nouveau régime
Affaire Dreyfus = pivot qui montre que rien n’était gagné d’office = hostilité aux valeurs républicaines reste
profonde et progresse aux conquêtes émancipatrices.
Hantise du désordre = haine de la révolution écrasée par la Commune
Amour armée = instrument de la revanche + adhésion théorie des 4 confédérés de MAURAS « juifs,
protestants, étrangers, francs-maçons » = soutien du régime accusé de comploter contre la Nation.
Affaire = transition qui divise donc illusion de l’enracinement inéluctable des valeurs républicaines
Pays qui invente mot d’intellectuels mais violence structure R/ et politique = horizon
III République sortie de la Guerre + défaite = conflits internes + changement de régime
Menace conflit ap 1905 et 1911 se précise
Violence question sociale + inégalités malgré progrès
1870-1880 : Dépression économique = grèves + émeutes + agitation ouvrière // emploi de la force par
République radicale = Naissance gauche d’opposition
Violence conquête coloniale = substitution défaite perte A-L + intérêts économiques + mission civilisatrice
Colonisation = volet important construction républicaine = affirmation puissance + + limites idéaux
égalitaires + émancipateurs
INTRODUCTION : HISTOIRE D’UNE SOCIETE POLITIQUE
4/09/1870 nouvel âge politique interrompu en 1940 par Pétain et Vichy en métropole // souveraineté
républicaine maintenue à l’étranger
Age d’or de la République = belle Epoque
Colonisation = limites cruelles de l’idéal républicain de civilisation = tyrannie douce mais implacable avec
mouvement ouvrier + exclusion des femmes + enfermement des déviants
Considérer les engagements individuels et collectifs contre systèmes de domination mené au nom des
valeurs de la République
Citoyens incarnent République qu’ils imaginent
France recouvre aussi pays contestataire qui enrichit la conception de la politique au-delà des institutions
et de l’Etat laïque… et ramènent la République dans la voie de la démocratie
Ecart entre le système des pouvoirs de la république et l’expérience sociale de la République avec identité
démocratique ≥
M. REBERIOUX « La vie des français à cette époque fut passionnément politique (dans une période non
révolutionnaire). »
Naissance de l’idée de France comme Nation politique = communauté de destin à laquelle tous peuvent
prétendre et participer par le « consentement actuel, le désir de vivre ensemble, la volonté de continuer à
faire valoir l’héritage qu’on a reçu indivis » E. RENAN 1882
D. SCHNAPPER : La France a été « la plus politique des nations européennes » La France de l’intégration
Réalisations effectives des républicains au pouvoir choisissant d’incarner la république dans les lois, les
réformes, les discours qui composent une œuvre politique
L’imaginaire républicain restitue les imaginaires individuels et les rêves d’émancipation.
République imaginée = moment essentiel pour la démocratisation entre 1870 et 1914 = avénement société
politique
F. FURET « mode organisé de relations entre les citoyens (ou les sujets) et le pouvoir, aussi bien qu’entre
les citoyens (ou les sujets) à propos du pouvoir ».
III République transforme le lien politique en lien social
Place de la révolution dans cet avènement de la politique moderne = répulsif // attraction
Commune écrasée par un régime conservateur donc République démocratique avec expression raisonnée
souveraineté populaire + affirmation conjointe de pp de justice et de libertés qui protégeaient les citoyens.
République développe despotisme sur ≠ groupes (femme, catho, indigènes etc.) mais repousse tentation
du pouvoir liberticide et du nationalisme au nom DDHC
« L’utopie sociale a figuré l’avenir de la république »
RF = inspiratrice // repoussoir à la violence politique
L’idée républicaine devenait une pensée collective pour une démocratie en marche
Fonda engagement + combat pour liberté + convictions individuelles donant identité démocratique
III République ÷ 1870-1914 // 1914 -1940
1879 : achèvement de la révolution avec victoire des républicains selon thèse F. FURET
1880-1914 = âge démocratique ss la forme de la république
République en France = pp d’émancipation + régime de pouvoir dans l’opposition parfois.
« Si la politique démocratique n’a plus d’horizon révolutionnaire, elle a encore un horizon républicain » M
OZOUF + « République = possibilité d’une communication rationnelle entre les hommes et l’unité en droit
de l’humanité » + « participation aux affaires publiques est une forme d’engagement humain. »
Capacité à participer à la vie politique pas pour tous : Homme ≥ 21 ans (mais militaires exclus, détenus,
vagabonds, colonisés) avec anciens esclaves des Antilles, Réunion, Guyane ayant reçu droit de vote ss II
République 1848
Ob au SU = isoloir généralisé en 1913
Pression des autorités administratives + notables locaux menace liberté vote
1876 : affirmation constitution républicaine et refus alternative monarchiste
Victoire Républicaine = Choix d’un pays entier = pouvoir souverain défendu par république
République a peur de la souveraineté et limite droit civiques
Apprentissage de la politique, exp démocratique, même si Démocratie incomplète.
Société politique se constitue dans pratiques du suffrage et de représentation
Eveil cs politique
Universalité et engagement contenues dans l’idée républicains = avenir République
Attachement républicains à l’école comme espace civique + garantie système politique = construction lien
savoir / citoyenneté indispensable à la démocratie
Légitimité + cs aux engagements collectifs / individuels comme affaire Dreyfus = combat démocratique =
extraction domination nationaliste // violence de classe + lieu liberté / justice
Les Français se définissent comme un peuple libre
Nation qui invente son double démocratique : France DDHC + résistance
Dimension autoritaire avec adhésion de ceux qui l’avaient rejeté et combattue mais incarnation de la
France et représentation des Français.
M. AGHULON : « amalgame entre l’option politique pour la liberté et l’option morale pour la vertu
civique » = « l’esprit républicain tire de cette genèse conflictuelle et mouvementée ses caractères
originaux »
Structuration des partis avec gauche et droite = espace commun = unité de la France
Imperfection du système + inégalités mais unité Nation ≥
Idéologies concurrentes de la république (socialisme+ libéralisme) ou hostiles (anarchisme + monarchisme)
s’inscrivent dans l’espace politique de la République rejeté par Action française (nationalisme +
antisémitisme) lors de l’Affaire DREYFUS.
Combat = démocratisation = lutte des Républicains contre eux-mêmes et tentation de l’ordre sans liberté
M. PERROT : France Républicaine renforce dans la continuité des régimes précédents l’exclusion légale +
répression + enfermement Cf Les ombres de l’histoire = histoire des prisons
D. KALIFA étudie bagne
Y. GUYOT : dreyfusards + refuse les victimes nécessaires, la violence instituée au nom république
« La République dans ses dispositifs de « peines et de châtiments » (M. PERROT) n’avait rien à envier aux
régimes antérieurs. » (V. DUCLERT)
DDHC : résistance à l’oppression = droits naturels »
Approche sociale + intellectuelle + symbolique
? mémoires des événements 1870 + exportation violence dans l’empire colonial + conflits civils internes
Inquiétude + espoir garder modernité
République imaginée = espoir = imaginaire démocratique
Temps démocratique qui dure auj avec bouleversements idéologiques
Cs historique + géographique = défense liberté de la nation
Pbtq : Comment l’apprentissage de la politique, permise par le régime républicain et l’engagement
militants, a doté la société française d’une identité démocratique qui a survécu malgré les crises,
nationalistes notamment ?
Politique = élément déterminant de la période qui caractérise vie publique et nationale et dynamiques
sociales, débats intellectuels, imaginaires individuels et collectifs = perception par les contemporains
d’écrire et d’imaginer destin capable de changement
Histoire d’une société politique en formation à l’origine de la démocratie moderne
Legs de la République au-delà du régime qui l’institue = expérience politique + libertés = avènement
société politique
Guerre = revanche de la défaite initiale
Evolution politique + sociale = engagement croissant d’une droite libérale en quête stabilité + pacification
Conquête républicaine = succès
Républicains instituent un régime de liberté avec des limites et inachèvement
Violence politique + sociale = tentation autoritaire = régression cf Affaire DREYFUS = crise de régime mais
moment démocratique
XX = expériences de gauche + affirmation processus nouveaux de démocratisation sociale et culturelle
1905 : entrée dans la nationalisme + guerre = épreuve pour la République
Impérialisme + colonisation = dénonciation négation des droits et libertés
Entrée dans un monde de progrès + menace de la guerre + lendemain de la colonisation
République 1900 rend possible l’individualisme démocratique qui libère individus autant que les sociétés.
Distinction régime porté par brutalités / ceux nés pensées politique
I. La république combattante (1870-1885)
Chapitre 1 Naissance de la République dans la guerre (1870-1871)
République proclamée ap désastre militaire 2nd Empire = Sedan affronte guerre extérieure contre la Prusse
+ intérieure des monarchistes de l’assemblée contre la Commune de Paris
Succès République = surmonter traumatisme défaite + guerre civile + éviter basculement dans la réaction =
diffusion idée républicaine + républicanisation par la pratique du vote = héritage positif de l’Empire
République échappe à la violence et à la guerre malgré brutalisation et culture de guerre qui pénètrent
sphère civile, sociale, et politiques.
Défi de la guerre et du droit = constitution d’un régime civil et pacifié
Expérience de la guerre 1870 = invention projet politique sur les valeurs loin de la violence
Résistance à la violence politique = cs commune du refus de l’arbitraire
Affaire DREYFUS = progrès de la démocratie
I. La guerre en France de l’Empire à la République
Le second Empire et la guerre
Guerre = tensions entre 2 nations impériales avec surenchère nationaliste en politique entre Empereur
pour l’honneur et les républicains pour soumettre puissance étrangère autoritaire cf L. GAMBETTA vote
crédits
THIERS contre la Guerre dans les débats du Corps législatif car prévision violence et « torrents de sang » +
conséquences prévisibles (1GM).
E. OLLIVIER « Nous l’acceptons d’un cœur léger « = phrase qui ruine sa carrière.
Armée française = nationale et puissante en théorie avec conscription mais commandement défaillant
Organisation + logistique ≤ dc désordre
Une défaite sans appel
Attaque des prussiens en 1ier car armée française pas mobilisée en temps et en heure donc résistance mais
abandon Alsace + agonie régime impérial = renversement gvt E. OLLIVIER par corps législatif d’E.
SCHNEIDER
Etat de siège déclaré mais x erreurs stratégiques = capture Empereur + défaite à Sedan.
Espoir fin de la guerre mais République + gvrt de défense nationale = poursuite
La proclamation de la république
Destitution dynastie avant proclamation République pour ne pas être associée à la défaite
GAMBETTA « ne parlez pas de la République, parlez de la Nation »
Convocation Commission de Gvrt de défense nationale + Constituante
Pouvoir municipal ss contrôle Blanquistes
Ecarter gvt révolutionnaire = confier pouvoir aux députés de Paris
Un gouvernement de défense nationale
Ebauche souveraineté
« Proclamation du 4 septembre 1870 aux habitants de Paris » = naissance République + formation gvrt
Corps législatif s’oppose au coup de force mais contexte guerre fait apparaitre comme nécessité sacrifice.
E. ARAGO de l’opposition républicaine = maire de Paris
Bannière tricolore maintenue à la place drapeau rouge
Gvrt refuse arrêté la guerre en perdant AL mais division et espoir levée en masse pour défendre la patrie.
II. Un républicanisme de guerre
L’urgence de l’agir
1870 Adhésion à paris mais insurrections en province cf Commune de Lyon + bataille sur le drapeau =
risque de désunion face ennemi donc appel aux préfets + vote au SUM avec scrutin par liste (évite pression
des notables) = « légaliser la révolution du 4 septembre » pour GAMBETTA
Paris assiégé
Paris encerclée = gvrt piégé + siège = enrôlement massif des parisiens : 500 000 hommes mais pas
entrainés
GAMBETTA « le nom de République veut dire union intime de l’armée et du peuple pour la défense de
Paris (…) donner à la République la consécration de la Nation».
Proclamation de la commune
20 septembre : discussion sur condition reddition = perte AL + indemnité = refus du gvrt
La délégation de Tours et le renfort de GAMBETTA
Auto proclamations de pouvoirs locaux à Marseille cf Ligue du Midi + Toulouse Ligue du Sud-ouest
Vote au SU pour éviter désunion France décidé par Tours (une partie du gvrt exilé) alors que Paris et gvrt
assiégé donc départ GAMBETTA en ballon avec pleins pouvoirs pour organiser l’action militaire 7 oct 1870
depuis la zone non occupée.
La France en guerre et la dictature de fait
GAMBETTA devient ministre de la guerre malgré opposition de CREMIEUX à Tours pour organiser « une
guerre à outrance » (d’après J . CHASTENET) = GAMBETTA surnommé « dictateur de Tours » (F. ROTH) =
autorité nationale forte condition pour faire la guerre à outrance. Affirmation autorité gvrt central par
voyage en province. F. ROTH : « GAMBETTA est la voix de la France » + appel patriotisme + rôle préfets
comme rouages remise en ordre + recrutement pour sauver Paris.
Faire la guerre
Armées nbreuses = garde nationale mobilisée mais épidémies + manque d’armes achetées au USA
Violence avec assassinat de civils + capture gds nombre de soldats à Metz = sacrifice + grande armée
Insurrection à Paris au nom de vive la Commune d’extrême gauche = gvt prisonnier malgré soutien
parisiens.
L’échec final
X erreurs stratégiques + climat rigoureux = retraite française d’une armée de civils faible devant une
puissante armée professionnelle = exode 100 000 soldats
A Paris, siège 138 jours : on mange les animaux du zoo.
Monarchistes dénoncent « dictature de fait de GAMBETTA »
Choc défaite = retour camp de l’ordre + restauration monarchiste mais conservatisme A. THIERS ≠
III. La république conservatrice et la paix
Les élections du 8 février 1871
8/02/1871 : élections scrutin de liste dans chef lieu de canton pour favoriser abstention rurale
conservatrices mais échec car division modérés et radicaux face conservateurs (bourgeoisie libérale +
monarchistes)
JM MAYEUR La vie politique sous la III République : hétérogénéité mais union sur le thème de la paix.
THIERS élu dans 26 départements // GAMBETTA dans 9 = victoire conservatrice = retour élites
traditionnelles = aristocratie foncière locale dont 30 nobles
A. ENCREVE prévient d’éviter l’erreur « de confondre une circonstance exceptionnelle (guerre) avec une
tendance profonde de l’opinion publique »
Forme départementale scrutin = atténuation ÷ ville républicaine / campagne conservatrice
Le gouvernement de THIERS
Démission Gvrt défense nationale ap réunion Assemblée à Bdx + élection Jules GREVY républicain modéré
soutenu par TIERS, plébiscité par la population lors des élections 2Millions de suffrage sur son nom
Recours car pour paix et libertés + ordre
17 février 1871 forme de régime particulière jusqu’à aujourd’hui : président préside le Conseil des
ministres « contrairement aux usages parlementaires »
La paix et l’annexion
Annexion Alsace + indemnités 5 milliards pour retrait des troupes
1ier but = paix = signature paix malgré conditions écrasantes : HUGO « conditions honteuses et
inacceptables » + déclaration NIII responsable + déchéance
Représentants des provinces perdues démissionnent et protestent mais député = représentant Nation ≥
Dpt d’élection
Le pacte de Bordeaux
Mars 1871 : ? transfert capitale à Versailles = discours THIERS qui ne tranche pas entre république et
monarchie
Versailles face à paris
Exil GAMBETTA + démissions républicains = ≥ conservateurs à l’Assemblée = décision siège gvt Versailles
Symbolique forte pr monarchiste malgré mise en garde Louis BLANC anc secrétaire gvt II République,
républicain + socialiste = « Paris seule capitale pour notre pays »
Occupation allemande + défilé dans Paris = renoncement + provocation (échange avec conservation Belfort
à la France décidé par THIERS).Perception Assemblée hostile au patriotisme + républicanisme = politisation
du refus de l’armistice = trahison donc troupes allemandes ravivent révolte
Conseil de guerre condamne meneurs révolte à la peine capitale 9 mars 1871 cf A. BLANQUI + interdiction
presse révolutionnaire cf Le Cri du peuple de Jules VALLES
Capitale opposée à Assemblée
Mars 1871 « La république française d’abord, puis la République universelle »
IV La commune de paris
Paris face à versailles. Les débuts de la Commune
Pouvoir de la fédération empêche incidents lors du défilé des prussiens = sens des responsabilités
« Dans le cas où (…) le siège du gvrt viendrait à être transporté ailleurs qu’à Paris, la ville de Paris devrait se
constituer en République indpte »
J. ROUGERIE = Composition du Comité central élu de la Fédération qui se dit républicaine « populaire sans
doute mais non pas majoritairement ouvrière ou prolétaire » = délégués peu expérimentés patriotes
W. SERMAN « acteur ppal, le peuple de Paris poussé à l’insurrection par la misère et par les souffrances du
siège, par l’ardeur d’un patriotisme déçu et par la vigueur de tradition révolutionnaires (…) par la politique
intransigeante d’une Assemblée réactionnaire »
18 mars 1871 : Paris en révolution : Communards ≠ Internationalistes ≠ terreur
Commune = réalisation de l’idée républicaine démocratique et sociale, égalitaire et fraternelle
Choix : aspirations sociales du Paris patriote // Poursuite processus politique entamé dans la défaite
Républicains font le choix de la légalité
Commune = arme politique de la droite catho + monarchiste pour repousser démocratisation
La journée du 18 mars 1871
Affrontement capitale / assemblée
Gardes nationaux protègent les canons des parisiens contre le gouverneur de paris qui veut les confisquer.
THIERS demande prise des dépôts d’armes à Montmartre mais armée se range du côté du peuple =
fraternisation du 88 régiments.
Violence renverse ordre social et politique = THIERS abandonne capitale = rupture inévitable
Deux pouvoirs ennemis
Départ J. FAVRE = nouveau pouvoir légaliste + modéré = espoir 73 jours de la Commune de Paris.
J. ROUGERIE « S’il venait de se rendre maitre de la Maison commune, il ne l’était pas encore de toute la
Ville »
Assemblée à Versailles refuse négociations : J. GREVY parle de « criminelle insurrection » donc en guerre
contre mouvement révolutionnaire car rejetant la souveraineté issue du vote.
Menace = rupture conciliation de CLEMENCEAU
Radicalisation de la Commune
Les élections du 26 mars
Elections légales organisées par Comité central pour choisir représentants à l’image du peuple
Forte abstention + listes incomplètes + « non extrémisme de la majorité des parisiens » (A. ENCREVE)
Proclamation au balcon de l’hôtel de ville de la Commune de Paris + drapeau rouge
Un idéal républicain et libertaire
Commune 60 jours avant écrasement par Versailles
Conseil communal = 45 jours = mise en place socialisme cf interdiction retenue sur salaires, abolition travail
de nuit, réforme Mont de Piété = poursuite 1848 + anticléricalisme + abolition armée permanente
Idéal démocratique = justice gratuite + enseignement gratuit, laïc et obligatoire
Egalité sociale + politique + démocratisation des services de l’Etat
Début de révolution à Marseille + Lyon
V. L’écrasement de Paris et le sens de l’événement
Le rapide effondrement du mouvement
Insurrection 18 mars
Rapidité mouvement surprend gvrt THIERS + contagion
Pouvoir exécutif THIERS rassure monarchiste selon pacte Bdx + retour à l’ordre pr prospérité
THIERS a le soutien de l’assemblée + échec Communes de Province
G. de GALLIFET = gnl « marquis aux talons rouges » de sang fait fusillés gardes nationaux : « c’est une
guerre sans trêve ni pitié » = solution militaire au mouvement communard
Guerre = radicalisation + ÷ des chefs + désorganisation ville de Paris cf exécution des otages
Dernier jour d’un condamné de HUGO = « fédérés (mettent) feu au bois de la guillotine » G. BOURGIN, La
Commune (1980).
Marche vers la terreur enclenchée en mai en plongeant Commune de paris dans la logique révolutionnaire
JROUGERIE « on se battit 7 jours d’une sanglante semaine » « vigueur de la résistance + troupes de l’odre
firent durer représailles. » = ville ravagée par la guerre.
La semaine sanglante
Versaillais sous commandement MAC MAHON s’oppose à la garde nationale de Paris.
Exécution = lois des représailles côté Commune 3 pour 1 mais pas volonté extermination ennemis
Barricade = logique guérilla ≥ logique militaire
Progression des Versaillais d’est en ouest vers Belleville : exécution de communards qui meurent au nom
de vive la république = martyrologie !
Répression = arrestation + exécution
10 00 morts côté des communards selon R. TOMBS La guerre contre Paris, 1871
E. ZOLA témoigne dans le sémaphore de Marseille : « La tuerie a été atroce. Tout homme pris les armes à
la main a été fusillé. Paris depuis 6 jours n’est qu’un vaste cimetière. »
Louise MICHEL envoyée au bagne + nombreux exilés
Une défaite victorieuse ?
Colloque Toulouse P. CABANEL soulève question « défaite victorieuse » = mouvement Commune détruit =
« dernière révolution du XIXième point ultime et final de la geste révolutionnaire » J. ROUGERIE
Répression = tyrannie de l’Etat ou Guerre civile selon K. MARX ?
Question sociale posée par a Commune = résolution politique dans la République démocratique et non
dans dictature du prolétariat
Victoire car fin mouvement mais pas fin des idées démocratiques ou républicaine
Républicains combattent Commune par raison afin de donner une chance au régime pour s’imposer face
monarchie Catholique antirépublicaine dominant l’assemblée.
THIERS veut « stabilisation de la situation intérieure et la paix le plus rapidement possible, pour mettre en
place une république conservatrice. »
Guerre contre la commune pas idéologique et ÷ Paris/campagnes conservatrices
Ultra-conservatisme des monarchistes = responsable écrasement de la commune donc révèle visage haine
de classe donc exclusion des plus extrémistes, armée aristocratique des conservateurs monarchistes.
Construction république par le suffrage universel masculin, institutions et pps. Appropriation valeur = refus
domination sociale.
République bourgeoise et légale = refus révolution et refus contre-révolution
Retour des exilés 10 ans ap = construction de la République + démocratisation
Rapprochement élites + classes ouvrière ap semaine sanglante = projet jaurésien de socialisme
démocratique.
La commune, une fidélité
Artistes engagés font revivre commune populaire = définition lyrique + esthétique = répression
Solidarités + naissance des intellectuels
Naissance culture politique = façon différentes de faire de la politique + représentations de l’histoire
Le temps des cerises ou le bal du moulin de la galette = parenthèse enchantée ≥ morts Commune =
résistance à l’oubli.
Chapitre 2 La conquête du régime (1871-1876)
F. FURET La révolution 1770-1880 « 1ière grande victoire anti-aristocratique acquise sans révolution par les
Français » = vaincre par les urnes et la légalité plus que par les armes.
« Faute d’avoir une autre tradition politique que celle de la révolution : elle a réussi à faire de la
démocratie, qu’elle avait trouvée dans son berceau, un ordre consenti dans les idées et dans les mœurs,
avant de s’installer au sommet de l’Etat. » F. FURET
Démocratisation par le haut = Républicanisation du régime + démocratisation par le haut avec Constitution
1875 = affirmation « toute puissance du pouvoir législatif » + Pouvoirs des 2 assemblées ≥ pp DDHC
Lois sur libertés fondamentales = pp démocratiques + cs civique
Loi ≥ Droits = volonté Nation
Démocratisation par le bas = adhésion progressive à la République + rejet arbitraire alternatives royalistes
+ bonapartistes
THIERS = choix raisonné de la République
GAMBETTA = commis voyageur de la République
Réflexion défaite 1870
I. La République de THIERS
Le succès d’une politique
THIERS = solder la défaite + libérer le territoire pour retrouver prospérité
Urgence accord avec la Prusse pour solder la défaite sans que les prussiens profitent de la faiblesse du
régime avec l’insurrection
Versement indemnité = retrait ds troupes d’occupation = souscription ≥ aux attentes
La réorganisation du pays
Libération = modernisation de l’armée avec conscription obligatoire 1872 + armée permanente 1873
Soumission armée de MAC MAHON au pouvoir civil A. THIERS lors cérémonie de Longchamp.
Loi municipale 1871 = centralisation ap décentralisation de l’Empire
1872 « la république existe, elle est le gouvernement légal du pays » + « la république sera onservatrice ou
ne sera pas » A. THIERS face à l’assemblée novembre 1872
Le choix de la République
Neutralité THIERS sur nature du régime :
- pas de choix entre régime républicain / monarchie dans mise en pratique d’un régime démocratique et
libéral (SUM + parlementarisme) le 8 juin 1871 mais république doit bénéficier d’un « essai loyal »… « j’ai
accepté en dépôt la République… je ne trahirai pas la République ! » Risque Guerre civile
- SUM renforce conviction républicaine chef de l’Etat en 1871 + républicains ≥ en 2 groupes union rép de
GAMBETTA + gauche républicaine de Jules FERRY + GREVY
- majorité parlementaire ÷ entre légitimistes ultras et libéraux et bonapartistes affaiblis = plus le provisoire
durait, plus la République s’imposait
Une 1ière Constitution
Election partielle 2 juillet 1871 = renaissance des républicains + victoire de THIERS + libéralisme et
modération de la République
Proposition chef de l’executif = président de la république = limitation des pouvoirs
Refus républicains GAMBETTA + Louis BLANC pour demander dissolution + élections mais en minorité
31 aout 1871 = adoption Constitution Rivet : Chef exécutif = prdt République ss autorité de l’assemblée +
pouvoir prdt = nommer Ministres responsables devant l’assemblée
Garde-fous de la majorité monarchistes devant pouvoir républicain de THIERS mais parallèlement renfort
chef de l’Etat + gvt
II. le réveil des républicains
Une confirmation électorale
Gvrt ≥ Assemblée monarchiste sur la défensive
Octobre 1871 = républicains≥
Pacte de Bordeaux révolu = souveraineté à l’assemblée et République plus qu’une solution provisoire
Le retour de GAMBETTA
Monarchistes = rejet proposition transfert capitale de Versailles à Paris
Initiative à la République + dynamique confirmée par élections 1872
GAMBETTA associé à THIERS contre droite
GAMBETTA 1872 annonce « avènement des couches nouvelles » en soutien à la République discours
Grenoble F. FURET « en face des grands notables imbus de leur naissance comme s’ils étaient encore des
nobles et que la Révolution n’avait pas eu lieu, la République de GAMBETTA est une méritocratie de talents
(…) réconcilier 2 aspirations : la passion de l’égalité et la peur des révolutions »
GAMBETTA veut donner à ce projet démocratique une origine historique = la révolution ss violence + idéal
paix + égalité ! + fondation journal La République française 1871 outil de savoir et pouvoir pr exposer idée
des hommes prêts à les appliquer.
L’inquiétude de l’assemblée
THIERS a peur progression républicains qui veulent nouvelle Assemblée qui risque de le mettre en minorité
+ monarchistes poussés à l’action
Un message capital
Fin compromis de Bordeaux avec monarchistes message du 13 novembre 1872 de THIERS : Projet
République libérale politiquement, mais socialement conservatrice, idéologiquement pragmatique +
héritage Révolution 1789 = III république
THIERS isolé entre monarchiste et républicains sociaux + peur retour Commune dont THIERS est tenu pour
responsable de par son ralliement à la République = faible marge de manœuvre.
III. L’échec de l’ordre moral et la forme républicaine du régime
La rupture avec l’assemblée
Espérance République conservatrice pour THIERS
Majorité monarchiste refuse libéralisme politique
13 mars 1873 Constitution BROGLIE (duc de B = monrachiste) = loi chinoise définit R/ Assemblée / prsdt =
contre-pouvoirs + mode de scrutin cf régime MAC MAHON
Démission J. GREVY = élection d’un orléaniste L. BUFFET opposant de THIERS
La chute d’Adolphe THIERS
DE BROGLIE veut conservatisme + offensive monarchiste
THIERS : « La dictature des grands hommes vous a perdus, celle des petits ne vous perd pas moins ».
Vice-président du Conseil = chef de gouvernement + tête cabinet = DE BROGLIE = politique d’ordre moral
pour respecter choix assemblée.
Chute de THIERS = échec libéralisme politique mais survie dans l’idée républicaine
Réduction espace politique entre intransigeance monarchiste et radicalisme républicain. Irréversibilité
république.
L’ordre moral
Relance projet monarchiste loi FALLOUX 1850 (développement enseignement confessionnel) + stabilité
Ordre moral comme préparation retour monarchie = echec restauration favorisant unité républicaine
Ordre moral = politique ultra religieuse = unification des droites = Eglise instrument du contrôle social 1873
Opposition républicaine = voie démocratique libérale + civil face projet restauration autoritaire +
théocratique
Majorité monarchiste combat les libertés de la République conservatrice de THIERS de plus en plus libérale
Une politique républicaine
Anti-républicanisme = unification des droites divisées sur modalités restauration
Epuration dans l’administration + participants à la Commune
Politique du gvrt contre Républicains
Répression s’attaque aux symboles comme bustes de Marianne
L’impossible restauration
1873 Orléaniste veulent drapeau tricolore reconnaissent représentant du pp monarchique = H. d’Artois qui
refuse d’adopter drapeau tricolore = rupture et échec idée restauration : A. ENCREVE : « Ces hommes n’ont
aucun projet politique en commun. Comment pourraient-ils fonder un régime ? Leurs tendances
autoritaires vont leur aliéner bien des Français. »
Pour GAMBETTA, le temps était venu de sortir du provisoire et d’organiser la République alors que De
BROGLIOE veut maintenir situation provisoire MAC MAHON laissant possibilité restauration orléaniste.
Un président au-dessus des institutions
Renforcement présidentiel + « pouvoir exécutif durable et fort qui prit souci de son avenir et pût le
défendre énergiquement »
Offensive républicaine GREVY contre monarchistes dans volonté imposition septennat 1873 pour
président de la République MAC MAHON = mandat ≥ à celui de l’Assemblée donc défiance.
La fin de l’ordre moral
De BROGLIE sous pression républicaine à l’Assemblée + colère légitimiste face interdiction presse critique
interdite.
Echec projet 2nde chambre = chute gouvernement De BROGLIE face alliance légitimistes, républicains,
bonapartistes = nvelle conjonction des centres ou gvrt militaire ? Nomination Gnl DE CISSEY (1874-1875).
IV. L’évolution républicaine du régime : la constitution de 1875
La nécessaire conjonction des centres
Renforcement régime par vote lois constitutionnelles par orléanistes et républicains
Travail sur constitution + proposition WALLON élection du président par 2 chambres
DE BROGLIE riposte sur instabilité potentielle de la République divisée entre démocrates, radicaux,
conservateurs, révolutionnaire … et propose monarchie fondatrice gvrt au-delà des partis.
GAMBETTA travaille à la victoire républicaine par voyages + offensives contre bonapartistes.
Bonapartistes pousse orléanistes + républicains au compromis.
L’amendement WALLON Le tournant constitutionnel de la République
Journée historique qui fit la République dans ses institutions « Je demande que la République ait la
responsabilité complète de ce qui arrive » car monarchistes accusés échec et succès mis au nom
république.
Appel aux modérés pour « mettre chose publique au-dessus des question des partis »
Vote = République fondée à travers institution Assemblée mais fragilité car acquis à une voix de majorité.
La définition des institutions
Organisation des pouvoirs = 2ème amendement WALLON + République Présidentialiste
Loi constitutionnelle 1875 précise fn des 2 chambres
Louis BLANC dénonce pouvoirs ≥ Président : « nous avons un roi sans l’hérédité »
Le paradoxe constitutionnel
Dénomination constitution abusive car pas de préambule, définitions et doctrine = seule organisation des
pouvoirs et institutions mais oubli fn président du conseil.
Mais solution face pb = devient constitution républicaine à l’usage pdt 65 ans = plus long régime établi
depuis 1789.
On parle de « constitution orléaniste » = équilibre des pouvoirs + parlementarisme et plasticité
(République ou monarchie possible).
Limites 1930 et fin dans circonstances exceptionnelle : début et fin dans la guerre
Identification République à l’Etat
Le sens d’une constitution
Tradition constitution libérale + compromis + absence préambule avec définition pp fondamentaux des lois
donc élaborations fondements démocratiques à partir valeurs libertés, justice, vérité.
Lutte affaire DREYFUS = incarnation par combat d’homme et de femme du pp démocratique.
Début III République = construction d’un ensemble de lois, libertés, droits définissant les institutions +
impératif DDHC + attachement à la république + Nation
Elections 1875 = mise en jeu définition institutions et nature de la constitution
Elaboration dans SU + travail parlementaire
V. La victoire des républicains
Victoires électorales
1876 élections = ratification constitution 1875 + victoire républicaine lui donne couleur car échec tenants
de l’ordre moral
Equilibre droite 151 sièges / gauche 149 lors élection des sénateurs = faible majorité conservatrice.
V. HUGO plébiscité à paris.
GAMBETTA Hommage à la fn de modération des pouvoirs publics + esprit libéral de la chambre haute
Libéral « Homme acquis à la liberté de cs ss toutes ses formes, respectueux de tous les cultes (…) »
Loi 30 novembre 1875 : Scrutin uninominal censé faire succès des notables imposés par conservateurs aux
républicains favorables eux au scrutin de liste.
4 M pour républicains // 3.2 pour conservateurs = amplification victoire par scrutin majoritaire
G. CANDAR Histoire politique de la III République « Villes + campagnes Est-Sud-est = vote républicain ≠
Ouest monarchique et Sud-Ouest bonapartiste»
1876 = défaite Ordre moral + bataille monarchistes-bonapartistes + persuasion du pays + fabrication esprit
républicain + doctrine
Les ressorts d’une campagne décisive
Défense + résistance ordre républicain face menace ordre moral + bataille idées + valeurs = défense
doctrine de la République par GAMBETTA G. CANDAR
Propagande républicaine perçue comme menaçante = agression contre représentants = dramatisation
enjeu du scrutin.
L’affirmation d’un esprit républicain
P. BARRAL « GAMBETTA se jette impétueusement dans la bataille » + « portée nationale à force d’être
locale » JM MAYEUR La IIIème République 1870-1895… = aller-retour incessant du « commis voyageur de la
gauche modérée » (F. BROCHE) candidats dans x départements + espoir ralliement droite orléaniste à la
République cf discours d’Aix 1876. : « interpellant les notables il les conjura de participer à l’édification du
nouveau régime » = échec ralliement mais expression pp ouverture + laïcité tolérante comme expression
libéralisme politique. GAMBETTA reprend ancien programme de Belleville 1869 en proposant séparation
Eglise-Etat = laïcité combattante + sens « l’Etat doit être laïque pour que la liberté civile engendre la liberté
politique »
Diversité des acteurs
Atténuation radicalisme du programme de Belleville pour GAMBETTA ≠ CLEMENCEAU qui durcit la doctrine
pour « accomplissement grande rénovation de 1789 ». Divergences des doctrines mais pragmatisme =
démocratisation avec ou malgré institutions.
Mutilation : « on ne comprend pas démocratie ou République ss SU ». 1873
Chambre haute = modération des pouvoirs publics + équilibre + naissance esprit républicain
De nouvelles générations politiques
Nvx personnel politique chez les républicains cf 5 présidents de la République : « 2 héritiers familles
bourgeoise » selon F. BROCHE = S. CARNOT + J. CASIMIR-PERRIER + « 3 représentants couches plus
modestes » : F. FAURE + E. LOUBET + A. FALLIERES
Succès = Plasticité doctrine + connaissance monde parlementaire
F. FURET relève succès de l’élection pour GAMBETTA qui signifie « le ralliement des couches
populaires victimes de l’assemblée de 1871. La République pouvait être le régime du peuple, voire même
de l’extrême gauche» Politisation du peuple dans chansons et peinture.
Une revanche sur l’histoire
Ph. NORD Etudie moment démocratique de la république // engagement politique des artistes cf RENOIR
Le Bal du moulin de la galette 1876 = désir de liberté + fraternité ap Commune = acte politique art
dissident impressionniste : représentation même des exclus ouvriers, femmes, jeunes
Construction sacré cœur sur Montmartre = logique expiatoire
G. RIVIERE « Le bal du moulin de la galette est une page d’histoire, un moment précieux de la vie
parisienne, d’une exactitude rigoureuse. »
Chapitre 3 La république des Républicains (1876-1885)
1876-1885 = O. RUDELLE évoque « la république absolue » = conquête institutions par les républicains
JM. MAYEUR « victoire de la République » + M. AGULHON « années fondatrices »
Œuvre symbolique + lutte cléricalisme à droite + lutte contre mouvement social révolutionnaire d’extrême
gauche + pratique politique + Empire colonial = cohérence par la république avec charge sacrée
Ordre = résonnance autoritaire // ordre républicain = mot magique
Affirmation de la république en acte et institutions mais qu’en est-il de la doctrine ?
Doctrine « implicite » pour M. AGULHON
Pb doctrine officielle = rejet tolérance laïque et Etat neutre donc pas de doctrine constituée.
« la République ne se transforma pas en religion d’Etat » et C. NICOLET parle « d’idée républicaine plus que
de doctrine ou d’idéologie »
République = fondation démocratique = socle qui lui permet de l’être et de fner comme tel = promulgation
libertés + souveraineté civique + limitation arbitraire du pouvoir.
Reconnaissance existence politique à vocation d’extension aux exclus et à la totalité de l’espace social.
Contre-pouvoir + individualisme politique + rôle aux éducateurs + intellectuels + artistes pour conception
critique
République républicains s’éloigne de la démocratie mais pp libertés + droits engagement + autonomie
République rattachée à la souveraineté civique par fondation démocratique et avènement politique 187785. Tradition avant 1ière république cf Edit de Nantes = acte de droit absolu de libertés politique face
violence religieuse. Confirmation avec Affaire DREYFUS.
I. Les républicains contre Mac-Mahon
Bloc contre bloc
Mars 1876 : AN transmet pouvoir aux 2 chambres.
GREVY = président de la Chambre républicain modéré + AUDIFRET-PASQUIER = présidence sénat orléaniste
Mac MAHON = Président ultraconservateur + J. DUFAURE = tête du ministère libéral = pb cohabitation et
compromis nécessaire mais conflit chambre républicaine + Elysée conservateur.
Statu-quo sur ? financière + économique mais débat sur question religieuse et GAMBETTA évoque « ce mal
clérical (…) infiltré dans ce qu’on appelle les classes dirigeantes u pays (… aspirant) à la conquête de l’Etat
et à la direction des foules ».
La crise du 16 mai 1877
Campagne des évêques contre le SU + mariages + enterrements civils // GAMBETTA = affrontement des 2
blocs républicain et conservateur. Chute J. SIMON 1877 = responsabilité devant la France plus que devant
le parlement comme MAC MAHON. DUC DE BROGLIE nommé par MAC MAHON à la tête du
gouvernement.
16 mai 1877 = crise pour imposer un ordre national + présidentiel ≥ souveraineté parlementaire +
républicaine = retour ordre moral au gouvernement // union des républicains
Sénat soutien pdt de la République dans pouvoir personnel et dissolution de la chambre = fondation
régime conservateur et autoritaire depuis 1871
Projet finir avec la République = fin parlementarisme = union face offensive conservatrice
Mac –MAHON chef de l’Etat ajourne les chambres = dissolution prévisible = coup de force contre pouvoir
parlementaire // protestation des 363 // manifeste des 221 = défense République = union
L’unité des républicains
363 candidats au nom républicains aux élections assemblée + 107 sénateurs unis sur défense institutions
républicains + résistance politique menaçant paix publique = sentiment d’unité face coup de force MAC
MAHON.
Gauche républicaine FERRY GREVY
Centre gauche = orléanistes ralliés par libéralisme aux républicains
Union républicaine GAMBETTA
Elections = déterminer majorité politique + forme régime entre pouvoir présidentiel ou parlementaire
Défaite MAC MAHON = renoncer prérogatives prsdce = dissolution
La riposte des ultras
MAC MAHON réclame majorité pour s’opposer au républicanisme des institutions = ultra conservatisme du
gvt du Duc De BROGLIE
Exécutif dissout Assemblée soutenu par sénat 25 juin 1877
Une campagne sans équivalent
Tension de la campagne pour les législatives + candidature officielle avec soutien prsdt République mais
résistance républicaine
P. WALDECK-ROUSSEAU parle de « défense républicaine » // « défense nationale » lors affaire DREYFUS
Manœuvre pouvoir crée désordre // légalité républicaine = ordre + prospérité
Action Eglise pour conservateurs discrète face accusation cléricalisme
Presse soutien GAMBETTA : la France d’E. GIRARDIN, le XIX siècle d’E. ABOUT et la République française de
GAMBETTA
GAMBETTA = « maitre incontesté du jeu politique » pour F. BROCHE
Banquet : dénonciation « spectre pouvoir personnel » = avertissement MAC MAHON
Les élections de 1877
Monarchistes repliés pour faire barrage démocratie parlementaire// camp républicain uni + élargi
Choc 2 personnalités Mac-MAHON GAMBETTA // 2 visions du pouvoir + institution : exécutif fort ou
parlementarisme équilibré.
Axe GAMBETTA –THIERS = fin provisoire + transmission du régime
1877 mort THIERS + cérémonie républicaine = 1M de parisiens = Paris populaire
Campagne = éloge SU de GAMBETTA + combat entre 2 pp origine monarchie // souveraineté populaire
La victoire des républicains et l’épreuve de force
Participation élection 1877 forte 80.6% = enjeux polarisent les camps mais républicains ≥
ultraconservateurs MAC MAHON mais il ignore victoire et nomme ROCHEBOUET + ? coup d’Etat avec
déclaration état de siège donc épreuve de force
Défense droits nation + droits parlementaire = soumission ou démission du président République
Fissuration bloc conservateur
MAC MAHON démissionne 1879 = défaite camp monarchiste + monarchiste
Charles de FREYCINET membre de l’Union Républicaine entre au gvrt avec accord GAMBETTA écarté à côté
ministres orléanistes + centre gauche. Républicanisation //parlementarisation = baisse de la
présidentialisation = évolution vers démocratique
II. La républicanisation du régime
De nouvelles pratique du pouvoir
1877 DUFAURE forme gvrt pr sortir de la crise institutionnelle + politique = liberté dans le choix des
ministres.
Droit de dissolution « ne saurait être érigé en système de gouvernement » MAC MAHON = reconnait
irresponsabilité président et responsabilité des ministres + renonce droit donné par constitution 1875 =
parlementarisme.
Idéal = régime parlementaire + opposition autorité/démocratie + paix + ordre
Baisse influence des monarchistes
Rôle préfets : révocation + réparation ≥ combat + défenseurs de la justice = posture modération
Une ère de prospérité. Le message des républicains
Stabilisation institutions = prospérité + paix
Républicains incarnent confiance + croissance = MAC MAHON annonce « ère de prospérité »
Programme travaux publics du gvrt pour favoriser croissance = plan modernisation voies ferrées + fluviales
Expo universelle 1878 = sentiment national de puissance
Renforcement symboles républicains + marseillaise
La politique au village ou l’avenir de la République
Conservateurs = prépondérance communes rurales pour élection sénateurs = loi constitutionnelle 1875
GAMBETTA voit atout pour républicain et défi démocratisation des campagnes « ce n’est pas faire le jeu
des conservateurs, c’est introduire la politique au village, c’est assurer l’avenir de la République.»
1878 élection = victoire républicains≥ notables + conservateurs
Louis MARTEL républicain = président sénat
Les républicains maitres des institutions
Parlement = républicains + Sénat = Républicain = MAC MAHON isolé démissionne 1879 = élection de son
successeur par 2 chambres = Jules GREVY = respect du législatif « Soumis avec sincérité à la grande loi du
régime parlementaire, je n’entrerai jamais en lutte contre la volonté natioanel exprimée par ses organes
constitutionnels ».
Pouvoir bourgeois de l’ordre et stabilité = J. GREVY parle de « la République debout » (P. JEAMBRUN)
Influence + autorité = « constitution GREVY » = incarnation style présidentiel nomme FERRY à l’instruction
publique.
W WADDINGTON nommé à la présidence du conseil à la place de GAMBETTA qui avait conduit pourtant à
la victoire car continuité centre gauche // GAMBETTA préside la Chambre et organise fêtes leiu de pouvoir
et d’apparat républicain.
L’œuvre scolaire et la laïcité
FERRY = début des grandes lois républicaines = établissement des libertés fondamentales = œuvre scxolaire
= urgence politique M. OZOUF Histoire de l’école laïque : « la liaison de la démocratie et de l’instruction
publique est un vieux dogme républicain » donc fonde école de la République neutre en 1880 + indpte
sctfqmt + moralement par R/ religions = laïcité nécessaire pour lutter contre place de l’Eglise dans la
société. Révolution laïque art 7 projet loi 1879 = interdiction 500 congrégations mais bataille menée par
droite catholique + bouscule libéraux comme JAURES.
Développer valeur sacrée du savoir + esprit critique = indpce pour professeurs J+M OZOUF La République
des instituteurs = cs commune ≥ religion de la raison = esprit critique
M. AGULHON liberté + laïcité furent les drapeaux de « l’œuvre fameuse de l’instruction publique »
F. BUISSON acteur réforme instruction 1aire
JM MAYEUR Débuts de la III République « Fonder l’école laïque, c’est aussi fonder la République … il ne
s’agit pas de gagner les générations nouvelles au régime, mais d’affirmer une conception unitaire de la
communauté nationale. »
G. BRUNO Le tour de France par 2 enfants = voyage initiatique de 2 enfants lorrains franchissant la
frontière allemande en 1871 = faire découvrir la patrie cf sous-titre « devoirs et patrie » = présence dans
les foyers et concurrence vie des saints chez ruraux.
Construction progressive = organisation tous les niveaux en 3 ans.
Les libertés fondamentales
Adoption libertés fondamentales = conviction hommes nouveaux contre arbitraire etat impérial
monarchique ou autoritaire.
Victoire 1879 = protection = citoyen peut se défendre contre l’Etat = individu libre
Lois 1879-1884 = Loi fondamentale cf régime libéral pour la presse + fin délit d’opinion donc critique
pouvoir possible
Liberté fondement de la République à défendre pour conduire le régime en démocratie.
Juin 1881 liberté réunion avec déclaration = démocratisation par la pratique mais peur liberté d’association
mais naissance cercles civiques plus que politiques + prpagande républicaine
R. HUARD implantation locale = parti républicain inachevé
Loi WALDECK-ROUSSEAU 1884 = autorisation syndicats
1901 loi sur libertés d’association mais définition congrégation religieuse
Liberté municipale 1882 = conseils municipaux élisent maires sf paris en raison de la Commune = animation
vie politique + sociabilités + responsabilités civiques = démocratisation de la République
Lois exemplaires (M. AGULHON) laïcisation travail
1884 instauration divorce
1884 : la reconnaissance de la forme républicaine du régime
Identification République à un régime de libertés individuelles et publiques = action gouvernementale
devient œuvre constitutionnelle
Bases d’une république imaginée par républicains comme démocratique
G. CANDAR Histoire politique de la III République 1884 accentue « caractère démocratique des
institutions » + inéligibilité « membres familles ayant régné sur la France ». Gvrt = régime souverain ≥
pouvoir exécutif.
Pas de proclamation mais reconnaissance come si antériorité et caractère définitif.
Loi d’amnistie des Communards rebelles considérés comme avant-garde
Rattachement à la révolution française de 1789 libérale + victoire sur la droite
III. le pouvoir des symboles
Un enjeu politique et historique
Convaincre la Nation des bienfaits de la République = unité + identité + histoire
L’installer dans les rites, lieux, moments + développer la culture de masse (active politique du symbole +
civilisation du journal) = adhésion projet politique + intellectuel
Républicanisation de la nation + Nationalisation de la République ≥ institutions1879
Révision constitutionnelle = « bataille porte exclusivement sur symboles » qui participent à la rendre
irréversible + enraciner dans cs collective d’après R. REMOND
F. FURET « 3 décisions symboliques qui illustrent les retrouvailles du pays républicain et sa tradition
presque apprivoisée » = fête nationale 14/07 = commémoration unanime révolution 1790, marseillaise =
hymne national = patriotisme des grands ancêtres = « la révolution française entre au port » avec chemin
Versailles – Paris en représentant du peuple et pas sous pression = réconciliation Nation et capitale
Intégration Commune dans Nation avec amnistie = fraternité de la république des visibles et invisibles
Le retour des Chambres à Paris
Juin 1879 révision des lois constitutionnelles par modérés = siège pouvoir fixé à Paris et plus à Versailles ap
9 années absences.
Palais-Bourbon = députés
Palais du Luxembourg = sénateurs
Versailles = lieu élection prsdt République mais Paris = sens révolutionnaire + républicain
Paris redevient cœur de la nation = « geste de réconciliation républicaine » J. GRONDEUX
L’amnistie pour les Communards
Juillet 1880 « grâce amnistiante de tous les condamnés de la Commune » = retour exil de A. RANC
GAMBETTA hostile à la commune mais impérieuse nécessité réconciliation nationale + concorde
J ALLEMANE revient de Nvelle Calédonie et écrit Mémoire d’un communard (des barricades au bagne)
L’instauration de la fête nationale
Vote amnistie avant fête nationale = commémoration fête fédération 1790 comme bastille 1789 (pas de
date, juste jour et mois).
Lien République révolution mais dans phase démocratique = fête civique + populaire + laïque
Loi instauration 14/07 = 1880 et fin fête 15 aout de NIier
Revue militaire à Longchamp devant prsdt Rép = «remise drapeaux = signe de l’union indissoluble entre
l’armée, la patrie, la République » JM MAYEUR
Evénement qui amène la société à la cs d’elle –même = nbrses peintures sur liberté + fraternité
Hymne nationale marseillaise vécu comme provocation par l’opposition et division cf scandale chant par
cœur du cardinal LAVIGERIE
1GM = caractère national des symboles au-delà de la république
Un visage pour la République. L’avènement de Marianne
Actes symboliques locaux démultiplient ces décisions cf nom des rues honorent la république avant les
héros de la République + statuaire = concours 1880.
Adoption symboles république bourgeoise responsable écrasement Commune par tous même ouvriers
1884 cf ajout drapeau rouge des socialistes et noir des anarchistes sur son socle place de la République.
Hommage à GAMBETT = monument à sa gloire en 1884 , 2 ans ap sa mort
IV La politique républicaine
Le gouvernement des républicains
Mise en sc du passé révolutionnaire + forme républicaine du gouvernement = politisation vie nationale
République à 2 visages selon J. GRONDEUX : tension modèle unitaire culture républicaine / organisation
civique du pluralisme d’une république libérale.
1880 : Républicains tiennent institutions
GREVY présidence Rép // GAMBETTA Chambre // SAY au Sénat libéral
Alternance présidence conseil WEDDINGTON, FERRY, GAMBETTA, FREYCINET, DUCLERC, FALLIERES
Soumission du prsdt au parlement 1877 = tte puissance de l’assemblée
R. CARRE DE MALBERG parle de « parlementarisme absolu » seul tribunal de la constitutionnalité
Loi 1901 = émergence partis modernes avec libertés association
Le pouvoir de l’éloquence, le devoir de critique
N. ROUSSELIER pouvoir de l’éloquence des parlementaires de la IIIR2p ap 1GM = « souveraineté de la
délibération »
Parlement depuis 1871 = centre du pouvoir du gvrt + contre-pouvoir + critique.
CLEMENCEAU parlementaire extrême gauche = légende tombeur de ministère = animateur contre-pouvoir
du Parlement avec J. JAURES début XX = opposant critique.
1879 CLEMENCEAU intervient contre ministère FREYCINET = critique visées coloniales = chute prdt conseil.
FERRY = « opportuniste adversaire par excellence » de CLEMENCEAU selon JB DUROSELLE cf discours 1883
La républicanisation de l’Etat. La révolution judicaire
Gvrt sur l’Etat = transformation
Pratique autoritaire impériale + soutien action Eglise se maintient plus que ne se diffusent les pp de l’idée
républicaines. Eglise vue comme menace pour la République selon GAMBETTA en 1877 car autre pp de
justice
1877 + 1879 victoire des républicains = magistrats hostiles aux républicains et à la laïcisation révoqués
Epuration Conseil Etat + magistrature opposant « résistance légale » (F. CHAVAUD)
4 réformes judicaires entre 1879 et 1883 = réforme magistrature
Mise en retraite obligatoire de magistrat soupçonnés de sympathies congrégationistes, bonapartistes,
royalistes ou conservatrices = épuration // soumission des institutions + démocratisation.
La tentation impériale
Démocratie politique + construction Empire colonial // désir retour des provinces perdues = redonner son
rang à la France = puissance pour revanche.
GAMBETTA = protectorat frçs en Tunisie « La France reprend son rang de grande puissance »
FERRY se concentre en 1ier sur école avant colonie :
1881 gratuité
1882 laïcité + obligation
A. GREVY frère du prdt = gouverneur pousse à l’action
1881 : J. FERRY lance opération militaire contre le bey de Tunis ap massacre explorateurs = protectorat
voté sf CLEMENCEAU au nom pp refus inégalité des races + risque affaiblissement métropole face
Allemagne.
GAMBETTA = recentrage à droite + rapprochement FERRY face attaque CLEMENCEAU
Les élections législatives d’aout 1881 et l’échec du grand ministère
1881 Union républicaine de GAMBETTA = 1ière formation républicaine devant la gauche républicaine de
FERRY.
GAMBETTA chargé par GREVY ap démission FERRY mais déception = ironie sur « gd ministère »
Hostilité des amis ≥ à celle des ennemis
1882 GAMBETTA accusé responsabilités * dans crises = perte soutien de la chambre = démission
Instabilité ministérielle + inconstance parlementaire
Est républicain
Le second ministère FERRY
GRVEY appelle FREYCINET au gvrt mais CLEMENCEAU en vient à bout + éphémères successeurs avant
revanche FERRY ap mort GAMBETTA = union camp républicain « La voie est enfin ouverte à un gvt stable »
JM GAILLARD.
La question coloniale et la chute de FERRY
méthode opportuniste politique coloniale ambitieuse
1883 création conseil supérieur des colonies = conquête Annam + Tonkin = opposition le qualifie de
« FERRY-Tonkin » = mis en minorité pour vote crédit
Conjonction des extrêmes (radicaux aux monarchistes) stoppent expériences réformatrice cf démission
FERRY = fin réformes fondatrices et œuvre inachevée, mais imaginaire et libertés renforcées.
1893 élection prdce sénat = revanche mais décès 1 mois plus tard
V. Imaginaires et libertés
La conquête populaire des symboles – L’événement précurseur du 30 juin 1878
Artiste représentent rencontre société fragmentée / régime singulier = participation comme engagement
démocratique + construction imaginaire = cs politique
1878 Expo universelle = 1ier acte symbolique ap victoire républicaine avant démission MAC MAHON +
Révision constitutionnelle = saisir l’événement pour en faire un succès politique et populaire
1iere expo de l’ère républicaine = succès 6M de visiteurs = attachement à la république
C. GEORGEL commente C. MONET Fête du 30 juin 1878 = joie + bonheur retour république
La mort d’Adolphe THIERS
Obsèques 1877 = renaissance Paris républicain
Paradoxe héros républicain de l’homme qui avait écrasé Commune présenté comme libérateur du
territoire
Unité Nation = engagement pour la république
D. HAMEVY République des ducs « journée vraiment nationale, noble familière, intime et grande, telle que
sait les improviser (…) le peuple de Paris »
République victorieuse sur réaction monarchiste = hommage Paris populaire survivant semaine sanglante
1899 drapeaux rouges flottent à nvx dans cérémonie Triomphe de la République = intégration de tous
même socialistes.
L’adieu à GAMBETTA
Obsèques GAMBETTA 1883 = sorte de fête du 14/07 pour le Figaro, hommage à la République elle-même.
Unanimité = recueillement des militaires sur la tombe du résistant de 1870 + républicain du programme de
Belleville
FERRY parle de réveil patriotique qui fait croire en l’avenir = ferveur populaire « au patriote »
Victor HUGO au panthéon
Annif 80 ans VH : « VH confond en sa personne république + génie + esprit 48 = amalgame idéalisme
humanitaire + patriotisme fraçs ». M. AGULHON
Fête nationale à paris = attachement anniversaire de naissance = communion + République victorieuse
1885 deuil VH populaire car dernier combat = réintégration dans la communauté nationale
Visage République idéale = caution d’histoire
1851 Panthéon vocation laïque désacralisé accueil dépouille ap exposition ss arc de triomphe « haut lieu
patriotique, républicain et napoléonien à la fois » (M. AGULHON)
Défilés avec toutes les formes de sociabilités coutumière et démocratique.
Tension république imaginée = crainte // devoir
Une statue pour la liberté
BARTHOLDI A. construit statue de la Liberté pour USA offert en 1886. Donner un visage à la République
imaginée = phare pour émigrants mal acceptés. Acte démocratique cf souscriptions, promotions lors des
banquets, réconciliation voulue avec république sœur américain, républicains, passé, peuple uni.
VIOLLET-LEDUC + EIFFEL participe à sa construction.
Inauguration 4/07/1876 pour centenaire repoussée car longueur dans construction.
Le rêve de la revanche
Amour patrie + exaltation liberté = arme au main des républicains pour conquérir régime + thème
revanche de la récupération des provinces perdues pour l’unir.
République se projette + dans construction d’elle-même que dans revanchisme et défense national après
démission MAC MAHON. Projection dans conquête impériale + guerre aux frontières = projet colonisation
+ pouvoir sur le monde + revanche comme mission sacrée
P. DEROULEDE = patriote « poète de la guerre » de 1870 même en Alsace à laquelle il a participé.
Sentiments patriotiques se heurtent au pragmatisme politique d’après 1870 des républicains au gvt :
« Nous sommes plus touchés par la passion de l’égalité que par la passion patriotique » P. DEROULEDE
Ligue des patriotes = GAMBETTA + HUGO + REINACH + BUISSON … + fondation journal Le drapeau :
« L’esprit public était contagieusement malade de politique intérieure » et de cosmopolitisme.
Evolution du patriotisme romantique au nationalisme autoritaire = république rendue responsable
rabaissement de la Nation donc attaquable par la ligue d’où distance prises par les Républicains.
Extrême gauche rejette également la République.
II. Le défi de la démocratie p 213
Chapitre 4 La tentation autoritaire des républicains (1885-1897)
Ap FERRY qui incarne fondateur Rép, début instabilité ministérielle + ennemis de la république libérale +
parlementaire = déception masses urbaines + contexte de crise = détournement de la République pour
adhésion nationalisme + crise boulangiste + socialisme + anarchistes
Défense face à ses attaques intérieures = tentation autoritaire + raison d’Etat de l’affaire DREYFUS
Crise morale = scandale cf Panama = soupçon sur Régime républicain et radicaux partisans vraie république
Déception car République au niveau des mœurs de II République = anti-républicanisme + anti-dreyfusisme
Peur révolution et réaction autoritaire
I. la crise boulangiste
La concentration républicaine et les élections de 1885
1885 démission FERRY, radical franc-maçon prdt Chambre des députés H. BRISSON constitue gvrt
républicains contre conservateurs + élection = succès républicain mais union des droites en face et regain
union des gauches = rajeunissement + pb majorité forte
Républicains reviennent sur libertés = exil des prétendants
Boulanger et la menace boulangiste
Tensions Allemagne + crise éco = crise boulangiste avec Gnl Boulanger ministre populaire perçu comme
sauveur nationaliste de la gauche radicale comme de la droite républicains.
1886 : fête nationale = révélation de Boulanger ministre de la guerre dans cabinet FREYCINET apprécié
pour réforme sur quotidien de la troupe + propagande revancharde cf chansons citoyen pouvant
débarrasser la république du parlementarisme.
Boulanger champion patriotisme + moralisme défendue par DEROULEDE et la foule lors mutation visant à
l’écarter du GVt mais il reste légaliste.
Trafic décorations légion d’honneur par gendre de GREVY = incarnation de la République touchée par ce
scandale = démission et élection Sadi CARNOT successeur soutenu par radicaux + CLEMENCEAU = échec
républicains historiques
Puissance parti national à droite comme à gauche
Général Revanche = Boulanger à la retraite 1888 donc rééligible. Face victoire union radicaux +
opportunistes de FERRY = alliance gvrt de concentration républicain radicaux
Naissance culture de masse = propagande par moyens modernes de communication + plébiscite
1889 succès électoraux BOULANGER + campagne en faveur « brave Gnl » de l’extrême gauche = attrait
pour anti-parlementarisme + nationalisme mais pas dérapage jusqu’au coup d’Etat grâce légalisme +
respect institutions.
Le sursaut des républicains
Risque dictature = réveil républicain cf FERRY qui dénonce boulangisme dans discours d’Epinal 1887
comme perversion patriotisme + nationalisme
1888 formation gvt homogène républicain + regrpt opportunistes + socialistes face menace
Création Société des Droits de l’Homme et du Citoyen 1888 dans cadre Franc Maçon
Avertissement SADI CARNOT aux boulangistes + contrepropagande cf banquet de Lyon 1888 du cercle
Républicain présidé par WALDECK-ROUSSEAU = nécessité ancrage la démocratie dans la République +
volonté amour de la République contre césarisme + révision constitution + danger péril boulangiste.
Réaction = passage scrutin d’arrondissement uninominal pour lutter contre vague plébiscitaire loi voté
justement par assemblée mais largement par sénat.
1889 élections = majorité Républicains + radicaux + Rép socialistes + radicaux + modérés
Alliance boulangistes + monarchistes donc union républicains face menace cléricale + royaliste :
bipolarisation
Moyens ≥ pour mettre à bas Boulanger = menace attaque en justice pour attentinet surêté gnl = exil
Boulanger
L’apparente victoire républicaine
Méfiance des conservateurs envers Boulanger = division des candidatures + intervention Eglise face
anticléricalisme cf lois scolaires + militaire
Victoire élection 1889 = surmonte crise grave mais pas victoire des démocrates cf échec JAURES
DREYFUS = affaire qui rejoue R/ de force de 1888 mais imposition idée démocratique ap éloignement idéal
dans lutte contre cléricalisme + conservatisme
Diabolisation BOULANGER caricaturé montre idéalisme du régime et empêche évolution qui menace fdt
Refus tirer conséquence crise = refus évolution régime donc peur réaction et renfort contestation à gauche
Question démocratique assumée lors de l’Affaire DREYFUS
Evolution République vers conservatisme autoritaire et impérial donc victoire Boulangiste = dégaradation
idéal Républicain, pratique + espoir populaire.
III. La république aveuglée
Un centenaire sans lendemain
Expo Univ + centenaire 1889 = ancrage République = refus glorification révolutionnaire
P. ORY Les lieux de Mémoires : La République « amalgame de la chronologie de 89 et 92 » gvt met accent
sur moments pacifiques.
Préfets + inspecteurs d’académie favorise initiatives populaire pr célébration centenaire ouverture des
Etats Gnrx à Versailles « érection d’arbres de la liberté, en passant par distribution gratuite de la DDHC à
Avignon » P. ORY
4 aout 1889 = projet panthéonisation de L. CARNOT, Gnrx HOCHE + MARCEAU + BAUDIN attaché au coup
d’Etat de 1851 dont il était un martyr républicain sur les barricades donc symbole refus césarisme associé
figure BOULANGER comme aspirant dictateur néo-bonapartiste. = Preuve de l’opinion publique prête à
défendre la république donc Panthéon = usage de la république qui utilise passé à des fins de politique
présente.
P. ORY « le choix vise à rallier le consensus le plus large, tout en rappelant face aux conservateurs la
grandeur de la France révolutionnaire, face à Boulanger, le loyalisme des armées de la République»
Sacralisation du passé sert politique républicaine = rite mémoriel communique à l’ensemble du corps
civique et social une idée d’elle-même + possibilité action au nom République
P ORY « Cérémonie du Panthéon fut un grand moment d’évocation, l’apogée du mouvement continuiste »
= célébration 4/08 en R/ avec Expo universelle = puissance Rép + célébration RF = succès 25 M entrées
Tour Eiffel = hymne au pouvoir ind de la France moderne + rayonnement frce + célébration
Un personnel républicain corrompu ?
Fin de la crise boulangiste + élections 1889 = recherche stabilité et immobilisme politique =
protectionnisme + conservatisme + peur socialisme et agitation ouvrière
Concentration Républicaine = triomphe avec longévité gvrt
1893 : scandale financier Panama
Corruption achat vote député pour emprunt à la Cpgnie du canal de Panama en 1888
1891 début affaire judiciaire + politique : boulangiste et journal la cocarde stigmatise corruption + La libre
parole de DRUMONT = antisémitisme = dénonciation agent financier + député juif REINACH
JY MOLLIER l’intervention de DELAHAYE député boulangiste fait l’effet d’une bombe + commission enquête
Unité républicaine + alliance avec la droite libérale face menace nationaliste + extrémisme
Gvrt de droite = conservatisme 1893-96 = modération pour clore désordre + ralliement catho + peur
socialisme
Démission lors tentative soumission justice dans affaire DREYFUS
Le ralliement des catholiques et la solution conservatrice
JM MAYEUR : acceptation du régime + entente avec républicains de gvrt devenue inévitable selon les
conservateurs face au progrès radicaux et socialistes + échec boulangisme = se placer sur terrain des
institutions
Quelle définition va être donné au régime : institutions ou laïcité et égalité ?
Ralliement à partir de 1890 avec formation droite constitutionnelle favorable constitution + opposer à la
contestation de l’ordre
Ligue des patriotes bascule dans antiparlementarisme + antirépublicanisme = prête coup de force
Paul DEROULEDE pas associé à la droite antisémite et nationaliste car volonté réforme république
publicitaire de synthèse entre républicanisme et héritage bonapartiste avec volonté revancharde
conservatrice
Brutalisation République = impossibilité démocratique car risque alliance antisémites + monarchiste +
nationalistes.
L’affirmation d’une idéologie antisémite
Emergence antisémitisme 1880 grâce culture de masse = juif responsable union générale 18821880
faiblesse républicains de gvrt + crise éco + nationalisme révèle xénophobie et menace république
E. DRUMONT = haine fanatique + antijudaïsme confessionnel + France aux Français + exacerbation
Exacerbation antisémitisme come idéologie politique
La renaissance du socialisme français
Affirmation mouvement ouvriers + socialistes
Commune révèle isolement des socialistes en 1870 + 10 années pour existence politique fragmentée
E. HALEVY = spécialiste socialisme : J. GUESDE fondateur constitution 1ier parti socialiste marxiste autorit.
J. GUESDE : Fondation parti ouvrier français avec aide K. MARX
A. BLANQUI : s’en détache car attachement journées révolutionnaires
P. BROUSSE : Possibilistes : immédiatiser certaines revendications et mettre de côté idéal
J. ALLEMANE communard fonde 1890 Parti Ouvrier Socialiste Révolutionnaire pr grève gnrl + syndicalisme
révolutionnaire + antimilitarisme
Défense république = alliance Possibilistes + POSR + soc DHC s’allient aux radicaux contre boulangistes
POF de J. GUESDE renvoie dos à dos boulangistes et républicains JAURES opposant boulangiste 1885
député Tarn = engagé sur idéal justice + conversion au socialisme par L. HERR
L’autonomie et l’action anarchiste
Libertaire se sépare des socialistes = protestation contre l’ordre + domination Etat bourgeois frappé par la
répression de la Commune par les conservateurs
Influence des Anarchistes russes grâce exilés sur action violente + idées contre injustice sociale + pouvoir
Etat
RAVACHOL = crimes + attentas = arrestation 1892 + condamnation à mort = martyre cause anarchiste
Le père peinard le nomme « Christ de l’anarchie » mais attentat contre Chambre des députés par
VAILLANT qui est condamné à mort.
Pdt Conseil J. CASIMIR-PERIER gvt responsable de l’ordre public = 4 projets de loi répressifs votés
Peur = répression des manifestations + peine de mort
Escalade = G. SANTE CASERIO ouvrier italien assassine pdt Rép 1894 SADI CARNOT = répression contre
commerce italiens + condamnation à mort = contexte favorable au conservatisme = fin réformes 1870 =
République se referme alors que nécessité réformes + union
IV. La république refermée
Les élections de 1893 et l’esprit nouveau des républicains
1893 thème central des élections = question sociale :
- mobilisation modérés et progressistes contre désordre
- défense urgence sociale pour les socialistes et certains radicaux
1893 abstention forte = désaffection pour institutions + recul droite monarchiste
Pdt J. CASIMIR-PERRIER gvt du centre avec droite + royalistes + socialistes dans l’opposition
Politique tolérance religieuse = esprit nouveau mais chute du gvt car défiance des républicains sur ? sociale
= refus exercice loi des syndicats de 1884 aux ouvriers et employés des exploitations de l’Etat
Ch. DUPUY modéré accentue politique de conservatisme social + répression extrême-gauche face violence
anarchiste dénonçant suspension garanties individuelles = République « contre les libertés » JP MACHELON
Renouveau acteurs politiques jeunes cf R. POINCARE aux finances, professionnels de la politique + que
missionnaires = gouverner + adm au lieu de fonder
Solidités des institutions face aux crises et scandales 1887
Embourgeoisement = chgt recrutement des élites cf J. CASIMIR PERRIER héritier dynastie d’affaires pdt Rép
Tension = riposte ouvrière à la répression du pouvoir Républicain sur le front social intransigeant
L’intransigeance sur le front social
Ralliement anarchistes aux socialistes à l’extrême gauche : 1894 pp grève gnl voté au congrès de Nantes
défendu par A. BRIAND = réponse à la répression de la mobilisation ouvrière
Engrenage révolution / répression pour anarchistes puis ouvrier = peur conspiration extrême-gauche =
rapprochement droite conservatrice + conservateurs républicains
1er mai 1891 : Fourmies dans le Nord appel à la grève par socialistes pour obtenir journée 8h +
dénonciation syndicat unique patron+ ouvrier : fusillade = acte de répression fait x morts jeunes cf M.
REBERIOUX ou M. AGULHON : « 1ier mai folklorique s’oppose au 1ier mai révolutionnaire avec symbolique
rameau ensanglantée d’une jeune fille tuée. » + instrumentalisation des faits par la politique
Rép/antisémites + élection député POF.
République réactionnaire = ennemie pour extrême gauche = sacrifice démocratie aux intérêts de classes et
répressions anti-ouvrière / anti-anarchiste
1892 Carmaux refus autorisation absence pour exercice mandat élu d’un ouvrier = atteinte liberté = grève
gnrle + engagement de J. JAURES à côté des grévistes contre acte intimidation d’un élu puni par la loi 1852.
Gvrt réagi par la force = 1 soldat / 2 grévistes mais succès politique : retour à la chambre de JAURES gauche
au cœur du pouvoir républicain du parlement.
La bataille des « lois scélérates »
Répression anti ouvrière // attentats anarchistes = repousser violence d’Etat
Election bourgeois CASIMIR PERRIER actionnaire des mines = élu prdt Rép = répression anti anarchiste + loi
contre libertés publiques 1893 = colère des socialistes cf indignation JAURES
Funérailles nationale Sadi CARNOT = répression contre anarchistes dans la presse, réunions,
correspondance mais généralisation à tous les opposants politiques car définition anarchie très large
jusqu’au socialisme = justice administrative sert intérêts de la classe bourgeoise.
JAURES défend conception libérale + républicaines de la liberté face prdt DUPUY soutenu à 1 voix de
majorité et vote projet justice administrative
Des mécanismes de persécution
Lois dénoncées comme scélérates entrainent procès contre des intellectuels suspect d’anarchisme =
mobilisation de défense des artistes = « sc judicaire devient arène civique ».
« Gvrt par sa politique de plus en plus répressive (a contribué) à démontrer aux écrivains que la littérature
n’était pas préservée des influences politiques Ch CHARLE Naissance des intellectuels
« La jeunesse artiste et pensante, l’élite contemporaine, regarde lever cette aube attendue où elle
entrevoit, un idéal de justice et de beauté. » (J. GRAVE condamné pour provocation en 1894).
Vive campagne de presse contre libertaires
Procès des Trente = intellectuels accusés d’association de malfaiteurs
République s’écarte de la démocratie + faiblesse idéologique // sensibilité renforcée des élites intellectuels
aux menaces contre les libertés = engagement se précise
Projet rétablissement peine de mort en cas d’espionnage = début affaire DREYFUS = République s’écarte
conception libérale selon JAURES censuré par prdt Chambre
Majorité républicaine se fissure avec attaque socialistes + radicaux = chute gvrt 1895 avec éclatement du
centre = modéré F. FAURE favorable majorité de droite succède au prdt en 1895.
V. « Ni révolution, ni réaction »
Le triomphe du mélinisme
Ministère d’union républicaine chute en 1898 ss les scandales = L/ BOURGEOIS nvx prdt Conseil =
stabilisation à gauche + radicaux = création impôts sur le revenu = échec et chute !
J. MELINE 1896 : déplacement majorité à droite « opportunistes de FEERY devenus progressistes » 1896-98
Répression anti dreyfusards = échec 1898 et chute gvt
1897 arrêt politique anticléricale : arrêt politique enseignement féminin = espace retrouvé pour mener
offensive contre république avec presse
Républicains de gauche piégés = impossibilité censurer gvt ultraconservateur + gages à la gauche avec
création soc secours mutuel 1898
Affaire DREYFUS n’entre pas dans palais Bourbon : pas engagement des élus pour défense des valeurs Rép.
Donc pas de csqce sur élections 1898 cf défaite JAURES à Carmaux.
Une politique impériale
Revanche = politique alliance avec Russie pour briser isolement de la France cf convention secrète 1892
« Deux nations amies et alliées » = * visites réciproques Tsar-Pdt FAURE 1896-87 = France dans concert des
grandes nations dont elle était exclu depuis 1870 = pragmatisme ≥ morale
Massacres arméniens 1896 dénonciation diplomatie française
1892 grpe colonial formé à la Chambre = 100 députés portant idée Empire colonial
Droite conservatrice hostile à la colonisation se rapproche République qui en est l’inspiratrice.
Congrégation menacée par anticléricalisme républicain favorisé dans contexte colonial.
JM MAYEUR « les années 1890-93 sont décisives pour la création de l’AOF » les débuts de la III République
Naissance ministère des colonies 1894 cf expédition Madagascar + Pacification Tunisie
*1898 mission Congo-Nil du commandant MARCHAND occupe poste Fachoda pour contester hégémonie
anglaise de l’Egypte au Cap.
1899 confrontation diplomatique : France renonce au Soudan + rapprochement pour début Entente
Cordiale = victoire des politiques sur les militaires
Victoire manquée de la démocratisation de l’armée.
Une armée toute-puissante
Puissance et redressement de l’armée = dans les colonies + alliance avec Russie
M. AGULHON « L’institution militaire devient ainsi une très grande affaire nationale » = structure
professionnelle héritée avec surreprésentation royalistes + aristocratie = compromission de cadres avec
régime napoléonien
Démocratisation + modernisation changent outil militaire = formation à l’école polytechnique puis ecole de
guerre + canons légers + contre-espionnage = section statistique depuis 1891 espionne ambassade
d’Allemagne = intense activité d’espionnage allemand cf archiviste BOUTONNET 1890 condamné + info sur
agent infiltré « cette canaille de D… »
L’aggravation de l’antisémitisme
E. DRUMONT La France juive = vecteur antisémitisme parmi officiers français + cléricalisme
Menace nvelle élites savantes de polytechnique dans l’armée (génie + artillerie) = voie excellence
républicaine + patriotisme mais en même tant polarisation haine
Affaire DREYFUS bouleversement pour entrainer la République dans le nationalisme +
démocratisation dans la pratique = contradiction = progrès des libertés ≥ culte de la puissance
La veille libérale et artistique
X revues intellectuelles = esprit libéral cf La revue blanche dirigée par 3 juifs polonais = lieu liberté
artistique + politique (anarchistes) = diffusion sentiment politique dans la société + exigence démocratique
Chapitre 5 L’affaire DREYFUS au tournant du siècle (1894-1906)
12 ans : 1894-1906 : raison d’Etat // engagement démocratique
Impact politique + moral + représentations intellectuelles + sociales = csquences nationales +
internationales = passé-présent réactivé dans les mémoires individuelles et collectives + discours
populaires et savants
Evenement qui polarise l’opinion publique, domine la vie politique, traverse les institutions, mobilise
personne, groupes, croyances
Tournant historique mais perte sens lors dissociation République démocratie au XX = fragilité société
démocratique + devoir défense valeurs
G MONOD la qualifie de « + grande affaire judiciaire de l’histoire »
« Révélateur limite démocratie dans une République réputée universaliste. Scandale de la justice et du
droit, elle a marqué une prise de cs et constitué une expérience qui a, au bout du compte, rendu la
République plus démocratique » (M. PERROT)
Ph. NORD The Republican moment « capacité d’une culture démocratique qui prenait à cœur les droits de
l’Homme (à réveiller) la cs publique somnolente »
I. Une connaissance nécessaire
Intellectuels, juges, historiens
Comment un événement dominant, du pt de vue social et culturel aussi bien qu’une situation politique et
philosophique décisive, a vu les valeurs de justice, de vérité et de citoyenneté s’affronter au dogme de la
nation, de l’armée et de la raison d’Etat ?
Etude sur mécanisme raison d’Etat = implication institutions militaires, judiciaire, adm et politique dans un
cas de tyrannie.
Comment un régime républicain en est venu à nier les pp de droit, de raison, de liberté sur lesquels il
paraissait fondé ?
Les 3 affaires
1894 = 1ière affaire = découverte trahison et soupçon sur DREYFUS arrêté + procès + dégradation +
déportation mais instrumentalisation antijuive a peu d’effet sur l’opinion
1897 = 2ème affaire = engagement intellectuels + riposte antidreyfusards = crise de régime avec formation
d’un gvrt de Défense républicaine = 2ème procès 1899 = condamnation mais grâce
1903 = 3ème affaire = discours JAURES à la Chambre des députés pour relancer affaire avec dreyfusards =
révision procès demandé par gvrt bloc des gauches pour justice jusqu’en 1906 = proclamation innocence
1908 = 4ème affaire ? Zola au panthéon + tentative assassinat DREYFUS par antisémite
Legs et postérités
Affaire = réputation France comme pays universaliste + importance dans le roman national = définition gds
enjeux modernité = crises III république = « épreuve morale » (JP PETER)
Domination antisémitisme sur l’esprit public + idéologie raciste pr exclusion des juifs vie nationale
Régime de culture de masse du pouvoir de la presse extrémiste cf La libre parole ou populaire cf Le Petit
Journal
République à travers ses élites s’identifie à la Raison d’Etat et au dogme de la nation.
Menace régime constitutionnel + société démocratique = arbitraire pouvoirs adm + tentative cp d’Etat
Ligue des patriotes + faillite institutions gvrt et parlementaires pr restaurer l’autorité du pouvoir civil.
Soc française adhère au procès public = crise mais reste atachée aux valeurs liberté + égalité pr garantir
ordre et confiance
1899 avènement Défense Républicaine = rejet nationalisme, antisémitisme, défense DHC, pouvoir civil
maitre du militaire, souveraineté et indpdce justice = vecteurs recomposition des partis
Démocratisation soc = loi sur les associations 1901 + loi séparation Eglise/Etat 1905 = modernisation de la
République avec mobilisation des élites intellectuelles.
Le moment intellectuel
Ligue française des droits de l’Homme et du citoyen LFDHC 1898 pr défendre République contre menace
de contre-révolution + pp DDHC comme fondement de l’unité de la patrie
Raison critique détermine morale politique dans France démocratique
E. DURKHEIM « la justice n’est pas seulement accessible aux juges (mais au contraire c’est un domaine)
pour lequel chaque citoyen était fondé à demander des explications et à intervenir sur la place
publique… »
Intellectuels = avant-garde de la souveraineté civique
DREYFUS = confiance dans une République des droits dressée contre l’arbitraire d’Etat = incarnation cause
civique + valeurs vérité + solidarité pour définir France et République
Soc modernes = droit à la justice des citoyens
L’engagement dreyfusiste
Fondation mvt des universités populaire co D. HALEVY + militantisme + revues + ligue
Espoir progrès + justice déçu par choix politique du bloc des gauches + répression ouvrière 1908
Passage mystique dreyfusarde en politique dreyfusienne Ch. PEGUY
Moment d’éducation à la démocratie, expérience de la politique, fraternité dans la société = exigence
morale = attachement identitaire à l’événement cf témoignage d’instituteurs
Evolution vers individualisme démocratique
Alliance antisémitisme + anti républicanisme + nationalisme = intellectuels conservateurs cf Ch. MAURRAS
et action française // Résistance et idéal nourris par consqce Affaire DREYFUS
II. L’application de la raison d’Etat
Un fait de haute trahison
Invention Etat-major pour élminer officiers juifs ou modernistes + fait haute trahison avec corruption
ESTERHAZY identifié par PICQUART.
Contre-espionnage pr donner fausse info à un agent étranger + surveillance femme de ménage
Erreur interprétation du bordereau + erreur stratégie reconnaissance graphique qui ne donne rien.
La fabrication d’un coupable
Suspicion gnrl = intérêt sur officiers non titulaires. DREYFUS brillant représente fin du système trad des
cooptations + professionnalisation qui menace position acquise.
Profil parfait de DREYFUS comme coupable face refus démocratisation + modernisation = accumulation
fausse preuve + enquête à charge ap mise aux arrêts + campagne de presse
L’engrenage de la conspiration d’Etat
Officier reste impassible car innocent
Conseil de guerre pour haute trahison
Fabrication coupable + violation présomption d’innocence dans la presse dénoncée par J. REINACH
Violation droits défense avec remise dossier secret à l’accusation = « crime juridique »
1894 culpabilité votée à l’unanimité pr dégradation + Ile du diable Guyane 1895
La relance de la conspiration, « la riposte des dreyfusards »
Refus politique de voir la vérité sur l’innocence + découverte culpabilité Esterhazy avec Petit-Bleu par
PICQUART en 1896-97 muté puis incarcéré
1897 engagement ZOLA et janvier 1898 J’accuse de ZOLA 200 000 exemplaire de l’Aurore = publicité pour
l’affaire et dénonciation conspiration d’Etat donc réponse obligatoire.
III. La Faillite de la République
L’offensive contre les dreyfusards
Gvt qui faisait le jeu des nationalistes pris au piège et obligé de revenir sur l’affaire jugé en accusant ZOLA
JAURES revendique engagement DREYFUSARD lors protestation CAVAIGNAC à la Chambre + mobilisation L.
BLUM avocat + CLEMENCEAU frère
Violence de la rue nationaliste contre DREYFUSARD
Position Etat major se dégrade avec présentation du « faux par Henry ».
Condamnation ZOLA
L’impossible liquidation
Chambre déclare la guerre aux ennemis intérieurs : mise à la retraite, suspension de l’ordre des avocats…
Constitution d’un dossier par section statistique pour cacher les faux et empêcher rebondissement de
l’affaire
La nouvelle politique du ministre de la Guerre
Détermination forte des dreyfusards que CAVAIGNAC (ministre guerre) voulait mettre en accusation.
Le gouvernement Brisson devant la révision
Requête en annulation // détermination ministre de la Guerre CAVAIGNAC malgré découverte que preuves
sont fabriquées « faux Henry » et aveux de HENRY qui se suicide.
L’acharnement contre les magistrats
PICQUART devant conseil de Guerre à la demande des nationalistes.
WALDECK-ROUSSEAU intervient sur terrain de la légalité avec loi pour favoriser conciliation.
Ligue des Patriotes : « s’il faut faire la guerre civile nous la feront » 1896 + Ligue antisémites
Ligue de la Patrie française répond à la création de la LDH
L’affaire au cœur du régime
Régime donne l’image d’être menacé par l’affaire avec projet de loi 1899 dessaisissement chambre
criminelle avec soutien nationalistes
16 février 1899 : Décès président de la République F. FAURE dans les bras de sa maitresse juive.
Election E. LOUBET entaché par scandale de Panama et objet attaque nationalistes.
IV. Le tournant de la justice
L’arrêt du 3 juin 1899. La révision proclamée
Le Figaro viole secret instruction en publiant procès verbaux des auditions = nouvelles dépositions pour
dénoncer faux = gvrt pris au piège de la répression judiciaire et antidreyfusisme.
CLEMENCEAU évoque perspective Guerre civile dans l’Aurore.
Nationalistes fêtent héros de FACHODA de retour : MARCHAND + acquittement DEROULEDE.
Jugement contre DREYFUS cassé : victoire LDH + ZOLA rentré d’exil
La victoire de WALDECK-ROUSSEAU
Résistance magistrats + modérés + démocratisés ≥ armée
Chambre soutient gvt si défense institutions républicaines contre nationalistes
WALDECK-ROUSSEAU s’impose comme homme de la majorité de « Défense républicaine » avec
Gouvernement bourgeois gambetistes + socialiste ! = stigmatisation par nationalistes
Une politique d’autorité
WR veut être l’homme de la résolution de l’affaire et dégage l’Etat républicain des idéologies : neutralité
des officiers + attaque au nationalistes cf arrestation DEROULEDE 1899.
Ligues anti dreyfusiste jugées factieuses + antirépublicaines = danger haine nationaliste en cas
d’acquittement de DREYFUS = endiguement désordre
Le procès de Rennes
1899 : libération PICQUART + non-lieu gnrl et retour DREYFUS gradé pour procès à Rennes = détermination
à faire reconnaître innocence // nécessité désaveu juges par autres juges = pb fidélités + organisation des
nationalistes avec 3* + de témoins cité que la défense démobilisée par victoire devant Cour de cassation
Gvt faible devant victoire annoncée des antidreyfusards = indifférence politique + dérive judiciaire.
Conciliation des Dreyfusards qui ne portent pas plainte contre Etat-Major // modération promise des
militaires et acquittement de DREYFUS mais marché de dupe.
JAURES annonce pas « d’autre ressource que la révolution ».
Le verdict, la grâce, la liberté
1899 = condamnation avec circonstances atténuantes = logique d’apaisement reconnaissant implicitement
innocence en conservant honneur de l’armée pour la Revanche : nvelle dégradation + 10 ans prison =
triomphe nationaliste comme BARRES Maurice.
2 officiers votent cpdt acquittement donc possibilité exigence critique + démocratique dans l’armée.
Grâce présidentielle = réponse mesurée / nécessaire pour apaiser // riposte républicaine au verdict
militaire mais recours l’empêche. Santé permet signature par E. LOUBET décret de grâce.
Une liquidation ?
1905 REINACH J. accuse WR d’avoir cédé à l’armée + choc infligé aux nationalistes pr imposer ordre
républicain.
Amnistie = préservation du corps social = apaisement = « oubli dans la cité » P. VIDAL-NACQUET
1900 : WR « Il n’y a plus d’affaire DREYFUS ».
Gvt de la défense républicaine refuse solution de la justice pour DREYFUS mais remet République dans la
voie de la démocratie.
V. La victoire de la réhabilitation
Devant l’oubli et la mort
Obsèques des dreyfusards = souvenir de l’événement cf ZOLA 1902 : « J’accuse » est célébré comme un
« moment de la cs humaine » (Anatole France)
La recherche du fait nouveau
Stabilité politique maintenait DREYFUS comme figé dans la grâce que lui avait accordé la république = bloc
des Gauches demande réhabilitation en 1902 pour officier comme pour le pays.
Dynamique Dreyfusarde relancée avec F. BUISSON + J. JAURES
La question nationaliste
JAURES dirige un des 2 parti socialistes français + coalition du Bloc des gauches ap gvrt Défense nationale
Thèmes nationalistes se maintiennent autour affaire DREYFUS comme occasion de propagande.
Un discours de Jaurès, 6-7 avril 1903
JAURES en appelle au devoir de justice + de vérité « légende monstrueuse créée autour de ce faux ».
Chambre devait s’engager avec gvrt dans une réouverture affaire grâce loi d’amnistie = enquête
administrative.
Une enquête du ministre de la Guerre
Gvt pousse DREYFUS a demander requête en révision du procès en 1903 = réhabilitation en marche.
Une procédure longue et difficile
Réhabilitation entière malgré lenteur procédure + dessaisir justice militaire
Réconciliation nationale s’impose à l’issue d’une crise majeure
La réhabilitation proclamée
Affaire absente de la campagne 1906 = élection majorité radicaux + socialistes
CLEMENCEAU à l’intérieur
DREYFUS réinstallé dans sa position militaire.
Honneurs et déshonneur
2 projets de loi pour réintégration DREYFUS + PICQUART + promotion mais CLEMENCEAU gêné par retour
et carrière DREYFUS impossible
A. SCHEURER-KESTNER et L. TRARIEUX = prsident LDH = nommé grands citoyens par sénateurs
DREYFUS reçoit légion d’honneur au cri de Vive DREYFUS ! et Vive la République ! Vive la France !
Devant refus de retrouver sa carrière il demande sa retraite anticipée mais sera mobilisé à Verdun.
Une victoire fragile
1908 transfert des cendres de ZOLA au panthéon = tentative assasinat DREYFUS bléssé
Assassin GREGORI acquitté = « c’est la révision de la révision » pour l’Action française = renouveau
antisémitisme cf manifestation à Nîmes 1908
Affaire DREYFUS parvient à détourner une partie de la société de l’antisémitisme et de la dictature au
profit des valeurs démocratiques.
Chapitre 6 Le moment démocratique (les années 1900) p 344-408
F. FURET : l’AD ressemble à « un trait de lumière dans la politique française, un instant qui a suspendu le
cours médiocre des ambitions au profit d’une idée morale ».Moment démocratique capital = engagement
des dreyfusard aboutit à un sursaut républicain de juin 1899 et à la formation du gvt de WR pour mettre fin
à 15 ans de recul des libertés et de l’esprit démocratique affirmé de 1870 à 1885.
Les républicains avaient laissé le régime se dégrader jusqu’au point du basculement possible dans « la
tyrannie douce « A. DE TOCQUEVILLE De la démocratie en Amérique = annonce pouvoir tutélaire de l’etat
brisant libre arbitre cf affaire DREYFUS = despotisme administratif = systèmes légaux de coercition =
monopole de la violence d’Etat poussé vers les extrêmes (incarcération déviants, répression mvt sociaux,
détention dans les bagnes) + espace colonial comme lieu barbarie organisée et légitimée par la mission
civilisatrice (statut des indigènes + despotisme d’Etat écrasant les soc pré coloniales par pacification.
Naissance forme nvelle de tyrannie dans régime démocratique lié au pouvoir militaire + nationalisme de
foules.
Résistance de DREYFUS = symbole de l’humanité persécutée
Tournant du siècle = temps de refondation démocratique = actualité liberté + pouvoir résistance à
l’arbitraire = réf pour lutte contre oppression
Individualisme démocratique = rempart contre tyrannie révolutionnaire de gche comme de droite
Moment démocratique 1900 se répete en 1930 = fondation processu de résistance aux logiques de haine
et destruction.
Dreyfusard = anticlérical + démocrate + républicain + libéral = héritage moral selon HALEVY E.
M. OZOUF Diffusion des idées de citoyenneté morale dans la société au-delà des élites qui donne sens +
avenir à la République.
Transmission du moment démocratique 1900
I. L’engagement Dreyfusard
Les 1iers dreyfusards
Force dreyfusard s’impose à partir 1898 comme donnée majeure dans l’évolution politique de la France
= élan civique + moral face réaction nationaliste + antisémite = avènement du gvt de Défense républicaine
de WR
Risque = acceptation par les républicains d’une violence antidémocratique inéluctable
Rumeurs évasion 1896 de DREYFUS attise nationalisme + antisémitisme
Pénétration du nationalisme et de la peur dans les institutions républicaines
Combat Dreyfusard = engagement éthique où le sort de la démocratie républicaine en jeu
Réseaux et initiatives
Réseau d’influence et de contacts se change en réseau d’engagement + réflexion intellectuelles et
savants sur « sens de l’AD et à ce qu’elle révèle de la société républicains » ?
Zola renoue avec luttes passées pour défense libertés presse avec AD + engagement civique pour
promotion société idéale.
Les intellectuels dans l’Affaire
Devpt front dreyfusard dans société avec sctf + intellectuels : pétition + articles + rappel aux représentants
du peuple à leur devoir de responsabilité = effet de surprise par la qualité des signataire + que par le
nombre : CLEMENCEAU qualifie les signataires d’intellectuels dans le sens protestataire et politique =
distinction symbolique + marque de noblesse + dignité de l’engagement.
Une ligue pour la défense des droits de l’Homme et du citoyen
Pétitions civiques + violence répression dans procès ZOLA = riposte permanente des dreyfusards = comité
forme ligue française pour défense droits de l’homme et du citoyen LDH plaçant combat dreyfusard dans le
cadre gnrl de la défense de la république des droits de l’homme, une République définie par l’héritage de
la Révolution de 1789 et des Lumières = défense libertés, égalité, citoyenneté = ouverture combat
dreyfusard à la question gnrle des droits politiques = acte fondateur lui donne une identité
Dreyfusisme = entre socialisme démocratique / humanisme critique
Protection du citoyen s’arrête là où commence la raison d’Etat
Le monde dreyfusard
1899 : Collectif réduit mais actif engagé dans la défense des droits hérités de 1789 et dans la
démocratisation du présent autour des valeurs de vérité et de justice. Occupation opinion publique =
réseaux organisant foyers invisibles cf meetings, salons, réseaux universitaires, avec AD capable de
brouiller les clivages traditionnels et d’en faire surgir de nouveaux cf réseaux catholiques pour défense D.
Dreyfusards, dreyfusistes et dreyfusiens
Engagement distincts pour rejet violence nationaliste
Dreyfusards = défenseur AD dès 1894 + dénonciateur procès falsifié de 1894 pr prouver innocence + bonne
marche justice
Dreyfusistes = ceux qui voient dans engagement un symptôme de la violence de la société, emblème pour
imaginer autre politique de cité idéale = révolution intellectuelle, politique, morale pour réformer la
société par justice + progrès
Dreyfusiens = engagement limité 1898 face menace ordre républicain pour préserver valeurs libérales face
risque déchirement du corps social + chute régime républicain = appel à l’union contraint par nationalisme
II. La révolution du dreyfusisme
La passion militante
Dreyfusisme = révolution morale + sociale = nébuleuse réformatrice sur question sociale
Extension des réseaux des universités populaires = éducation des adultes
C. PORCHASSON = Publications s’identifient à leurs lecteurs au point de « se penser comme une
communauté, une famille, à la sensibilité intellectuelle et même affective commune »
Faire du savoir sur AD un ressort du progrès social, politique et intellectuel.
Enseignement et citoyenneté
Extension nvelles écoles supérieures + éducation sociale
Programme éducation civique « force pour éclairer peuple de France, sincérité intellectuelle, passion
vérité »
L’éthique des savoirs et la naissance des intellectuels
Réflexion citrique sur l’ordre des savoirs et leurs usages dans la société = naissance sociologie, réflexion
philo, sc soc… = réponse aux doctrines de la foi et du dogme en France « fille ainée de l’Eglise ».
Les derniers feux du dreyfusisme
G. SOREL + E. BERTH dénoncent « illusion démocratique » + « méfaits des intellectuels »
C. PEGUY évoque « l’immortelle AD » = refus abdication de l’idéal de justice forgé dans l’AD.
Dreyfusisme s’incarne + dans programme + idée que dans posture de résistance à l’ordre établi et de
combat pour les déshérités.
B. LAZARE s’engage dans mvt sioniste face antisémitisme avec Th. HERZL son fondateur.
Défaite camp nationaliste + antisémites avec fin AD mais radicalisation des doctrines de haine (A. LEROYBEAULIEU) = « émergence nationalisme intégral » incarné par l’action française.
III. défaite et renouveau nationalistes
La dimension antidreyfusarde de l’Affaire
Révélation perméabilité de l’Etat et de la République aux couran,ts antisémites, nationalistes et
autoritaires
1899 imposition système idéologique empêchant révision procès de 1894 = adhésion populaire sur ?
armée, nation, Autorité
Mvt antidreyfusard = ordre politique légitime // vision de la société = dénonce mvt qui porte citoyenneté
démocratique au-delà de l’AD.
Mvt anti dreyfusard = fin de l’idée universaliste + culte Nation incompatible avec les étrangers à l’identité
française + nationalisme = antisémitisme montant y trouve une résonnance mais ne peut exister seul.
La convergence des antisémites et des nationalistes
Rapprochement des extrêmes par intermédiaire de la presse antisémite et nationaliste mais DEROULEDE
ne se reconnait pas dans antisémitisme.
P. DEROULEDE : but politique = volonté abattre République parlementaire à remplacer par régime
autoritaire ≠ E. DRUMONT : DREYFUS = personnification lutte idéologique plus que politique dc + isolé
La France antidreyfusarde
Presse antidreyfusarde ≥ jusqu’à l’expo universelle de 1900 cf Les croix ou La libre parole + Le petit journal
dans grde presse d’info
2 institutions armée + Eglise conservatrice + autoritaire majoritairement antidreyfusard alimentant
nationalisme cf juifs vus comme espions, étrangers, membres nations ennemie.
L’échec du nationalisme antidreyfusard
Antisémitisme / nationalisme ne se transforment pas en force politique.
Echec tentative P. DEROULEDE et ligue des patriotes pour renverser République parlementaire lors
obsèques F. FAURE 1899 ou procès Rennes.
2 coup d’Etat tenté avce soutien antisémites de GUERIN = arrestation par WR de P. DEROULEDE + chefs
nationalistes
Ligue de la patrie française tente de récupérer mvt nationaliste en déclin ap 1899 de la ligue des patriotes :
succès populaire 100 000 adhésion en 2 mois mais contradiction ligue fondée par intellectuels contre
intellectuels + Espace pour antidreyfusisme = synthèse nationalisme + antisémitisme + anti républicanisme
de l’Action française.
L’Action Française et les débuts de l’extrême droite moderne
Gazette de France = journal Ligue de la patrie Française + comité d’action française soutien colonel HENRY
But faire table rase Révolution + retour ordre royal.
1908 tentative assassinat DREYFUS = Gnl MERCIER devient le héros de cette croisade pré-fasciste + culte
de la tradition monarchiste
1906 réhabilitation DREYFUS = fondation nationalisme intégral cf Action française s’attaquant à la
République juive.
Camp antidreyfusard = nationalistes + antisémites + autoritaires
France antidreyfusarde appartient au tableau de cette « belle Epoque » née au tournant du siècle
IV. La culture de l’évenement
« Ils en ont parlé »
CAran d’Ache Le Figaro 1898 : bourgeois à table se disputant sur AD : AD traverse groupes sociaux +
courants politiques
Mobilisation Paris ≥ province + réveil population attentiste lorsque l’AD s’exporte en province cf Rennes
Mais indifférence pour majorité d’après M. REBERIOUX dans La République radicale ? (1899-1914)
Conformise antidreyfusard de la presse ≥ conviction mais agitation faible avec Gvt Défense républicaine
+réformes démocratiques = leurre de la GC
XX naissance République des citoyens ap République au village du XIX : exclus intégrés dans débats sur la
chose publique et se forment une cs politique avec partis créés ap loi 1901
Usages sociaux et pratiques culturelles de l’Affaire
E affrontement radical + fréquentation mondaine + canulars + événement public de dimension national
avec procès Rennes
C. PROCHASSON Pour une histoire culturelle : impact événement sur la société + démocratisation =
capacité de se saisir ds faits publics et des questions politiques avec construction d’imaginaires se portant
vers des figures héroïsées + émancipation de groupes marginalisés ou réprimés = femmes et ouvriers se
sentent concernés par combat pour l’égalité et la justice cf pétition femme pour soutenir Lucie DREYFUS en
1898 + M AYNIE thèse 2008 Les Amis du Capitaine = lettres d’anonyme
Le monde et l’AD
Etranger omniprésent dans l’événement :
Allemagne + Italie = trahison
+ Angleterre repli de ZOLA
+ Témoignage Suisse
Enjeux posés par AD soulève ? des libertés dans le monde témoigne universitaire belge.
Expression des opinions publiques internationales indépendamment des Etats = internationalisation de la
cs démocratique cf M. TWAIN = majorité dreyfusarde sf antisémites russes + allemands + espagnols.
Haine antidreyfusards pour l’étranger // cs universalisme des droits de l’Homme
V. La démocratie représentée
Des images de la liberté
Dessin antidreyfusisme + antisémites= rejet viscérale de la démocratie + soutien presse
La revue blanche = revue dreyfusarde d’avant-garde pour combat liberté + justice + vérité
Modernité du dessin + enjeu représentation politique = propagande // contre offensive dreyfusarde avec
valeurs ss les traits de femmes // haine ss trait d’homme = icône morale + politique + 2 conceptions de la F.
Les mots du politique
Discours nationalistes + antisémites mais pas mise en acte immédiate.
Enonciation de pp de liberté politique + souveraineté du citoyen = moment démocratique
Abs responsabilités des élus de la nation = citoyen défendent eux-mêms les valeurs sur lesquelles était
construite la République
Resp ind devant persécution = pensée socialiste cf engagement de JAURES pour un bourgeois juif officier =
attributs de classe qui normalement interdisent engagement prolétaire.
Humanité ≥ culture de classe = devoir du prolétariat face autorité
III. La république au XXième siècle p 409
Chapitre 7 L’expérience de la politique
Inflexion République à gauche avec gvt qui tranche avec conservatisme.
WR porte majorité de « défense républicaine » et gvt 1899-1902
E. COMBES gvt du bloc des gauches 1902-1905
Implication JAURES pour succès République à gauche en évitant GC + violence
Politique = moteur chgt social + ressort démocratisation républicaine au-delà stratégies partisane +
distinctions idéologiques. V. DUCLERT
Pouvoir du politique = faire accéder les individus à la responsabilité civique et au gvrt = naissance des partis
+ liberté d’association = passage soc française à une soc politique moderne et contemporaine.
Obsession anticléricale ≥ dimension sociale
Politique de gauche 1899-1906 = démocratisation Rép + stabilisation + enracinement = apprentissage sur
le terrain grâce aux ligues et partis
République devient un cadre de vie, un espace à conquérir à étendre au-delà de la constitution et des
institutions, des symboles.
M. AGULHON : un nouveau départ pour la République entre 1899-1906 qui se projette dans la modernité
tout en se nourrissant de la fidélité aux combats ancien.
1899 inauguration place de la Nation de la statue du Triomphe de la République = politique officielle
n’épuise pas l’expérience républicains de gauche.
République de gauche = volonté d’ouvrir la politique eu plus grand nombre + mobilisation partielle des
forces populaires dans l’anticléricalisme.
JM MAYEUR doctrine positive et partagée de la question laïque pour identifier la république à un idéal de
liberté de cs et de croyance.
I. La défense républicains, une politique de gauche
L’affirmation de l’ordre républicain
Contexte crise cf attentat d’Auteuil contre le prdt de la Rép 1899 + acquittement de DEROULEDE pour
tentative coup d’Etat qu’il souhaite advenir
Gvt P. WR = politique efficace + sociale avec prdt conseil comme centre pouvoir gvt
Ministre de la Guerre GALLIFFET = remise au pas de l’armée puis remplacement par Gnl ANDRE = francmaçon, républicain, dreyfusard + volontaire pr réformer et mettre fin clientélisme + service militaire 2 ans
Rétablissement autorité civile sur le monde militaire + ordre face aux nationalistes cf arrestation de
DEROULEDE.
La lutte contre le nationalisme
WR = défaite des nationalistes en ébranlant base populaire mais renfort action française + nationalisme
intégral et antirépublicain de Ch MAURRAS
Grâce DREYFUS par WR = caractère Dreyfusard du régime républicain
Politique anticléricale affaiblit nationalisme
Affaiblissement de la république // triomphe = domination idéologique + sectarisme intellectuel des partis
Antidreyfusard tentent de précipiter Nation contre République
WR = choix République ouverte sur la société
Le triomphe de la République
Combat contre nationalisme avec conception exclusive = défense du régime républicain avec vision
inclusive. Hommages du pouvoir = reconnaissance et attention à ceux qui ont défendu République cf
banquet républicain aux maires de France 1900 offert par prdt Rép.
1899 défilé à Longchamp = « journée triomphales du dreyfusisme » pour C. ANDLER
Tolérance par préfet de police des drapeaux rouge, chants révolutionnaire comme l’internationale,
autorisés lors manifestation inauguration statue du Triomphe de la République de J. DALOU.
Ch PEGUY décrit avec enthousiasme manifestation janvier 1900 avec défilé populaire = pouvoir de la
République d’assumer l’exigence de démocratisation et de justice.
M. AGULHON « majorité rurale acclama la République » lors des festivités républicaines avec plus de
20 000 maires/36 000 au banquet de l’exposition universelle = consécration moment 1900 démocratique
et individualisme démocratique comme condition essentielle pour la transformation du régime en système
de libertés publique set de justice sociale.
Un programme de gouvernement
Inscription mvt défense républicaine dans dynamique de gauche par réformes :
- loi 1901 = devt mvt associatif = prise en charge par soc de son E et de ses formes de solidarité = devt
pratiques inédites collectives et civiques = politisation + démocratisation
- laïcité pouvoir civil indpt du religieux (Eglise = fdt monarchie) = sécularisation renforcée lors XIX cf FERRY.
Immédiateté politique mais projection dans construction républicaine.
Contexte revanche empêche 2ème laïcisation celle de l’emprise militaire sur le politique et sur l’Etat par
peur déstabilisation autorité civile de l’Etat sur l’armée.
Concordat = Etat ≥ Eglise + risque enseignement des congrégations = cléricalisme menace ordre républicain
+ autorité civile car volonté domination adm face incapacité politique du suffrage.
Religion reléguée par WR à la sphère du privée = consolidation de sa gauche à la Chambre et au Sénat.
Une politique sociale
Politique sociale du gvrt de défense républicaine
III Rép = un ami des ouvriers au gvt = grèves pas forcément réprimée cf Creusot 1899-1900 = intervention
personnelle de WR pour amener SCHNEIDER à négocier « les ouvriers ont confiance dans le Ministère » +
confiance sur rôle pacificateur des journaux, syndicats, parlementaires socialistes = acceptation désordre
car République sereine. Mais hostilité des milieux politiques à la question sociale cf échec loi sur retraite.
1900 MILLERAND « Gvrt de la république devait être le meilleur, le plus juste, le plus humain des patrons »
= naissance syndicat chez fonctionnaires de P&T jusqu’à adoption journée 8h en 1905.
II. La transformation de la politique
La République, ou le choix de la politique
Défense idéal de justice dans la politique d’action républicaine et démocratique + réformes.
JAURES = choix de la politique pour incarner la république dans continuité pragmatisme de WR // action de
MILLERAND cf discours à la jeunesse de 1903.
E. COMBES dont M. AGULHON trace portait peu flatteur mène une politique sectaire qui « suscite élan
d’approbation populaire » + confiance en l’avenir.
1904 mort de WR honoré comme celui qui donna un caractère populaire à son action
La naissance des partis
Reconnaissance idéal démocratique + modernisation = naissance des partis cf radicaux grâce presse +
militant + que action politique cf La Dépêche de Toulouse
1901 tenue Congrès parti républicain-socialiste pr combattre cléricalisme + réformer + défendre la Rép en
vue des élections = naissance parti radical-socialiste au Congrès de Marseille 1903 ap triomphe électoral
1902.
La mutation intellectuelle du socialisme
Participation socialiste à gvt bourgeois de WR ap participation mvt dreyfusard pour défendre un bourgeois
entraîne la division du mvt : radicalisation avec grpe socialiste révolutionnaire mais WR surmonte épreuve
avec VIVIANI « Il n’y a pas 3 politiques en présence ; il y a la politique de défense républicains et la
politique de trahison. Choisissez ! ».
Unité rêvée pour cause République démocratique mais ÷ congrès de Tours 1902 fondation PSF// congrès
Ivry fondation 1901 PSdeF
JAURES définit socialisme fondé sur ? lutte des classes pour justifier participation gvt bourgeois contre
nationalisme par attachement à la liberté républicaine + humanisme.
De l’humanité à la SFIO
JAURES veut unifier socialistes + réhabilitation DREYFUS = « devoir socialiste envers la république » passant
par alliance avec démocrates pour lutter contre violence.
1904L’Humanité = journal se projetant dans doctrine socialiste + raison et esprit critique pour liberté de cs
Choix de l’unité à l’international = rupture JAURES = fin de l’union du bloc des gauches
Naissance Section française de l’internationale ouvrière 1905
III. Le gouvernement du bloc des gauches
La victoire radicale
Election 1902 sur politique gvrtale = majorité mouvante car pas de consigne de vote mais succès à gauche
L. BOURGEOIS = prdt radical anticléricale = démission WR libéral républicain qui ne soutient pas cette ligne.
E. COMBES radical symbole des couches nvelles succède à WR
E. COMBES 1902 créée Délégation des gauches = radicaux + radicaux-socialistes + union démocratique
socialiste + socialistes = coordonner majorité
Ch PEGUY dénonce le fait que le social soit subordonné à l’anticléricalisme avec soutien parlement au gvt
L’anticléricalisme du bloc
E. COMBES déclare la guerre au « péril radical » = application rigoureuse loi 1901 = fermeture 125 écoles
congrégationistes + fermeture école religieuses (1716 établissements disparaissent) mais autorisation 5 cf
Pères-Blancs + Missions africaines.
Armée utilisée pour déloger les religieux intégrés à la vie civile = sécularisation ou exil.
Anticléricalisme + contestation hiérarchies militaires traditionnelles = affaiblir 2 grandes institutionsde
dressage des jeunes Français
1905 loi militaire
Fichage des officiers catholique = scandale qui éclabousse gvt
Le combisme. Offensives et brutalités radicales
Brutalité gvt COMBES = confiscation de la République au profit du grpe politique au pouvoir =
détournement des institutions avec réseaux associatifs = outils de contrôle pop/libertés.
Radicalisme doctrinaire porté par ALAIN + JAURES s’affiche comme soutien au gvt populaire d’E. COMBES.
Pb R/ COMBISME avec ? social cf condamnation par II Internationale de la participation socialiste à ce gvt +
opposition WR qui réprouve la méthode
La fin du bloc des gauches
Délégation des gauches chute avec fin gvt COMBES + Démission ministre de la Guerre avec scandale fiches
Attaque nationalistes contre gvt révolte J. JAURES « ministre de la parole » qui sauve gvt
CLEMENCEAU s’attaque au prdt du Conseil E. COMBES qui riposte sur terrain des réformes sociales puis
démissionne.
M. ROUVIER en lien avec capitalisme financier forme gvt pour abroger loi FALLOUX, constituer impôt sur
revenu + Séparation Eglise/Etat promis à gauche
Les socialistes dans l’opposition
Réformes poursuivent bloc des gauches ss ministère ROUVIER mais socialiste entrent en opposition.
Fin « moment 1900 » avec clivages idéologiques ≥ et gvt qui évolue vers la droite + refus socialistes d’y
participer cf A. BRIAND = grâce des condamnés nationalistes cf P. DEROULEDE + refus liberté syndicale aux
ouvriers de l’Etat. Cohésion pr vote grde lois favorables aux socialistes.
? Marocaine = crise nationale + rupture radicaux/ réformistes, JAURES dénonce parti colonial cf T.
DELCASSE
Colonialisme + nationalisme = impérialisme selon JAURES
Tensions internationales = retour nationalismes jusqu’à la guerre
Vote loi 1905 séparation Eglise/Etat que voulait COMBES = laïcité à la française + fin « République à
gauche »
IV. Un compromis pour la laïcité
Contre la tyrannie laïque
Contestation politique anticléricale Bloc des gauches sur loi 1901
WR 1903 : loi sur les association 1901 statut permanent ou passager « si elle garde caractère de loi de
contrôle (ou) d’exclusion » contre tyrannie laïque.
G. CLEMENCEAU « discours pour la liberté » 1902 publié par PEGUY ≥ ? Eglise/ Etat
WR défend liberté d’enseignement contre contrôle de l’Etat = libéralisme républicain
La rupture du concordat
Vatican proteste dans Etats catholiques d’Europe = publication dans l’Humanité pour rupture
diplomatique. Rupture du concordat = violation par Rome qui s’adresse aux évêques sans passer par
Affaires étrangères et ministre des cultes = escalade avec fermeture ambassades
L’avènement d’un nouveau régime
1904 Rupture Concordat + E COMBES annonce séparation avec opinion publique/intellectuels + que gvt =
débat sur place publique
L. MEJEAN La séparation de l’Eglise et de l’Etat protestants jouent rôle essentiel pour modération et
interprétation libérale de la séparation : « pp libertés ds cultes » + liberté de cs
Ch PEGUY : « conçue dans un esprit combiste (la séparation de l’Eglise et de l’Etat fut) opérée dans un
esprit bcp + républicain » = programme de liberté mutuelle.
Anticléricalisme reprend avec inventaires des biens ecclésiastiques
La crise des inventaires et la chute du gouvernement
Incidents des inventaires 1906 cf barricades des églises par royalistes = menace retour spectre guerre civile
Pape Pie X condamne la loi par une encyclique 1906
Paul Bourget l’émigré = roman qui narre hostilité des officiers cf LYAUTEY qui pense démissionner.
Mort pdt 1 inventaire = chute ministère ROUVIER = loi séparation E/E + service militaire 2 ans + assistance
vieillards, infirmes etc. + loi jr 8h W dans les mines + loi sur retraites ouvrières
Gvt F. SARRIEN avec CLEMENCEAU ministre Intérieur pr apaisement « la ? de savoir si l’on comptera ou pas
des chandeliers dans une église ne vaut pas une vie humaine »
A. BRIAND propose pension pour prêtres = apaisement avec lettres des cardinaux verts = intellectuels
catholiques
1907 loi sur exercice public des cultes
Violence au n° social et internationale.
V. Révolte de l’art, art de la révolte
Politique et avant-gardes
M. REBERIOUX La République radicale ? « divorce entre le parti qui se considérait come porteur de l’avenir
du socialisme et les recherches par lesquelles s’élaborait une nouvelle vision du monde » = prise de cs par
artiste suscite engagement. Libération par r/ convention artistique
L’expression de la liberté
Arts en mvt cf H. MATISSE
Nvx mondes esthétiques dans littérature cf PROUST
Expérience d’altérité au monde cf nabis ou VAN GOGH
1907 PICASSO Les demoiselles d’Avignon ose révolution cubiste = blvmt canons l’art contemporain
Artistes poursuivent compagnonnage avec syndicalisme révolutionnaire/ révolte anarchiste
Nbrx groupes exclus trouvent leur dignité dans représentation par l’image.
Chapitre 8 L’horizon de la guerre
Avec CLEMENCEAU République entre dans « période confuse »(M. AGULHON) = désordre politique au
parlement + question sociale avec lutte syndicale + paix avec impérialismes et nationalismes.
Déclaration de guerre du Reich allemand + Union sacrée des Français devant l’ennemi.
1906-1914Cs collective pour France rêvée + République imaginée + pb politiques futurs avec combisme.
Bien commun soc = autonomie ind + liberté + souvenirs luttes + art/culture
Belle époque = guerre qui s’impose progressivement dans les esprits ss comprendre logique d’engrenage
Remise en cause de la thèse d’une avant-guerre débutée en 1905 et responsabilité unique Allemagne mais
début avec « Coup de Tanger ».
Souvenirs 1870 fait de la Guerre une réalité ≥ théorie + habitude de la paix = risque de guerre pas ignoré
dans les années 1911-1913 = la guerre est « en vue » (R. GIRAULT)
1911 = crise Agadir oppose France/Allemagne
1912 = retour service militaire 3 ans
Abandon héritage Dreyfusard = redéfinition patriotisme républicain = acceptation collective de la
guerre.1913 « la guerre n’est plus seulement « une possibilité menaçante » mais « une réalité dominante
devant laquelle toute pensée s’incline » = abdication devant la 1GM au nom de la patrie / abdication
idéalisme démocratique.
Politique républicaine = antidote à la violence collective // politique de guerre + montée nationalisme
I. Une vie politique dégradée
La concentration au centre -Une nouvelle majorité après le bloc des Gauches
Nvx prdt conseil = ROUVIER soutenu par majorité : bloc des gauches + opposition à droite : « Comme en
1887, ROUVIER est l’homme du reclassement au centre » JM MAYEUR.
Opposition = radicaux + socialistes = abstention face ordre du jour = trêve pr adoption loi séparation E/E
Crise des inventaires + violence coûte à M. ROUVIER le soutien de la droite
Le retour de la gauche et le ministère CLEMENCEAU (1906-1909)
Gvt à gauche de SARRIEN = apaisement sur ? religieuse avec A. BRIAND.
Opposition de droite = conservateurs + nationalistes + Action libérale populaire + progressistes pour
politique d’ordre + conservation contre socialistes + grève gnrl.
1906 Gvrt CLEMENCEAU = radicaux + socialistes (BRIAND+VIVIANI) soutenu par la droite pour
l’ordre/reforme + création secteur public chemin d efer mais pb personnalisation à outrance = début
instabilité de la III République
L’entrée dans l’âge de l’instabilité gouvernementale (1909-1914)
11 ministères 1909-1914 + professionnalisation députés + faible politisation + recul idée républicaine.
M. REBERIOUX = « dégradation de la vie politique » = « décomposition des partis politiques » dt parti
radical
1910 dépolitisation = abstention + « nette évolution vers la gauche avec la montée des voix socialistes et
radicales » JM MAYEUR
Seule SFIO et JAURES capable d’incarner politiquement leur électorat = incapacité parlementaire
Chambre ÷ socialistes + radicaux-socialistes + Gche radicale + Gche démocratique + progressistes + action
libérale + grpe des droites royalistes + indpdt = émiettement mais évolution vers la gauche et majorité se
positionne sur politique d’ordre cf A. BRIAND s’adaptant aux majorités fluctuantes vue comme
pourrissement pour JAURES.
1910 : Refus grève gnl cheminots = retour majorité BRIAND vers la droite et rupture avec radicaux et
socialistes = fin alliance républicain –socialistes depuis Boulangisme
Démission 1912
Des républicains au nationalisme – Les ministères POINCARE et MILERAND (1912-1913)
R. POINCARE = appelé pour dénouer crise internationale Agadir = crise de régime
Politique = défense de la patrie contre ennemi + thème revanche soustrait nationalistes/drte conservatrice
POINCARE établit pont solide entre républicains de gauche + Alliance démocratique avec pt arrêt
expansion allemande + consolidation réformes
POINCARE = élection 1913 prdce Rép avec voix socialistes + radical socialistes refusant soutien au candidat
de gauche J. PAMS
Personnalisation fn de la présidence = rôle ≥ cf discours POINCARE pour récuser « amoindrissement du
pouvoir exécutif » + nécessité France forte pour garantir la paix F ROTH Poincaré, un homme d’Etat
républicain : homme de la frontière, Lorrain.
POINCARE confie prdce Conseil à L. BARTHOU ap démission BRIAND = allongement service militaire 3 ans
mais démission sur réforme fiscale.
? militaire + internationale ≥ dans débat pour élections mai 1914 : victoire opinion nationale résignée à la
Guerre cf thèse JJ BECKER 1914 : Comment les Français sont entrés en Guerre ? = victoire du camp de la
guerre s/ JAURES la pacifiste.
II. L’impossible question sociale ?
L’âge de la grève
Grève = mode d’action ouvrière = protestation ordre établi comme sociabilité populaire 1904-1907 avec
augmentation du nombre de jour : 1904 2x plus de grèves que en 1903 = plus de 1000 conflits
Motifs = salaires, réduction temps W, amélioration condition contre violence patronat + répression de
l’Etat après fin du bloc des gauches 1906.
M. REBERIOUX « La grève est entrée, au début du siècle, dans l’horizon familier des prolétaires. » = acte de
dignité + effroi caractère révolutionnaire + rapidité.
Syndicats comme CGT fondée en 1902 mais contestée par rouges révolutionnaire et jaune de la propriété
et de l’entente des classes.
Agents de l’Etat ne bénéficient pas de la loi de 1884.
L’événement du 1ier mai 1906
Trad fête du W depuis 1ier mai 1890 // renaissance printanière dc CGT revendique 8h W/jr « Vivre ce n’est
pas seulement survivre » M. REBERIOUX = défense temps libre et ? sur sens de l’existence.
1906 loi sur repos hebdomadaire
Loi 8h = progrès social = mobilisation Paris/province par la grève concentrée sur un jour mythique //
capitale placée en Etat de siège par préfet de police LEPINE.
Unité ouvrière et répression républicaine
Engrenage de l’affrontement dans la violence avec CLEMENCEAU « briseur de grève » à l’intérieur puis à la
tête de l’exécutif (pour ordre républicain)+ renforcement pouvoir des syndicats soutenus par SFIO grâce à
JAURES.
Crise viticole 1907 dans le Midi réprimée par armée : morts avant fraternisation
Affrontement CLEMENCEAU / syndicats = envoie de la troupe / CGT décrète grève gnrl
Transformation en affrontement CLEMENCEAU/ JAURES
Apparition de syndicats de fonctionnaires bien qu’interdits grâce à la loi des associations sous le titre
d’amicale auxquels gvrt BRIAND mène une guerre ouverte en 1907-08 et 1910 sur le plan judiciaire =
dictature légale vient à bout des grèves = pont entre dictature de fait de GAMBETTA 1871 et CLEMENCEAU
1917. Gauche se soude face à BRIAND.
Synthèse socialiste, menace idéologique
Refus désordre + peur renversement régime par syndicats
Naissance SFIO 1905 et rapprocement CGT = staut d’opposant de JAURES conforté comme leader parti
1908 au Congrès de Toulouse = conquête progressive Etat bourgeois ≥ gd soir révolutionnaire
Grève gnrle contre avenir de la Guerre au n° européen : alliance prolétaire // nationalisme
Des occasions manquées
1908 bataille contre la peine de mort JAURES / BARRES mais « opinion publique apeurée » (R. BADINTER)=
impossible réforme humanisme + bagne + antimilitariste cf dénonciation Ile du Diable de DREYFUS
Dénonciation LDH persécution des autorités militaires/judiciaires cf D. KALIFA Biribi. Les bagnes coloniaux
de l’armée française = pas de suppression du système de terreur et de tortures instituées.
1912 lois scélérates renforce le système + « r »pression antimilitaristes » dans contexte remitarilisation
Action du Comité de protection et de défense des indigènes 1892 présidé par P. VIOLLET
Peur sociale et recul des libertés
Indignation contre arbitraire persiste ap AD mais peur sociale + législation liberticide cf tsiganes 1908 loi
contre vagabondage/ mendicité + nomades « Romanichels sont la terreur de nos campagnes où ils
exercent leurs déprédations » (PE. FLANDIN) = législation de la persécution raciste cf carnet
anthropométrique.
III. La crise nationaliste
La France et le monde. Une politique de puissance.
But : recouvrer puissance pour battre Allemagne, récupérer provinces perdues + dominer Europe
politique d’expansion : expédition MARCHAND au Soudan 1898
politique d’alliance européenne : convention secrètes 1892 Franco-Russe + rapprochement GB
M. AGULHON, La république : « L’entrée du couple franco-britannique dans l’histoire est un événement
considérable » = « 2 impérialismes repus se mettent d’accord pour stabiliser un partage du monde extraeuropéen qui leur est favorable, en faisant ob ensemble à l’impérialisme germanique (…) 2 grandes nations
bien arrimées à l’éthique de la liberté (..) se retrouveront dans le bon camp à chaque affaire décisive. »
1885 ÷ sur Indochine
Maroc = laboratoire nvelle politique internationale = intérêts de puissance ≥ idéal commun de la liberté
politique. Exploitation économique + protectorat 1912 ap affrontements avec Allemagne
1904 : 2nd front s’installe entre F / A : Tanger = 1ier avant guerre
1905 le coup de Tanger
Rapprochement F/It 1900
1905 G II fait escale à Tanger pour visite au sultan « souverain indpdt » + espoir « Maroc libre sera ouvert à
la concurrence pacifique de toutes les nations, sans monopole ni exclusive. » A. TEYSSIER, La III République
Echec français avive nationalisme revanchard. + modification politique radicaux vers fermeté.
Conférence Algésiras 1906 = Maroc ss domination financière France
Action française = anti-républicanisme dénonce République impuissante à défendre la Nation.
JAURES fait discours pour « paix en Europe pour le progrès de la démocratie »
Guerre de revanche est « contre le prolétariat et la démocratie. Aujourd’hui, la paix de l’Euyrope est
nécessaire au progrès humain »
Prudences et échecs du ministère CLEMENCEAU
CLEMENCEAU inspirateur politique extérieure ss anticipation pr maintien équilibre.
Début crise balkanique avec annexion Bosnie-Herzégovine + 1907 massacre à casablanca = intervention +
massacre arménien dans Empires centraux mais neutralité.
1911 La crise d’Agadir
1090 BRIAND succède à CLEMENCEAU = prudence
1911 violation accords Algésiras = occupation FEZ décidée par Prdt Conseil MONIS
M. REBERIOUX « Bloc diplomatiques et militaires sortent renforcés de la crise. Les nationalismes se sont
exaspérés aussi bien en France qu’en Allemagne ».
L’exaspération des nationalismes
1905 Coup de Tanger + renaissance Action française née en 1899 = thème nationalisme + anti
républicanisme + royalisme portés par la ligue face menace allemande dénoncée par MAURRAS.
Nationalisme intégral + revanchard + autoritaire incarné par P. DEROULEDE chantre des « provinces
perdues » + soutien loides 3 ans + hommage J. d’ARC.
IV. La guerre qui vient
La bataille « des 3 ans »
Remilitarisation de la France soutenu par nationalismes : 1913 vote loi extension service à 3 ans
Pacifistes dénonce univers de violence de la guerre gnrle dans contexte belliciste.
1911 JOFFRE républicain soutien Gvt POINCARE alors que socialistes contre / radicaux pour
JAURES propose instauration armée de citoyens = milice pour dépasser contradiction France républicaine :
Etat militaire + adm autoritaire au cœur d’un Etat démocratique, d’un gvt et d’une société civile = projet de
L’armée nouvelle : conception service 3 ans = victoire rapide et décisive avec surprise mobilisation
d’importance // système de réserve + nombre proposé par JAURES.
Les Balkans en flammes
1912 1ière guerre des balkans = violence incontrolable + armistice 1913 + traité Bucarest
Guerre 1912 « donne une idée de ce que serait la guerre universelle » JAURES
Une majorité de gauche, un gouvernement de droite
1914 reconstitution Gauche = radicaux + républicains socialistes dans gvt de G. DOUMERGUE mais
Chambre éclatée = progression des socialistes
VIVIANI prdt Conseil modéré anc soc rallié à POINCARE gagnant élection de 1914 sur loi 3 ans + impôt sur
le revenu + politique d’effort de guerre avec emprunt.
Démarche de VIVIANI illustre marche de la République vers l’Union sacrée.
La guerre à l’ordre du jour
Assassinat 1914 à Sarajevo par Serbe passe inaperçu dans opinion publique comme diplomatie française
Engrenage
Autriche-Hongrie mobilise armée et repousse compromis = engrenage car mobilisation Serbie.
AH déclare la guerre sans même attendre résultat de l’enquête.
Engrenage = mobilisation Russie
France = assassinat JAURES + Prise de cs tardive situation
La disparition de JAURES
Sympathisant Action française assassine JAURES 31/07/1914 = haine
Transformation JAURES en mythe avec éloges de droite comme de gauche
Mort JAURES = fin de l’horizon des possibles « La guerre semblait inévitable » Souvenirs de guerre 19141915 M. BLOCH
Vers l’Union sacrée
Risques d’insurrection ouvrière = débat sur utilisation carnet B pour arrestation préventive des listes
d’opposants susceptibles de se mobiliser. Refus de L. MALVY ministre intérieur.
But pour VIVIANI + POINCARE = Ramener socialistes + classes ouvrière dans giron défense nationale //
social-démocratie allemande derrière Guillaume II = VIVIANI réécrit l’histoire pour unité nationale.
V. La France dans la guerre
La guerre inévitable
Allemagne exige arrêt mobilisation russe + neutralité France : refus et indpdce
3/08 déclaration 1GM
JJ. BECKER Etude de la mobilisation = Revanche ≤ Indignation d’un peuple qui, convaincu de son pacifisme,
a eu pleinement cs d’être provoqué »
M. BLOCH Souvenirs de guerre 1914-1915 : « Les armées nationales ont fait de la guerre un ferment
démocratique. »
L’union sacrée relève de l’ordre de la Nation (…) qui domine l’échelle des valeurs. Mobilisation montre fn
des institutions.
L’adieu à un monde révolu
4/08/1914 obsèques JAURES dans France en guerre = foule + personnalités attestent caractère d’union de
la cérémonie « dans la guerre qui s’engage la France aura pour elle le droit » R. POINCARE = début du
bourrage de crâne.
PEGUY meurt 1 mois ap sur champs de bataille.
La conscience de la fin - Un ethnologue dans les tranchées
Lettres de HERTZ anthropologue disciple de MAUSS meurt en 1915 mais éclaire r/ France/guerre/
République + choix cs individuelle + idée France, démocratique + universelle = impératif moral de séparer
République et nationalisme, la violence de la politique, l’injustice de la société.
Le devoir des survivants – Un historien d’une guerre à l’autre
Mobilisation MARC BLOCH = sens critique + défense idéal démocratique hérité de l’expérience d laz
République. Décision d’un seul exprime les pouvoirs du plus grand nombre, s’engager, combattre,
défendre une liberté chèrement acquise.
Chapitre 9 La France coloniale
Avancées historiographiques anglo-américaines puis françaises. Justification // compréhension
construction républicaine de l’empire colonial = X 10 entre 1870-1914
Contradiction spoliation des peuples et des sociétés + privation liberté + domination Etats souverains //
idéologie républicaine de liberté, égalité, fraternité.
République étend et fait sien projet conçu sous monarchie de juillet et 2 nd Empire = révélateur fragilité pp
démocratiques et le poids politique des intérêts économiques et militaires sur le destin national.
Monde colonial impensé social intellectuel et politique + vocation tyrannique.
Empire colonial + colonialisme n’épuisent pas l’impérialisme cf F. DEMIER La France du XIX siècle « les
colonies restent fondamentalement des enjeux politiques et stratégiques » + enjeu économique pour
capitalistes.
1GM concerne d’abord Europe et pas le Grde France d’outre-mer
I. Un héritage impérial, un choix républicain
Héritage NIII 1870, Empire colonial est étendu par République comme fondement de sa puissance
matérielle + spirituelle. Expédition mexicaine 1861-67 Empire contribue à la Grde France
1857 occupation Kabylie
1858 Cochinchine + protectorat Cambodge 1863
Sénégal tête de pont pour FAIDHERBE 1854-1865
Algérie = laboratoire colonil = volonté reconnaissance civilisation arabe // accession indigène à la
citoyenneté française mais évolution des statut pas partagée par tous dans l’Empire libéral cf CREMIEUX
decret accession citoyenneté 1870 des juifs indigènes // régime juridique d’exception pour indigène
perdant personnalité civique
J. GRONDEUX La France entre en République : Constitution vaste empire colonial « fut la réalisation d’un
projet opportuniste qui doit énormément à GAMBETTA et à FERRY ».
Adhésion logique économique défendue par hommes du 2nd Empire = libéralisme « fondation des colonies
est la meilleure affaire dans laquelle on puisse engager des capitaux d’un vieil et riche pays » J. STUART
MILL
Colonisation contre surproduction ind + abondance capitaux
« Parti colonial » = armée, capitalistes + chambres = lobbies // affairisme
Argumentaire = impératif de grandeur nationale pour puissance en Europe et dans le Monde
FERRY soutient que puissance coloniale fera puissance pour Revanche
Radicaux et conservateurs dénoncent cette politique opportunistes pour ébranler gvt en interne plus que
pour dénoncer légitimité de la colonisation.
1881 traité du Bardo = protectorat à la Tunisie
Mission civilisatrice + devoir « charge de l’homme blanc »
Colonisation va de pair avec la république comme l’école « apporter les lumières, le progrès, la raison »
mais pas la contradiction profonde du fdt idéologique « soumission mythe de la puissance française et de
la supériorité occidentale, le situant loin des idéaux laïcs et démocratiques proclamés dans l’espace de la
métropole. »
Polarisation des débats sur affaires coloniales = ? politique interne avant politique extérieure.
Montée affrontement avec Allemagne renforce encore plus politique coloniale jusqu’à rivaliser avec GB en
1914 : plus de 10M km2 (20x métropole) + 55 M de colonisés
Alger = excroissance de la métropole ≥ territoire colonial.
Relative indifférence société française au projet colonial = affairisme et violence ≥
Colonisation = désastre technique, faillite politique, honte moral de la République qui viole ses principes
II. Une conquête accélérée p 563
Stabilisation Empire début XX ap conquête désordonnée, FACHODA = rupture vers consolidation
Processus ininterrompu sauf pdt guerre 1870-71 mais méconnu de l’opinion publique avant affaire
tunisienne 1881 et vote crédit demandés par FERRY en 1881.
Conservateurs + catholiques maintiennent positions dans le monde
Colonisation relancée par républicains = concurrence avec Angleterre jusqu’à crise Fachoda 1898
Concurrence H. Savorgnan de Brazza et belge Stanley pour découverte sources fleuve Congo : traité
protectorat 1881.
1884-1885 Conférence de Berlin = rapprochement France-Allemagne face rivalités nouvelles Portugal
Course à l’Empire = violence mais pas extermination
AOF 1895
1910 AEF
1885 colonisation Madagascar + protectorat mais résistance reine RAVANALO III dc débarquement troupes
1894 = guerre et nouveaux traités protectorat 1895 ss acceptation par reine = troubles / répression
GALLIENI gouverneur 1896 = exil reine + travail forcé + répression
1896 Mada devient colonie
1880 début conquête Sahara
D. BARJOT La France au XIXième « les 3 principales zones de colonisation française se trouvent ainsi réunies
en un espace continu »
Colonisation inévitable pour la République avec Tunisie = « Sa conquête projeta la question impériale au
cœur de la politique française. »
1881 vote de crédits pour intervention armée avec prétexte sécuritaire contre pillards de la frontière =
soumission du bey au protectorat = faire oublier échec France en Egypte passée sous autorité Anglaise en
1882.
Rivalité en 1894 relancée sur ? du Nil cf projet Cecil Rhodes chemin de fer vecteur d ecolonisation du Caire
au Cap // projet français relier Dakar à Djibouti = opposition MARCHAND / KITCHENER
Pacification en tâche d’huile par LYAUTEY
Déclaration GII en faveur indpdce royaume de Tunisie à Tanger 1905 = occupation adm puis militaire
française. 1912 protectorat Français malgré coup d’Agadir 1911 décidé par les allemands.
République consolide position acquises sous l’Empire en Asie. Face insécurité envoie de troupes par FERRY
en 1881 mais affrontement avec Chine et traités inégaux.
1896 traité de reconnaissance mutuelle avec Angleterre pour calmer tensions avec Etats-tampon indpdt.
Action militaire + économique + diplomatique = succès dans indifférence opinion publique et des
institutions républicaines sf pt fixation comme ? Marocaine. ? coloniale considérées selon affrontements
internationaux et politique intérieure plus que pour elle-même.
Colonisation aux mains de peu d’homme et contradictions avec idéal républicain rarement dénoncées
III. Un vaste Empire, une complexité administrative
Structuration 2ième empire au monde autour territoires + statuts
Algérie = colonie de peuplement / Afrique noire AEF + AOF + mada / Indochine
1894 Ministère des colonies = administration ap la conquête mais complexité = particularités + abus
Politique de civilisation = infrastructures + assimilation
Grpe 1ière colonies comme Guyane, Guadeloupe, Martinique, Réunion + comptoirs indiens avaient + de
droits ≠ Algérie colonie de peuplement décrétée en 1870 par CREMIEUX + départementalisation avec
extension citoyenneté aux 37 000 israélites indigènes = antisémitisme montant en Algérie et échec
extension progressive citoyenneté.
IV. Le principe de civilisation et ses limites
Mission civilisatrice ≤ exploitation = contradiction intellectuelle et morale de la République
Modernisation infrastructures et urbanisation servent intérêts économiques extérieurs du parti colonial :
investissement pour extraversion de l’économie. Effort de civilisation = école + hopitaux cf institut Pasteur
à Madagascar.
Devoir de parler la langue du colonisateur mais aucun droit politiques + extension régime juridique de
séparation inventé ss Empire en 1865 cf « indigène musulman français régi par loi musulmane ».
Création français des colonies sans droits civiques = sujets sous la république
1881 Code de l’indigénat
Naturalisation = seul moyen d’accéder aux droits + citoyenneté 1865-1915 seulement 2 396 algériens
furent naturalisés selon politique d’assimilation et de mérite.
1887-89 extension code de l’indigénat à tous les indigènes = ordre colonial se substitue à l’ordre
républicain = Impôt de capitation + statut arbitraire.
V. Exploitation et répression des indigènes
SS développement éco = pauvreté territoires + faible investissement + absence bourgeoisie indigène pr
consommer et produire + pacification et administration répressive
Introduction culture spéculative cf arachide au Sénégal
Mvt concentration foncière en raison crise de production + terres réservées aux colons + exploitation par
concessions à de gdes entreprises + mobilisation compagnie bancaire cf Banque de Paris
Recherche de puissance ≥ intérêts éco pour D. BARJOT. Economie de moyen pour l’administration fait
régner système de terreur pr compenser nombre limité de fnaires cf massacre de la mission VOULETCHANOINE au NIGER assassiné par tirailleurs sénégalais après avoir voulu se substituer à leur arrestation.
Evocation maladie pour expliquer folie : soudanite !
Contradiction discours civilisateur et réalité coloniale cachée aux opinions publiques.
PEGUY publie en 1905 témoignage enquête cachée par ministère sur exaction dans les colonies.
VI. L’impossible anticolonisalisme
Dénonciation folie coloniale « martyr, torture… » que le caractère républicain de la France ne pouvait
accepter.
Dénonciation bagne coloniaux comme « image stricte de l’enfer » L. BLOY
Pas de remise en cause de la colonisation mais de ses modalités d’exécution, de son inhumanité.
Retournement des radicaux comme G. DOUMERGUE opposé à l’occupation de Madascar mais ministre des
colonies en 1902
CLEMENVCEAU image anticolonial avec discours 1885 mais partisans manière forte avec les indigènes cf
position sur Casablanca en 1907
Hostilité à la colonisation ou à la république dans discours contestataires.
Communards déporés en Nvelle Calédonie aurait pu s’orienter naturellement vers anticolonialisme mais
lors insurrection kanake 1878 ils se rangent du côté de la répression . Solidarité de pérsécutés ne dépasse
pas dimension ethnique.
Part Ouvrier Français s’élève contre colonisation mais patriotisme ≥.
LDH alerte l’opinion sur colonisation violente rendant décolonisation future pbtq : « L’humanité est
outragée, nos lois sont violées ; les indigènes acculés à la haine.
LIAUZU C. « La LDH a donc bien élaboré progressivement un projet colonial » en demandant « un régime
de justice, d’égalité et de fraternité » conforme à l’idéal républicain et à la France civilisatrice. Pas de
remise en cause de la légitimité de coloniser.
VII. Le parti colonial et la « plus grande France » p 598
1912 opposition pour instauration protectorat du Maroc faible dc pas objet de clivage politique car fait ≥
idéologie
Ch-R AGERON : Parti colonial = « grpe de pression fut le ppal inspirateur de la politique extérieure de la
France entre 1890 et 1911 »
1892 naissance Parti colonial = 42 députés jusqu’à 142 députés en 1902 avec tous les prdt de la République
comme membre actif. 2nd groupe ap le groupe agricole avec clientèle importante + associations come la
société de géographie avec idéal de découverte maisb pas de parti politique car fait ancré dans les
mentalités donc pas besoin d’être défendu.
Curiosités des français cf expo coloniale ≥ indifférence.
Etat républicain se mue en Etat colonial en institutionnalisant la conquête avec adm. coloniale + école
coloniale et armée coloniale.
Grde France préférée à l’Empire + exaltation par école républicaine de la France des 5 parties du monde ou
Tour de France de 2 anfants de BRUNO + exposition coloniale avec des zoos humains et des héros comme
MARCHAND
Fait colonial assimilé au patriotisme donc hors de critique.
VIII. Monde colonial, sociétés perdues
Belle époque imprégnée par monde colonial cf littérature P. LOTI, A. DAUDET.C. LIAUZU étudie
anticolonialisme : les écrivains ne sont pas exempts des préjugés cf MAUPASSANT qui fait le portait des
femmes indigènes
P. GAUGUIN dresse sa peinture contre ravages de la colonisation.
Colonisation précipitée dans un 3ème cycle de guerre ap conquête et pacification avec conflits pour indpdce
et émancipation.
France perd la possibilité de décoloniser en gardant son influence
« L’oppression nous vient de la France mais l’esprit de liberté aussi »
Lutte révolutionnaire ruine vision universaliste que la III République avait léguée aux peuples soumis.
Principes de la République furent invoquer dans les luttes de décolonisation par ceux même à qui elle
l’avait imposé.
IV La France de la « Belle époque » p 609
Chapitre 10 Une société dans la modernité
« belle époque ou avant guerre ? » (M. AGULHON) = contraste drame/ époque rose
Qui n’a pas vécu avant 1914 ne sait pas ce qu’est la douceur de vivre = date rupture !
Belle époque = pt départ modernité culturelle cf E. LOYER
Belle époque = terme de 1919 pr désigner avant guerre = idéalisation prospérité + ascension soc + paix
Confiance dans le progrès = échec progrès monde meilleur ap 1870
Progrès technique = modernité
Confiance dans les progrès de la société = possible du côté du peuple avec l’école cf J. M. OZOUF mêm si
on ne peut nier les pauvres et les exclus = limites internes !
Rationalisation soc + hygiénisme + répression = exclusion ds déviants.
Lente progression du nationalisme révèle fragilité des idées démocratique.
I. La démocratie républicaine
La république acceptée
1905 fin bloc de gauches = consensus + acceptation= adhésion socialistes au régime
Ralliement des anarchistes et des anciens communards en partie avec patriotisme pour pouvoir la
transformer de l’intérieur.
Opposition à la république se concentre à droite cf élection 1910 70 députés se présentent hors
République.
République ÷ entre idée et pouvoir et ÷ entre institutions + pratique politique / imaginaire + valeurs
Affirmation avec notables, rites = solidité malgré échecs
Immobilisme avec soucis de plaire aux électeurs pour être réélus = échec réforme représentation plus
égalitaire, droit de vote des femmes, armée...
Fabrication loi lente cf retraite ouvrière 20 ans.
« République de camarades » (CLEMENCEAU) = réflexe d’appartenance + solidarités
République ≥ système de pouvoir et représentation = société de citoyens et promotion libertés reposant
sur idéaux cf affichage DDHC dans les classes en 1901
1913 E. HALEVY : « la III Rép nous a donné la liberté d’opinion, de presse, de réunion, d’association » …
acquis restreints par la réduction du champs de la citoyenneté mais levier pour en obtenir d enouvelles ou
en étendre. Persistance héritages cf bagne, peine de mort questionnée en 1908 + menace libertés
individuelles par armée ou colonie ou système pénitencier mais école les combat.
Racines impériale de l’Etat Républicain mais transformation ss autorité de ses agents cf fonctionnaires
critiques
Une société de citoyens
« Citoyens le mot commun aux radicaux et aux socialistes, rapproche les amants du suffrage universel mais
exclut ceux qui n’y participent pas, les étrangers, les jeunes, les femmes. » M. REBERIOUX
Citoyenneté pleine = accès SUM ≥ 21 ans
R. HUARD : Certaines règles deviennent « partie intégrante de la doctrine républicaine : refus de la
candidature officielle, établissement de critères objectifs pour le découpage des circonscriptions, liberté
d’expression des opposants par la presse ou l’affichage ou les réunions publiques, liberté et secret effectif
du vote. »
Pp transformés en réalités concrètes par la loi cf loi 1913 sur isoloir et bulletins secret + loi 1881 sur la
presse + loi électorale 1875.
Individu masculin contribue à la communauté civique nationale dont il est membre. L’expérience du
suffrage nourrit l’imaginaire républicain.
République = « souveraineté entre les mains de tous les citoyens »
Cs populaire de la démocratie en marche cf J. M. OZOUF sur instituteurs de la belle époque : Chacun de
nous a le droit de prendre sa part à l’administration du pays par le bulletin de vote … Nous ne devons
jamais nous désintéresser des affaires publiques.»
Injustice = ½ population privée du vote M. PERROT les femmes , ces « silences de l’histoire » n’ont pas
d‘existence civique + statut civil réduit.
RF reconnait E femme civils si elle nie femme civique mais code Napoléon 1804 impose restrictions.
Célibataire = femme majeure avec droits égaux alors que mariée ss tutelle de son mari jusqu’à la loi de
1907 elle ne touche pas son salaire reversé à son mari. Combat individuel pour accès carrière cf M. CURIE
en 1906 remplace son mari décédé puis reçoit prix Nobel 1911.
Louise MICHEL = symbole lutte féministe pour justice + revendication droit vote cf mvt suffragiste.
Jeunes mineurs jusqu’à 21 ans dans contexte espérance de vie relative + W des enfants.
Etrangers (3% pop) contribuent à la marche de la société mais e sont exclus = réfugiés politiques +
travailleurs étrangers. Pb violences xénophobes cf 9 ouvriers italiens assassinés à Aigues-Mortes 1893 étdié
par G. NOIRIEL.
1851 droit du sol + ouverture car besoin soldats dans l’armée
L’Etat contre les libertés ?
JP. MACHELON La République contre les libertés ? Les restrictions aux libertés publiques de 1879-1914
ébranlent mythe Belle époque. 1905 Liberté de cs. Fin gds textes libertés 1901 mais début mise en
pratique.
1912 nomades élevés au rang de classe dangereuse = évolution nationaliste + Etat autoritaire plus que
démocratique car issu de 2 Empires napoléoniens + protection régime contre ennemis réels ou supposés.
Police = habitus d’adm fermée avec recours à la violence + chapotage par ministre intérieur cf Brigades du
Tigre sous CLEMENCEAU mais peur incapacité modernisation et démocratisation.
Justice = ordre ≥ libertés constitutionnelles même si affaire DREYFUS oblige défense du droit et la
protection du citoyen.
Armée = modernisation ratée + démocratisation refusée cf débat sur la loi des 3 ans = moyen de débattre
sur org de l’armée et sa définition républicaine comme outil militaire à son service.
Rêve d’une armée populaire et patriote comme L. GAMBETTA en 1871 mais impossibilité ar pesanteur
Etat-major + peur politique + condition vie étudiée par O. ROYNETTE Bons pour le service.
Etat ramené vers idéal républicain = soutien aux arts + sc (1901 création d’une caisse future CNRS) + école
+ modernisation PTT.
II. Le mouvement social
Le poids du travail
Agriculture ≥ industrie dans l’emploi et ÷ entre branches capitalistiques des entreprises et petite
production dans les ateliers et travail à domicile = fragmentation / inégalité
Ch. CHARLE Histoire sociale de la France au XIXième « les facteurs d’identité des ouvriers comme classe
restent en partie ceux des 2 1ier tiers du XIX. »
P. VILAR parle « d’inconscience de classe » car faible encadrement syndical.
1906 naissance ministère du travail.
Ministère du commerce de MILLERAND en 1899 : 1ière expérience de politique sociale cf ébauche
protection soc des mineurs 1893 + sécurité + responsabilité patronale 1898.
Catastrophe de Courrières + grève permet application repos hebdomadaire + loi 1906
La transformation des campagnes
Grde dépression économique 1882-1896 = concentration des exploitations.
F. DEMIER : « Poids petit exploitant explique retard agricole national car dissonance entre efficacité
économique et stabilisation sociale de la République » + « paysannerie alliée le plus sûr de la république. »
E. WEBER 1893, La fin des terroirs, campagnes s’éveillent à la République donc ancrage du régime dans une
démocratie rurale plus idéalisée que réelle cf M. AGULHON, La République au village = apprentissage de la
politique dès 1848 + unification du territoire / hommes avec école, service militaire, transports, presse.
Armée = apprentissage de la Nation et la République s’y confond toute entière.
Ch. CHARLE « les paysans sont acteurs de leur propre histoire en profitant des nouveaux espaces ouverts
par la libéralisation politique »
Les nouvelles couches
1874 L. GAMBETTA : avènement des couches nouvelles , un « monde de petits propriétaires, de petits
industriels, de petits boutiquiers » qui forment la démocratie et la République = base éléctorale.
M. REBERIOUX parle d’absence de classes car hétérogénéité importante. Pour Ch CHARLE « classes
moyennes synonyme de bourgeoisie regroupe ensuite tous ceux qui veulent échapper au peuple. »
Leviers promotion sociale = enrichissement + scolarisation.
Les dynamiques bourgeoises
Bourgeoisie = monde puissant 1/8ième population + pouvoir social appuyé sur pouvoir économique +
réseaux sociaux.
Grpe ouvert en France à des couches nouvelels + aristocratie qui cherche à s’allier pour faire coincider
richesse et statut.
« Nationalisme et catholicisme = idéologie de la bourgeoisie » + calque aristocratie + adhésion république
stable = cf quête de la Légion d’honneur créé par NI au point que le gendre de GREVY en fit commerce
LDH lieu de ceux qui disposent d’un capital intellectuel et croient en le progrès démocratique.
Ch CHARLE « intellectuels donnent la force de défier des hiérarchies acceptées par catégories des petits
(fonctionnaires, instituteurs, féministes …) » cf expérience des universités populaires
Intellectuels soulignent l’écart entre projet civique et réalité sociale. Imaginer la république c’est la
construire.
Rapport de sexe
Morale bourgeoise définit R/ H/F de façon puritaine et utilitaire.
Epouse = mère = statut d’infériorité sociale + incapacité politique et même civile.
Frustration sexualité/ amour dans mariage bourgeois = maison close
Inversion R/ car femmes ont pouvoir dans offre plaisir.
III. L’entrée dans la modernité
L’âge de la prospérité
1890 fin grde dépression = vigueur du PNB début XX avec stabilité financière + devt secteur bancaire.
Consommation diversification + hausse avec publicité cf bicyclette incarne la prospérité nouvelle des
classes populaire.
Le règne technique
Rayonnement technique mise en sc par image = fascination pour électricité + chemin de fer malgré
accident et peur.
Puissance du savoir
Savoir = place décisive avec école+ presse + expositions + livres.
Mise en sc connaissance par exposition universelle 1900 + passion publique + succès comme Prix Nobel de
Marie CURIE.
Modernité à l’ordre du jour mais modernisation tarde
Univers industriels
Industrialisation affecte urbanisation = hausmanisation + rejet en périphérie des activités industrielles cf
quai de javel à Paris fondation usine nouvelle + fragmentation espace urbain
Frontières mouvantes
IV. Paris ville capitale
Une ville imaginaire
Entre ombre et lumière
La vitrine du progrès
Capitale de l’art nouveau
V. La scène du monde
La passion du spectacle
Archaïsme et fidélités
Paris sous les eaux
La banlieue
Chapitre 11 Esthétique et libertés à la « Belle époque »
I. De nouvelles libertés
Temps libre et loisirs
Le corps et els sports
La bataille du corset
II. Cultures de masse
L’apogée de la presse
Héros des temps moderne
Le règne de l’image, le pouvoir de l’écrit
III. L’éclat des arts
Arts nouveaux
Naissance du cinéma
Le modèle du portrait
La beauté de l’affiche
IV. La passion esthétique
Les impressionnistes et la liberté
Nabis et symbolistes
« La cage aux fauves »
La révolution cubiste
Les éclats de la danse
V. les défis de la pensée
Expériences littéraires
La fin des certitudes
L’esprit nouveau
Le moment philosophique
Liberté de l’artiste, liberté politique
Conclusion
I. D’une guerre à l’autre
II. dimensions de la conscience démocratique
III. Un monde de questions
Chapitre 12 L’atelier de l’historien
I. Des documents pour l’histoire
II. Une critique historiographique (1900-2010)
III. Vue d’ailleurs la recherche internationale sur la France de 1870-1914
IV. Approches des imaginaires politiques
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