La République imaginée (1870-1914) Vincent Duclert
L'ouvrage de Vincent Duclert s'inscrit dans la collection dirigée par J. Cornette dont le but est de
proposer une nouvelle synthèse de l'Histoire de France tenant compte des renouvellements
historiographiques. De 1870 à 1914, la France connaît de profondes mutations. En effet, la
démocratie et ses fondements sont au coeur du régime républicain qui s'impose en 1870. Le titre
définit l'orientation de cet ouvrage de synthèse : « la République imaginée aspire à démontrer
comment l'apprentissage de la politique, permise aussi bien par le régime républicain que par les
engagements militants, a doté la société française d'une identité
démocratique qui a survécu malgré les crises(...) ». Reprenant l'architecture de la collection, le
livre présente dans sa plus grande partie les grandes phases de l'histoire politique. Le découpage
traditionnel prend en compte et met en valeur des champs profondément renouvelés par les
travaux les plus récents des historiens.
Les premiers temps fondateurs
La première partie, « la République combattante » montre comment, de 1870 à 1885, les
Républicains ont lutté pour imposer le nouveau régime fondé sur des libertés fondamentales
réaffirmés. Dans les circonstances de la défaite de 1870, la question du régime n'est pas
définitivement réglée. L'échec de la Commune et son écrasement illustrent le rejet de la solution
révolutionnaire mais, pour V. Duclert l'événement a aussi pour conséquence le discrédit des
monarchistes et la légitimation d'une politique fondée sur le suffrage universel et les formes
sociales. De 1871 à 1876, se déroule une phase décisive pour la démocratisation.
Deux personnalités jouent un rôle majeur : Léon Gambetta et Adolphe Thiers. Les lois
constitutionnelles, compromis entre Républicains et Orléanistes, sont la première étape de la
conquête des institutions et du pouvoir dont l'aboutissement est la crise de mai 1877 et la
démission de Mac-Mahon en 1879. A partir de 1876, la démocratie s'enracine grâce à la définition
des libertés fondamentales liées à la République. Dans le même temps, les lois Ferry imposent le
principe de la laïcité et placent les savoirs au coeur de la définition du régime. A côté des
principes, les rites comme la fête nationale, les symboles et les lieux comme les mairies jouent un
rôle majeur dans l'enracinement du sentiment républicain. Le Parlement devient le lieu majeur de
la vie politique. Au-delà du fonctionnement du régime, la société adhère pleinement au régime.
Cette adhésion s'exprime notamment lors des grands moments officiels que sont l'exposition
universelle de 1878, les obsèques des hommes perçus comme des pères fondateurs que sont
Thiers et Gambetta ou bien la panthéonisation de Victor Hugo.
Un régime mis à l'épreuve
Entre 1885 et 1897, la République est confrontée à de nombreuses crises pendant lesquels les
mouvements anti-républicains se développent. Les gouvernements parviennent à résoudre la crise
boulangiste mais se figent dans l'immobilisme et ne perçoivent pas la nécessité d'une plus grande
démocratisation dans un contexte de multiplication des scandales. La République évolue alors
vers « un conservatisme de plus en plus autoritaire et impérial ». Ces insuffisances favorisent
l'émergence et l'affirmation non seulement d'un nationalisme hostile au régime incarné par Paul
Déroulède mais aussi de l'antisémitisme diffusé par des publicistes comme Edouard Drumont. En
parallèle, le socialisme renaît et tente de s'unir. Enfin, l'anarchisme par ses dérives violentes
illustre les tensions persistantes au sein de la société dans les années 1890. Face à ces
contestations, les républicains conservateurs se montrent intransigeants sur le front social et
incapables de répondre aux attentes. Les mouvements sociaux sont durement réprimés (cas du
1er mai 1891 à Fourmies). Cette politique atteint son apogée avec les « lois scélérates » et
l'élection de Casimir-Périer à la Présidence de la République, symbole pour certains de la grande
bourgeoisie.
L'Affaire Dreyfus, crise majeure et affirmation de nouveaux principes.
(1894-1906)
Vincent Duclert a consacré de nombreux travaux à l'Affaire Dreyfus et en a profondément
renouvelé l'approche. Les chapitres consacrés à cette crise majeure sont au centre de l'ouvrage. Ils
s'appuient aussi sur les recherches portant plus globalement sur les acteurs et la signification de
l'Affaire quant aux relations entre République et État.
Ces événements constituent un moment fort de la mémoire collective car ils mettent en jeu des
questions essentielles comme le rôle de l'opinion publique, les dangers de la domination de la
raison d'Etat. Ils marquent aussi l'affirmation du rôle des intellectuels. V. Duclert retrace les
différentes étapes de l'Affaire. Il souligne l'implication de toutes les sphères de l'Etat dans la
volonté de maintenir la culpabilité du capitaine Dreyfus malgré l'action des Dreyfusards. Cela
conduit les différents gouvernements et l'armée à remettre en cause les principes fondamentaux
de la justice au nom de la raison d'Etat. A partir de 1898, le gouvernement renforce la lutte contre
les intellectuels défendant l'innocence de Dreyfus dont le point culminant et le procès d'Emile Zola
en 1898. Dans ce contexte, les ligues nationalistes se montrent de plus en plus violentes et
menacent même le régime. Face à ces menaces, les Républicains réagissent avec la création de la
majorité de Défense républicaine en juin 1899 dirigé par Waldeck-Rousseau. Ce gouvernement
d'une durée de trois ans parvient à renverser le cours de l'Affaire par une politique de fermeté
envers les nationalistes et antidreyfusards. Après le procès de Rennes qui est un demi-échec pour
Les Dreyfusards, la grâce accordée en septembre 1899 permet de réduire les tensions. C'est
seulement en 1906, cependant, que la
Cour de Cassation casse le jugement de Rennes, ce qui permet la réhabilitation du capitaine.
Dans les chapitres suivants, l'auteur propose une synthèse de la signification et des conséquences
de l'Affaire Dreyfus. « L'une d'entre elles, peut-être la plus décisive, fut que les questions de
pouvoir, de citoyenneté, de morale, ne furent plus réservées aux élites mais qu'elles se diffusèrent
dans toute la société et franchirent même les frontières du pays. » Les Dreyfusards sont présentés
en détail, notamment Bernard Lazare, Emile Zola. Il montre comment les réseaux déjà existants
comme celui des élèves de l'Ecole Normale Supérieure ont fédéré les initiatives. Elles se
concrétisent surtout par la création de la Ligue des Droits de l'homme. Le dreyfusisme est aussi là
l'origine du militantisme qui se diffuse dans toutes les couches de la société. Ces groupes
contribuent à réaffirmer la supériorité des libertés individuelles face aux logiques de l'Etat. En
face, les antidreyfusards ont su utiliser la raison d'État pour mobiliser l'opinion publique et les
journaux. L'Affaire marque surtout la convergence des mouvements nationalistes et antisémites
qui veulent remettre en cause le régime. Si le nationalisme antidreyfusard ne parvient
pas à se structurer en véritable mouvement politique, l'Affaire Dreyfus contribue cependant à la
naissance de l'extrême-droite moderne à travers l'Action française de Charles Maurras qui
développe un nationalisme intégral. L'affaire est aussi devenue l'Affaire en raison de l'affirmation
de la culture de masse. Elle illustre la naissance d'une opinion publique à l'échelle nationale.
Aussi bien la presse que le succès des images et affiches montrent combien désormais pour la
population française l'événement ne se situe plus uniquement à l'échelle locale.
Le régime républicain au XXe siècle
Une troisième partie, consacrée à la dernière période, montre comment le régime s'est
définitivement enraciné, démocratisé, tout en dérivant à partir de 1906 vers le nationalisme. Le
gouvernement de Waldeck-Rousseau voit en effet la République triompher et prolongé la
définition des principes démocratiques avec des lois comme la loi de 1901 sur la liberté
d'association. L'exposition universelle de 1900 est aussi l'occasion de réaffirmer l'adhésion
populaire au régime républicain. La démocratie de masse
s'impose alors et se structure grâce à la naissance des partis politiques modernes dont le modèle
est le parti radical-socialiste. A partir de 1902, les radicaux jouent un rôle majeur. Le régime
développe alors une politique anticléricale défendue fermement par E. Combes mais qui créent
d'importantes tensions. La loi de 1905 parachève l'oeuvre de laïcisation de la société. A partir de
1905, débute une phase plus confuse dominée de plus en plus par la question de la guerre. Les
différents gouvernements se montrent alors incapables de résoudre la question sociale et, comme
Clemenceau, s'attachent à une politique de maintien de l'ordre social et de répression alors que le
socialisme et le syndicalisme se renforcent. En dépit du pacifisme d'une minorité représentée
notamment par la SFIO et Jean Jaurès, le sentiment nationalisme se diffuse et aboutit au vote en
1913 de la loi des trois ans. Finalement, après l'assassinat de Jean Jaurès, toutes les forces
politiques, y compris les socialistes, se rallient à la guerre au nom de l'Union sacrée et de la
défense de la République. Vincent Duclert termine cette partie par une description de la
construction de l'empire colonial et les principes qui y ont concouru. Il s'appuie sur les travaux les
plus récents pour montrer les différentes étapes de la formation de l'empire. Il insiste tout
particulièrement sur les aspects idéologiques et nationalistes de l'aventure coloniale fortement
soutenue par « le parti colonial »
très présent auprès notamment de Jules Ferry. La colonisation s'avère, par la nature même de
l'administration des colonies, les statuts des peuples colonisés et leur exploitation, en
contradiction avec le projet républicain. Les mutations que la France a connues pendant la Belle
Epoque sont ensuite rapidement présentées. La France est désormais une société démocratique
dans le sens où les pratiques comme le vote sont profondément enracinées. L'exercice des libertés
demeure cependant incomplet si on prend en compte le statut minoritaire maintenu de la femme
et la faiblesse des réformes du système
judiciaire qui est encore marqué par des principes répressifs. L'auteur rappelle ensuite les
importantes mutations sociales liées à l'industrialisation qui se traduisent notamment par
l'affirmation du rôle des classes moyennes. La Belle Époque, expression nostalgique née en 1919,
renvoie aussi à une période de croyance dans les vertus de la modernité technique. Enfin, les
artistes et intellectuels dans tous les domaines expriment aussi leur volonté d'imposer des visions
nouvelles aussi bien à travers les
avant-gardes picturales que les nouvelles formes littéraires et approches philosophiques. De
nouvelles pratiques apparaissent grâce à la culture de masse et à la naissance des loisirs. Malgré
quelques limites, la Belle Époque est bien une période d'innovations dans tous les domaines. La
période de 1870 à 1914 représente donc bien un moment majeur dans l'histoire de la démocratie
et des libertés républicaines. En effet, les valeurs républicaines et démocratiques ont été alors
définies et leur influence perdure jusqu'à aujourd'hui. Comme dans les autres volumes de la
collection, la dernière partie de l'ouvrage est consacré à « l'atelier de l'historien ». V. Duclert fait
d'abord un inventaire des sources disponibles sur la période, sources très riches et d'une grande
variété. Il propose ensuite une critique historiographique qui permet de comprendre à la fois
comment la place de la IIIe République dans les études historiques a évolué et quels sont les
champs de recherche qui se sont ouverts, surtout à partir des années 1990. Au total, cette
synthèse foisonnante est un ouvrage indispensable, non seulement pour tous ceux qui souhaitent
mieux connaître cette période mais aussi pour ceux qui s'intéressent aux nouvelles approches des
questions politiques. De plus, l'ouvrage est richement illustré par des documents iconographiques
et des textes succinctement commentés. On regrettera peut être l'évocation trop rapide des
mutations économiques et sociales mais la richesse de la période imposait certainement des
choix. Ce défaut est en effet largement compensé par la présentation à la fois précise et claire des
apports des nouvelles recherches sur l'Affaire
Dreyfus et plus largement sur la culture politique. Le livre de Vincent Duclert sera tout
particulièrement utile aux professeurs pour traiter les thèmes du nouveau programme de
Première.
La France de 1870 à 1914 entame un temps de la politique qui se confond largement avec la
République. Après une première décennie marquée par la guerre étrangère et intérieure, la
domination des monarchistes et des combats pour la liberté, celle-ci s’affirme comme une
possibilité de démocratiser le pouvoir et la société. La dynamique politique qui s’instaure à partir
de 1878 dans la jeune IIIe République ne se limite pas en effet à la vie des institutions, à la pratique
gouvernementale ou à l’exercice du suffrage. Des questions nouvelles sont posées aux Français qui
s’en emparent et imaginent leur République. Les ambiguïtés des républicains n’en demeurent pas
moins fortes comme le montre la tentation de répression des mouvements sociaux, des avant-
gardes intellectuelles ou des luttes civiques. Les oppositions nationalistes et même antisémites,
restent elles aussi toujours vives et menacent à plusieurs reprises, comme durant la crise
boulangiste et pendant l’affaire Dreyfus, ce processus fondamental de démocratisation qui irrigue
une société, un pays, des univers, et que restituent discours, articles et œuvres d’art. La République
imaginée raconte et explique ce moment politique de la France qui, par sa richesse, sa profondeur
et sa complexité, constitue un volet essentiel de la France contemporaine et de sa modernité
sociale autant que culturelle.
Bornée pourtant à l’origine par la guerre de 1870 et la Commune et à la fin par le conflit européen
déclenché en 1914, la France de 1870 à 1914 est parvenue à s’extraire de ces engrenages,
inaugurant une « Belle Époque » qu’avait préparée une riche « fin de siècle ». Louverture au
monde que ne résumait pas une colonisation impériale et destructrice l’expérience politique,
les engagements démocratiques, les expériences sociales, la découverte des espaces et des temps
fondent une histoire à écrire et décrire ici. Elle est constitutive du présent et de l’avenir.
Vincent Duclert, est professeur agrégé à l’École des hautes études en sciences sociales (Paris),
docteur en histoire, chercheur du groupe AHMOC et membre des conseils scientifiques de l’EHESS
et de l’IMEC. Historien du contemporain, il est spécialiste d’histoire politique, notamment celle de
l’État et des institutions, et d’histoire intellectuelle, notamment celle des engagements publics et
des usages politiques du savoir.
Il a publié récemment la première biographie d’Alfred Dreyfus (Fayard, 2006), une histoire de
l’affaire Dreyfus (Larousse, 2006, rééd. 2009) et une étude de la postérité de l’événement au XXe
siècle, Dreyfus au Panthéon. Voyage au cœur de la République 1994-2006 (éditions Galaade,
2007). En 2008, il a publié aux éditions du Seuil, un essai consacré à La France, une identité
démocratique, ainsi qu’une étude de l’œuvre de Pierre-Auguste Renoir, Le Bal du Moulin de la
Galette (Armand Colin) et en 2009 un essai consacré à La Gauche devant l’histoire. Il est directeur
de collection aux éditions Armand Colin.
PREFACE H. ROUSSO : « Instaurer la République, c’est proclamer que des millions d’hommes sauront tracer
eux-mêmes la règle commune de leur action. » J. JAURES 1903 Discours d’Albi à la jeunesse dans contexte
régime en lutte contre Eglise
Contemporanité se confond avec modernité.
Valeurs, idées, institutions actuelles trouvent leur origine dans ce passé : filiation imaginaire et symbolique.
III République contribue à achever Révolution = invention nouvelle façon de faire la politique
V. DUCLERT retrace « le moment républicain » (Philippe NORD) qui sépare la défaite de 1870 et l’entrée en
guerre de 1870
Familiarité avec la période
La parole libérée de la censure s’est transformée en agora à l’échelle de la Nation. La politique y est
partout de la ville au village, nvelles pratiques (sport et cinéma), et nouveaux lieux (salons, bistrots)…
Affermir république idéalisée, rêvée, qui continue à être imaginée // à son instauration réelle
Nature laïcité grande idée de l’époque = conquête et processus en évolution
Nature des institutions : équilibre parlement (imposé par lois constitutionnelles) et exécutif et judicaire.
Echanges politiques mettent en jeu valeurs : intérêts général/particulier, raison/foi, sc/religion, début
justice/raison d’Etat, égalité politique avec ou sans égalité sociale.
« /République = régime vers lequel évoluent tous les démocrates du monde. » = limites du nouveau régime
Affaire Dreyfus = pivot qui montre que rien n’était gagné d’office = hostilité aux valeurs républicaines reste
profonde et progresse aux conquêtes émancipatrices.
Hantise du désordre = haine de la révolution écrasée par la Commune
Amour armée = instrument de la revanche + adhésion théorie des 4 confédérés de MAURAS « juifs,
protestants, étrangers, francs-maçons » = soutien du régime accusé de comploter contre la Nation.
Affaire = transition qui divise donc illusion de l’enracinement inéluctable des valeurs républicaines
Pays qui invente mot d’intellectuels mais violence structure R/ et politique = horizon
III République sortie de la Guerre + défaite = conflits internes + changement de régime
Menace conflit ap 1905 et 1911 se précise
Violence question sociale + inégalités malgré progrès
1870-1880 : Dépression économique = grèves + émeutes + agitation ouvrière // emploi de la force par
République radicale = Naissance gauche d’opposition
Violence conquête coloniale = substitution défaite perte A-L + intérêts économiques + mission civilisatrice
Colonisation = volet important construction républicaine = affirmation puissance + + limites idéaux
égalitaires + émancipateurs
INTRODUCTION : HISTOIRE D’UNE SOCIETE POLITIQUE
4/09/1870 nouvel âge politique interrompu en 1940 par Pétain et Vichy en métropole // souveraineté
républicaine maintenue à l’étranger
Age d’or de la République = belle Epoque
Colonisation = limites cruelles de l’idéal républicain de civilisation = tyrannie douce mais implacable avec
mouvement ouvrier + exclusion des femmes + enfermement des déviants
Considérer les engagements individuels et collectifs contre systèmes de domination mené au nom des
valeurs de la République
Citoyens incarnent République qu’ils imaginent
France recouvre aussi pays contestataire qui enrichit la conception de la politique au-delà des institutions
et de l’Etat laïque… et ramènent la République dans la voie de la démocratie
Ecart entre le système des pouvoirs de la république et l’expérience sociale de la République avec identité
démocratique ≥
M. REBERIOUX « La vie des français à cette époque fut passionnément politique (dans une période non
révolutionnaire). »
Naissance de l’idée de France comme Nation politique = communauté de destin à laquelle tous peuvent
prétendre et participer par le « consentement actuel, le désir de vivre ensemble, la volonté de continuer à
faire valoir l’héritage qu’on a reçu indivis » E. RENAN 1882
D. SCHNAPPER : La France a été « la plus politique des nations européennes » La France de l’intégration
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