Chapitre VII : Enracinement de la culture républicaine et la

Chapitre VII : Enracinement de la culture républicaine et
la consolidation de la République (1879-1884)
Les symboles de la République vont s’emparer du paysage et les pratiques républicaines se
répandent et se normalisent.
Première partie : Le poids du législatif.
C'est-à-dire cette 3e République refuse toute idées de démocratie directe c'est-à-dire qu’elle
rejette toute pratique de referendum.
Le président de la République n’est pas élu par le peuple mais par les élus.
Cette 3e République est une instabilité gouvernementale, cela pose des problèmes de risque de
paralysie et d’inertie.
I - La démocratisation de la république.
a) L’œuvre scolaire.
On voit le nombre d’écoles et d’instituteurs augmenter, Jules Ferry fait en sorte que l’école
primaire soit publique, gratuite et obligatoire de 7 à 13 ans.
Il y a un affrontement entre les écoles publiques (laïques) et les écoles catholiques.
Cela ne veut pas dire qu’il n’y a plus d’illettré car encore 11% de Français le sont en 1874. Il
n’y a que 2 ou 3% des jeunes qui arrivent jusqu’au lycée, les études sont très coûteuses et les
bourses très rare.
Entre 1881 et 1887 se développe l’école maternelle qui deviens gratuite et non obligatoire.
b) Libertés Républicaine.
1881 : droit de réunion, liberté de la presse qui s’étend à l’édition, absence de toutes
les formes de censure
.
1884 : la loi Nacquet, divorce autorisé pour « faute » (adultère).
1885 : Bertillon invente l’usage des empreintes digitales et les portraits robots. Il
impose les casiers judiciaires.
II La démocratie municipale.
En 1884, les maires et les adjoints sont élus par les conseillers municipaux eux même élus par
le corps électoral. Il y a « érection » de statuts (beaucoup de Marianne), les mairies se
construisent par centaines, d’ailleurs l’école est souvent à côté de la mairie avec inscrit
« Liberté, égalité, fraternité » partout sur les frontons pour « républicaniser ».
III Le droit de grève.
C’est la loi Waldeck-Rousseau en 1884, les syndicats commencent à faire parti de la vie de la
cité.
a) La colonisation.
Une possibilité de répandre le modèle républicain (français) dans le monde ? (Voir le cours)
b) Les ennemis de la République.
1) Les monarchistes et les catholiques.
Ils s’indignent de la laïcité, les écoles congrégationalistes se multiplie (voir chapitre 3).
La paroisse animé par le curé propose des activités parallèles à l’école laïque : le patronage, le
sport, une presse religieuse se développe pour les enfants.
Un catholicisme social se développe. Les républicains ne cherchent ni l’apaisement, ni la
conciliation.
2) L’extrême gauche.
Tous les héritiers de la commune refusent ce régime républicain. Il y a des ouvriers de
grandes usines (localisé dans le Nord et l’Est), ils sont très mécontents car ils subissent la
crise économique des années 80 les touchant très durement. Cela entraîne le chômage, des
manifestations, des heurts avec la police, ce qui ne pousse pas les ouvriers à aimer la
République.
Les mouvements ouvriers, très faibles et dispersés, refusent la politique et s’en tienne à
l’organisation de syndicat à la fois corporative et révolutionnaire.
Vers 1886 les républicains opportunistes ont atteins presque tout leurs objectifs, ils ont
façonné le modèle républicain français, une administration de plus en plus puissante continue
d’assurer une permanence d’une concentration consensuel de l’état.
Le régime a trouvé son électorat (classe montante), il ne propose pas de réconciliation avec
ses ennemis et reste un régime de combat particulièrement vigilante contre le cléricalisme.
Une série de scandale et de grandes questions à résoudre donne l’occasion à la république de
renouveler ses idéaux et ses méthodes dans un climat de guerre civile qui ne cesse de
caractériser la vie politique.
Deuxième partie : La république et les crises de 1885-1905
I Les scandales.
a) Scandale des décorations.
Ce scandale entraîne l’anti-parlementariste. Viens d’être élu à la présidence de la République
Jules Grévy, on apprend que son gendre vend des décorations en arrachant des signatures à
son beau père. Jules Grévy doit démissionner.
b) La crise Boulangiste.
L’affaire Boulanger : Boulanger à la réputation d’être un républicain dans un milieu où on
n’est pas trop républicain (militaire). Il est nommé ministre de la guerre en 1886 et il va
devenir extrêmement populaire.
- Il accorde des congés agricoles aux conscrits paysans pendant la période des
vidanges.
- Il fait posé des statuts de Marianne dans toutes les casernes et relance la revue
militaire du 14 juillet. Il recherche une gloire personnelle.
- Il fait du populisme (= discours qui va sans le sens du peuple).
Les républicains qui sont en face de lui vont le mettre en inactivité militaire.
A partir de 1887, l’antisémitisme populaire héritier de Drumont devient un élément
structurant du mouvement. Boulanger va se présenter aux élections et se fait élire
triomphalement en 1889 par le département de la Seine, les arrondissements les plus
populaires, les banlieues les plus pauvres qui ont votées pour lui. Pourtant va s’enfuir et se
suicider.
Le boulangisme marque la naissance d’un nouvel assemblage d’idée promise à la prospérité :
le nationalisme anti-allemand (Barrès) et l’anti-sémitisme (Barrès et Drumont), le succès du
mouvement inspire l’aspiration populaire qui à un pouvoir fort incarné par un sauveur, un
homme providentiel appelé à lutter contre la corruption incarné par les parlementaires. Face à
ça les républicains sont rattachés à l’universalité des droits de l’homme et l’égalité du citoyen
mais il ne se donne pas la peine de réfléchir à ma monté d’un menaçant antisémitisme
populaire assortie à des crises xénophobes anti-italiennes.
En 1891 on peut dire que le boulangisme est mort mais les intis factions profondes qui
expliquent ce mouvement populaire sont vivantes.
c) Panama, 1892.
Le constructeur c’est F. de Lesseps (le même que pour le canal de Suez). Pour construire un
canal il faut des fonds alors une association s’est crée pour que les gens fasses des actions,
distribue de l’argent à des journalistes pour faire parler du projet. C’est un projet de
corruption : il y a engloutissement total de l’argent à cause de la faillite, personne n’y gagne
rien.
Il y a déjà 3 « détestation », cela fait beaucoup, va créer la haine et le refus de
parlementarisme et de l’anti-sémitisme. Le scandale de Panama va réveiller les méfiances
propagées dans la propagande boulangiste et décuple les effets de l’affaire Dreyfus qui
commence.
d) L’affaire Dreyfus (1894 – 1906).
C’est l’histoire d’une erreur judiciaire qui force la République à redéfinir ses valeurs.
Dreyfus c’est un capitaine de l’armé, un polytechnicien, il est juif et originaire d’Alsace. Il est
accusé d’avoir vendu des secrets militaires à l’Allemagne, il est traîné au tribunal et accusé
sur les rapports d’experts graphologues qui lui attribuent la rédaction d’un bordereau jeté dans
les poubelles de l’ambassade d’Allemagne et espionné par une femme de ménage qui n’est en
fait qu’une espionne.
Condamné en décembre 1894, on lui arrache ses décorations et il est déporté sur l’île du
Diable en 1895. Dreyfus ne cesse de clamer son innocence et sa famille va réussir à
convaincre un avocat de son innocence : Bernard Lazare.
Bernard Lazare va remué ciel et terre pour clamer l’innocence de Dreyfus : cela va crée les
dreyfusards.
La demande de révision du procès va s’opposer à de gros refus, l’état major ne veut pas
revenir sur le procès au nom de la « chose » sujet. On découvre que le coupable est peut être
un commandant qui avait de gros besoins d’argent : Esterhazy. On se rend compte qu’il est
coupable mais l’armé à toujours raison. La France est donc coupée en deux : les dreyfusards
et les anti-dreyfusards.
Le 13 janvier 1898, Emile Zola va établir l’acte le plus courageux de sa vie en publiant
« J’accuse » dans l’ « Aurore ». Il va être jugé à rennes et condamné à 1 an de prison avec en
plus une très forte amende, il relance l’affaire.
Les anti-dreyfusards affichent le culte de l’armé, il va y avoir des pogroms. Une partie des
hommes d’églises adhèrent à des idées les plus haineuses.
La séparation entre anti-dreyfusards et dreyfusards ne recoupe les clivages droite/gauche.
Le 3 juin 1899 : La coure de jugement casse le procès. Sa peine est réduite à 10 ans de travaux
forcés. L’affaire Dreyfus marque une rupture, les républicains se sont recentré et d’autres s’en
moquait mais certains ont défendu Dreyfus contre l’armé, l’antisémitisme, au nom de la vérité
et des droits de l’homme.
Les deux mouvements d’idées se donnent les moyens d’intéresser dans la vie publique à tous
les niveaux.
II Les républicains face aux grands problèmes.
Les scandales deviennent un mode de régulation de politique.
a) Le terrorisme et la limitation des libertés (1892-1894).
Au début des années 80, les anarchistes condamnent le parlementarisme bourgeois et vers la
fin des années 80, il pratique les attentats notamment avec Ravachol. On a donc un terrorisme
urbain qui se développe dans les années 90. Ses politiques vont réduire la liberté de la presse.
b) La république se donne les moyens d’une vie politique moderne.
- La loi de 1901 permet l’organisation de partis modèles, toute association doit avoir des
statuts. En 1905 la création de la SFIO. En 1901, parti radical.
- Le travail à la chambre des députés se modernise, c'est-à-dire les députés se dote de
commissions.
- L’indemnité parlementaire permet à tous de se présenter sans condition de fortune en
évitant la tentation de corruption.
c) La République face aux revendications ouvrières.
Les inégalités sociales sont fortes, les ouvriers sont peu intégrés. Entre 1890 et 1893 la grève
est devenue un fait social, la volonté ouvrière de s’inventer une fête du travail est très forte.
Les ouvriers réclament une diminution des journées de travail, de meilleures conditions de
travail et un meilleur salaire.
Pour un certain nombre d’entre eux outre l’augmentation du salaire, il demande une retraite.
La République va voter des lois protectrices et créer le corps des inspecteurs du travail. Aussi
la création d’une loi protégeant les femmes et les enfants.
1898 : loi sur les accidents du travail.
Les premières retraites apparaissent aux environs de 1910 mais elles sont très faibles et
destinées à peu de travailleurs. Malgré ça les ouvriers ne sont pas contents et ensanglante la
chronique du siècle.
A partir de 1898, les socialistes sont en progression de leurs partis électoraux. La participation
de socialistes est indépendante à des gouvernements bourgeois et cela pose des problèmes de
conscience.
d) La République et les catholiques.
(Voir le chapitre 3).
Les catholiques se divisent et bien entendu c’est en 1905 la séparation de l’église et de l’état.
A partir de cette loi là l’église et l’état définissent leur terrain de compétence.
Il y a un climat de guerre civile dans les campagnes et les villes qui demeure mais les disputes
sérieuses ne portent plus que sur un sujet : l’école.
III Etre républicain.
1) Les apports. a) L’école.
Elle donne une culture commune des rythmes et des rites partagés. Il y a de plus en plus
d’urbains scolarisés et c’est une excellente chose car elle intègre les ruraux à des cultures
d’origines urbaines et l’école donne à tous les mêmes valeurs.
Elle permet de construire la France des patriotes.
c) Le vote.
C’est dans les écoles qu’on lieu les grandes messes républicaines c'est-à-dire les élections.
En 1912 se généralise l’isoloir, l’enveloppe évite la tache de gras que certain accesseur
prenais soin d’apposer pour invalider les votes des électeurs mal vus.
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