Céphalées aiguës, récentes non stéréotypées
( quelques jours ou semaines ) :
une femme de 35 40 se présente pour des maux de tête :
mode de début rapidement progressif, évoluant depuis plusieurs jours.
Si c'est une femme migraineuse : les maux de tête sont différents de ce qu'elle ressent
habituellement.
Elle fume et prend la pilule.
Elle est nauséeuse, parfois vomissements, souvent spontanés, en jet.
Exacerbation à l'effort des maux de tête, la toux, la défécation.
Cela évoque une hypertension intra-cranienne. Dans le contexte, une thrombophlébite
cerébrale.
C'est un homme ou une femme qui présente des maux de tête d'apparition récente, parfois
quelques semaines, différents des maux de tête qu'il a d'habitude, s' il en a.
Eliminer une HTA
C'est tout ce qui regroupe les syndromes méningés
C'est toujours brutal, voire, explosif ; il y a peu de chance de voir ce type de patient en
consultation d'acupuncture.
l'hémorragie méningée
La même chose, avec de la fièvre : Méningite
Céphalées non stéréotypées, évolution parfois plus lente
Eliminer une céphalée inflammatoire type maladie de Horton :
céphalée inhabituelle, temporo-pariétale, unie puis bilatérale, devenant continue.
induration douloureuse d'une artère temporale.
chute de l'état général : asthénie, anorexie, amaigrissement.
parfois fébricule à 38°.
claudication de la mâchoire.
une pseudo-polyarthrite rhizomélique est associée une fois sur deux
-risque de cécité brutale
Faire pratiquer un bilan biologique en urgence ( VS et CRP) mettre sous CORTISONE
Penser à une possible compression cérébrale entraînant une hypertension intra crânienne
C'est l'hématome sous dural suite à un traumatisme crânien
C'est la tumeur cérébrale.
Céphalées chroniques stéréotypées
Vérifier quand même qu'il n'existe pas une hypertension artérielle
En médecine occidentale, deux tableaux prédominent :
Les migraines
début avant l'âge de 40 ans.
chez la femme 3 fois plus souvent que chez l'homme.
céphalée unilatérale le plus souvent, parfois à bascule.
c'est une céphalée pulsatile .
elle est aggravée par l'effort physique.
ces céphalées apparaissent par crises de 4 à 72 heures.
avec nausées, vomissements, photophobie, ou phonophobie.
une aura, comportant des signes suivants, peut précéder la crise:
scotome visuel, phosphènes, hémianopsie.
troubles sensitifs: paresthésie unilatérale.
troubles moteurs: parésie unilatérale.
trouble du langage.
trouble de l'équilibre, vertige.
cette aura ne dure pas plus d'une heure, l'intervalle libre entre l'aura et la
céphalée n'excède pas une heure, mais l'aura peut ne pas être suivie de la
céphalée.
un terrain familial migraineux s'observe assez souvent.
Les céphalées de tension
surtout chez la femme entre 20 et 40 ans, volontiers surmenée ou anxieuse.
sensation de serrement ou de poids, non pulsatile, d'intensité modérée.
la douleur est symétrique, située sur le vertex ou l'occiput.
la douleur varie d'un jour à l'autre, en fonction des distractions,
elle dure entre 30 minutes et 7 jours, mais peut être quasi continue.
elle s'aggrave souvent en fin de journée.
pas de nausées, ni de vomissements, ni de photophobie, ni de phonophobie.
elle ne limite pas l'activité quotidienne.
association possible à une tension des muscles trapèzes.
coexistence possible de crises de migraines authentiques.
l'abus de médicaments peut conduire à la céphalée chronique quotidienne.
En fait une question est importante :
Aviez-vous déjà mal à la tête avant ?
depuis longtemps ?
et est-ce que ce sont les mêmes maux de tête ?
En fait les points essentiels à repérer sont les suivants :
Toute céphalée progressive récente ou semi récente doit attirer l'attention.
Toute céphalée rapidement progressive et récente doit être évaluée
Tout mal de tête différent chez un patient qui présente des céphalées chroniques, doit attirer
l'attention.
Quels sont les maux de tête que l'on voit le plus souvent et qui peuvent relever de la médecine
traditionnelle ?
Ce sont les céphalées chroniques, stéréotypées, c'est-à-dire, le ou la patiente, présente depuis
longtemps les mêmes maux de tête. Ces céphalées ne semblent pas perturber le sommeil ou
du
moins, il n'y a pas de recrudescence nocturne des maux de tête, les signes les accompagnant
ne sont
pas inquiétants.
Dr Patrice BROSOLO
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