de la liberté aux Etats-Unis, aurait réalisé et vendu comme souvenirs des modèles réduits de cette
dernière.
C’est en 1918 qu’un revendeur en objet publicitaire se rend compte que le corps des
cartouches vides de fusils s’adapte parfaitement à la forme du crayon. Il incitera alors un industriel à
se recycler dans cette production inattendue de "cartouches" d’encre. Puis, il utilisera ce support
pour y inscrire le nom de ses clients. Ainsi, il fut à l’origine de l’entrée des instruments d’écriture
dans la gamme traditionnelle des objets publicitaires.
La marque de chocolat Ibled commercialisa dans les années 20 un 78 tours et même un
phonographe portant les couleurs de sa marque.
La seconde guerre mondiale transposa la publicité à d’autres supports, le plus populaire
étant la boite métallique permettant de conserver denrées et aliments, que l’on conserve bien en
vue dans la cuisine (suite aux restrictions dues à la guerre, le métal recyclable est privilégié).
Les années 1960 voient arriver la mode de l’objet publicitaire « de collection » : les
"collectomanias", des images que l’on regroupe dans des cahiers et autres classeurs spécialement
conçus (et vendus).
La première marque à offrir un cadeau (ou « prime ») est Bonux, en 1957.
L’arrivée massive du plastique va révolutionner le petit monde de l’objet promotionnel : la diffusion
des porte-clefs va s’accroitre de manière exponentielle, jusqu’à devenir un objet de collection
majeur, qui aboutira à la création de la copocléphilie (collection de porte-clefs).
Alors que la production est essentiellement assurée par des fabricants français, Paul-Loup Sullitzer
bâtit sa fortune en important des produits d’Asie.
Aujourd'hui, plusieurs sites voient le jour pour les collectionneurs des cartes chromo, surtout celles
de 1870 1920. Ces chromos publicitaires de divers marques étaient en séries de 6 avec une thème
identique puis en 1920 les séries deviennent plus grande.
Les années 80-90 voit la multiplication des supports d'objet pub : T-shirts, magnets,
autocollants se multiplient, et de plus en plus de marques se saisissent de l’opportunité de faire
circuler leur image par un vecteur original et apprécié du grand public.
L’objet publicitaire a aussi servi à introduire certaines modes : la distribution de Pin’s à l’occasion du
Roland-Garros 1987 marque le début de la vague de « pin’sophilie » ou phénomène de
Pin’s mania qui s’est abattue sur la France dans les années 1990.
Les objets publicitaires d’autrefois sont aujourd’hui devenus des objets de collection à part
entière, et leur commerce est de plus en plus important. Les objets publicitaires à la mode
aujourd’hui sont ceux qui exploitent l’image d’une grande franchise, comme Star Wars ou Disney.
Mais finalement, l’effet reste le même qu’il y a 50 ou 100 ans : faire circuler l’image d’une société
d’une manière toujours plus originale.
Depuis le début des années 2000, le marché de l’objet publicitaire s’oriente vers les produits
innovants et de qualité.
B) Le rôle des objets publicitaires
Un objet publicitaire est un objet comprenant généralement le nom et le logo de la marque et qui est
offert aux clients et / ou prospects.
On peut distinguer essentiellement 3 fonctions pour l’objet publicitaire :
- faire plaisir au client auquel il est offert
- bénéficier d’une visibilité répétée auprès de ce client
- bénéficier d’une visibilité éventuelle auprès d’autres individus exposés à l’objet