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PSYCHOLOGIE ET NEUROPSYCHOLOGIE COGNITIVE I
Année académique 2010-2011
Titulaire: Philippe Mousty& Wim Gevers
PSYCHOLOGIE ET NEUROPSYCHOLOGIE COGNITIVE I ..................................................... 1
4. L’attention .................................................................................................................................... 2
4.1 Attention sélective et attention divisée................................................................................... 2
4.2.1. L’attention divisée - Double tâche, plusieurs infos en même temps .............................. 2
4.2.2. L’attention sélective - focalisée...................................................................................... 3
4.2.3.Théorie du projecteur ...................................................................................................... 6
4.2.4. Attention basée sur l'objet .............................................................................................. 6
4.2.4. Attention temporelle ....................................................................................................... 7
5. La mémoire .................................................................................................................................. 8
5.1. mémoire de travail ................................................................................................................. 8
5.1.1. L’oubli en mémoire à court terme .................................................................................. 9
5.1.2. Comment accéder à l’information en mémoire à court terme? .................................... 11
5.1.3. Le modèle Atkinson-Shiffrin: La Relation entre la mémoire à court et à long terme .. 12
5.1.4. Le modèle Baddeley-Hitch : Mémoire de travail ......................................................... 13
La boucle phonologique ................................................................................................. 14
Le calepin visuospatial ................................................................................................... 16
Le centre exécutif ........................................................................................................... 17
Existe-t-il vraiment deux systèmes de stockage distincts? ............................................. 17
Différences individuelles: dépression majeure et mémoire de travail ........................... 17
Mécanismes d’un maintien actif .................................................................................... 18
5.2 Mémoire à long terme cours 11 ............................................................................................ 19
5.2.1. Nature ? ........................................................................................................................ 20
5.2.2. Encodage: Comment la mémoire épisodique se forme ? ............................................. 21
Importance de l'attention: ............................................................................................... 22
Amélioration de l'encodage - Génération et espacement .......................................... 23
Amélioration de l'encodage - Spacing effect (effet d'espacement) ........................... 23
Consolidation ................................................................................................................. 24
5.2.3. Récupération via la mémoire épisodique ? .................................................................. 24
5.2.4. Oubli: Encodage OK mais je ne parviens pas à me souvenir ....................................... 26
5.2.5. Au-delà du Priming - les autres formes de mémoires non déclarative ......................... 26
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4. L’attention
Attention = sélection d'un évènement ou d'une pensée, et son maintien dans la conscience.
Ce n'est pas une fonction unique, c'est un terme général qui englobe différents aspects cognitifs, il
y a recouvrement avec les concepts de fonctions exécutives et de mémoire de travail
4.1 Attention sélective et attention divisée
4.2.1. L’attention divisée - Double tâche, plusieurs infos en même temps
Que savons-nous:
1. L'attention c'est: sélectionner certaines informations en vue d’un traitement ultérieur
2. L'attention c'est empêcher que d'autres info reçoivent un traitement ultérieur
Echec de l'Attention = échec de sélection dans le temps ou dans l'espace = existence d'un système
qui nous empêche d'être surchargés d'informations non pertinentes.
Cécité au changement - Change Blindness: échec de la détection de certains aspects physiques
d'une scène, voir Simons et Levin (1998): seulement 50% des personnes interrogées ont remarqué
la différence d'interlocuteur
-> une partie de l'information est traitée et représentée
-> une information pertinente et significative a plus de chances d'être traitée
Période Réfractaire Psychologique PRP - interférence en double tâche (Telford, 1931)
=> goulot d'étranglement de l'information
(bottleneck approach),
restriction quant à la quantité d'info qui peut
être traitée en une fois

=> certaines opérations mentales critiques doivent être menées de façon séquentielle

GSM en voiture -> effet négatif, que ce soit en main libre ou tenu en main (1,37 -> 1,79
secondes pour s'arrêter au feu)
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
Une explication: approche de la capacité, voir
schéma:
Qu'est-ce qui compte dans l'interférence double tâche:
A) la Quantité d'information: nécessité d'un traitement en série
B) la Nature de l'information: interférence en fonction du
même type (e.g. spatial/verbal)
même modalité (e.g. visuelle/auditive)
Problèmes d'interprétation:
 tâches réellement accomplies en même tps ou alternance rapide entre 2 tâches ?
ex conduire une voiture et écouter la radio
 la double tâche se transforme en simple tâche
 On passe d'un processus contrôlé à un processus automatique:
o les conducteurs novices détournent le regard de la route
o les conducteurs expérimentés: coups d'oeil rapides
Avec suffisamment de pratique et d'expérience, une tâche devient plus automatique, et on
observera moins d'interférence lorsqu'elle sera combinée à une autre tâche
4.2.2. L’attention sélective - focalisée
Limites: où est le goulot
d'étranglement ?
A) Au niveau perceptif, précoce:
l'oreille ? L'oeil ?
Modèle de Donald Broadbent
1958 :
B) Au niveau moteur:
Un seul input sensoriel, mais trop d'outputs sont requis.
Coordonner deux réponses d'output est plus difficile que fournir une simple réponse
Argument en faveur de la sélection précoce: l'écoute dichotique
Paradigme expérimental, utilisé pour l'étude de l'attention -> casque stéréo ds lequel on diffuse
des signaux sonores qui peuvent être différents d'une oreille à l'autre,
 Aucun souvenir de ce qui a été présenté à
l'oreille non traitée
 En accord avec la théorie, on ne remarque
que les changements dans les aspects
physique, (variation subite, son pur, cri ...)
Cependant:
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Treisman (1960) coktail-Party Phenomenon - Effet Coktail Party, soit le nom du sujet dans
l'oreille "masquée" -> 1/3 des participants l'entend
=> certaines infos peuvent capter notre attention et nous en devenons conscients
Question: peut-elle être traitée sémantiquement même si nous ne sommes pas conscients de cette
information ? Peut-on avoir un traitement sémantique de l'information en dehors de toute
conscience ?
Corteen and Wood (1972) étude en 2 phases utilisant la réponse de conductance de la peau (SCR)
comme mesure dépendante.
Phase 1 -> écouter une série de nom de ville
Phase 2 -> écoute dichotique avec en masqué des noms de ville
la SCR était plus élevée pour les mots présents dans la liste précédente MEME si les
participants n'étaient pas conscients que ces mots avaient été présentés !
Atténuation (Treisman)
Sélection tardive ?
Stroop effect 1936, James,
Nommer la couleur de mots colorés en tâchant d'ignorer la signification de couleur donnée par le
mot !
Effet assymétrique: il est plus difficile d'inhiber le processus automatique de lecture du mot que
le processus de dénomination de couleur.
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Non congruent plus long que neutre (effet d'interférence), plus long qu'incongruent (effet de
facilitation). Illustre le traitement automatique et non intentionnel des mots
NB: Tâche de Stroop émotionnel: chaise vs peur
Treisman & Gelade (1980) - recherche visuelle - théorie de l'intégration des traits
Comment l'attention sélectionne et lie-t-elle des informations complexes ?

Conjonction illusoire, Anne Treisman 1992: erreurs consistant à « mélanger » les traits de
divers objets présents simultanément dans le champ visuel (« blends »)
Les traits extraits pré-attentivement “flottent” librement ( “free-floating”)
Donc, on devrait pouvoir observer des erreurs d’identification d’objets dans lesquelles chacun
des traits individuels a été correctement extrait du champ visuel, mais ces différents traits sont
incorrectement intégrés
Ont lieu quand de nombreux stimuli (e.g., 5 pommes vertes et 5 boîtes rouges) sont présentés
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

simultanément pendant un temps très bref (e.g. 30 ms)
dans ce cas, le système attentionnel est débordé
Les sujets peuvent rapporter (ou détecter erronément la cible) qu’ils ont vu une pomme rouge
dans un champ visuel qui contient seulement des boîtes rouges et des pommes vertes !
Autre exemple discrimination de syllabes avec des couleurs correspondantes ou non.
Traitement pré-attentif : (entièrement automatisé) traitement initial, rapide et en parallèle,
dans lequel les traits visuels des objets sont traités simultanément, indépendamment de
l’attention.
Attention focalisée : (traitement contrôlé) traitement sériel, plus lent, dans lequel les traits sont
combinés pour constituer des objets
4.2.3.Théorie du projecteur
L'attention balayerait comme un projecteur à travers l'espace.
Tout ce qui est sous le projecteur attentionnel reçoit plus de traitement que ce qui est en dehors
du projecteur. Voir Sperling & Weichselgartner 1995: chaque projecteur pointe vers un objet
donné et ne peut être facilement ajusté. De plus, le metteur en scène ne peut utiliser qu'un
projecteur à la fois.
Comment tester ça scientifiquement ?
Si l'attention balaie l'espace alors C serait détecté plus lentement quand un autre caractère
intervient entre le nombre et la lettre C
Mais la lettre C est détectée à la même vitesse qu'un autre caractère
intervienne ou pas.
=> Plutôt que d'être pensée comme un projecteur, l'attention peut être pensée comme un
processus dynamique dans lequel la sélection de l'attention est automatiquement accompagnée
par l'inhibition active d'autres informations.
Echec de cerveau
Héminégligence spatiale: déficit d'attention dans lequel le patient ignore purement et simplement
une moitié complète d'une scène visuelle.
4.2.4. Attention basée sur l'objet
Preuves ? Cherchées dans les données comportementales (objet et ses parties sélectionnés
ensemble) et chez des cérébrolésés (héminégligence basée sur l'objet)
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Héminégligence: le côté gauche
d'objets individuels est aussi
négligé:
Syndrome de Balint ou simultagnosie: incapacité à percevoir deux objets en même temps.
C'est la conséquence d'une lésion bilatérale au niveau de la région pariéto-occipitale
Ex: des rond gris et bleus, y a-t-il une ou deux couleurs présentes ? Très mauvaises performances.
La perfomance est meilleure quand les ronds des deux couleurs sont reliés.
Perte de la stratégie d'exploration des images, rétrécissement concentrique du champ d'attention,
paralysie psychique du regard, mvts oculaires altérés, ataxie visuo-manuelle. Perte de stratégie
d'exploration des images.
4.2.4. Attention temporelle
Il y a des limites à la vitesse avec laquelle l'information peut être traitée dans une séquence
temporelle.
Une façon de tester est de demander à des participants de rapporter la présence de stimuli dans
une séquence rapide
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Il y a différentes façons par lesquelles des changements attentionels peuvent être initiés:
L'attention est contrôlée via l'attention "top-down". Nos connaissances, croyances, buts et attentes
peuvent altérer la vitesse et la précision du traitement, par ex scanner un livre pour trouver un
certain alinéa qui nous intéresse.
Une pomme qui tombe attire notre attention "bottom-up".
Qu'est-ce qui rend un stimulus suffisamment saillant que pour attirer notre attention ?
Par ex on entend notre nom dans une fête: est-ce la première fois qu'on nous appelle ?

Traitements bottom-up et top-down et paradigme de Posner
Paradigme de Posner (1980): pour étudier la façon dont l'attention visuelle s'orient dans
l'espace, une version en a même été créée pour évaluer l'attention chez des rats de
laboratoires: deux rectangles sur un écran autour d'un point de fixation central. Après
une période temporelle, un indice survient brièvement, puis une cible (une étoile ou un
point) est présentée ds l'un des deux rectangles. Il faut appuyer sur un bouton réponse le
+ vite possible lorsqu'il voit cette cible.
L'indice est de 3 sortes: a) indice valide = illumination brève du rectangle qui contiendra
la cible, b) non-valide = l'inverse, c) neutre illumination des deux rectangles
Résultats:TR moyens en neutre, + rapides si valide et bien plus lents dans non valide.
Conclusion:
engagement de l'attention (pulvinar thalamique), coût = TR neutre - TR valide
désengagement de l'attention (cortex pariétal), coût = TR invalide - TR neutre
déplacement de l'attention (structures mésencéphaliques, colliculus supérieur),
pas évaluable ici
5. La mémoire
5.1. mémoire de travail
Lien entre attention et mémoire à court terme (MCT): il y a trois types de mémoire:
 mémoire sensorielle
 mémoire de travail
 mémoire à long terme (MLT)
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Mémoire sensorielle: un stockage initial de l’information
o Iconic: visuel.
La durée est fonction du sens, pour le visuel c'est très court: si l’on flashe une information
visuelle très brièvement (50 msec), il semble qu’il apparaisse plus longtemps (e.g. 250
msec)
Aujourd’hui: la persistence visuelle est due à un traitement de l’information visuelle par le
système neuronal. Cette information n’est pas traitée par un système mnsésique particulier.
Echoic: modalité auditive + gustative, tactile
Métaphore de l’ordinateur : Disque dur / Mémoire vive
<-> MLT / MCT
William James - 1890 - a mis en évidence des structures distinctes : Mémoire primaire,
Mémoire secondaire, et Conscience
Mémoire primaire: contenu de la conscience, les informations peuvent y être stockées, et sont
alors accessibles (contrôle conscient, attention, introspection).
Mémoire secondaire: encodage à long terme, pas d’accès direct. Les infos peuvent être
récupérées sans effort volontaire et ramenées en mémoire primaire quand nécessaire. Grande
capacité
5.1.1. L’oubli en mémoire à court terme
Excepté le premier travail de James, qui postulait un système de stockage de l’information à court
terme, il n’y a pas eu d’étude expérimentale sur les caractéristiques de ce système jusque dans les
années 1950.
Mesure d'empan de mémoire immédiate - rappel sériel immédiat d'une liste successive mais
aléatoire de chiffres, de lettres, mots, ... :
George Miller (1956) “Le chiffre magique sept, plus ou moins deux,”
Cet empan caractérise tout groupement ou unité d'information intégrée, notion de "chunk". Par
IBM, ONU, ... = un seul chunk (assemblage de lettres qui permet de faciliter le rappel). Un chunk
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est l’unité de base en mémoire à court terme.
=> e.g. phone number 02 650 23 28: 02 = 1 chunk (Bruxelles), 650 = 1 chunk (les numéros de
l'ULB commencent toujours comme ça) 2328 = 4 chunks
L’effet de position sérielle
Se réfère à la relation, en forme de U, entre la position sérielle d’un item et la probabilité que
celui-ci soit rappelé
 Principe: on donne une liste de mot que l’on doit ensuite rappeler dans l’odre qu’on veut. On
représente le pourcentage de rappel correct en fonction de la position des mots sur la liste.
 Effet de récence: meilleur rappel pour les items en fin de liste => nombre d’items qui sont
toujours en mémoire de travail au moment du rappel. Fournit donc une autre mesure du
“span” (empan) en mémoire à court terme
(généralement entre 2 et 7 items).
 Effet de primauté: les premiers éléments
de
la liste sont mieux rappelés que les
éléments du milieu de liste.
=> L’effet de primauté peut être augmenté
si
l’on demande de mémoriser une liste de
mots dans l’ordre exact.
 Si on ajoute une tâche avant le rappel,
l'effet de récence disparaît mais pas l'effet de primauté -> stocké dans MLT, probablement
pcque les gens rafraîchissent plus souvent les premiers items => consolidés dans MLT.
 De plus il y a des phénomènes d’interférence pour les mots du milieu.
Decay: perte d’information due au temps qui passe
Interférence: l’information en mémoire à court terme est perdue car l’information traitée (à
retenir) est influencée négativement par la présentation d’une autre Information.

Interférence Proactive: anciens items qui interfèrent avec l’apprentissage de nouveaux
items.
Par ex Wickens 1970, fait trois tests avec fruits, le % correct descend à chaque fois.
Au quatrième on passe aux légumes et la performance remonte
Plus les catégories sont éloignées du sens sémantique, plus l’interférence proactive sera faible
(diminution de l’impact
de l’interférence
proactive) à la
performance en
mémoire de travail sera
meilleure:
La mémoire de travail
est sensible à la
signification.
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
Interférence Rétroactive: nouveaux items qui interfèrent avec la mémorisation d’anciens
items.
L’information en mémoire à court terme est disponible seulement pour une courte période, si elle
n’est pas rafraîchie.

Tâche de Brown-Peterson - 1959:
1ère étape: Mémoriser trois consonnes (ex: PTV)
2ème étape: pendant un certain intervalle de temps
(=intervalle de rétention), compter à rebours (-3 à
chaque fois). 125 ... 122 ... 119 ... 116 ... 113 ...
3ème étape: Tenter de citer les trois consonnes
mémorisées à la 1ère étape
Résultat: plus long est le délai avant le rappel, moins
bon est le rappel
Donc:
1) L’oubli est présent même lorsque le matériel à
mémoriser est différent du matériel utilisé lors de
“l’intervalle de rétention”  Cela suggère que
l’interférence rétroactive n’est pas la variable la plus importante
2) On peut perdre de l’information même si celle-ci est en-dessous du “span” et qu’elle est
composée d’un matériel simple (comme des lettres ou des chiffres)
 Démontre l’importance du rafraîchissement (rehearsal)
 Existe-t-il une preuve de l’interférence proactive dans la tâche de Brown Peterson ?
5.1.2. Comment accéder à l’information en mémoire à court terme?
Le haut degré d’accessibilité de l’information stockée en mémoire à court terme a été démontré
grâce à un ensemble d’études classiques conduites par Saul Sternberg.
Un ensemble variable d’items, comme des chiffres (à mémoriser ensemble), étaient présentés
brievement aux participants au début de l’essai et puis disparaissaient pendant un délai court.
Après le délai, un item cible apparaissait et les participants devaient indiquer si l’item cible faisait
partie ou non de l’ensemble de chiffres précédemment mémorisés.
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Résultat: le temps de réaction augmente linéairement avec le nombre de chiffres dans le set.
’ structure-process trade-off’: we can change the theory of the representation, and compensate for
that change by altering the theory of the process -> On a une certaine théorie sur la manière dont
on présente l'info, on peut la changer et compenser en adaptant la théorie du processus.
Saul Sternberg
Stephen Monsell
Représentation: une liste
Représentation: une collection désordonée
Process: quête sériale exhaustive Processus: une quête parallèle
Le cerveau peut servir à limiter cet aspect arbitraire.
One ne peut pas changer les propriétés du cerveau pour expliquer un patron de données.
L'analyse du cerveau limite donc l'étendue de ce qui peut être proposé, nous pouvons utiliser des
données sur le cerveau pour appuyer nos théories cognitives. On utilise l'IRMf et on encode le
niveau d'activité dans le cerveau qui effectue une tâche.
5.1.3. Le modèle Atkinson-Shiffrin: La Relation entre la mémoire à court et à
long terme
Le modèle Atkinson-Shiffrin a été fortement influent car il a apporté un point de vue sur la
compréhension du traitement de l’information en mémoire.
Il est encore référencé comme le modèle modal de la mémoire, le modèle le plus fréquemment
cité.
Problèmes associés au modèle:
• Modèle sequentiel
• Maintenir l’information en mémoire à court terme ne garantit pas l’apprentissage
• Système unique pour le stockage à court terme?
• Modèle sequentiel
Shallice and Warrington (1970) ont montré que les patients atteints de troubles sévères, au niveau
du système de la mémoire de travail, peuvent néanmoins posséder des fonctions normales en
mémoire à long terme => le modèle est en échec
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• Maintenir l’information en mémoire à court terme ne garantit pas l’apprentissage
=> Niveaux de traitement
Répondre par oui ou non
1. Est-ce que ce mot est écrit en majuscule? LIVRE
2. Est-ce que ce mot rime avec ‘bleu’?
Coffre
3. Est-ce que ce mot va dans cette phrase?: Canard
..J’ai vu un ... dans l’étang
• Système unique pour le stockage à court terme?
Répéter une séquence et répondre à un vrai ou faux:
De manière inattendue, la tâche de raisonnement n’a pas été plus mauvaise. Les participants
prennent légèrement plus de temps mais ne commettent pas plus d’erreurs lorsqu’il faut retenir
une série de chiffres en mémoire à court terme.
=> hypothèse: les systèmes multiples sont accessibles en mémoire à court terme
5.1.4. Le modèle Baddeley-Hitch : Mémoire de travail
Distinction entre

Mémoire à Court terme : retient l'info pour une courte durée,

et Mémoire de travail: permet d'effectuer des traitements cognitifs sur les éléments qui y
sont temporairement stockés => impliqués dans des processus faisant appel à un
raisonnement
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Différences avec le modèle Atkinson-Shiffrin :
(1) Pas un chemin principal vers la mémoire à long terme
(2) Administrateur central (centre exécutif): Encodage et rappel de l’information,
système de gestion attentionnelle des systèmes esclaves, coordonne et contrôle les
opérations de traitement
(3) 2 sous systèmes, systèmes esclaves qui stockent les infos de manière spécifiques en
fonction de la nature du matériel:
- La boucle phonologique (pas une seule entité mais un ensemble de processus,
modalité auditivo-verbale)
- Le calepin visuospatial: système analogue pour la cognition visuospatiale
La boucle phonologique
-> vient d'internet
“ Mind’s ear”: écouter les chiffres pendant qu’ils sont lus “Mind’s voice”: se répèter les chiffres
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L’effet de la longueur des mots et l’effet de similarité sont indépendants
NB: effet de similarité phonologique => argument pour dire que l'info est stockée sous forme
phonologique dans le stock phonologique à court terme !
NB: effet de la longueur des mots: plus il y a de syllabes, plus le temps de récapitulation
articulatoire est long (répétition subvocale) => permet à la trace mnésique des mots précédents de
s'effacer => argument pour l'existence de la boucle articulatoire
NB: suppression articulatoire (idem pdt qu'on répète une syllabe "thethethethe"):
1) abolition de l'effet de longueur car lié à la boucle phonologique qui est occupée à articuler =>
non dispo
2) n'abolit l'effet de similarité phonologique que quand les items sont présentés visuellement
pcque auditif -> accès direct au stock phonologique -> effet de similarité phono, alors que si
visuel -> pas d'accès direct, et cô la boucle est occupée ...
En résumé:
Stock phonologique à court terme:
- Effet de similarité phonologique
Boucle de récapitulation articulatoire:
- Effet de longueur
- Effet de suppression articulatoire
La mémoire est affaiblie par la suppression articulatoire mais continue de travailler, ce qui
suggère que le Centre Exécutif et le calepin visuospatial effectuent la tâche à la place de la boucle
Phonologique.
Patient P.V.: femme de 28 ans (Baddeley 1986), attaque qui provoque des fortes détériorations au
niveau de l’hémisphère gauche (lésion au niveau des aires du langage).
Peut-elle percevoir et comprendre la parole?
 Lorsque les mots sont présentés visuellement: la performance en mémoire de travail augmente
o Pas d’effet de similarité phonologique
o Pas d’effet de longueur

Lorsque les mots sont présentés verbalement: forte diminution au niveau de la performance
en mémoire de travail
o Effet de similarité phonologique
o Pas d’effet de longueur
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
Conclusion: stock phonologique disponible (puisque similarité phonologique en auditif)
mais de capacité réduite, processus de récapitulation articulatoire intact.
Absence d'effet de longueur serait le reflet d'un choix stratégique pcque peu efficace d'utiliser
la récapitulation articulatoire pour rafraîchir les traces phonologiques stockées dans un
système déficient
Le calepin visuospatial
Stockage à court terme de l'info viuo-spatiale
Génération et manipulation des images mentales
La navigation mentale est un processus spatial inhérent.
Tâche 1: on demande de se déplacer autour du F et de dire "oui" lorsqu'on rencontre un coin soit
tout en haut soit tout en bas, et non pour tous les autres coins
• La Mémoire de Travail VisuoSpatiale (MdT VS) dépend de systèmes cérébraux qui planifient
le mouvement des yeux
• pendant la répétition spatial => planification des mouvements des yeux => Couvre un
changement attentionnel
L’attention spatiale est fortement liée à la mémoire de travail spatiale. Nous savons également
que l’augmentation de l’attention spatiale mène à l’augmentation du traitement perceptuel. Nous
nous demandons actuellement si l’augmentation de la mémoire de travail spatiale pourrait aussi
mener à l’augmentation du traitement perceptuel.
Le calepin visuospatial
Tâche 2: on est est devant +sieurs ordinateurs et on doit faire des tâches différentes avec la
localisation de cibles, de lettres, ... (shape classification, press left if circle, press right if square)
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Classement plus rapide si la localisation de la cible = localisation de la forme seulement dans la
condition localisation! Càd les gens sont plus rapides pour localiser la cible quand elle est
montrée au même endroit que la lettre, mais seulement dans la condition de localisation
Le centre exécutif
Coordonne une double tâche : e.x. Faire une tâche F et dire “the the the the”
Patients Alzheimers comparés avec des adultes sains
Phase de tâche simple: tâche visuelle / tâche auditive => performances fixes
Double tâche: Faire deux tâches en même temps
Resultat: même performance pour les patients alzheimer et les participants lors de la tâche F
(tâche simple). Mais la performance des patients alzheimer est moins bonne lors de la double
tâche
Conclusion: les patients alzheimer ont un problème au niveau du Centre Exécutif
Existe-t-il vraiment deux systèmes de stockage distincts?
• Performance en double tâche: ex: tâche F et réponse verbale
-> nous avons que la performance en double tâche était plus difficile
• patient P.V.: amélioration avec la présentation visuelle
-> même avec les mêmes tâches, lorsqu'on présentait les mots visuellement, il y avait une
amélioration de la mémoire
Différences individuelles: dépression majeure et mémoire de travail
Symptômes: triste , découragé, sentiment de désespoir, peu d’intérêt pour les loisirs Prevalence:
commun
Christopher et MacDonald (2005) ont fait une étude: 35 patients (P) and 29 assistants (A), ayant
le même âge et les mêmes compétences en vocabulaire, qui travaillent dans le même hôpital
Boucle phonologique: répète CPD pendant que l’on dit “thethethethethe...”
P: 3.4
A: 5.3
Cal Vis: Montre des patterns visuels et exécute une tâche correspondante (e.g. est-ce que
cette figure est la même que la figure présente?)
P: 6.7
A: 7.8
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Exec cent: donne une série de nombres et rappelle les quatres derniers nombres de la série,
dans une série de 4 à 8 nombres.
P: 3.2
A: 7.4
Conclusion de cette étude: La mémoire de travail est affaiblie chez les patients atteints d’une
dépression majeure, ce qui correspond au fait que ces patients se plaignent fréquemment de
troubles de concentration.
Comment fonctionne la mémoire de travail ?
Mécanismes d’un maintien actif
MLT => mémoire basée sur le poids de l’activité
• Changement structural dans le réseau neuronal
• Connexions neuronales robustes
• Lent mais stable et durable
• seulement lorsqu’excitée par un input
ShortTermMemory - STM => mémoire basée sur l’activitée
• Pattern persistant d’activité
• Hautement accessible
• Moins permanente: une information transformée est perdue
Tâche avec réponse retardée
• Les associations en mémoire à LT peuvent être créés par l’apprentissage Hebbien : L'une des
contributions les plus importantes de Hebb à la neuropsychologie est l'idée que deux neurones en
activité au même moment créent ou renforcent leur connexion de sorte que l'activation de l'un par
l'autre sera plus facile à l'avenir.
changements au niveau de la “force” synaptique entre les neurones
– Changement structural
– Relativement permanent
Il faut savoir que chaque neurone à 1 fonction
spécifique et réagit à un certain stimulus
Dans l'exemple on parle d'un orage
Boule noire 1 : Neurone qui réagit à l'éclair
Boule noire 2 : Neurone qui réagit au tonnerre
Boule blanche 1objet : la maison
La première fois que l'on voit un éclair, on se limite à l'éclair
Survient ensuite le tonnerre ...
L'apprentissage hebien veut que la fois suivante lorsqu'on voit l'éclair, on sait qu'il va y avoir un
tonnerre.
L'apprentissage va entrainer une coactivation des 2 neurones qui va renforcer la force synaptique
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des neurones.
La boule blanche qui est la maison et qui n'a pas de rapport avec l'orage ne va pas recevoir ce
renforcement par rappport au tonnerre.
• Changement dans l’activité neuronale
Pas structural
temporaire
• Boucle Réverbérante – circuits qui maintiennent l’activité pendant une courte période
Boucle reverbérante : un stimulus rentre via un neurone
spécifique qui transmet à un autre neurone.
Ce neurone a lui un rapport avec un autre et ainsi de suite
jusqu'à un retour est la boucle reverbérante cad qu'il y a
réverbération du stimulus à travers le réseau de neurones
Cell Assembly
Un stimulus touche un neurone qui transmet l'information à un autre neurone = boucle ...
l'info continue à tourner
Si on lui enlève le stimulus, l'info reçu précédemment continue à tourner et à passer d'un
neurone à l'autre ..
5.2 Mémoire à long terme cours 11
Petit rappel de la semaine passé: dans le cerveau, deux types de mémoires, méthodes de
conceptualisation = MLT et MCT
Mécanisme d'un maintien actif
MLT => basée sur le poids de l'activité
-> sur les connexiones entre réseaux
-> changement structural, phsyique, robuste
-> Lent mais stable et durabe
-> seulement lorsqu'excitée par input
STM => basée sur l'activité
-> pattern persistant d'activité
-> hautement accessible
-> moins permaent
MCT slide 46
-> changement ds l'activité neuronale
-> boucle réverbérante
-> cell assembly, boucle réverbérante
-> l'activation continue à être activée (de courte durée) même quand l'info n'est plus présente
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MLT -> Hebbien: fire together, wire together -> déclenche ensemble, s'enflamme ensemble
Encodage et récupération de la mémoire à long terme
5.2.1. Nature ?
• le dépôt interne de l’information
• les processus pour encoder, consolider et la récupération d’information.
MLT = info acquise par l'expérience et qui persiste de telle manière qu'elle puisse être récupérée
consciemment, ainsi nous pouvons utiliser nos souvenirs passés afin de guider nos pensées et
actions présentes
=> ex: qu'est-ce qu'un PC, grâce à la mémoire je le sais et je peux m'en servir
NB:


d'autre formes de mémoires peuvent influencer nos pensées et nos comportements
présents en fonctionnant en dehors de la conscience
les théoriciences pensent que les formes variées de mémoire sont divisées en deux
grandes classes: décrites comme déclaratives/explicites (épisodiques, on y réfléchit en
terme de conscience, il y a info de contexte) et non déclaratives! endroits différents dans
le cerveau
Mémoire déclarative (mémoire explicite) comprend

la mémoire épisodique: le plus souvent notre passé, connaissance consciente du moment
(date, ...), de l'endroit (lieu, ...) où des évènements personnels se sont passés

la mémoire sémantique: connaissance générale à propos du monde (Tulving 1972).
Connaissance sur les mots et les concepts, leurs propriétés et leurs interrelations.
Ex langue maternelle, pâtes dans la cuisine italienne (je ne sais plus quand je l'ai appris)
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Mémoire non déclarative: cortex, striatum, truc et plein d'autres encore voir schéma ci-dessus



En dehors de la conscience
changements observés dans l'exécution
différentes régions du cerveau
-> comparée à la mémoire épisodique, plus restrictive dans le sens où elle peut être
récupérée
5.2.2. Encodage: Comment la mémoire épisodique se forme ?
Encodage: processus par lequel l'info est transformée en une représentation en mémoire.
Qu'est-ce qui peut renforcer l'encodage ?
 l'attention
 les niveaux de traitement et d'encodage élaboratif
 l'enchaînement distribués (espacés) et génération
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Importance de l'attention:
Encodage pauvre: ne pas parvenir à assister à un évènement alors qu'il a lieu
 Attention divisée : distrait
 voir TP
Niveaux de traitement et Encodage élaboratif
Théorie des niveaux de traitement: Arguments et limitations
Le cerveau, l'élaboration sémantique, et l'encodage épisodique
Elaboration: interpréter l'info, la lier avec d'autres infos et la repenser
récupération consciente
répartie dans le temps
Différents aspects d'un stimulus peuvent être traités
reconnaître par niveaux, de superficiel à profond:
1) structural - par ex ses cheveux
16% s'en souviendront (test mots)
2) phonologiquement - par ex est-ce que ça rime ? 57%
3) Catégorie sémantique par ex a joué dans tel film 78%
Un traitement plus profond aboutit à une représentation plus forte et plus durable
Limitations:
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c'est un raisonnement circulaire: comment tester si un encodage était + profond qu'un
autre, en observant si c'est plus efficace, et si oui on pense que c'est plus profond, <->
Est-ce vraiment la force de l'encodage ou le type d'info encodé ? A voir plus tard
Transfert de traitement approprié: le traitement à l'encodage est plus efficace dans la mesure où
celui-ci se chevauche avec le traitement à effectuer lors de la récupération.
Amélioration de l'encodage - Génération et espacement
Effet de génération: l'apprentissage épisodique est meilleur quand l'on peut générer l'information
sur la cible à partir de notre mémoire plutôt que lorsque cette information nous est fournie par
une autre personne.
ex: Cartes présentées rapidement (flashées) pour apprendre les tables de multiplication => la
récupération améliore le codage
Pour tester: donner deux mots et les gens doivent seulement les lire (read condition), d'autres
doivent eux-même générer le synonyme ou la rimes (generate condition)
Génération mieux que lecture
Donc la mémoire générate est
meilleure, voir résultats du slide
NB: il y a aussi un effet de niveau
de traitement: synonyme est
meilleur que rime
Amélioration de l'encodage Spacing effect (effet d'espacement)
Exercice accumulé: apprendre A, puis apprendre B, puis C ...
Exercice distribué: faire A, B et C, les refaire, les refaire,
Pourquoi le distribué est-il plus efficace ? Démo avec chaises
« Spacing effect »: avantage des répétitions distribuées sur les répétitions accumulées
Consolidation: Accumulé -> on ne donne bcp d'attention la première fois seulement. Distribué =
donner plusieurs fois
Récupération: distribué -> à des moments différents, donc contextes différents, plus de
variabilités à l'encodage ce qui fait que le processus de récupération a plus de chance d'aboutir à
un succès => liens différents, triple encodage
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Consolidation
Les mémoires deviennent plus stables au cours du temps
Dormir et se souvenir facilitent les processus de consolidation
Jenkins and Dallenbach 1924: vue passive
Ebbinghaus courbe d'oubli : nettement atténuée si la durée entre l'apprentissage et la
mémorisation s'est déroulée pendant le sommeil plutôt que pendant l'éveil.
Une vue plus active Crick et Mitchison (1983): dormir sert à oublier les mémoires
indésirables
REM (Raid Eye Movement sleep) sert à effacer les faibles connexions.
Plus récente, Maquet (2000): le sommeil est là pour préserver et consolider les mémoires
récemment acquises.
Preuves en faveur du point de vue de la consolidation? Etude par Peigneux (2004): les structures
du cerveau engagées pendant la pratique d'une tâche, sont, à nouveau, activées pendant le
sommeil post-entraînement (qui suit la pratique):
Jeu ordinateur, trouver le chemin. Puis ils vont dormir et le lendemain ils refont la même chose.
Idem pour un autre groupe qui ne dort pas entre les deux.
 Ceux qui ont dormi sont plus performants.
 Corrélation positive entre l'activation ds leurs cerveaux (dans l'hippocampe, endroit de la
mémoire épisodique) pdt le sommeil et leurs performances le lendemain. Au plus
l'hippocampe était activé, au plus la performance était élevée.
5.2.3. Récupération via la mémoire épisodique ?
Représentation intégrée: la mémoire épisodiue consiste en une conjonction de traits liés:
Différentes routes de récupération, plusieurs stimuli différents me mèneront à la même info: un
coktail bu, un ami rencontré, une chanson entendue, ces trois choses différentes me ramèneront à
la soirée de la semaine passée.
Impossible à faire en mémoire implicite puisqu'en dehors de la conscience, donc on ne sait pas
utiliser le contexte pour me rappeler cela => plus restrictive que l'épisodique dans le sens où elle
peut être récupérée
Les infos peuvent passer d'un côté à l'autre: dans dix ans on ne se souviendra plus d'où on a bu ce
coktail Gevers
Récupération implique récapitulation = rétablissement des patterns d'activations qui étaient
présents durant l'encodage
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créer des mémoires = binding
récupérer c'est une chose, mais il y a aussi la reconnaissance:
-> par souvenir (recollection)
-> rappel conscient d'un contexte.
Pattern d'achèvement => attention lente
-> par familiarité = sentiment subjectif d'avoir dj rencontré un stimulus.
Appariement = rapide
On utilise des indices pour la récupération. Différents facteurs:
effet en fonction du contexte, voir TP, apprentissage sous l'eau ou sur terre
idem pour l'influence avec ou sans marijuana :-)
Est-ce que nos souvenirs sont corrects ? plusieurs formes d'erreurs mnésiques:
Biais
Biais de croyance: nos connaissances de base influencent inconsciemment la
mémoire
Ex: Bartlett: lecture d'histoires à propos de folklore dans d'autres cultures, ce qu'ils
racontent ensuite est influencés par ce qu'ils connaissaient de leurs propres
cultures
Biais de consistance: reconstruction au lieu de reproduction (reconstructive
memory) pcqu'on croit erronnément que notre attitude est stable au cours du
temps, et nos souvenirs du passé sont ajustés pour être en lien avec le présent
Reconstructive memory
Erreur d'attribution: attribuer un souvenir à un moment, un lieu, une personne ou une
source incorrecte
Fausse reconnaissance: un stimulus qui, bien qu'il n'ait jamais été rencontré, est
sémantiquement ou perceptivement similaire à des stimuli rencontré
précédemment.
Ex, liste de mots liés sémantiquement (bonbon, sucré, caramel, ...) , puis on
demande si un mot non lié y était (chaise), réponse facile: non. Mais si on pose la
même question pour un mot lié sémantiquement (mou), la réponse est plus
difficile, et souvent erronnée
Témoignages, signal stop ou attention, on pose une question avec stop, puis on
demande si stop, et svt le sujet dit oui
Pourquoi ? Recouvrement de l'attention par le stop, coexistence dans la mémoire,
croyance de ce qu'a dit l'interrogateur, et ce surtout s'il est en uniforme
Distance sémantique
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5.2.4. Oubli: Encodage OK mais je ne parviens pas à me souvenir
soit on ne parvient pas à se rappeler, soit on ne parvient pas à reconnaître
Retour sur la loi d'Ebbinghaus (intervalle de rétention) loi de la puissance: on oublie très vite au
début puis ça devient stable.
Comment expliquer ce phénomène ?

Decay theory, passage du temps

théories d'interférence
provient de la compétition entre des représentations différentes:
l'indice (Renée Zellweger) active R1 (Journal de Bridget Jones) et R2 (Jerry
Maguire) qui sont en compétition
Interférence Rétroactive: nouveau (ex aujourd'hui vélo à la gare, mais hier ?)
Interférence proactive: vieilles info (ex hier à la gare, mais aujourd'hui ?)
Interférence par blocage: on se souvient de R1 et plus de R2. ! l'info est toujours
présente mais inaccessible. Ex: se rappeler tous les CD qu'on a, après quelques uns
on bloque
Mais blocage ou oubli ? On arrive à l'idée de suppression
Interférence par suppression: Renée active le Journal de Bridget Jones, mais cette
activation pourrait supprimer, inhiber le lien avec Jerry Maguire. Mais alors même
un autre indice ne nous aiderait pas ? Càd Tom Cruise ne pourrait plus nous aider
La récupération induit l'oubli: pour récupérer un certain souvenir, il ne suffit pas
seulement de renforcer sa représentation, on peut également supprimer la
représentation des concurrents associés.
5.2.5. Au-delà du Priming - les autres formes de mémoires non déclarative
Fonctionne en grande partie en dehors de la consciene
Leur récupération et influence sont exprimées implicitement.
Amorçage: si on réalise que tel mot svt utilisé vient d'un ami, on l'utilisera plus ensuite (?)
Amorçage perceptif: résulte en l'augmentation des habilités à percevoir un stimulus
ex on apprend une liste de mots. Puis on présente un mot très brièvement (34 ms).
Si ce mot était dans la liste il sera plus facilement lu que s'il ne l'était pas.
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Idem pour les amnésique qui n'ont pas de mémoire épisodique mais pas de souci
avec les non déclaratifs: apprendre une liste de mot.
Demander de les répéter = très mauvais, ils ne se souviennent même pas d'avoir
appris une liste => épisodiquement détruit
Demander de compléter les mots: pas mal => sémantiquement encore présent
Amorçage conceptuel: faciliter le traitement de la signification d'un mot
1: apprendre une liste de mot
2: donner un mot d'une catégorie (ex fruit) on donner plus facilement le fruit qui
était dans la liste
Apprentissage d'habiletés
Etape cognitive: info sous forme déclarative, svt verbale, et les demandes
attentionnelles sont importantes
Etape associative: meilleure performance et déclin de la "médiation vebale"
Etape autonome: extrêment précis, exécuté rapidement et relativement
automatique, requiert peu d'attention
Mémoire d'habitude:
Connaissance à propos de la relation prédictive entre un stimulus et une réponse.
Tâche de classification prbabiliste: les participants apprennent à prédire un des
deux résultats à partir d'un set d'indices, chaque indice entretient une relation
probabiliste avec le résultat.
Associations conditionnées
conditionnement classique, Pavlov: apprendre dans quelle mesure un stimulus
signale de manière fiable l'occurence d'un deuxième stimulus
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