Dans les relations qui précèdent, xo est la concentration initiale du réactif A. Dans le cas rare
où k2 = k1 les relations précédentes se récrivent ainsi :
x = k1 [A] y = a k1 ek1 t
Figures 4.2. Variations des concentrations dans les réactions consécutives A B C.
Note : A : k2 >> k1 ; B : k2 = k1 ; C: k2 << k1.
Trois cas de figure sont représentés à la figure 4.2. Le premier cas, (figure 4.2.A), est celui où
k2 >> k1. Dans ce cas, la réaction la plus lente est la première étape : B se transformant en C
plus rapidement qu’il n’apparaît, sa concentration demeure faible. Dans le cas où k2 << k1 ,
c’est évidemment la situation inverse, (figure 4.2.C), et l’étape déterminante, limitante étant
la seconde étape, la concentration de B rejoint presque la concentration initiale du constituant
A.
Revenons au cas où la constante k2 est beaucoup plus grande que la constante k1. On atteint
une forme d’équilibre de la concentration de l’intermédiaire B. Cet équilibre est appelé
séculaire justement parce que c’est le type de réactions typique des concentrations de divers
éléments inclus dans des familles radioactives. Puisque k2 >> k1, ek2 t << ek1 t et k2 k1
k2. En remplaçant dans l’expression de la concentration de B calculée plus haut, on obtient :
Cela implique que la formation de C dépend de la vitesse de formation de B. Dans ces
conditions on dit que l’étape A B est l’étape déterminante. C’est l’étape la plus lente qui
impose sa vitesse à l’ensemble réactionnel.