
Un indicateur de l’effort réalisé en course de montagne : la Vitesses Ascensionnelle
Dans un programme de course à pied, il est fortement conseillé de tester sa vitesse maximale
aérobie (VMA) afin de construire une progression dans son entraînement. Cette VMA est une
donnée essentielle dans la mise en œuvre d’un cycle de course à pied car elle permet de
formaliser une progression, d’établir un niveau de départ, de se donner le moyen de se situer
et d’apprivoiser un outil de progression efficace.
En course de montagne, cet outil se transforme en une donnée incontournable, celle de la
vitesse ascensionnelle (Va). En effet, en course de montagne, ce qui importe, c’est bien la
vitesse de progression pour arriver d’un point bas à un point haut – voire de haut en bas si il y
a la descente (on parle d’ailleurs souvent de moyenne horaire et non de moyenne
kilométrique). Compte tenu du profil en trois dimensions de cette discipline, il nous faut
prendre donc en compte la vitesse ascensionnelle (Va) comme repère.
C’est pour nous un très bon indicateur de progrès.
Celui-ci va l’informer sur le dénivelé effectué sur une heure. En effet :
Vitesse ascensionnelle (Va) = dénivelé réalisé / 1 heure
Pour tenter de comprendre cette Va, nous prenons le parti – prix de construire sa mise en
œuvre à partir de la VMA déjà bien comprise en course à pied.
VMA et VMA ascensionnelle (VMA a)
La Vitesse Maximale Aérobie peut être rapportée à une Vitesse Maximale Aérobie
ascensionnelle
. Celle-ci peut être tenue entre 5’ et 6’ tout comme la VMA sur terrain plat
(V.Billat, 2005)
La Vitesse Maximale aérobie ascensionnelle est donc le dénivelé en mètres parcouru chaque
heure et peut être comparé à la VMA à O% de dénivelé.
Nous choisissons une fourchette de VMA comprise entre 8 et 21km/h, fourchette
représentative d’une population de coureur à pied.
Couleur de
niveau et de
progression
VMA a (m
verticaux/heure)
Attention, il ne faut pas oublier que la VMAa correspond à une vitesse moyenne pendant un
effort bref en course de montagne (effort tenu sur 5 à 6 minutes), test que nous ne souhaitons
pas effectuer par rapport à la difficulté de réalisation.
Selon les travaux de Véronique Billat, in L’entraînement en pleine nature, Edition De Boeck, juin 2005.