vidal 2015 - ifsi dijon

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VIDAL 2015
Médicaments
RCP du 10/03/2008
HEPARINE SODIQUE PANPHARMA 25
000 UI/5 ml, solution injectable en
flacon (I.V.)
FORMES et PRÉSENTATIONS (début page)
Solution injectable.
La solution est incolore à jaune avec un pH 5,0 à 7,5.
COMPOSITION (début page)
Héparine sodique ............................................................................................................................ 5 000 UI
Pour 1 ml de solution.
Un flacon de 5 ml contient 25 000 UI d'héparine sodique.
Excipients à effet notoire: alcool benzylique (10 mg/ml), sodium (sous forme chlorure et hydroxyde - 27 mg).
Excipients :
Alcool benzylique
Chlorure de sodium
Hydroxyde de sodium ou acide chlorhydrique 0.1 %
Eau pour préparations injectables.
DC
INDICATIONS (début page)
Cette héparine est une héparine classique, dite non fractionnée. Ses indications sont les suivantes:
Traitement curatif:
o des thromboses veineuses profondes constituées et de l'embolie pulmonaire, à la phase aiguë,
o de l'infarctus du myocarde avec ou sans onde Q et de l'angor instable, à la phase aiguë,
o des embolies artérielles extracérébrales.
o de certains cas de coagulopathie.
Prévention des accidents thromboemboliques artériels en cas de cardiopathie emboligène, de thérapeutique
endovasculaire et de chirurgie vasculaire artérielle,
Prévention de la coagulation dans les circuits de circulation extra-corporelle et d'épuration extra rénale.
DC
POSOLOGIE ET MODE D'ADMINISTRATION (début page)
VOIE INTRAVEINEUSE.
Ne pas injecter par voie intramusculaire.
La concentration de cette héparine est de 5 000 UI/ml. Toutes les héparines n'étant pas à la même concentration,
les prescriptions doivent être rédigées en U.I. voir guide pharmaco de 1ère année
a) En traitement curatif, en prévention des accidents thromboemboliques artériels en cas de cardiopathie
emboligène
Le schéma posologique est le suivant:
schéma posologique recommandé hors coagulopathie:
L'héparine doit être administrée en injection continue avec une seringue électrique.
On peut administrer auparavant un bolus de 50 UI/kg par voie intraveineuse directe pour atteindre dès le début
du traitement une héparinémie efficace.
La dose journalière doit être répartie dans au moins deux seringues par jour. La dose initiale est de 20
UI/kg/heure.
La dose d'héparine sera ensuite adaptée en fonction des résultats du contrôle biologique.
coagulopathies: la dose administrée est généralement inférieure en raison du risque hémorragique.
Surveillance biologique:
Elle doit être au minimum quotidienne. Le premier prélèvement doit avoir lieu 6 heures après le début du
traitement. Un prélèvement doit être effectué 4 à 6 heures après chaque modification de dose.
On peut utiliser en fonction des cas:
Le temps de céphaline activé (TCA) qui doit se situer entre 1 fois et demie et trois fois le témoin Risque
hémorragique selon la sensibilité du réactif utilisé (à définir par le laboratoire),
L'activité anti-Xa (héparinémie), qui est un test spécifique. Elle doit se situer entre 0,2 et 0,6 UI/ml. Ce test sera
préféré quand il existe des anomalies du TCA préexistantes, chez les malades de réanimation et en cas de
syndrome inflammatoire marqué.
Relais de l'héparine par les anticoagulants oraux:
Chaque fois que cela est possible, les AVK seront introduites entre le premier et le troisième jour de traitement,
de façon à ce que la durée totale de l'héparinothérapie n'excède pas 7 à 10 jours.
En raison du temps de latence précédant le plein effet de l'antivitamine K utilisé, l'héparine ne sera interrompue
que lorsque l'INR sera 2 jours consécutifs dans la zone thérapeutique souhaitable. Celle-ci est variable selon la
pathologie traitée.
Pendant cette période, la surveillance du TCA sera particulièrement attentive pour éviter un risque d'hémorragie.
b) Prévention des accidents thromboemboliques artériels en cas de thérapeutique endovasculaire et de
chirurgie vasculaire artérielle.
Prévention de la coagulation dans les circuits de circulation extra-corporelle et d'épuration extra rénale.
Dans ces situations, la posologie et la surveillance biologique seront déterminées en fonction de chaque situation
clinique.
DC
CONTRE-INDICATIONS (début page)
Ce médicament ne doit jamais être utilisé dans les situations suivantes:
hypersensibilité à l'héparine,
antécédents de thrombopénie grave de type II (thrombopénie induite par l'héparine ou TIH), sous héparine non
fractionnée ou sous héparine de bas poids moléculaire (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi
Précautions d'emploi - TIH),
maladies hémorragiques constitutionnelles,
lésion organique susceptible de saigner,
manifestations ou tendances hémorragiques liées à des troubles de l'hémostase: les coagulopathies peuvent
être une exception à cette régle (voir rubrique Indications) à condition qu'elles ne compliquent pas une TIH,
hémorragie intracérébrale.
enfant prématuré ou nouveau-né (contient de l'alcool benzylique).
Une anesthésie péridurale ou une rachianesthésie ne doivent jamais être effectuées pendant un traitement par
héparine.
Ce médicament est GENERALEMENT DECONSEILLE en cas de:
accident vasculaire cérébral ischémique étendu à la phase aiguë, avec ou sans troubles de la conscience.
Lorsque l'accident vasculaire cérébral est d'origine embolique, le délai est de 72 heures. La preuve de l'efficacité
de l'héparine à dose curative n'a pas été établie à ce jour, quelles que soient la cause, l'étendue et la sévérité
clinique de l'infarctus cérébral,
hypertension artérielle non contrôlée,
endocardite infectieuse aiguë (en dehors de celles survenant sur prothèse mécanique).
Les médicaments suivants sont généralement déconseillés en association avec l'héparine (voir rubrique
Interactions ):
l'acide acétylsalicylique (en tant qu'analgésique et antipyrétique),
les AINS,
le dextran.
DC
MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D'EMPLOI (début page)
Mises en garde
Devant un patient sous héparine (à dose curative ou préventive) qui présente un événement thrombotique, tel
que:
un accident vasculaire cérébral ischémique,
un infarctus du myocarde,
une ischémie aiguë des membres inférieurs,
une embolie pulmonaire,
une phlébite,
une aggravation de la thrombose pour laquelle il est traité,
il faut systématiquement penser à une thrombopénie induite par l'héparine (TIH) et faire pratiquer en urgence une
numération des plaquettes (cf. Précautions d'emploi).
Précautions d'emploi
Situations à risque:
La surveillance du traitement sera renforcée en cas d'antécédents d'ulcères digestifs, de maladies vasculaires de
la choriorétine ou en période postopératoire après chirurgie du cerveau et de la moelle épinière.
La ponction lombaire devra être discutée en tenant compte du risque de saignement intra-rachidien. Elle devra
être différée chaque fois que possible.
Surveillance plaquettaire:
En raison du risque de TIH, une surveillance de la numération plaquettaire est nécessaire, quelles que soient
l'indication du traitement et la posologie administrée.
Pratiquer une numération plaquettaire avant traitement puis deux fois par semaine pendant 21 jours: au-delà de
cette période, si un traitement prolongé s'avère nécessaire dans certains cas particuliers, le rythme de contrôle
peut être porté à une fois par semaine, et cela jusqu'à l'arrêt du traitement.
L'héparine peut freiner la sécrétion d'aldostérone et entraîner de rares cas d'hypoaldostéronisme avec
hyperkaliémie et (ou) acidose métabolique. Ceci a été observé particulièrement chez les patients ayant une
kaliémie élevée chez les patients à risque (diabétiques, insuffisants rénaux chroniques, acidose métabolique
préexistante, traitement par des médicaments susceptibles d'augmenter la kaliémie tels que les IEC et les AINS).
Le risque d'hyperkaliémie augmente avec la durée du traitement et est habituellement réversible. En cas de
traitement prolongé, une surveillance de la kaliémie peut être effectuée chez les patients à risque.
Thrombopénie induite par héparine ou TIH:
Il existe un risque de thrombopénie grave, parfois thrombosante, induite par l'héparine (héparine non fractionnée
et moins fréquemment héparines de bas poids moléculaire), d'origine immunologique dite de type II (voir rubrique
Effets indésirables). La TIH est définie par un chiffre de plaquettes < 100 000 et/ou une chute relative des
plaquettes de 30 à 50 % sur deux numérations successives. Elle apparaît essentiellement entre le 5e et le 21e
jour suivant l'instauration du traitement héparinique (avec un pic de fréquence aux environs du 10 e jour) mais peut
survenir beaucoup plus précocement lorsque existent des antécédents de thrombopénie sous héparine. Pour
cette raison, ceux-ci seront systématiquement recherchés au cours d'un interrogatoire approfondi avant le début
du traitement. En outre, le risque de récidive, en cas de réintroduction de l'héparine, peut persister plusieurs
années, voire indéfiniment (voir rubrique Contre-indications).
Dans tous les cas, l'apparition d'une TIH constitue une situation d'urgence et nécessite un avis spécialisé.
Toute baisse significative (30 à 50 % de la valeur initiale) de la numération plaquettaire doit donner l'alerte, avant
même que cette valeur n'atteigne un seuil critique. La constatation d'une diminution du nombre de plaquettes
impose dans tous les cas:
un contrôle immédiat de la numération,
la suspension du traitement héparinique, si la baisse est confirmée voire accentuée lors de ce contrôle.
Dans ces conditions, la conduite à tenir immédiate ne repose pas sur le résultat des tests d'agrégation
plaquettaire in vitro ou les tests immunologiques; en effet, le résultat n'est obtenu dans le meilleur des cas qu'au
bout de plusieurs heures. Ces tests doivent cependant être réalisés pour aider au diagnostic de cette
complication. En cas de poursuite du traitement héparinique, le risque de thrombose est majeur.
la prévention ou le traitement des complications thrombotiques de la TIH.
Si la poursuite de l'anticoagulation semble indispensable, l'héparine doit être relayée par une autre classe
d'antithrombotique: danaparoïde sodique ou hirudine, prescrits suivant les cas à dose préventive ou curative.
Le relais par les anti-vitamines K (AVK) ne sera pris qu'après normalisation de la numération plaquettaire, en
raison du risque d'aggravation du phénomène thrombotique par les AVK.
Sodium
Ce médicament contient environ 27 mg de sodium par flacon, n'en tenir compte que chez les patients suivant un
régime hyposodé strict.
Alcool benzylique
Ce médicament contient environ 50 mg d'alcool benzylique par flacon et peut provoquer des réactions toxiques et
des réactions de type anaphylactoïde chez les nourrissons et les enfants jusqu'à 3 ans.
DC
INTERACTIONS (début page)
Interactions médicamenteuses :
Associations déconseillées
+ Acide acétylsalicylique en tant qu'analgésique et antipyrétique (et par extrapolation, autres salicylés)
(voie générale)
Augmentation du risque hémorragique (inhibition des fonctions plaquettaires et agression de la muqueuse
Utiliser un analgésique antipyrétique non salicylé.
+ A.I.N.S. (voie générale)
Augmentation du risque hémorragique (inhibition des fonctions plaquettaires et agression de la muqueuse gastroduodénale par les anti-inflammatoires non stéroïdiens).
Si l'association ne peut être évitée, surveillance clinique et biologique étroite.
+ Dextran 40 (voie parentérale)
Augmentation du risque hémorragique (inhibition des fonctions plaquettaires par le dextran 40).
Ajuster la posologie de l'héparine de façon à ne pas dépasser une hypocoagulabilité supérieure à 1,5 fois le
témoin, pendant l'association et après l'arrêt du dextran 40.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
+ Corticoïdes (gluco-) (sauf hydrocortisone employée comme traitement substitutif dans la maladie
d'Addison) (voie générale et dans certains cas voies locales: intramusculaire, intra-articulaire, cutanée et
lavement rectal).
Aggravation par l'héparine du risque hémorragique propre à la corticothérapie (muqueuse digestive, fragilité
vasculaire), à fortes doses ou en traitement prolongé supérieur à 10 jours.
Si l'association ne peut être évitée; renforcer la surveillance.
+ Acide acétylsalicylique en tant qu'antiagrégant plaquettaire, autres antiagrégants plaquettaires
(ticlopidine, clopidogrel, antagonistes du récepteur GPII b/IIIa plaquettaire, dipyridamole)
Possibilité de majoration du risque hémorragique. Surveillance régulière.
+ Thrombolytiques
Possibilité de majoration du risque hémorragique. Surveillance régulière.
DC
FERTILITÉ/GROSSESSE/ALLAITEMENT (début page)
Grossesse
L'héparine ne traverse pas le placenta.
Aucune malformation ni fœtotoxicité de l'héparine n'ont été décrites chez l'animal, ni à ce jour dans l'espèce
humaine.
Lors de son utilisation chez la femme enceinte, une prudence particulière s'impose en raison des risques
hémorragiques utéroplacentaires, particulièrement au moment de l'accouchement.
Si une anesthésie péridurale est envisagée, il est impératif de suspendre le traitement héparinique (voir rubrique
Interactions).
Allaitement
L'héparine n'étant pas excrétée dans le lait maternel et ne passant pas la barrière digestive, l'allaitement est
possible.
DC
EFFETS INDÉSIRABLES (début page)
Manifestations hémorragiques des facteurs de risque tels que des lésions organiques susceptibles de saigner,
une insuffisance rénale, certaines associations médicamenteuses (voir rubriques Contre-indications, Interactions)
peuvent majorer ces manifestations.
Des thrombopénies ont été rapportées. Celles-ci sont de deux types:
o les plus fréquentes, de type I, sont habituellement modérées (>100 000), précoces (avant le cinquième jour) et
ne nécessitent pas l'arrêt de l'héparine,
o rarement des thrombopénies graves de type II (TIH). Leur prévalence est encore mal évaluée (voir rubrique
Contre-indications , Mises en garde et précautions d'emploi).
De rares nécroses cutanées au point de perfusion, ont été signalées avec les héparines. Ces réactions peuvent
être précédées d'un purpura ou de placards érythémateux, infiltrés et douloureux. La suspension du traitement
doit être immédiate.
De rares manifestations d'hypersensibilité notamment urticaire, conjonctivite, rhinite, asthme, cyanose,
tachypnée, sensations d'oppression, fièvre, frissons, œdème angio-neurotique, et rarement choc anaphylactique.
Dans certains cas leur existence doit conduire à l'arrêt du traitement.
Effets divers:
o élévation des transaminases et des γGT ;
o hyperéosinophilie parfois accompagnée d'éruption;
o exceptionnellement: alopécie, priapisme;
o de très rares cas d'hypoaldostéronisme avec hyperkaliémie et (ou) acidose métabolique, ont été rapportés
particulièrement chez des patients à risque (diabétiques, insuffisants rénaux chroniques, acidose métabolique
preéxistante, traitement par des médicaments susceptibles d'augmenter la kaliémie tels que IEC et les AINS). Le
risque d'hyperkaliémie augmente avec la durée du traitement et est habituellement réversible. En cas de
traitement prolongé, une surveillance de la kaliémie peut être effectuée chez les patients à risque.
DC
SURDOSAGE (début page)
Le surdosage accidentel après administration de doses massives d'héparine peut entraîner des complications
hémorragiques. Le risque hémorragique est proportionnel au niveau d'hypocoagulabilité et à l'intégrité vasculaire
de chaque malade.
Il existe un antidote: le sulfate de protamine, qui neutralise l'héparine en formant un complexe inactif avec
l'héparine.
100 U A H de protamine neutralise l'activité de 100 UI d'héparine.
La dose de protamine utile est fonction:
de la dose d'héparine injectée,
du temps écoulé depuis l'injection de l'héparine, avec éventuellement une réduction des doses de l'antidote.
Cependant, l'utilisation de cet antidote doit tenir compte de ses effets indésirables potentiels.
En cas d'ingestion massive d'héparine par voie orale, aucune conséquence grave n'est, à priori, à redouter,
compte tenu de la très faible résorption du produit aux niveaux gastrique et intestinal.
PP
PHARMACODYNAMIE (début page)
Classe pharmacothérapeutique: ANTITHROMBOTIQUE/HEPARINE, Code ATC B01AB01: sang, organes
hématopoïétiques.
Ce médicament est une héparine non fractionnée, anticoagulant d'action immédiate.
La fixation de l'héparine sur l'antithrombine (anciennement antithrombine III) augmente considérablement (x
1000) l'activation naturelle de l'inhibiteur vis à vis de la thrombine, du facteur Xa et de tous les facteurs activés de
la coagulation. Il en résulte une activité anticoagulante puissante qui dépend de la concentration d'héparine, de la
concentration de l'antithrombine et de celles des facteurs de la coagulation. Le terme d'héparinémie est utilisé
pour la mesure de l'activité de l'héparine qui résulte de ces interactions complexes.
PP
PHARMACOCINÉTIQUE (début page)
Injectée par voie intra-veineuse, une partie des molécules d'héparine administrée est neutralisée par de
nombreux facteurs (facteur plaquettaire 4, protéines sanguines dont le fibrinogène, système réticulo-endothélial)
et éliminée par captation cellulaire. Le surplus est éliminé par les reins. Aux doses normales d'utilisation, les reins
n'interviennent pas dans l'élimination de l'héparine. La partie restante subit une dilution dont la valeur varie
suivant le volume plasmatique et en particulier l'hématocrite et s'associe au cofacteur de l'héparine
(antithrombine).
La demi-vie plasmatique de l'héparine est dose-dépendante et de l'ordre de 60 à 120 min. chez le sujet normal.
Ces différents paramètres de neutralisation, d'élimination, d'association aux cofacteurs varient d'un sujet à l'autre
et, chez un même sujet, d'un moment à l'autre.
DP
INCOMPATIBILITÉS (début page)
En l'absence d'études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres médicaments.
DP
DURÉE DE CONSERVATION (début page)
5 ans.
DP
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION (début page)
Pas de précautions particulières de conservation.
DP
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION ET DE MANIPULATION (début page)
Voir. rubrique Posologie et mode d'administration Mode d'administration.
Pas d'exigences particulières.
PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE (début page)
Liste I.
AMM
3400955205081 (10Fl/5ml)
Modèle hospitalier
Collect
PANPHARMA SA
ZI du Clairay Luitré
35133 Fougères
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