On va se limiter a un sous domaine des activités mentales, un individu a lu, a écrit ou a
prononcé un raisonnement qui offre, sous la forme d’un protocole, les traces d’une activité
non observable qui est le véritable objet d’étude.
Présentation de prémisses suivies d’une conclusion émise ou acceptée.
Observation hors laboratoire, d’un devoir scolaire, d’un discours politique.
Analyse logique de ce protocole, comparer ou identifier une forme logique.
Jugements et décisions.
Jugements évaluatifs : les sujets expriment des préférences.
Jugements prédictifs, probabilistes : les sujets expriment des prévisions (anticipation).
Ces jugements et décisions peuvent être spontanés.
Aspect dynamique.
Révisions des jugements, les jugements ne sont pas fixes, des connaissances nouvelles
modifient nos croyances.
2 finalités des raisonnements.
Finalités épistémiques : comprendre des énoncés, des discours. C'est-à-dire, rechercher de la
cohérence entre différentes informations, tester cette cohérence, anticiper des évènements.
Objectif : détection des contradictions, lever ces contradictions par la formation de nouvelles
interprétations, de prévoir ce qui peut se produire.
Finalités pragmatiques : les raisonnements permettent de faire des choix basés sur des
préférences, de planifier des actions, d’optimiser l’activité, d’élaborer des solutions.
Ces 2 finalités peuvent être présente en même temps. Exemple : activité de diagnostic qui
intégrer une activité de compréhension et qui sont finalisés par une décision explicite d’action
ou de refus d’action.
2 niveaux d’études.
Le niveau moléculaire :les inférences d’élaboration longues, elles sont conscientes,
délibérées (mais pas leurs mécanismes) et accomplies avec un niveau d’effort très variable
(résolution de problème, démonstration, argumentation…) On parle de stratégie ou de
méthode.
Le niveau atomique (microstructure) : on étudie des raisonnements courts, souvent spontanés,
qui constituent via leurs enchaînements des raisonnements longs. Exemple : appliquer une
double négation, jugement probabiliste, causal…) Ces inférences sont inconscientes.
2 ensembles de mécanismes.
Raisonnements portant sur des connaissances certaines (qui peuvent être abstraites et
exprimés par des symboles). On parle de raisonnements théoriques (activités scientifiques et
didactiques). En logique formelle on raisonne au second degré, raisonnement sur des
arguments. Ces arguments sont importants pour les psychologues pour les normes de validité.
Exemple : il pleut donc il y a des nuages. Schéma d’inférence formel, le Modus Ponens qui
exprime des relations invariantes indépendantes du thème et des énoncés (heuristiques).
Raisonnement portant sur des connaissances généralement incertaines ou sur des
croyances. On parle de raisonnement pratique, les conclusions sont souvent affectées
d’incertitude. Ces raisonnements sont donc susceptibles d’être révisés.
2 ensembles de situations.