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Je vous appelle je suis le fils de M Dijoux, j'habite en métropole et je suis médecin. Attention: il est médecin
mais d'abord il est fils de. Piège!
Après il y a des cas par cas. Des personnes qui habitent en métropole, il peut y avoir des rapports
personnalisés où le médecin du service accepte de donner les infos par téléphone.
Exemple d'une fois où une infirmière avait donné les infos à la fille d'un patient. Gros scandale avec la
nouvelle épouse du patient qui a dit que la fille était en procès contre son père. Donc le mieux à faire dans
ces cas là c'est de voir directement le patient qui lui va donner les infos.
C'est un petit peu différent avec les personnes âgées qui peuvent avoir du mal à parler, on fait alors un cas
par cas.
Dans le cas d'un patient qui est dans le coma c'est encore différent car la personne ne peut pas s'exprimer et
dans ces cas là on informe les proches.
L'information est possible dans le cas d'un diagnostic ou d'un pronostic grave SAUF si le patient y est
opposé et sauf si la personne ne peut donner son consentement (elle est dans le coma, elle n'est pas capable
de parler) et dans ces cas là le médecin peut donner les infos. Cela ne marche pas toujours.
Situation: Patient qui a fait une hémiplégie après avoir été opéré d'une sténose à la carotide. Il est décédé 3
mois plus tard. La famille a attaqué pour complication et indemnisation pour préjudice moral lié à un défaut
d'information. La famille a attaqué l'hôpital en disant que le chirurgien n'a pas suffisamment informé du
risque de décès et de complications. Dans ces cas là, ce que la cour de cassation a prévu c'est de dire que le
patient a été prévenu et même si la famille n'a pas été prévenue ce n'est pas un problème. Il n'y a donc pas de
défaut d'information. L'information on la doit au patient et pas l'entourage. On peut informer
l'entourage s'il y a urgence vitale mais on travaille pour le patient. Bien faire attention à ça et elle insiste
beaucoup dessus: c'est le patient qu'on informe et pas son entourage!
4. Complications:
Il faut donner toutes les complications les plus fréquentes! Si un patient se fait opérer et qu'il a une
complication très rare le médecin ne sera pas attaquable. En revanche, si le chirurgien ne donne pas les
complications les plus fréquentes au patient, là ce dernier pourra attaquer le chirurgien.
Un chirurgien doit informer un patient en ce qui concerne les complications des techniques de chirurgie et
doit obtenir son consentement par écrit sur lequel est donc écrit "j'ai été informé des complications". Il existe
des situations avec des techniques chirurgicales particulières, exemple de la technique pour désobstruer un
vaisseau où il y a un risque per ou post-opératoire: dans ce cas le patient en est donc informé. En revanche,
très rarement, mais s'il n'est pas informé le chirurgien ne sera pas attaquable. Quand le chirurgien est
attaqué, il sort toute la littérature pour donner la preuve de la fréquence.
III. Secret partagé:
Prévu par le Code de la Santé Publique: Secret entre les professionnels qui vont participer à la prise en
charge d'un même patient. Ils échangent les infos par téléphonie ou en face à face mais dans ces cas là, on