Concours Centrale-Supelec 2003 Filière PC Epreuve : MATHEMATIQUES I Corrigé par Sylvie Bonnet, math PC*-Besançon Préliminaires 1) g étant intégrable sur a , b , l’est également sur tout intervalle x , b , pour tout x a, b . 1.a) f et g étant strictement positives, f o g est équivalent à 0, a, b tel que t a, b, t b 0 f t g t . Soit x a, b . g étant intégrable sur x , b , f l’est également par théorème de comparaison des intégrales. D’autre part, par croissance de l’intégrale, x a, b, x b 0 f g . b f x b b x x o g x b 1.b) g étant strictement positive, f g quand x tend vers b est équivalent à 0, a, b tel que t a, b, t b 0 f t g t g t . Soit x a, b . g étant intégrable sur x , b , f –g l’est également par théorème de comparaison des intégrales et f est intégrable sur x , b , car f=(f-g)+g, somme de deux fonctions intégrables sur x , b . D’autre part, par linéarité et croissance de l’intégrale, x a , b, x b 0 b b x x f g f b b b x x x g g . b x f g quand x tend vers b 2) f et g étant continues par morceaux sur a , b sont intégrables sur tout segment a, x avec x a, b . Mais g étant strictement positive et non intégrable sur a , b , particulier, x g . En a x b x g est strictement positive au voisinage de b. a 2.a) On reprend la définition du 1a) 0, a, b tel que t a, b, t b 0 f t g t . Soit x , b . Par additivité de l’intégrale, x f a l’intégrale : x a x a x f f 0 g g g g f a f a x x x a a a x g x g a f g a x a 1 a x f f et , par croissance de Comme x g tend vers quand x tend vers b, pour fixé, a f g a x tend vers 0 quand x tend a vers b et peut donc être rendu inférieur à pour x assez proche de b. Finalement : 0, a, b tel que t a, b, t b 0 x a x a x f a f 2 . g x o g a exemples 1 1 , g t . f est négligeable devant g quand x tend vers . 2 t t f est intégrable sur 1, et g ne l’est pas. (fonctions de Riemann) 1 1 ii) a, b 1, , f t , gt . f est négligeable devant g quand x tend vers . t t f et g ne sont pas intégrables sur 1, . (fonctions de Riemann) i) a, b 1, , f t 2.b) f et g étant équivalentes quand x tend vers b, et g étant non intégrable sur a , b , f n’est pas intégrable sur a , b par théorème de comparaison des intégrales. f g quand x tend vers b est équivalent à f g o g . D’après le 2a), et x x a a f x a x g o g a f g quand x tend vers b . Remarque : on a des résultats analogues pour des fonctions définies sur a , b . Partie I I.A I.A.1) Il s’agit d’appliquer le résultat de la question 2b) des préliminaires sur l’intervalle 0,1 et 1 aux fonctions f et g définies par f t et g t . Ces fonctions sont continues t Arc sint sur 0,1 et g n’est pas intégrable sur 0,1 . Donc 1 x 1 dt et dt = ln x quand x tend vers 0 x Arc sint t 2 I.A.2) 1 1 et et et dt 3 dt 2 dt . Or, d’après la question précédente, x Arc sin t x Arc sin t Arc sint x2 1 x2 x2 x2 x3 x et dt = ln x oln x quand x tend vers 0 . Donc, Arc sint x3 x3 x3 et dt = ln x 3 o ln x 3 ln x 2 o ln x 2 Arc sint quand x tend vers 0 et dt = 3 ln x o3 ln x 2 ln x o2 ln x quand x tend vers 0 Arc sint et dt ln x quand x tend vers 0 Arc sint I.B.1) 1 et t t sont de classe C 1 sur 2, . Une intégration par lnt x dt x x 2 dt parties donne : . 2 ln t ln x ln2 2 lnt 2 Les fonctions g: t 1 On pose f : t lnt et on applique au couple f , g le résultat de la question 2a) des 2 préliminaires. f o g au voisinage de , et g n’est pas intégrable sur 2, car continue sur 2, et 1 prépondérante sur t qui n’est pas intégrable sur 2, . Donc t voisinage de . Si on ajoute à cela que x en déduire que dt x lnt ln x 2 x 2 dt lnt 2 x dt o au 2 lnt x tend vers quand x tend vers , on peut ln x quand x tend vers . I.B.2) On montre par récurrence sur n 0 : n n x dt x k!x k !2 dt n 1! HR n 2 k 1 k 1 n2 2 lnt k 0 ln x k 0 ln 2 lnt HR0 a été démontré dans la question précédente. Supposons HRn pour n 0 . Une intégration par parties donne (*) x 2 dt lnt n2 x ln x n2 2 ln2 n2 n 2 x 2 dt lnt n3 et HRn1 est vraie. La relation (*) et le résultat de la question 2a) des préliminaires appliqué au couple f , g 1 1 maintenant défini par f : t et g: t permettent de conclure en utilisant n3 n2 ln t ln t 3 les mêmes arguments que dans la question précédente ( f o g au voisinage de , et g 1 n’est pas intégrable sur 2, car continue sur 2, et prépondérante sur t qui n’est t pas intégrable sur 2, ) que : x dt x 2 lnt n2 ln x n2 quand x tend vers . Donc dt x 2 lnt n2 x quand x tend vers . o ln x n 1 n En remarquant que tous les termes de la somme k 0 vers , on peut négliger la somme n 2 k 1 k !2 ln 2 et conclure que k 0 x k!x ln x tendent vers quand x tend k 1 n dt k!x x k 1 o n 1 lnt k 0 ln x ln x I.C.1) t xe x et et dt dt 1 t 2 1 1 t 2 1 t 2 t 2 1 dt et en intégrant successivement deux fois par parties la première de ces deux intégrales : x 1 , x x 1 , x x x 1 , 1 1 t xe x et ex ex et dt 2 3 e 6 dt 1 t 4 1 t 2 t 2 1 dt t 2 1 x2 x3 t xe et ex ex dt 2 3 e 1 t 4 t 2 1 x2 x3 5t 2 6 2 dt t 1 Le résultat de la question 2b) des préliminaires appliqué au couple f , g défini sur 1, par 5t 2 6 2 permet de conclure en remarquant que f g au voisinage t 1 de et que g n’est pas intégrable sur 1, car continue sur 1, et prépondérante sur 1 t qui n’est pas intégrable sur 1, que t t 2 t x 5e x e 5t 6 1 t 4 dt 1 t 4 t 2 1 dt quand x tend vers . 5e t et f : t 4 et g : t 4 t t Pour trouver un équivalent de x 1 t x x 1 5e t dt , on intègre encore un fois par parties : t4 t xe 5e e dt 5 5 e 20 1 t 5 dt t4 x4 4 Le résultat de la question 2a) des préliminaires appliqué au couple f , g maintenant défini et et et permettent de conclure en utilisant les mêmes arguments que dans g : t t4 t5 la question précédente ( f o g au voisinage de , et g n’est pas intégrable sur 1, car 1 continue sur 1, et prépondérante sur t qui n’est pas intégrable sur 1, ) que : t t x x 5e 5e 1 t 4 x 4 quand x tend vers . par f : t 5t 2 6 5e x dt 1 t 2 1 x 4 quand x tend vers et par là-même : t 2 x e 5t 6 ex 1 t 4 t 2 1 dt o x 3 . On obtient ainsi : x et t4 D’autre part, la constante 3e est négligeable devant . Finalement : x 1 ex qui tend vers quand x tend vers x3 ex et ex ex 3 . dt 2 o t 2 1 x2 x3 x I.C.2) Langage Maple : n :=10 series(exp(-x)*int(exp(t)/(t*t+1),t=1..x),x=infinity,n+1) ; Partie II II.A 1er cas : 0 On pose a ' max( a,1) Le résultat de la question 2b) des préliminaires appliqué au couple , g défini sur a' , par : t f ' t et g : t permet de conclure en remarquant que g au t f t voisinage de et que g n’est pas intégrable sur 1, que x x f ' t dt a ' t dt quand x tend vers , c’est-à-dire : a ' f t ln f x ln f a' ln x ln a' quand x tend vers , ou encore ln f x ln x quand x tend vers , car les constantes sont négligeables devant ln x . 2ème cas : 0 On pose a ' max( a,1) 5 Le résultat de la question 2a) des préliminaires appliqué au couple , g défini sur a' , par : t f ' t et g : t 1 permet de conclure en remarquant que og au t f t voisinage de et que g n’est pas intégrable sur 1, que x f ' t dt oln x ln f x ln f a' a ' f t ln f x Dans tous les cas : tend vers quand x tend vers . ln x II.B Etude du cas 1 II.B.1) De la question précédente on déduit qu’il existe une fonction telle que : ln f x ln x x ln x , avec lim x 0 x ou encore f x x . On écrit que x tend vers 0 quand x tend vers : 1 1 0, A 0, tel que x a,, x A x 1 Pour 2 2 Pour x max( 1, A, a) , 0 f x x . Par comparaison avec une fonction de Riemann intégrable sur 1, , f , qui est continue, est intégrable sur a, . II.B.2) Le résultat de la question 1b) des préliminaires appliqué au couple f , g défini sur a, par g : t f t tf ' t , f étant la fonction donnée, permet de conclure en remarquant 1 que f g au voisinage de que f est intégrable sur a, et donc g également que pour x max( 1, A, a) , 0 xf x x 1 et donc lim xf x existe et vaut 0, x x f t tf ' t dt quand x tend vers , c’est-à-dire : 1 xf x x f t dt 1 quand x tend vers . II.C Etude du cas 1 II.C.1) De la question II.A, on déduit qu’il existe une fonction telle que : ln f x ln x x ln x , avec lim x 0 x f t dt x x ou encore f x x . On écrit que x tend vers 0 quand x tend vers : 1 1 0, A' 0, tel que x a,, x A' x 1 Pour 2 2 Pour x max( 1, A' , a) , 0 x f x . Par comparaison avec une fonction de Riemann non intégrable sur 1, , f , qui est continue, n’est pas intégrable sur a, . x 6 II.C.2) Le résultat de la question 2b) des préliminaires appliqué au couple f , g défini sur a, par g : t f t tf ' t , f étant la fonction donnée, permet de conclure en remarquant 1 que f g au voisinage de et que f n’est pas intégrable sur a, : x f t tf ' t x a f t dt a 1 dt quand x tend vers , c’est-à-dire : x xf x af a a f t dt 1 1 quand x tend vers . Or, pour x max( 1, A' , a) , 0 x 1 xf x ce qui implique que xf x tend vers quand x tend vers et est prépondérante sur la constante af a . xf x f t dt 1 quand x tend vers . x a II.C.3) La fonction f : t 2 sin t est de classe C 1 sur 0, , strictement positive. ln f x ln 2 sin x tend vers 0 quand x tend vers et 0 est bien strictement supérieur ln x ln x à –1. Pourtant x 0 f t dt (2 sin t )dt 2 x cos x 1 , qui n’est pas équivalent à x 0 x2 sin x quand x tend vers , car le rapport vers . 2 x cos x 1 n’a pas de limite quand x tend 2 x x sin x II.D II.D.1) Classique : le changement de variable x ln x ramène à l’étude des fonctions de Riemann. 1 L’application x est intégrable sur 2, si et seulement si 1 . xln x II.D.2) 1 On applique les résultats des questions II.B et II.C à la fonction f : x . x ln x xf ' x xf ' x f est de classe C 1 sur 2, et existe et vaut . , donc lim x f x f x ln x Si 1 , f est intégrable sur 2, , d’après II.B.1). Si 1 , f n’est pas intégrable sur 2, , d’après II.C.1). II.E Les fonctions f : x 1 fournissent des exemples de fonctions de classe C 1 sur xln x xf ' x existe et vaut -1. Certaines de ces fonctions sont 2, , pour lesquelles xlim f x intégrables (pour 1 ), d’autres ne le sont pas (pour 1 ). 7 Partie III III.A u IR , h' u f ' u tend vers 0 quand x tend vers . hu f u Pour 0, A 0 tel que u IR , u A Il existe donc n0 E A 2 IN , tel que f ' u f u h' u hu En intégrant sur t, n dont la longueur est inférieure à 1: n IN , n n0 t n 1, n et u t,n n IN , n n0 t n 1, n n t n h' u h' u du du t hu hu ce qui donne : ln hn ln ht . Si ln hn ln ht 0 , on en déduit : ln ht ln hn Et par croissance de l’exponentielle, ht hn e , donc ht hn hn e 1 . Si ln hn ln ht 0 , on en déduit : ln ht ln hn Et par croissance de l’exponentielle, ht hne , donc hn ht hn 1 e . Or, 0 1 e e e 1 e 1 , car 0 . On peut conclure : n IN , n n0 t n 1, n ht hn hn e 1 III.B On remarque f t et ht hn e t n f n Ce qui donne : Puis n n 1 n n 1 f t dt f t dt e n f n et dt et ht hndt 1 e n n n 1 n 1 f n et ht hn dt , car 0 . n n 1 De la question précédente, on peut déduire une majoration de la différence n n n 1 e t t e h t h n dt f t dt f n e ht hn dt n 1 n IN , n n0 n 1 n n 1 f t dt n 1 1 e f n hn e 1 en 1 e f ne Si on a pris soin de choisir de telle sorte que e 1 soit strictement inférieur à un ' strictement positif quelconque, on en déduit : ' 0, n0 IN tel que n IN , n n0 n n 1 f t dt 1 e 8 f n 1 ' 1 e 1 c’est-à-dire n n 1 f t dt 1 e f n lorsque n tend vers . III.C III.C.1) Les fonctions u et v sont des fonctions en escalier, constantes sur les intervalles k 1, k pour k IN , donc vt dt k k k 1 k 1 f t dt et ut dt f k . k k 1 III.C.2) Comme 0 , on déduit de la question III.B, que u t vt quand t tend vers . 1 e La fonction f est intégrable et positive sur 0, . Donc, la suite des intégrales de f sur une n suite exhaustive de segments f t dt est bornée. 0 nIN n 0 vt dt f t dt d’après le III.C.1). n 0 La fonction v est continue par morceaux et positive sur 0, . La suite des intégrales de v n sur une suite exhaustive de segments vt dt est bornée, donc v est intégrable sur 0 nIN 0, . v en On applique le résultat de la question 1b) des préliminaires au couple u , 1 e v au voisinage de et que v est intégrable sur 0, : remarquant que u 1 e x ut dt x 1 e vt dt quand x tend vers , c’est-à-dire : x f t dt x 1 e vt dt quand x tend vers . D’autre part, la série de terme général f n est à termes tous positifs et n f n f t dt n 1 1 e n f t dt . La série de terme général wn est à termes tous positifs, ses Posons wn 1 e n 1 sommes partielles sont bornées, en effet : n k n f t dt f t dt qui est bornée car f est intégrable et positive sur k 1 0 1 e k 1 1 e 0, . Donc la série de terme général wn est convergente et par théorème de comparaison des séries à termes positifs, la série de terme général f n est convergente. 9 n x Son reste relatif au rang n est égal à Rn ut dt question 1b) des préliminaires est équivalent à 1 e n f t dt , qui d’après le résultat de la III.C.3) Comme 0 , on déduit de la question III.B, que u t vt dt 1 e n f t dt vt quand t tend vers . 1 e La fonction f est non intégrable et positive sur 0, . Donc, la suite des intégrales de f sur n une suite exhaustive de segments f t dt tend vers . 0 nIN vt dt f t dt d’après le III.C.1). n n 0 0 La fonction v est continue par morceaux et positive sur 0, . La suite des intégrales de v n sur une suite exhaustive de segments vt dt est non bornée, donc v n’est pas 0 nIN intégrable sur 0, . v en On applique le résultat de la question 2b) des préliminaires au couple u , 1 e v au voisinage de et que v n’est pas intégrable sur 0, : remarquant que u 1 e x x vt dt quand x tend vers , c’est-à-dire : u t dt 0 0 1 e x x 0 f t dt 0 1 e vt dt quand x tend vers . D’autre part, la série de terme général f n est à termes tous positifs et n f n f t dt n 1 1 e n f t dt . La série de terme général wn est à termes tous positifs, ses Posons wn n 1 1 e sommes partielles ne sont pas bornées, en effet : n k n f t dt f t dt qui n’est pas bornée car f est non intégrable et positive k 1 0 1 e k 1 1 e sur 0, . Donc la série de terme général wn est divergente et par théorème de comparaison des séries à termes positifs, la série de terme général f n est divergente. Sa somme partielle de rang n est égal à S n ut dt f t dt , qui d’après le résultat de la n n 0 question 2b) des préliminaires est équivalente à n 0 1 e 0 vt dt 1 e f t dt . n 0 III.D On suppose 0 . Un travail analogue à celui du III.B à partir de la conclusion du III.A : 0, n0 IN tel que n IN , n n0 t n 1, n f t f n f n e 1 10 fournit n n 1 f t dt f n quand n tend vers , c’est-à-dire v u au voisinage de . On peut reprendre le travail des questions III.C.2) et III.C.3) en remplaçant la constante par 1. 1 e La série de terme général f n est convergente si et seulement si f est intégrable sur 0, avec Rn n f t dt en cas de convergence et S n f t dt en cas de divergence. n 0 Partie IV IV.A Dans les calculs ci-dessous, j’utiliserai le fait que les intégrales de f sur le segment 0,1 ou 0,2est négligeable devant une suite qui tend vers . IV.A.1) 1 La fonction t est de classe C 1 et strictement positive sur 1, . On la prolonge en une t fonction f, de classe C 1 sur 0, et strictement positive. f ' t 1 t 1, tend vers 0 quand t tend vers . f t t La fonction f n’est pas intégrable sur 0, . On applique le III.D. n .n dt 1 ln n La série harmonique diverge et .1 t k 1 k IV.A.2) La fonction t ln t est de classe C 1 et strictement sur 2, . On la prolonge en une fonction f, de classe C 1 sur 0, et strictement positive. f ' t 1 t 1, tend vers 0 quand t tend vers . f t t ln t La fonction f n’est pas intégrable sur 0, car elle tend vers quand t tend vers . On applique le III.D. La série de terme général ln n diverge et Calcul : ln tdt t ln t t n 2 n 2 n n k 1 2 ln k ln tdt n ln n n ln n n 2 ln 2 2 IV.A.3) La fonction t 2 t ln t est de classe C 1 et strictement positive sur 2, . On la prolonge en une fonction f, de classe C 1 sur 0, et strictement positive. 11 f ' t 1 tend vers ln 2 quand t tend vers . ln 2 f t t ln t La fonction f n’est pas intégrable sur 0, car elle tend vers quand t tend vers . On applique le III.C.3) t 1, n La série de terme général 2 n ln n diverge et 2 k 1 k .n ln k 2 ln 2 2 t ln tdt . .1 2 n ln n 4 ln 2 1 n 2t Calcul : on intègre par parties 2 ln tdt dt 2 ln 2 ln 2 2 t 2t On pose g : t et et on applique au couple g, f le résultat de la question 2a) des t préliminaires. En effet, g o f au voisinage de , et f n’est pas intégrable sur 2, car continue sur 2, et prépondérante sur t ln t qui n’est pas intégrable sur 2, . Donc n t n 2t t 2 t dt o 2 2 ln tdt au voisinage de . 2 n ln n Si on ajoute à cela que tend vers quand n tend vers , on peut en déduire que ln 2 n 2 n ln n t 2 2 ln tdt ln 2 quand n tend vers . n n Finalement, 2 k ln k 2 n 1 ln n quand n tend vers . k 1 IV.B IV.B1) On applique les résultats de la question préliminaire 1.b) aux fonctions f et g en escalier sur 0, , définies par : n IN , t n, n 1 , f t an et g t bn . Ces fonctions sont équivalentes quand x tend vers . f est intégrable sur 0, , car en escalier, positive, et que la suite de ses intégrales sur une suite exhaustive de segments n f t dt est bornée (par la somme de la série de terme général positif a n ). 0 nIN On en déduit que a k n 1 k b k n 1 k n 1 f t dt g t dt , autrement dit : n 1 quand n tend vers . IV.B.2) On applique les résultats de la question préliminaire 2.b) aux fonctions f et g en escalier sur 0, , définies comme ci-dessus Ces fonctions sont équivalentes quand x tend vers . f n’est pas intégrable sur 0, , car en escalier, positive, et que la suite de ses intégrales sur une suite exhaustive de segments 12 n n 1 n 1 f t dt n’est pas bornée. En effet f t dt a k , somme partielle d’une série 0 0 nIN k 0 divergente à termes positifs, tend vers quand n tend vers . On en déduit que a k n 1 k b k n 1 k n 1 f t dt g t dt , autrement dit : n 1 quand n tend vers . IV.C 1 IV.C.1)On applique le résultat du IV.B.1) aux suites de terme général an 2 et 2n nIN 1 1 bn ln 1 , qui sont à termes négatifs à partir du rang 2, équivalentes. n n nIN Ces séries convergent. Donc Rn a Rn b . On note la somme de la série de terme général bn . n 1 k ln n R b k 1 n Pour déterminer un équivalent simple de Rn a Rn b , on utilise le résultat de la question 1 III.D. En effet la fonction t 2 est de classe C 1 et strictement positive sur 1, . On la t prolonge en une fonction f, de classe C 1 sur 0, et strictement positive. f ' t 2 t 1, tend vers 0 quand t tend vers . f t t La fonction f est intégrable sur 0, . dt 1 1 1 La série de terme général 2 converge et 2 2 . n n n t k n 1 k Finalement n 1 1 1 ln n o 2n n k 1 k IV.C.2) n!e n 1 1 On pose bn 1 n ln 1 pour n 2 et b0 0 , b1 1 . Alors S n b ln n 1 2 n n 2 . 1 On applique le résultat du IV.B.1) aux suites de terme général a n et bn nIN , 12n 2 nIN qui sont à termes négatifs à partir d’un certain rang, équivalentes. 1 1 1 1 1 1 1 1 1 o 2 En effet bn 1 n ln 1 1 n 2 3 o 3 2 2 n 2 n 2n 3n 12n n n Ces séries convergent. Donc Rn a Rn b . On note B la somme de la série de terme général bn . S n b B Rn b . 13 On connaît un équivalent simple de Rn a Rn b , car la série de terme général 1 converge n2 et dt 1 1 2 . 2 n t n k n 1 k n!e n 1 1 o On en déduit S n b ln n 1 B 12n n n 2 Et en passant à l’exponentielle : n!e n 1 n 2 1 e B e 12n 1 o n , ce qui donne le résultat demandé en posant e B et en faisant un n développement limité de l’exponentielle à l’ordre 1 au voisinage de 0. 1 n 1 1 n! n 2 e n 1 o n 12n IV.C.3) On connaît la valeur de grâce à la formule de Stirling : 2 . fin 14