Pour tout n ≥ 0: an+2 = an+1 + an . b) On reconnaît la récurrence (R) dont les solutions sont
an = Ar1n + Br2n
Les solutions DSE sont les fonctions y =
. Cette série converge
(séries géométriques) si |r1x| < 1 et |r2x| < 1 donc le rayon de convergence est R = 1/r1.
Ces solutions se prolongent sur des intervalles plus grands: (solutions maximales sur un
intervalle inclus dans ]-∞,1/r2[
]1/r2,1/r1[
]1/r1,+∞[)
yA1
1r1xB1
1r2xC1C2x
1xx2
en ayant réduit au même dénominateur.
4) Cette question propose une autre méthode pour arriver au même résultat, mais sans
résoudre explicitement la récurrence: f(x) =
. avec n+2 = n+1 + n
a) Ecrivons f(x) - 0 - 1x =
b) =
(n1 n)xn2
n0
xn1xn1
n0
x2nxn
n0
x[f(x) 0]x2f(x)
c) D'où on tire f(x) [1-x-x2] = 0 + 1x - 0x et
.
Exercice 3:
1) f2 a pour matrice A2 dans la base B. On calcule A2 = I matrice identité d'ordre 3.
L'endomorphisme f2 est l'identité. (f est une symétrie). f annule le polynôme X2 - 1 qui a des
racines simples, donc f est diagonalisable. Ses valeurs propres sont -1 ou 1. La trace de A
(égale à -1) étant un invariant par changement de base, on en déduit que -1 est valeur propre
double et 1 est valeur propre simple. Une autre solution consiste bien sûr à calculer
directement le polynôme caractéristique et à le résoudre.
Les sous-espaces propres sont: E(f,-1) = Ker(f+id) = {t(x,y,z), 3x + y + 2z = 0} c'est un plan.
E(f,1) = Ker(f-id) = {t(x,y,z),
t réel, x = t, y = 2t, z = -2t} c'est une droite dirigée par V1 =
t(1,2,-2)
2) f et g commutent car leurs matrices commutent, il suffit de voir que:
AC = CA =
8 4 7
18 613
18 815
On peut vérifier que E(f,1) est stable par g et que g(V1) = 2 V1.
On peut alors calculer les valeurs et vecteurs propres de g: 2, 2, et 1.
1 étant valeur propre simple est associée à un sous-espace propre de dimension 1. C'est la
droite vectorielle dirigée par V3 = t(1,3,-3). On vérifie que ce vecteur appartient à E(f,-1).
Le sous-espace E(g,2) = Ker(g-2id) = {t(x,y,z), 2x + z = 0} est un plan. Un vecteur propre
commun à f et g pour compléter une base de vecteurs propres est donc à chercher dans
l'intersection de E(f,-1) et E(g,2): on résout le système
dont la solution est
la droite vectorielle: y = x , z = - 2x, dirigée par le vecteur V2 = t(1,1,-2).
La base V formée des trois vecteurs V1 , V2 , V3 est une base de vecteurs propres commune
à f et g.
3) Soient u et v deux endomorphismes diagonalisables qui commutent. Soit F un sous-espace
propre de u, associé à la valeur propre . Alors F est stable par v: en effet soit x dans F,
u[v(x)] = v[u(x)] = v[x] = v(x) donc v(x) est dans F. v étant diagonalisable, sa restriction
vF à F est diagonalisable. De plus les sous-espaces propres associés à vF sont inclus dans
ceux de v. F admet un supplémentaire stable par v, dont une base est encore une base de