1887 : Ivanov vif succès au début de sa carrière - la - Fi

Notes dhistoire [dans le calendrier julien, la seule année entre 1850 & 1870 où Pâques soit tombé le 3 avril est lannée 1860.]
1762, 18 février : Manifeste abolissant lobligation de servir pour les nobles.
28 juin : Révolution de palais ; Catherine II impératrice.
1766-1769 : Premier tour du monde par un Français (Bougainville).
1795 : introduction en France du système métrique
(1860-1904) Cexov (č)
Né à Taganrog (Russie) en janvier 1860. Décédé à Badenweiler (Allemagne) en juillet 1904
dans la famille dun petit commerçant. Fait ses études dans une école grecque et au lycée.
1860 : Son grand-père, serf, se libère, ainsi que sa famille en payant 3500 roubles
1861 (19 février) abolition du servage
1870 : son père perd sa fortune. La famille va à Moscou, sauf Anton qui reste à Taganrog (sud-est)
1873 (13 ans) vu La Belle Hélène à Taganrog. Aimables bourgeois les Drossi. (cf. Ma vie /
Ajoguine)*** p.169
Tchékhov connut effectivement au cours de sa jeunesse une période de joyeuse effervescence, fertile en
inventions bouffonnes du style LÉlevage artificiel des hérissons : manuel à lusage des fermiers. p.38
[…] il trouva du travail dans la presse « de divertissement » - milieu fertile en comportements douteux et même
malhonnêtes à peine camouflés. Il appelait cette activité journalistique « la Kitchéièvrerie », du nom de Pierre
Kitcheïev, « représentant typique de la presse à grand tirage ».
1
p.19
1877-78 : rédaction de la pièce Sans père. Retrouvée ? en 1923 : Drame sans titre ou Platonov. (p.17)*
1879 (en automne) il va à la Faculté de Médecine à lUniversité de Moscou
Personnages de la Russie de province ; petits textes humoristiques
Sélève contre linjustice. Individualiste + artiste
Grande bonté ; gloire. Adoré de presque toute la Russie.
Anton Tchekhov entreprend des études de médecine à Moscou tout en subvenant aux besoins de sa
famille.
A partir de 1880, il écrit des nouvelles dans un journal humoristique et son premier recueil, Les récits
bariolés, est publié en 1886.
1er recueil : Les Contes de Melpomène / muse de la tragédie. Se vend mal. Signe Antocha Tchékhonté.
Serguéienko, ancien condisciple dAnton écrit dans Le Télégraphe de Novorossiisk « Cest drôle et cela sert
le cœur. »*** p.36
1880 : 1er récit publié dans le journal Strékoza (et Boudilnik, Oskolki) signé dun pseudonyme.
[Entre 1880 et 1898 : 649 récits.]
1
BOUNINE, Ivan, Tchékhov, Monaco, Éditions du Rocher, 2004
Trois pièces en un acte, trois vaudevilles dont il ne reste que les titres. (p.18)*
1880-81 : Platonov remis à lactrice Maria Yermolova / Petit Théâtre de Moscou : refus / longueur.
[Jouée en France, sous le titre : Ce fou de Platonov, adaptation de Pol Quentin. Représentée intégralement,
elle eût duré plus de sept heures. Montée sous des titres divers en Allemagne, U.S.A., Angleterre. Représentée
en URSS pour la 1ère fois, en 1959.]
Ce Fou de Platonov. La première pièce de ce recueil a été découverte en 1920 parmi les divers papiers
dAnton Tchekhov qui venaient dentrer aux Archives Centrales de Moscou. Lexamen du manuscrit
autographe de cette pièce en quatre actes, qui ne portait pas de titre, permit détablir que cette pièce datait des
années 1880-1881. 1880, cest à cette date que commence la carrière du dramaturge, par un tableau de la
décadence de la société russe de son époque, thème auquel Tchekhov restera fidèle. Tous les personnages des
drames ultérieurs et le ton général de son théâtre sont déjà en germe dans cette première pièce.
La première pièce de lauteur alors âgé de 20 ans : le héros, un instituteur vivant dans le Sud de la
Russie, au XIX° siècle, bavarde, plaisante, se saoule, provoque des scandales, courtise des femmes,
trompe la sienne, éprouve des remords, sinterroge sur le sens de la vie et meurt. Lart de Tchékhov
est déjà là : art de léclipse, du silence, éloge de la banalité et refus des idéologies.
Suivent deux pièces de théâtre, Ivanov et Oncle Vania. Lhémoptysie, dont il se sait atteint depuis dix ans,
le touche à nouveau. Il interrompt ses voyages et sinstalle à Yalta avec sa femme et ses enfants. Cest à cette
époque quil écrit trois de ses pièces les plus célèbres : ‘La Mouette, Les trois soeurs et ‘La Cerisaie. Il
séteint lors dun séjour en Allemagne en juillet 1904. Il est sans conteste un maître de la nouvelle et a aussi
révolutionné le théâtre russe. Ses pièces sont celles dun témoin lucide, cruel mais toujours impartial. Il
sattache à montrer les destins tragiques et quotidiens dantihéros qui resteront à jamais dans limaginaire
universel.
1883 : 77 contes
21-24 août 1883 : « J’écris dans les conditions les plus insupportables. […] Un homme qui écrit peut difficilement
trouver une atmosphère plus insupportable. […] » (p.12-13)*
octobre 1883 : travaille à un vaudeville.(p.18)* 1884
1884 : parodie de la pièce la Fumée de la vie de B.M. Markevitch. (p.18)*
Pièce en un acte Sur la grande route tirée de son récit En automne, quil intitula « étude dramatique
en un acte. » (p.18)*
après ses premiers débuts littéraires il collaborait dans les revues moscovites : Zritel (La Libellule), Budilnik
(Le Réveil-Matin), Strkoza (Le Spectateur) etc., à des revues de Saint-Petersbourg telles que Oskolki (Les
Eclats), Petersburgskaya gazeta (Journal de Pétersbourg = La Gazette de Pétersbourg.) et enfin Novoye
Vremya (Temps nouveau), respectable mais plutôt conservateur journal de A.S. Souvorine. (p.13)*
Les Eclats : journal satirique ; à 20 ans dans La Cigale (1880) 2 textes de lui sous 2 signatures différentes ;
Divertissement ([…] attaqué en vers, le poème est intitulé Anton le tendancieux. Par erreur, on parle de lui
comme dun vétérinaire. Il réplique : « Pourtant je nai jamais eu lhonneur de soigner lauteur. » »***p.56);
Lhéritage littéraire (1886) ; La Source
La Libellule, Le Réveil-Matin, Le Spectateur, Les Éclats, Temps nouveau, La Pensée russe.
1984: 50 contes
La Partie de wint, Registre des réclamations : récits publiés dans la revue Les Éclats, écrits avec une
verve très cocasse.
1884 : parution du 1er recueil de ses oeuvres : Les Contes de Melpomène / muse de la tragédie. Se
vend mal. Signe Antocha Tchékhonté. Dans létablissement de bains, La Sirène, Les esprits troublés, Les égarés
Fait la connaissance de Grigorovitch, Korolenko, Garchine, Plechtchéïev.
Décembre 1884 : 1er crachements de sang, après laffaire de la banque Skopine.
1885
1985 : 85 contes + récits et reportages : 129
fin année 1885 : Tchékhov se rend à Saint-Pétersbourg, invité par Leïkine.*
1886
1986 : 98 contes
cf. note 1. […] nouvelles écrites entre 1886 & 1889 […] mettent à nu non seulement chez le
personnage principal, mais chez tous ceux qui gravitent autour de lui, la part obscure, inavouée, des
sentiments et des comportements.
2
Récit : Le Corbeau
4 janvier 1886 : « Jétais terriblement gêné davoir écrit avec tant de négligence et comme par-dessus la jambe. Si
javais su quon me lisait, je me suis dit, je n’aurais pas écrit sur commande… Mets-toi bien cela dans la tête : on te lit. »
de retour à Moscou dans une lettre à son frère Alexandre. (p.13)*
15 février 1886 parut Requiem dans la revue Temps nouveau ; pour la première fois, il signait de son
vrai nom.
3
Leïkine décida de rassembler les publications de Tchékhov en un recueil : parution de son deuxième
recueil Les récits bariolés. Signe encore Antocha Tchékhonté (en dessous : An. P. Tchékhov.) =
Nouvelles variées
28 mars 1886 : réponse de Tchékhov à Grigorovitch : « si jai un don que je dois respecter, je dois avouer
devant la pureté de votre cœur que jusquà présent je nen ai rien fait. Je men sentais pourvu et pourtant je le considérais
comme insignifiant (…jusquà ce jour je l’ai pris avec légèreté, négligence et étourderie (…). Je mets tous mes espoirs
dans lavenir. Je nai que vingt-six ans. Peut-être arriverai-je à en faire quelque chose, bien que le temps passe vite. »
(p.14)*
nouvelle : La Plaisanterie ou Histoire de rire
récit Tristesse. Iona, cocher, poignant héros du récit publié dans La Gazette de Petersburg.
16 août 1886 : La Fatalité parue dans Novoe Vremja
26 octobre 1886 : La Fange dans la revue Temps nouveau.
1887
fin 1886 - début 1887 : autre « étude dramatique en un acte » : Le Chant du cygne. Dans une lettre
du 14 janvier 1887 à M.V. Kisseleva il avait appelé « le plus petit drame du monde. » (p.19)*
Deux vaudevilles : Hamlet, prince danois & La Force de lhypnotisme.
1887 : 3ème recueil : Dans le crépuscule (succès, Prix Pouchkine en 1888) signé An. P. Tchékhov. +
4ème recueil : Paroles innocentes ou Innocentes Paroles
Fragments du journal dun irascible n°21
17 janvier 1887 : « A côté de mon épouse-médecine, jai aussi ma maîtresse-littérature, mais de celle-ci je ne parle
pas car ceux qui vivent hors la loi périront aussi hors la loi. » lettre à son frère Alexandre. (p.14)*
1ère de ses pièces qui sera jouée :
1887 : Ivanov vif succès au début de sa carrière - la personnalité complexe de ce représentant dune
génération perdue suscita un intérêt passionné dans le public qui nétait pas habitué à des portraits
psychologiques aussi fouillés.
Propriétaire foncier dâge mûr, sa vie professionnelle est un échec et il na que des dettes. Sa vie
sentimentale ne vaut pas mieux, car, marié par amour à une Juive, il ne peut plus la supporter, bien quelle soit
en train de mourir de phtisie. Incapable de passer une simple soirée avec elle, il cherche refuge chez un vieil
ami alcoolique, Lebedev, dont la femme lui prête de largent à intérêt et la fille Sacha est amoureuse de lui.
2
& 3 BOUNINE, Ivan, Tchékhov, Monaco, Éditions du Rocher, 2004.
Cette dernière lui déclare son amour et il ne peut sempêcher de la prendre dans ses bras au moment me où
arrive sa femme. De plus en plus aigri par les dettes quil ne peut payer, la maladie de sa femme et les
remords, Ivanov accumule les erreurs. Il refuse largent que Lebedev lui propose, reçoit Sacha chez lui et
traite sa femme de sale Juive et lui annonce très clairement quelle na plus longtemps à vivre. Sa femme
morte, Ivanov décide de se remarier avec Sacha, mais, incapable de surmonter ses propres contradictions, il se
suicide le jour de ses noces.
Ivanov, qui date de 1887, fut écrit en dix jours. Ce premier drame achevé suscita par sa nouveauté un vif
mouvement dopinion. Pourtant, il ne fut pas compris tout de suite. La forme neuve "quotidienne", la grisaille
apparente des caractères, labsence dintrigue, déroutaient le public et la critique. On lui reprocha aussi davoir
"calomnié la société russe". Tchekhov se défendit sur ce point, en expliquant que ses personnages étaient
toujours le résultat de son étude de la vie. Et en effet, Ivanov, le drame de cet idéaliste velléitaire est bien le
drame même de lintelligentsia russe de lépoque.
19 novembre 1887 : « Les hommes de théâtre disent navoir encore jamais vu au théâtre une telle effervescence,
autant dapplaudissements et de querelles quà la suite de ma pièce. Et chez Korch, lauteur navait encore jamais été
ovationné dès le deuxième acte ». lettre à son frère Alexandre. (p.19)*
24 novembre 1887 : « Tu ne peux imaginer comment ça sest passé ! De cette petite merde quest mon drame ils en
ont fait une montagne ! Je tai déjà décrit lémotion qui gnait dans le public et dans les coulisses - durant ses trente
deux années de carrière théâtrale le souffleur navait jamais rien vu de tel. On faisait du bruit, on trépignait, on criait : »
Psst ! » ; au buffet on a failli se battre et à la galerie les étudiants avaient voulu virer quelquun, si bien que la police
avait intervenir et en sortir deux. Lémotion était générale. » « Ton Schiller Shakespearovitch ! » lettre à
Alexandre. (p.20)*
« Jai caressé le rêve audacieux de faire la somme de tout ce qui fut écrit jusquà présent sur les gens
qui languissent et se lamentent et, par mon Ivanov, mettre un terme à cette sorte
décrivasserie. »***p.164
1888
5ème recueil : Récits (1888)
1888 : la pièce est montée à la scène. Imprimée en 1889.
Succès dIvanov traite dun problème qui travaille les intellectuels russes / sombres années 80 :
un homme prématurément las dune existence languide, confronté sans cesse à des obstacles impossibles à surmonter, à
linertie, à la pesanteur et à lindifférence face auxquelles se brise tout élan et séteint tout enthousiasme. (p.20)*
[…] un homme dont la vie s’était stérilisée dans la structure rigide de la société russe des années 80 du XIXème s. (p.20)*
1888 : parution de la 1ère grande œuvre, la nouvelle La Steppe
Prix Pouchkine pour son recueil Dans le crépuscule (3ème recueil, 1887)
1888 : retouche Ivanov (surtout le 4ème acte).
Autres vaudevilles : Tonnerre et éclairs, LOurs, Une demande en mariage, Tatiana Repina (initialement
conçue comme le 5ème acte du drame du même nom de A.S. Souvorine) (p.20)*
LOurs. Madame Popova vit dans le deuil quand Smirnov, un propriétaire foncier rustre et sans
éducation fait irruption dans sa maison pour lui ordonner de lui rembourser immédiatement les dettes
contractées par son défunt mari. Une violente dispute éclate, qui se terminera de manière peu habituelle.
1888 : écriture commune Tchékhov-Souvorine de Le Sylvain (Lesij) (Le Sauvage) (p.20)*
Le Sauvage (en russe, Le Sylvain) est la troisième grande pièce de Tchekhov, et se situe
chronologiquement entre Ivanov et La Mouette. Conçue en 1888, la pièce fut rédigée au printemps
de 1889. Représentée pour la première fois à Moscou en décembre de la même année, la pièce, dont
la composition et la technique étaient inhabituelles, ne fut comprise ni du public ni de la critique.
4 octobre 1888 : « Mon saint des saints, cest le corps humain, la santé, lintelligence, le talent, linspiration,
lamour et la liberté la plus absolue. La libération de toute force brutale et de tout mensonge, de quelque
manière quils sexpriment : voilà ce que serait mon programme si jétais un grand artiste »
3 novembre 1888 : lettre à Souvorine : « Les têtes chaudes de maintenant veulent embrasser ce quon ne peut
embrasser scientifiquement ; elles veulent trouver les lois scientifiques de la création […]. Il ny a à mon avis,
pour les gens attirés vers la méthode scientifique, ceux à qui Dieu donne le rare don de penser
scientifiquement, quune seule issue : la philosophie de la création. On peut grouper en faisceau tout ce que
les artistes ont créé de mieux dans tous les siècles, saisir ce qui en fait la ressemblance et le prix. Cette
ressemblance commune constituera une loi. Dans les œuvres que lon appelle immortelles, il y a beaucoup de
caractères communs, et, si on les enlève, l’œuvre perd son prix et son charme. Cest donc que ce caractère
commun est nécessaire. »[…]
1889
1889 : Tragédien malgré lui & Une noce
Une banale histoire
7 janvier 1889 : lettre à Souvorine : droit de naissance / roturier : libération / esclave en lui.
1889 : 17 avril ; par ennui « dans limpossibilité décrire un roman » (lettre à Souvorine) il commence à écrire
Le Sylvain (Lesij) (Le Sauvage); en septembre-octobre, retouchée en décembre, définitivement rédigée en
février -avril 1890. (p.20-21)*
froidement accueilli par le public / Théâtre dAbramova qualifié de roman-comédie par Tchékhov. caractère
déséquilibré et composite. Remanié par la suite en Oncle Vania (Djadja Vania)
7 mai 1889 : lettre à Souvorine : tendance matérialiste est « quelque chose de nécessaire, dinévitable et qui
échappe au pouvoir de lhomme. Tout ce qui vit sur terre est nécessairement matérialiste »
15.05.1889 : lettre à Souvorine : « En Goethe, le poète et le naturaliste ont fait très bon ménage. Ce ne sont
pas les connaissances - la poésie et lanatomie - qui se font la guerre ; ce sont les erreurs : cest-à-dire les
hommes. »
mort de son frère Nicolas, jeune peintre plein de talent.
1890
6ème recueil : Hommes moroses
1890 : voyage à lîle de Sakhaline ; départ le 21.04.1890, arrivé le 11.07.1890. repart le 13.10 et débarque à
Odessa le 1er décembre 1890. [BOUNINE, Ivan, Tchékhov, Monaco, Éditions du Rocher, 2004.]
printemps 1891 : voyage à lîle de Sakhaline
pièce en un acte : Le Jubilé & La nuit avant le jugement (inachevée, commencée en 1890)
Voyage dans lîle de Sakhaline (1893-1894) suscite écho admiratif de la critique progressiste des années 90.
1er mai 1891 / à Paris dans une manifestation douvriers [= 19 avril daprès le calendrier grégorien en
usage en Russie, en retard de 12 jours, au XIXème siècle, sur le calendrier julien ne usage ailleurs.]
Le Duel : récit dont les conversations avec le zoologue Wagner, à Boguimovo, ont inspiré certains
propos de von Koren.
1892 : « Il suffit que lon mette un fusil entre les mains dun homme et il a envie de tirer. Son
caractère, son éducation, ses principes ninterviennent pour ainsi dire pas. Il a une arme, il tire. A
Mélikhovo, en 1892, Tchékhov qui aime tant les animaux accompagne son ami Lévitan à la chasse.
Le peintre tire une bécasse. Loiseau tombe, touché à laile. Lévitan se montre incapable dachever
sa victime et cest Tchékhov qui doit le faire. « Voilà une belle créature amoureuse de moins, tandis
que deux imbéciles rentraient à la maison et se mettaient à table pour dîner ...
»
Trois ans plus tard,
il écrit la scène de La Mouette Tréplev revient près de Nina avec un oiseau mort: « Jai eu la
bassesse de tuer cette mouette. Je la dépose à vos pieds.
» » ***
p.201
11 février 1893 : « La médecine est ma femme légitime, la littérature ma femme non légitime. » lettre à I.I.
Ostrovsky. (p.14)*
28 juillet 1893 : « La médecine est une tâche fatigante et mesquine, jusqu’à la trivialité. […] » lettre à
A.Souvorine. (p.14)*
18 janvier 1895 : « Je nécris pas de pièce et je nen ai aucune intention. Jai vieilli et je nai plus la foi. Jai plutôt
envie décrire un roman long de cent verste. » lettre à Souvorine (p.22)*
18 avril 1895 : « Je vais écrire une pièce, mais plus tard. Je nai pas envie décrire de drames, mais je nai pas encore
trouvé un sujet de comédie. Si je ne pars pas à létranger, en automne je me mettrai au travail. » (p.22)*
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