Vocabulaire :
Muscle : Les muscles sont une forme contractile des tissus des animaux. Ils forment l'un des
quatre types majeurs de tissus, les autres étant le tissu épithélial, le tissu conjonctif, le tissu
nerveux. La contraction musculaire permet de mouvoir des parties du corps, ou de mouvoir
des substances à l'intérieur du corps.
Tendon : Les tendons sont des cordons fixés sur les parties du squelette offrant une prise aux
muscles, c’est ce qui lie les muscles aux os et permet ainsi le mouvement de certaines parties
du corps. De couleur blanche, et d'aspect plutôt large et épais, ils possèdent une forte
résistance due à leur structure en faisceaux de fibres de collagènes. Ils appartiennent aux
tissus conjontifs avec un réseau de fibres beaucoup plus organisé que la plupart des tissus
conjonctifs.
Au niveau des sports à caractère à tendance naturelle, on peut comparer deux disciplines de
l’athlétisme différentes de par la physiologie et le type d’effort. Les 2 disciplines de
l’athlétisme que nous avons choisi de comparer sont le sprint (100 m) et le marathon. Ce sont
deux disciplines qui n’ont pas subi d’évolution ou plutôt de révolution matérielle, mis à part le
revêtement de la piste d’athlétisme. Par exemple, l’équipement du parfait marathonien se
résume à un maillot, un short et des chaussures, les chaussures qui « courent plus vite » n’ont
pas encore été conçues… Idem en sprint, à la différence du revêtement.
Seulement, ces 2 disciplines se révèlent rigoureusement opposées. Ce sont 2 types d’efforts
très différents, bien qu’il faille toujours parcourir une distance donnée en un temps minimal.
D’un côté, l’explosivité, de l’autre, l’endurance, la puissance musculaire face à la V02max, et
la sollicitation de zones différentes, plutôt le quadriceps pour le sprint et le tendon calcanéen,
plus connu sous le nom de tendon d’Achille, en marathon, bien que l’on utilise toujours nos
jambes pour courir.
Le quadriceps, situé sur le dessus de la cuisse est le muscle le plus volumineux de la
cuisse, c'est lui qui supporte en grande partie notre poids et nous permet de nous déplacer. On
distingue 2 actions principales :
Extenseur de la jambe sur la cuisse (articulation du genou) si tronc fixé
Fléchisseur de la cuisse sur le bassin (articulation de la hanche) par le droit fémoral
La déchirure musculaire correspond à l'élongation traumatique d'un muscle et la destruction
de fibres musculaires au point de déchirer le tissu musculaire. On parle de claquage lorsque
seulement quelques fibres sont déchirées, c’est moins grave et la réparation est plus facile.
La déchirure se caractérise par une douleur vive comme un "coup de poignard", soudaine et
violente, le muscle ne pouvant plus bouger. Elle est accompagnée de l'apparition d'un
hématome.
La déchirure peut être mise en évidence par une échographie et ou une IRM pour les cas les
plus graves.
Une fois le diagnostique posé, le traitement consiste en des antalgiques pour la douleur
et de repos de plusieurs semaines accompagné de séances de kinésithérapie.
Le tendon calcanéen ou tendon d’Achille, est un tendon placé en distal du mollet (formé
par le relief du muscle triceps sural) et au dessus du talon (formé par le relief du calcanéus).
Comme tout tendon, il est relativement fragile et les accidents (ruptures) sont fréquents,
principalement au cours d'activités sportives. La rupture se reconnaît assez facilement
lorsqu'elle survient : bruit de déchirement de tissus (audible à quelques mètres parfois), vive
douleur au dessous du mollet, et "boule" dûe au muscle triceps sural qui, désinséré, remonte
vers l'articulation du genou, n’étant plus relié au talon par le tendon rompu.
Lorsque le tendon est rompu, il y a différentes manières de la réparer :
La chirurgie : on fait une ouverture sur 10 à 15 centimètres puis on recoud les deux
parties du tendon.
Lorthopédie : Elle consiste à plâtrer l'articulation de la cheville jusqu'au dessous du
genou, en deux plâtres consécutifs. Le premier en position avec pointe de pied tendue, de
manière à rapprocher les deux extrémités du tendon), puis le second à 90°.Non chirurgicale,
cette technique a néanmoins l'inconvénient de durer plus longtemps, de nécessiter une plus
longue kinésithérapie et d'avoir le taux de ruptures post-opératoires le plus élevé (12 à 15 %).
Une technique chirurgicale percutanée qui consiste à faire passer des aiguilles pour
mettre en place des harpons, par lesquels passe un fil, que l’on retend pour rapprocher les 2
parties du tendon et ainsi faciliter la réparation. L’avantage de cette dernière technique est que
c’est un acte chirurgical beaucoup plus ger, généralement ambulatoire. Les risques post-
opératoires sont également plus faible qu’avec l’opération chirurgicale habituelle mais doit
s’appliquer dans les 8 jours après la rupture.
Dans tous les cas, la rééducation est lente et progressive, et doit être prudente, afin d'éviter au
maximum le risque de rupture postérieure. L'immobilisation est généralement d'une durée de
6 semaines. Le patient pourra reprendre une marche correcte (parfois accompagnée de
boitement) au bout de 3 mois et ne pas espérer la reprise du sport avant, au mieux, 6 mois à
moins de faire une activité physique ne sollicitant pas ou peu le tendon.
Vo2 max
L’Homme a besoin d’oxygène, capté par le système respiratoire, l’oxygène est transféré au
sang par les poumons. Dans le sang il est transporté par les globules rouges, l’hémoglobine,
vers les muscles et l’ensemble des organes pour les oxygéner et garantir leur bon
fonctionnement. Lorsque l’être humain est en plein effort, ses muscles ont besoin de plus
d’oxygène qu’au repos, ainsi le sang doit alors transporter le plus rapidement possible
l’oxygène, la quantité d’hémoglobine doit donc être maximale pour résister et tenir dans le
temps face à l’effort, continuer d’oxygéner ses muscles correctement et ne pas être à « bout de
souffle ». C’est, entre autre, ce qui définit la condition physique d’un sportif, car il faut aussi
prendre en compte son endurance et le coût énergétique de son effort. L’endurance, c’est
atteindre une durée maximale de l’effort qu’il s’agisse d’endurance musculaire : le travail
prolongé fait notamment intervenir les fibres musculaires ou d’endurance psychologique, la
volonté et la résistance morale à la fatigue. Le coût énergétique, c’est la quantité d’énergie
nécessaire à un athlète pour fournir un effort. Cette valeur peut être variable entre différents
athlètes, comme les marathoniens, ainsi, alors qu’un coureur est épuisé et a puisé dans ses
réserves, son concurrent, s’il « consomme » moins, peut très bien être moins fatigué et avoir
conservé des réserves dans son organisme. Pour le même effort, ces 2 athlètes ne consomment
pas la même quantité d’énergie.
La V02max, c’est la cylindrée du sportif.
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