Comme tout tendon, il est relativement fragile et les accidents (ruptures) sont fréquents,
principalement au cours d'activités sportives. La rupture se reconnaît assez facilement
lorsqu'elle survient : bruit de déchirement de tissus (audible à quelques mètres parfois), vive
douleur au dessous du mollet, et "boule" dûe au muscle triceps sural qui, désinséré, remonte
vers l'articulation du genou, n’étant plus relié au talon par le tendon rompu.
Lorsque le tendon est rompu, il y a différentes manières de la réparer :
La chirurgie : on fait une ouverture sur 10 à 15 centimètres puis on recoud les deux
parties du tendon.
L’orthopédie : Elle consiste à plâtrer l'articulation de la cheville jusqu'au dessous du
genou, en deux plâtres consécutifs. Le premier en position avec pointe de pied tendue, de
manière à rapprocher les deux extrémités du tendon), puis le second à 90°.Non chirurgicale,
cette technique a néanmoins l'inconvénient de durer plus longtemps, de nécessiter une plus
longue kinésithérapie et d'avoir le taux de ruptures post-opératoires le plus élevé (12 à 15 %).
Une technique chirurgicale percutanée qui consiste à faire passer des aiguilles pour
mettre en place des harpons, par lesquels passe un fil, que l’on retend pour rapprocher les 2
parties du tendon et ainsi faciliter la réparation. L’avantage de cette dernière technique est que
c’est un acte chirurgical beaucoup plus léger, généralement ambulatoire. Les risques post-
opératoires sont également plus faible qu’avec l’opération chirurgicale habituelle mais doit
s’appliquer dans les 8 jours après la rupture.
Dans tous les cas, la rééducation est lente et progressive, et doit être prudente, afin d'éviter au
maximum le risque de rupture postérieure. L'immobilisation est généralement d'une durée de
6 semaines. Le patient pourra reprendre une marche correcte (parfois accompagnée de
boitement) au bout de 3 mois et ne pas espérer la reprise du sport avant, au mieux, 6 mois à
moins de faire une activité physique ne sollicitant pas ou peu le tendon.
Vo2 max
L’Homme a besoin d’oxygène, capté par le système respiratoire, l’oxygène est transféré au
sang par les poumons. Dans le sang il est transporté par les globules rouges, l’hémoglobine,
vers les muscles et l’ensemble des organes pour les oxygéner et garantir leur bon
fonctionnement. Lorsque l’être humain est en plein effort, ses muscles ont besoin de plus
d’oxygène qu’au repos, ainsi le sang doit alors transporter le plus rapidement possible
l’oxygène, la quantité d’hémoglobine doit donc être maximale pour résister et tenir dans le
temps face à l’effort, continuer d’oxygéner ses muscles correctement et ne pas être à « bout de
souffle ». C’est, entre autre, ce qui définit la condition physique d’un sportif, car il faut aussi
prendre en compte son endurance et le coût énergétique de son effort. L’endurance, c’est
atteindre une durée maximale de l’effort qu’il s’agisse d’endurance musculaire : le travail
prolongé fait notamment intervenir les fibres musculaires ou d’endurance psychologique, la
volonté et la résistance morale à la fatigue. Le coût énergétique, c’est la quantité d’énergie
nécessaire à un athlète pour fournir un effort. Cette valeur peut être variable entre différents
athlètes, comme les marathoniens, ainsi, alors qu’un coureur est épuisé et a puisé dans ses