Productivité globale des facteurs = Production/(N+CK+CI)
Objectif : le gain de productivité, crées lorsque le rapport entre le volume produit (output) et
les moyens mis en œuvre pour ce faire (input) augmente. Ceci donne lieu à un débat plus que
centenaire sur la répartition de ce gain et le partage des richesses induites.
Limite : la synonymie « productivité » - « efficacité » est inexacte. En effet, en cas de
ralentissement économique, la productivité du capital diminue uniquement parce qu’à efficacité
technique inchangée, l’équipement est moins employé. Plus encore, la productivité de facteurs
liés à l’usage d’une ressource limitée (cycle de régénération) n’est plus efficace dès lors qu’elle
n’est pas homogène à la régénération de la ressource (pêche, pétrole…) Cela démontre que ces
indicateurs n’internalisent pas les externalités.
B / Les rendements décroissants et croissants
Rendements : Relation entre les variations des quantités produites (output) et les variations des
facteurs nécessaires pour les produire (input). Il existe deux types de rendements : factoriels et
d’échelle.
Rendements factoriels
Rendements factoriels : Relient la production à une combinaison de facteurs dont un fixe.
Historique :
Adam Smith estime que la productivité d'une entreprise augmente grâce à la division du travail
et en déduit la loi des rendements croissants.
Ricardo démontre la possibilité d’une décroissance de la productivité grâce au fameux exemple
des terres agricoles, (sont d’abord cultivées les terres les plus fertiles, puis celles de moins en
moins productives) c'est la loi des rendements décroissants (énoncée pour la première fois par Turgot
en 1768. Ainsi, si des quantités successives, croissantes et homogènes d’un facteur variable (ex : le travail) sont
combinés à une quantité donnée de facteurs fixes (ex : la terre) alors il arrivera un moment où la productivité
marginale (production d’une unité supplémentaire) finit par décroitre.
Marshall cherche ensuite à comprendre le
rapport entre ces deux lois. Une entreprise tend à
accroitre sa productivité en améliorant
l’organisation mais est confrontée à des
problèmes physiques. Les rendements sont donc
d’abord croissants puis décroissants c'est la loi des
rendements non proportionnels.
Conséquences :
Quand le rendement est croissant, la firme a
intérêt à utiliser une plus grande quantité de
facteurs variables car elle augmente sa production.
L'entreprise n'a jamais intérêt à rester dans la zone
de rendements croissants: elle se situe donc généralement dans la zone de rendements décroissants. A
l’inverse, soucieuse de ne pas dégrader ses rendements elle doit déterminer un équilibre et, en
fonction de sa stratégie, faire jouer d’autres variables comme le prix.