Chapitre 1 = Principes généraux de la neurotransmission chimique

Chapitre 1 = Principes généraux de la neurotransmission chimique.
Introduction : Cette étude de la transmission synaptique va nous permettre de comprendre
- Les modes d’action des psychotropes (substances naturelles, médicaments, drogues…)
- Les pistes étiologiques de certains troubles mentaux.
- La plasticité cérébrale (le cerveau modifie toutes ses connections)
La neurotransmission peut être décrite selon 3 dimensions :
- Spatiale et structurale
- Temporelle
- Fonctionnelle
1) Définition et historique
Rappel : Le neurone a deux fonctions essentielle/spécifique : Il est capable de produire et propager
un PA/influx nerveux et il a une fonction sécrétrice, puisqu’il est capable lui-même de fabriquer ses
neurotransmetteur.
Processus élémentaire de tous els organismes pourvus d’un système nerveux (ou un
minimum de système nerveux : chez tous les animaux).
Définition : Passage d’informations chimiques d’un neurone à une autre structure.
Une hormone a une fonction spécifique, un neurotransmetteur, lui peut assurer plusieurs fonctions.
On pensait, à l’origine que chaque neurone utilisait un seul neurotransmetteur, or, on sait
dorénavant que certains neurones sont capables de fabriquer plusieurs types de
neurotransmetteurs.
Les cellules gliales, elles, sont capables de stocker les neurotransmetteurs (Attention : pas de les
fabriquer) = Certains astrocytes sont « équipés » de récepteurs.
Le cerveau traite les signaux selon des modalités électriques et chimiques dans 90% des cas se sont
des synapses chimiques et dans 10% des cas des synapses électriques.
Les transmissions synaptiques ont été mises en évidence, d’abord au niveau du muscle squelettique
par C. BERNARD en 1856 (poly) puis au niveau cardiaque par LOEWI en 1921 (poly).
& dans le SNC ? ECCLES (1951) a pu montrer ce qu’était une synapse.
- Quelques dizaines de nanomètres séparent les neurones.
- PA unidirectionnel, il se propage des dendrites vers l’axone, c’est grâce à ce PA qu’on définie
quel élément est pré-synaptique et quel élément est post-synaptique.
2) Structure de la synapse neuro-neuronale. (poly)
C’est l’ensemble que l’on appel la synapse/région synaptique. Les récepteurs sont des structures
capables de se lier spécifiquement à un neurotransmetteur (Ne pénètre pas).
3) Phénomènes mis en jeu au niveau synaptique. (poly)
a. Au niveau pré-synaptique
Le neurone, pour fabriquer les neurotransmetteurs, va avoir besoin de substances issu de
l’alimentation pour la plupart = précurseurs.
Cette synthétisation est faite soit au niveau du corps cellulaire soit au niveau de l’axone.
Comment les neurotransmetteurs sont libérés ?
Notre fonctionnement neuronal dépend de 3 ions !
Plusieurs destinées :
- Récepteurs post-synaptiques
- Recaptures
- Inactivation enzymatique (détruit le neurotransmetteur)
- Effet de dilution
b. Au niveau post-synaptique
Les chémorécepteurs s’ouvrent sous l’influence d’une substance chimique. Une différence majeure
entre la transmission chimique des jonctions neuromusculaires et celles des synapses neuro-
neuronales résident dans la diversité des réponses post-synaptiques produites par les
neurotransmetteurs au niveau central (SNC)
Structure :
1 pôle de reconnaissance (face externe transmembranaire) et 1 pôle effecteur (face interne)
Ces récepteurs sont des protéines de structures très malléables. Ce pôle effecteur va transmettre
l’ordre d’action sur la perméabilité ionique. Cette configuration nous permet de mettre en évidence
deux fonctionnalités
- L’affinité : Il va y avoir des ligands qui vont avoir plus ou moins d’affinité avec ce récepteur
(tout dépend de la structure = image du lego).
- L’activité : cette activité va se traduire par des modifications de perméabilité ionique.
c. Reconnaissance et fixation du neurotransmetteur
o Analogie clef de serrure
Agonistes : Ligands qui entraine l’action du récepteur et qui produit une action physiologique
identique à celle du NT
Il va y avoir compétition entre le neurotransmetteur et l’agoniste. La compétition dépend d’une part
de l’affinité du ligand pour le site de fixation du récepteur. Le NT et l’agoniste ont la même structure
mais il y en aura toujours un qui aura plus d’affinité que l’autre. La compétition dépend aussi de la
concentration des ligands, plus une substance est concentrée, plus elle aura de chance de gagner
cette « compétition ».
Il existe aussi des antagonistes : Ils s’opposent à l’action de l’agonistes. Propriété
pharmacologique = il n’y a pas d’antagonistes fabriqués par notre organisme = Ils bloquent l’effet de
l’agoniste ou empêche d’agir (Pas effet inverse).
On distingue des antagonistes de type compétitif. Le neurotransmetteur/agoniste et
l’antagoniste peuvent aller tous les deux sur le même site. Il va donc y avoir compétition. Qui va
gagner ? Tout dépend encore une fois de l’affinité et de la concentration des ligands.
Ce sont des phénomènes réversibles qui durent plus ou moins longtemps.
& les antagonistes de type non-compétitifs.
Sur un récepteur on trouve plusieurs sites possibles
L’antagoniste de type non compétitif vient se fixer sur un site différent de celui du NT/agoniste. Sa
fixation va entrainer une déformation du site d’à côté. Si le site est déformé, le NT/agoniste ne peut
plus s’y fixer. Ces antagonistes sont potentiellement beaucoup plus dangereuses/nocives parce
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