LA PROTECTION DE L’INFORMATION
EC de définir les concepts d’éthique, de déontologie, de secret professionnel et de les
appliquer à des situations professionnelles.
EC de protéger des données informatiques.
1∫ CONCEPTS
Texte 1 :Témoignage d’une médiatrice sociale.
La médiation sociale est un espace d’écoute, d’information, d’orientation et
d’accompagnement des usagers dans l’expression de leurs besoins. Elle s’adresse à toute
personne confrontée à des difficultés pour accéder à ses droits et aux services publics.
C’est une approche entre individus de langue et de culture qui peuvent être différents
et les institutions. Les objectifs sont d’offrir une écoute et des conseils pour la
résolution de problèmes quotidiens ; aider à la résolution de contentieux ou de situations
d’incompréhension entre habitants et les institutions ou administrations ; œuvrer à la
régulation sociale collective dans un quartier à travers une fonction d’écoute ou de
rappel des valeurs. La médiation intervient dans diverses situations délicates ou
conflictuelles entre individus.
Texte 2 : Morale, éthique, déontologie et droit.
L’éthique est plus théorique que la morale ; elle se veut davantage tournée vers une
réflexion sur les fondements de la morale. Elle s’efforce de déconstruire les règles de
conduite qui forment la morale, les jugements de bien ou de mal qui se rassemblent au
sein de cette dernière.
La morale est un ensemble de règles propres à une culture ; elle s’impose à l’individu de
l’extérieur, même si elle est ensuite intériorisée : tu ne voleras pas le bien d’autrui, tu
ne mentiras pas. Ces règles varient d’une culture à l’autre.
L’éthique est une interrogation, un questionnement des pratiques.
Les règles de déontologie peuvent être édictées par le gouvernement : tel est le cas du
code de déontologie médicale. Ou bien il s’agit d’un consensus à l’intérieur d’une
profession c’est la cas pour le travail social. Un document a été créé appelé « des
références déontologiques pour l’action sociale » rédigé par Jean Pierre Rosenczveig en
1996.
Le droit protège de la violence. Sans loi nous sommes dans l’arbitraire, la violence ou la
force. Le code pénal a posé que les atteintes sexuelles d’un majeur sur un mineur de 15
ans, meme sans violence, contraintes, menace est un délit et qu’il est aggravé s’il était du
à un parent ou a une personne ayant autorité. Ce faisant la loi définit la place de
l’enfant, de l’adulte, des parents, de l’éducateur ou enseignant. Si on n’est pas dans des
rapports de droit, on est dans la toute puissance, dans des rapports de force ; c’est
seulement la loi du plus fort.
Pierre Verdier les cahiers de l’actif n° 276/277