MPSI 2 - Fénelon - maths - année 2015 - 2016 DEVOIR SURVEILLÉ N°2 Calculatrice collège seule autorisée. Sur 82, ramené à 70. O) Formules de trigo (1 par formule, -1 si non sue). sin 2x cos 2x (les 3 expressions) tan a b cos p cos q I) Encore un système (sur 9). 1) Résoudre dans R2 le système de paramètre m : mx 4 y m2 Sm x my 2 a) En écrivant des systèmes équivalents et en discutant suivant les valeurs de m (sur 5). b) En utilisant les formules de Cramer (et en discutant tout autant !) (sur 4). REM : on attend, au moins pour le a) une écriture correcte de l’ensemble des solutions Sm , partie de R2. II) Inégalités, binôme, récurrence (sur 11). 1 1) a) Montrer que si x > 0, alors x 2 (sur 1). x b) En déduire à l’aide de la formule du binôme que si x >0, 1 x n n 1 1 2n 1 x (sur 3). B A B (sur 3). x b) Redémontrer le 1) b), par récurrence cette fois (sur 4). 2) a) Montrer que si A B 0 et x 1, alors Ax III) Récurence forte (sur 7). Soit un la suite définie par u0 2 et pour tout n 0 : un1 u0 .u1....un 1) Déterminer et démontrer une formule pour un valable pour tout n 1 (sur 3). 2) Soit maintenant vn la suite définie par v0 2 et pour tout n 0 : vn1 v0 .v1....vn 1 ; montrer que pour tout n ≥ 1 un vn un1 (sur 4). IV) Un encadrement de n ! obtenu grâce à la formule du binôme (sur 20). n np 1) n et p sont des entiers naturels ; montrer que si n p 2, (sur 2). p p( p 1) 2) Montrer qu’on peut écrire 1 a b (sur 1) ; en déduire p ( p 1) p p 1 n 1 p( p 1) p 2 (sur 1). n 1 3) En déduire à l’aide de la formule du binôme que 1 3 pour tout n 1 (sur n 3). n u nn 1 4) On pose u n ; vérifier que n 1 1 (sur 1) ; en déduire que pour tout n n! un n 2 , u n 3u n 1 (sur 1), puis une majoration de u n faisant intervenir u1 (sur 1) et enfin n n que n ! 3 (sur 1). 3 n 1 5) Montrer à l’aide de la formule du binôme que 1 2 pour tout n 1 (sur 2) ; n n n en déduire, avec une méthode similaire à celle de 4), que n ! 2 (sur 2). 2 6) Déduire de l’encadrement de n ! que nous venons d’obtenir, un encadrement de 2n n1 (sur 4) (allez, on vous donne le majorant : 2.9 ). Vérifier cet encadrement n pour n = 3 (sur 1). V) PROBLEME (sur 31) Le but de ce problème est de calculer cos 17 avec des radicaux, par une méthode que le mathématicien Karl Friedrich Gauss a découverte en 1796 à l'âge de 19 ans. Ayant posé 2 /17 , désignons par Mk le point de coordonnées xk cos k ( k Z ) dans le plan rapporté à un repère orthonormé. yk sin k 1) Montrer que cos est l’opposé de l’un des xk (sur 1) . 17 2) Vérifier que xk x17k x17 k (sur 1). 3) Faire une figure soignée indiquant les points M1 , M 2 ,.., M16 en prenant soin de mettre sur une même verticale les points ayant même abscisse (sur 2). 8 4) Soit s xk ; justifier l'égalité 1+2s = 0 (sur 2). k 1 5) Vérifier que xk xl 1 x... x.... (pointillés à déterminer) (sur 1). 2 3 3 k 0 k 0 6) Soit s1 x32 k et s2 x32 k 1 . Nota : les puissances de 3 qui interviennent ici ne sont pas dues au hasard, mais au génie de Gauss qui a appliqué au cas 17 une théorie plus générale qu'il avait bâtie. a) Réécrire les sommes s1 et s2 en faisant intervenir des xi dont les indices sont compris entre 1 et 8 (sur 2). Que vaut s1 s2 ? b) Montrer que s2 0 (sur 3). c) Montrer que s1s2 2s (sur 3). d) En déduire les valeurs de s1 et s2 ; on trouvera s1 17 1 (sur 2). 4 7) Soit t1 x2 x8 , t2 x1 x4 . a) Déterminer le signe de t2 0 (sur 1). b) Montrer que t1t2 s / 2 (sur 2). 17 1 34 2 17 (sur 2). 8 8) Soit t3 x6 x7 , t4 x3 x5 ; déterminer t3 par une méthode semblable à celle de c) En déduire la valeur de t1 ; on trouvera t1 17 1 34 2 17 (sur 4). 8 9) a) Vérifier que x2 x8 t3 / 2 (sur 1) . b) En déduire la valeur de x8 puis de cos à l'aide de radicaux carrés 17 éventuellement superposés (sur 4). NOTA : le fait que l'on puisse exprimer cos à l'aide de radicaux carrés est assez n rare ; Gauss a montré que les seules valeurs de n où ceci est possible sont les nombres de la forme 2m p1.. pr où m est entier naturel et les pi sont des nombres de Fermat la question 7) ; on trouvera t3 22 1 premiers distincts. Or les seuls nombres de Fermat premiers que l'on connaît sont 3, 5, 17, 257 et 65537 (et l'on pense qu'il n'y en a pas d'autre). ; cf M. Guinot, Arithmétique pour amateurs, livre V, tome 2, p. 180. ki