Burnout

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Le chemin du burn-out…
Personne ne sombre dans le burn-out du jour du jour au lendemain. C’est
une mérule émotionnelle qui surgit progressivement, un processus lent et sournois. L’épuisement professionnel provient toujours d’une surcharge relative au
travail. L’équilibre entre vous-même et la situation au travail s’écroule.
Les différentes phases
Le processus du burn-out connaît différentes phases. On est d’abord plein
d’enthousiasme, d’implication, d’ambition. Puis, cela tourne au stress permanent, à la surcharge, voire même à l’épuisement. C’est un processus lent et lancinant. Donc, nous ne nous en rendons pas compte très vite. Plus vous réagissez
tôt, plus facilement vous pouvez vous tirer d’affaire. Plus longtemps vous persistez, plus long sera le chemin de guérison. Ne trainez pas à rechercher une aide
professionnelle efficace et efficiente.
Déroulement type d’un processus du burn-out :
Prestations au sommet : « tout baigne » dans votre travail et vous
vous donnez à fond… Mais vous êtes sans arrêt sous pression. Vous avez besoin de repos, mais vous le refusez, car cela vous semble impossible vu les
exigences de votre entreprise et du contexte économique. En fait, tout patine,
mais vous ne vous en rendez pas compte !
1.
Vous donnez trop : vous êtes « overbookés » et votre travail déborde sur votre sphère privée. Vous commencez à négliger vos contacts sociaux et vos hobbys pour récupérer le soir. Mais vous avez de plus en plus
difficile à vous endormir et à faire de longues nuits (dormir plus de 7
heures !).
2.
Vous travaillez encore plus : vous consacrez encore plus de temps à
votre travail, car vous n’y arrivez plus à tout faire sur une journée normale…
Vous êtes de plus en plus frustré, irrité et fatigué. Vous êtes des erreurs sans
arrêt. Vous êtes dans votre bulle. Vous ne voyez plus le monde qui est autour
de vous. Vous résumez votre vie à votre travail d’où angoisse, peur du vide,
gestion des émotions négative. Des maux physiques vous assaillent, comme
mal de tête, diarrhée répétitive et raideur des muscles, mais vous refusez de
3.
prendre ces plaintes en considération. Tout contact et toute demande des
autres vous deviennent pénibles et vous épuisent. Le soir, vous vous allongez,
épuisé dans le fauteuil, et vous zappez d’un programme télé à l’autre, vous ne
savez plus rien faire d’autre. Vous ne mangez plus ou très peu…
Votre estime de vous-même est au plus bas : vous n’êtes plus centré
sur vous-même. Vous tentez de dompter votre volonté, mais vous parvenez
juste à vous trainer au boulot. Tout est foutu ! Vous ne ressentez plus rien !
Vous êtes prêt à vous effondrer ! Vous avez l’impression d’être entouré par un
monde de sales types ! Votre énergie vitale vous quitte. Vous êtes le plus malheureux des êtres humains. Vous avez l’impression d’être agressé par les
autres sans arrêt. Vous croyez être l’objet d’un complot collectif pour vous
faire tomber… Vous souffrez de sérieux maux de ventre et d’estomac, de
troubles indéfinis voir d’hyperventilation. Vous êtes pris dans une spirale négative et vos pensées à votre propos sont de plus en plus négatives. Mais
vous persévérez : « haut les cœurs, vous n’êtes pas une mauviette… »
4.
Plus de carburant : vous êtes un robot vide, tout creux. La vie n’a
plus de sens et l’idée du suicide peut vous venir en tête. Rien de positif ne
vous arrive. Vous vous sentez rejeté par tout le monde et d’abord par vousmême. Vous avez tendance à la névrose paranoïde. Tout est de trop et vous
embête. Vous pouvez à peine à sortir de votre lit, la dépression est à votre
port ; l’appétit sexuel devient un vague souvenir… À côté des douleurs physiques, vous êtes pris de moments de panique et de crises d’angoisse qui vous
tétanisent et vous bloquent dans tout projet.
5.
Votre corps dit « stop » : plus possible d’aller plus loin. « Tout à
coup, je ne sais plus marcher », me disait un client ; un autre : « un violent
mal de dos me laisse à plat, mon corps ne veut plus » ; une autre : « Je ne
peux plus aller au bureau, car je ne sais plus conduire. Je tombe en larmes,
une vraie gamine ! » un autre : « je n’arrive plus à lire, les lettres dansent
sous mes yeux, j’ai peur… »
6.
Conclusions.
Vous ne vous soignez pas, donc votre corps décide d’arrêter. C’est un mécanisme de survie, car si le corps ne le faisait, combien de temps dureriez-vous
encore ? Vous avez progressivement donné trop de vous-même et vous n’avez
pas écouté l’appel de votre corps… Vous êtes complètement épuisé, mentalement, physiquement, émotionnellement. Peu importe les raisons sous-jacentes, il
est capital que vous vous remettiez, que vous récupériez de l’énergie et que vous
appreniez à prendre soin de vous. Faites vous aider, car vous ne pouvez pas rester seul face à cet abîme devant vous et en vous…
Vous pouvez consulter nos articles : www.aideetconseils.org
Philippe Lejeune
0477/620779.
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