prendre ces plaintes en considération. Tout contact et toute demande des
autres vous deviennent pénibles et vous épuisent. Le soir, vous vous allongez,
épuisé dans le fauteuil, et vous zappez d’un programme télé à l’autre, vous ne
savez plus rien faire d’autre. Vous ne mangez plus ou très peu…
4. Votre estime de vous-même est au plus bas : vous n’êtes plus centré
sur vous-même. Vous tentez de dompter votre volonté, mais vous parvenez
juste à vous trainer au boulot. Tout est foutu ! Vous ne ressentez plus rien !
Vous êtes prêt à vous effondrer ! Vous avez l’impression d’être entouré par un
monde de sales types ! Votre énergie vitale vous quitte. Vous êtes le plus mal-
heureux des êtres humains. Vous avez l’impression d’être agressé par les
autres sans arrêt. Vous croyez être l’objet d’un complot collectif pour vous
faire tomber… Vous souffrez de sérieux maux de ventre et d’estomac, de
troubles indéfinis voir d’hyperventilation. Vous êtes pris dans une spirale né-
gative et vos pensées à votre propos sont de plus en plus négatives. Mais
vous persévérez : « haut les cœurs, vous n’êtes pas une mauviette… »
5. Plus de carburant : vous êtes un robot vide, tout creux. La vie n’a
plus de sens et l’idée du suicide peut vous venir en tête. Rien de positif ne
vous arrive. Vous vous sentez rejeté par tout le monde et d’abord par vous-
même. Vous avez tendance à la névrose paranoïde. Tout est de trop et vous
embête. Vous pouvez à peine à sortir de votre lit, la dépression est à votre
port ; l’appétit sexuel devient un vague souvenir… À côté des douleurs phy-
siques, vous êtes pris de moments de panique et de crises d’angoisse qui vous
tétanisent et vous bloquent dans tout projet.
6. Votre corps dit « stop » : plus possible d’aller plus loin. « Tout à
coup, je ne sais plus marcher », me disait un client ; un autre : « un violent
mal de dos me laisse à plat, mon corps ne veut plus » ; une autre : « Je ne
peux plus aller au bureau, car je ne sais plus conduire. Je tombe en larmes,
une vraie gamine ! » un autre : « je n’arrive plus à lire, les lettres dansent
sous mes yeux, j’ai peur… »
Conclusions.
Vous ne vous soignez pas, donc votre corps décide d’arrêter. C’est un mé-
canisme de survie, car si le corps ne le faisait, combien de temps dureriez-vous