La protection de l’organisme
1. La diversité des microbes (p 60-61)
Des micro-organismes très variés (champignons, bactéries, protozoaires ou virus) sont
présents en très grand nombre dans notre environnement (air, eau, objet, autres êtres vivants).
Certains sont inoffensifs voire utiles à l’homme, d’autres peuvent entraîner des maladies, on
dit qu’ils sont pathogènes.
2. Les barrières de l’organisme (p 62-63)
La peau et les muqueuses constituent des barrières naturelles contre les micro-organismes. Ils
peuvent cependant pénétrer dans l’organisme à la faveur de lésions de ces barrières. Il y a
alors contamination.
3. La multiplication des microbes (p 64-65)
Lorsque les microbes pathogènes se multiplient dans l’organisme, il y a infection à l’origine
de troubles (plus ou moins graves selon la nature du microbe et l’état de santé de la personne
infectée). Les maladies infectieuses sont le résultat:
soit d’une invasion de l’organisme par l’intermédiaire du sang (par des staphylocoque
par exemple). Une infection généralisée du sang par des bactéries pathogènes est une
septicémie.
Soit de la libération de toxines par des bactéries (par les bacilles du tétanos par
exemple) . La diffusion par le sang d’une toxine bactérienne est une toxémie.
Soit de la multiplication de virus dans des cellules hôtes entraînant la mort de ces
dernières. Les virus sont des parasites intra cellulaires.
4. Limiter les risques (p 66)
La contamination peut être évitée limitant le nombre de micro-organismes présents dans le
milieu ambiant ou sur la peau (et les muqueuses) par une bonne hygiène ou en éliminant les
micro-organismes présents : c’est l’asepsie. La contamination par voie sexuelle est limitée
par l’utilisation du préservatif.
On limite les risques d’infection en éliminant les micro-organismes au niveau d’une plaie ;
c’est l’antisepsie.
5. Lutter contre la prolifération bactérienne (p 67)
Les antibiotiques empêchent la multiplication de la plupart des micro-organismes et
permettent donc de combattre l’infection. Un antibiotique donné est actif contre certaines
bactéries mais tous sont inefficaces contre les virus.
Bilan : protection de l'organisme.ppt
Bilan p 68-69 + 70-71
controle 1-2004.doc
controle 1-2004correc.doc
exercice
on ensemence deux boites de pétri qui contiennent un milieu nutritif gélosé avec 4 souches de
bactéries différentes (A, B, C et D).
dans l’une des boites, on place une bande d’un antibiotique (la pénicilline) qui diffuse dans la
gélose. Le document b donne l’aspect de la boite 48 heures plus tard. Lorsque les colonies se
multiplient elles forment des colonies visibles à l’œil nu.
1. Expliquer pourquoi les colonies sont développées inégalement.
2. Classer les colonies de la plus à la moins sensible à la pénicilline.
On ensemence ensuite deux boites de pétri avec des staphylocoques puis on dépose sur l’une
seulement des disques de papier imprégnées de différents antibiotiques (1 à 7). Le document c
montre les deux boites 48 heures après l’ensemencement.
1) Expliquer l’intérêt de cette expérience