Neurophysiologie. Pr Macron.
Cours d’Inès Masmoudi. DCEM1 2010-2011.
PHYSIOLOGIE DE L’OLFACTION
I. La muqueuse olfactive
1. Aspect morphologiques et neuro-anatomiques
- La muqueuse olfactive sensorielle :
o Est appelée la tache jaune (cellules contiennent du carotène).
o Se situe sur le toit des fosses nasales. Pour que l’air atteigne cette région il faut faire une
inspiration profonde.
o Mesure 2 à 3cm² chez l’homme (chez le chat : 20 à 30cm²).
- Les axones des cellules sensorielles :
o Traversent la lame criblée de l’ethmoïde.
o Forment le bulbe olfactif (situé dans le crane juste en dessous du lobe frontal).
o Application : une fracture frontale est à l’origine d’un phénomène de cisaillement qui
sectionne les filets olfactifs (anosmie : perte de l’olfaction et de la gustation).
- Les cellules sensorielles :
o Pole basal : axone qui forme le bulbe olfactif.
o Pole apical : une dizaine prolongements appelés cils à chaque bouton olfactif. Permet de
multiplier la surface sur laquelle les molécules odorantes peuvent se fixer. Un mucus
recouvre tous ces cils.
- Les cellules de soutien.
- Les cellules basales :
o Cellules triangulaires de petites tailles à la base de la muqueuse.
o Elles sont omnipotentes et peuvent se développer et se différencier en cellules
sensorielles. En effet les cellules sensorielles ont une durée de vie courte 40jours (la mort
cellulaire peut être accélérée par des molécules toxiques).
- Concentration de cellules de 40 000 à 50 000 cellules/cm².
- Le mucus :
o Recouvre les cils.
o Implique que les molécules odorantes doivent être solubilisées dans le mucus pour
atteindre les récepteurs.
2. Transmission des molécules odorantes au neuro-épithélium
- Trois facteurs jouent sur la stimulation des récepteurs :
o La concentration des molécules dans l’air inspiré.
o Le débit aérien.
o La solubilisation des molécules dans le mucus.
3. Physiologie de la muqueuse nasale
a. Transduction et génération de PA
- Transduction :
o Mécanismes électrophysiologiques.