- Nécessité pour certains médecins réseau d’avoir un maximum de bilans pour se faire
une idée de la situation, ou pour mettre en place des dossiers MDPH, entraînant de
trop nombreuses demandes d’inclusions en UdB
rappeler fréquemment que les bilans sont réalisés pour établir un diagnostic et par
seulement pour renseigner les familles ou leur éviter d’avoir recours aux offres de
soins existantes
Le Dr Habib informe l’assemblée qu’un dossier de demande de subventions a été déposé par
Résodys dans le cadre du Programme de Réussite Educative de Toulon, ce qui permettrait de
rencontrer les catégories socioprofessionnelles les plus défavorisées, de les informer sur
l’accès au soin et de sa nécessité pour l’enfant.
Cette démarche s’effectue en parallèle sur le PRE de Marseille mais cela s’avère être plus
difficile qu’à Toulon.
Mme Attal, représentante de la Ville de Marseille, expose rapidement le projet d’Espace
Cognitif de la Ville, soit un espace dédié aux Troubles de l’apprentissage, du langage et aux
troubles autistiques, qui présentent des co-morbidités semblables.
Cet espace de 400 m2 pourrait voir le jour d’ici septembre 2011 sur le site de l’Hôpital Ste
Marguerite et permettre un primo accueil des familles (peut être suite à une expertise
professionnelle préalable).
Cet espace dédié doit permettre la mutualisation des moyens et des Associations existantes,
faciliter l’accès aux soins et à l’information pour les familles. Une Convention entre la ville
de Marseille et l’AP-HM est en cours de rédaction, des financements sont encore à trouver et
une association devra être créée afin de porter ce projet ambitieux.
M. Hervé, Inspecteur Education nationale dans le Var, évoque ensuite la Convention signée
entre le Rectorat du 06, Résodys et le CERTA de Nice (Dr Richelme).
Ce projet a pour but d’apporter une meilleure formation aux médecins de l’EN, et de
permettre un meilleur repérage et une prise en charge adaptée, d’autant que le département du
Var a vu la création de 4 CLIS et 2 ULIS dys en 4 ans. Rappelons que le Var et le 06 ont
largement contribué à l’étude « six-pour-dys » actuellement en cours.
Le Dr Habib demande ensuite à Mme Cay Maubuisson de faire un rapide bilan de l’activité
du SESSAD Dys de Résodys.
Celui-ci intervient depuis maintenant 3 ans sur 4 établissements accueillant des classes
spécialisées dys (CLIS et ULIS). Le nombre de patients initialement prévu était de 40 mais ils
ne sont que 10 patients à bénéficier actuellement (du moins directement) de cette prise en
charge, l’ARS n’ayant pas encore autorisé l’augmentation de cet effectif. (Mais sont
également accueillis à l’Atelier Estime de Soi les élèves des classes spécialisées qui le
souhaitent, même s’ils ne sont pas notifiés au SESSAD, sans parler du bénéfice unanimement
reconnu par le personnel enseignant de la présence de professionnels de santé dans les
établissements hébergeant ces classes).
L’équipe est composée d’une psychologue clinicienne et d’une psychologue du
développement, une neuropsychologue, une psychomotricienne, une orthophoniste, une
éducatrice et une enseignante spécialisée, un ergothérapeute.
Il y a en moyenne 5 intervenants par enfant qui développent leurs actions à travers les
différentes dimensions : rééducative, éducative, sociale et familiale.