Les principaux résultats sont les suivants :
Réductions d’émissions et mécanismes de marché
- La prise en compte dans la convention de l’ONU des engagements individuels des
Etats développés et en développement, transmis au secrétariat de la convention au
cours de l’année 2010, après le Sommet de Copenhague (voir document LCA, page 7,
point 36) ;
- Le besoin de poursuivre les réductions d’émissions en vue du maintien de la
température moyenne à un niveau ne dépassant pas 2°C au-dessus du niveau pré-
industriel (voir document LCA, page 2, point 4) ; la nécessité d’un maximum de 1,5
°C devra être examiné dans le cadre du premier passage en revue de l’accord devant
s’achever en 2015 (même point du texte LCA) ;
- La nécessité d’aboutir à une chute du niveau des émissions « dès que possible », en
considérant que les pays en développement verront leurs émissions chuter après les
pays développés ; un calendrier prévisionnel des émissions maximales doit être établi
(voir document LCA, page 2, point 6) ;
- Le rappel d’une diminution des émissions pour les pays développés engagés dans le
protocole de Kyoto de réduire leurs émissions de 25 à 40 % entre 1990 et 2020 selon
les prévisions du GIEC (voir document KP, page 1, considérants) ;
- L’incitation adressée aux pays développés engagés dans le protocole de Kyoto à
augmenter le niveau de leurs réductions d’émission (voir document KP, page 2, point
4 et document CA, page 7, point 37 concernant l’ensemble des pays développés) ;
- La mise en place d’une seconde période du protocole de Kyoto n’est mentionnée
qu’indirectement :
o il est indiqué que lors de cette seconde période, l’année de référence sera
toujours 1990, d’autres années pouvant être utilisées en plus, de façon
optionnelle (voir document KP, page 2, point 6a) ;
o Les mécanismes de projet liés aux protocoles de Kyoto seront toujours
disponibles pour les pays développés de l’annexe I du protocole tant que ces
Etats s’engageront dans des réductions d’émissions (voir document KP, page
2, point 6b) ;
- Un groupe de travail est prévu pour clarifier l’atteinte des niveaux nécessaire de
réduction des pays développés et pour examiner la possibilité d’utiliser les crédits de
réduction issus des projets (voir document LCA, page 7, point 38) ;
- Les pays en développement devront engager des actions de façon à faire dévier leurs
émissions à la baisse en 2020 par rapport à un scénario « business as usual » (voir
document LCA, page 8, point 48) ;
- Plusieurs mécanismes fondés sur le marché seront examinés lors de COP 17 en
Afrique du sud dans une logique d’optimisation coût/efficacité (voir document LCA
page 13, points 80, 81 et 84).
Monitoring des réductions d’émissions
- Les pays développés doivent produire un inventaire annuel de leurs émissions de gaz
à effet de serre ainsi que des rapports annuels et semestriels sur l’avancement des
actions de réductions ; ils informeront également sur le niveau de leur aide aux pays en
développement concernant la lutte contre le changement climatique (voir document
LCA, page 7, point 39 a et c)