TP 10 Expériences, à l'aide d'un dispositif à coussin d'air, sur la conservation de la quantité de mouvement et sa variation dans quelques cas simples. Introduction : Par définition, la quantité de mouvement d’un point matériel de masse m animé d’une vitesse est p mv . Pour un système de points matériels est sera pS mi vi . v i Le mouvement d’un système est régit par la 2nde loi de Newton F i ma i dp dt Le système sera dit isolé si il n’est soumis à aucune force, ou pseudo-isolé si la somme vectorielle des forces appliquée est nulle. En conséquence la quantité de mouvement sera constante, c’est ce que nous allons voir dans un premier temps. Nous supposerons le référentiel du laboratoire galiléen !! I) Conservation de la quantité de mouvement 1) Mouvement rectiligne uniforme Manip à faire en dernier si le temps car c’est peu pertinent P R ma 0 dp 0 p cste dt Mobile autoporteur seul 2) Choc élastique (Dico, Duffait) Le système est constitué des 2 mobiles autoporteurs, c’est donc ici un système déformable !! Ces mobiles autoporteurs sont munis d’anneaux élastiques Vérifier la conservation de la quantité de mouvement totale P et aussi de l’énergie cinétique Ec Montrer le mouvement rectiligne uniforme de G Tout se passe comme si l’on étudiait le mouvement d’un point matériel fictif de masse celle de l’ensemble du système et de quantité de mouvement la somme des 2 mobiles pris séparément On pourra également construire les vecteurs p au moment du choc, et dire que la force responsable de cette variation de quantité de mouvement est une force intérieure au système que l’on a définit, d’où l’importance de définir avec précision le système que l’on étudie. 3) Choc inélastique (Dico, Duffait) Mobiles avec velcro restant collés Vérifier la conservation de la quantité de mouvement et cette fois-ci la non conservation de Ec II) Variation de la quantité de mouvement 1) Mouvement circulaire uniforme (Duffait) Le mobile est soumis à une force centripète f m a r m V2 dp er R dt Il n’est donc plus pseudo-isolé Tracer 2 vitesses Vérifier que V = cte en module d’où le nom de mouvement uniforme Tracer l’accélération et comparer à la théorie 2) Mouvement parabolique sur un plan incliné (Duffait, Fontes) Il est plus parlant de faire cette manipulation manuellement On commence par repérer la ligne de plus grande pente, en lâchant le mobile du haut de la table sans vitesse initiale. Ceci permet de tracer précisément l’axe (Oy) ainsi que l’axe (Ox) qui lui est perpendiculaire. La 2nde loi de Newton s’écrit dp P R ; en projection sur les axes (Ox) et dt d py d px 0 et mg sin j (Oy) on arrive à dt dt Tout se passe comme si le mobile était pseudo-isolé selon l’axe (Ox) mais soumis à une accélération selon l’axe (Oy) Une fois l’enregistrement effectué, on pourra tracer quelques vitesses consécutives. La projection de ces vitesses sur l’axe (Ox) est une constante ! On pourra ensuite tracer le vecteur vi 1 vi 1 v 1 p et voir qu’il est colinéaire à 2 t m t l’axe (Oy) et que sa norme s’identifie à g sin Conclusion : Manipulations intéressantes car elles permettent aux élèves de visualiser simplement les conséquences de la 2ème loi de Newton. Les manipulations de la 2 ème partie sont adaptées à des TS