
- l’obésité
- les thrombophilies
- les voyages de longue durée
Ainsi, les voyages de longue durée ne sont qu’un des facteurs de risque
de thrombose. Au cours des longs voyages en bus, car ou avion, vous
pouvez rester assis pendant de longues périodes. Cette absence de
mouvement peut ralentir le flux de sang dans les veines, ce
ralentissement pouvant favoriser le développement de caillots sanguins.
Les voyages en avion augmentent-ils le risque de thrombose ?
Un long voyage peut augmenter le risque de développer une thrombose,
uniquement du fait de la position assise prolongée. Il existe également
d’autres facteurs qui interviennent sur le développement de caillots
sanguin au cours de ces voyages en avion :
- la pression dans un avion est inférieure à la pression de l’air normale et
cela pourrait favoriser la formation de caillot
- l’ingestion d’alcool, de calmants ou de pilules pour dormir peut diminuer
encore plus les mouvements et ainsi favoriser la diminution du flux
sanguin et donc le risque de caillot
- les boissons à base de caféine ou d’alcool peuvent favoriser la
déshydratation ce qui provoque un épaississement du sang qui circule
donc plus difficilement et favorise ainsi la formation de caillot.
De plus, si certains passagers ont un ou plusieurs facteurs de risque de
thrombose (voir plus haut), les voyages en avion peuvent augmenter
encore ce risque. Cependant, les résultats d’une étude réalisée en
France sur une période de 7 ans montrent qu’il n’y a eu que 56 cas
d’embolie pulmonaire sur un total de 135 millions de passagers ayant
pris l’avion.
Les experts n’ont actuellement pas de données permettant de définir le
risque réel de thrombose chez les passagers et sont encore au stade de
recherche et de discussion sur ce sujet. Par exemple, une étude a porté
sur des personnes qui avaient toutes déjà eu un épisode de thrombose
veineuse profonde et a comparé les voyageurs et les non-voyageurs. Il
n’existait aucune différence en termes de risque de développer une
thrombose entre ces deux groupes étudiés. Le terme de « syndrome de
la classe économique » pourrait être trompeur. Il existe peu de données
montrant que la classe dans laquelle vous voyagez (par exemple la
place que vous avez pour vos jambes) influe sur le risque de développer
une thrombose. Les passagers de la classe « business » ou de première
classe pourraient avoir a priori le même risque de thrombose que ceux