Fractures de l`humérus proximal et de la diaphyse distale

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Munissez-vous du polycopié du Dr O. Borens sur…
Fractures de l’humérus proximal et de la diaphyse distale
L’essentiel s’y trouve, ainsi que les images. Voici ci-dessous des compléments d’information.
L’anatomie est à connaître, les muscles des différentes loges passant par l’humérus + le
trajet des nerfs.
Les nerfs revêtent une importance particulière lors de fractures. Si le nerf radial est lésé, la
main est tombante. D’où l’importance pour le physiothérapeute de constater d’éventuelles
faiblesses, par exemple des releveurs, qui pourraient découler d’une lésion d’un nerf non
remarquée par le médecin.
Retenez aussi :
- le nerf radial et le nerf cubital changent de loge pendant leur trajet.
- même si les nerfs sont plus ou moins extensibles, il est important pour le chirurgien de
connaître l’endroit exact de la fracture, afin de savoir quelle voie d’abord utiliser.
Les fractures de l’humérus proximal
Epidémiologie
2 populations :
la personne âgée <-> ostéoporose. La fracture survient typiquement lors d’une chute
de sa hauteur sur l’épaule
Os mou, comme du sucre mouillé, les vis ne tiennent pas
-
le jeune sportif : traumatisme à haute énergie.
Os jeune : les vis tiennent.
La technique chirurgicale s’adapte donc au type d’os.
Classification de Neer, le grand Dieu de l’épaule
Il est important de connaître l’endroit / le type de la fracture, de connaître la vascularisation.
Par exemple, si l’artère est déchirée, il faut mettre une prothèse.
Système de contention :
En premier lieu pour les jeunes.
- Pour le pansement de Desault, les patients doivent bien enlever leur bague avant, car si il y
a de l’œdème, il y aura un effet de garrot.
- Gilet orthopédique : il faut absolument savoir le remettre correctement au patient.
Cas exemples :
1er cas : Luxation + trochiter arraché
2e cas : consolidation avec cal vicieux. On observe donc une diminution des fonctions. Dans
le cas d’un cal vicieux, la physiothérapie ne sert à rien pour retrouver les amplitudes, car
c’est le cal vicieux en lui-même qui stoppe l’articulation.
Notez que les fractures sur fémurs sont beaucoup plus opérables. En effet, si on n’opère pas
une jambe, le patient sera condamné à l’alitement, donc sera la proie des escarres, des
pneumonies, des infections urinaires, etc etc…
Tandis qu’avec une fracture de l’humérus, on peut marcher, donc les complications sont
moindres.
Patient de 55 ans : test de lift off / Gerber = mettre la main dans le dos, parce ce que pour ce
faire, on utilise le sous scapulaire.
Patiente de 80 ans : Lors de lésion sur un os ostéoporeux, la vis peut s’enfoncer, et aller
râper sur la glène. Les implants, le matériel d’osthéosynthèse doivent donc s’adapter à la
structure osseuse.
Patiente de 60 ans : plaque philos : vis à stabilité angulaire. Ainsi, les vis tiennent dans la
plaque. Ca n’est donc pas l’os qui subit toute la contrainte de la vis.
Fracture 4 fragments : problèmes en vue… nécrose aseptique = plus de vascularisation.
L’artère peut se déchirer soit pendant l’opération soit toute seule.
Impaction = les vis passent dans l’articulation.
Les prothèses : pour 4 fragments. Mais : faible demande.
Score de constant : score par rapport é un test sur la fonction de l’épaule.
Les prothèses : points clés : chaque fragment est relié à une attache tendineuse/musculaire,
sauf la calotte. But : ré attacher les tendons autour de la prothèse.
Les fractures diaphysaires de l’humérus
Le polycopié est très exhaustif à ce sujet.
L’astuce du jour : mater les conclusions. Fort intéressant…
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