Soit a, b, c des complexes tels que a 0. L’équation az2 + bz + c = 0 a pour
solutions :
et
où désigne une racine carrée de = b 2 – 4ac .
Si b 2 – 4 ac 0, alors z1 z2.
Si b 2 – 4 ac =0, alors
; on dit que l’équation a une racine double.
Le complexe = b 2 – 4ac est appelé discriminant de l’équation az2 + bz + c = 0.
Cas particulier : Equation du second degré à coefficients réels (a, b, c
IR).
Le discriminant = b 2 – 4ac est réel. S’il est positif, ses racines carrées sont
et
, et s’il est négatif, ses racines carrées sont
et
.
Il en résulte :
Soit l’équation az2 + bz + c = 0 où a, b, c IR avec a 0.
Si = b 2 – 4ac > 0, l’équation admet deux solutions distinctes :
et
Si = b 2 – 4ac = 0, elle admet une solution réelle
.
Si = b 2 – 4ac < 0, l’équation admet deux solutions complexes conjuguées :
et
Exemples : Résoudre dans C
3 z2 –3 z + 1 = 0
z 2 – ( 4 + 5i ) z + 7 i – 1 = 0
3 - Applications des complexes à la géométrie
est un repère orthonormé direct.
C est le point d’affixe c ; A et B sont les points distincts de C, et d’affixes
respectives a et b.
Les vecteurs
et
sont non nuls, et ont pour affixes respectives a – c et b – c.
On a I a – c I = CA et I b – c I = CB, donc :
Soit 1 = arg ( a – c ) et 2 = arg ( b – c ). Géométriquement
, de
même
.
Les propriétés relatives aux arguments permettent d’écrire :