Si c'est mesurable, on peut en faire une fonction mathématique ! avec dérivées tout. C'est la que le
problème surgit : comment construire une fonction d’utilité et comment la mesurer ?(économie politique
abraham frois). De plus, quand le consommateur dit qu’il aime bien quelque chose, c’est toujours par
rapport à une autre. De façon indépendante,il n’y parvient pas.
b- l’intervention de Marschall
l’hypothèse de la constance de l’utilité marginale de la monnaie par marschall. Il suffit de savoir
combien le consommateur est prêt a mettre pour acquérir tel ou tel bien. Cela marche tant que l’utilité
marginale de la monnaie est inférieure à l’utilité marginale du bien (donc sil est plus utile au
consommateur d’acheter ce bien que de garder son argent. Mai reste à savoir comment s’établit l’utilité
marginale de la monnaie pour le consommateur qui la détient.
Autre problème : l’utilité d’un bien dépend de l’utilité des autres bien. Par exemple, inutile d’avoir une
imprimante si on a pas de papier. La théorie de l’utilité cardinale trouve ici une nouvelle limite :
l’impossibilité de construire une échelle cardinale de l’utilité, à partir du moment ou cette utilité dépend
d’autres biens.
Les limites de la théorie de l’utilité cardinale expliquent largement le succès rencontré par la théorie de
l’utilité ordinale et par ses courbes d’indifférence. cette théorie est plus simple, le consommateur n’a
plus besoin de mesurer l’utilité, mais juste d’ordonner rationnellement ses préférences.
II)… Et va être abandonnée au profit de l’utilité ordinale de Pareto.
1) la théorie de Pareto naît de la critique de la théorie développée par Walras au début du
XXeme siècle.
a- la proposition faite par Pareto
- dénonce le terme d’utilité
Pareto, le successeur de Léon Walras intervient alors. Il juge que le terme d’utilité a une connotation
morale inadaptée à l’économie car il engendre un jugement de valeur
- dément la possibilité d’attribuer une note de satisfaction à un bien
Le mot cardinal induit que l’utilité est mesurable et quantifiable, comme une note. Or selon Pareto ce
n’est pas le cas.
Pareto contourne les difficultés rencontrées par ses prédécesseurs :
- préfère le mot « ophélimité »
il propose donc de l’appeler « ophélimité ». La signification est la même que l’utilité mais n’est pas
utilisé dans le langage courant
- rebaptise l’utilité cardinale « utilité ordinale »
Il propose également de rebaptiser la théorie de l’utilité cardinale par la théorie ordinale de l’utilité
Il souhaite donc « substituer la classification à la quantification ». Il est vrai qu’il n’est pas obligatoire
de mesurer exactement l’utilité d’un bien pour ordonner et mesurer les préférences du consommateur.
- expression mathématique
C'est par une relation de pré- ordre que Pareto exprime mathématiquement sa théorie :
Soit q1, q2 et q3 des ensembles de biens : si on a q1>q2 et q2 >q3, alors q1>q3 . et ca se lit : q1 est
préféré ou indifférent à q2…Pré- ordre car on ordonne les biens en fonction de l’utilité que le
consommateur leur attribue.
Permet la construction de courbes d’indifférence ou d’iso utilité . tant qu’individu est sur cette ligne, il
est pareillement satisfait.
b- les conditions de son application
Mais pour que cette théorie fonctionne, il y a des conditions : il faut que le consommateur puisse
ordonner tous les paniers de biens possible. Une deuxième condition veut que le bien soit au moins