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C-Spectre des agonistes dans l’anxiété :
Sur le récepteur aux benzodiazépines, il y a possibilités de fixation de molécules différentes avec
des effets qui peuvent être différents:
-agonistes: molécule aux mêmes effets que les BZD, donc ont aussi les mêmes effets indésirables
que les BZD (hypnotique, myorelaxant, etc…)
-agonistes partiels: c’est-ce que l’on désire dans l’idéal: une molécule ne possédant que l’effet
anxiolytique (mais pas trouvée auj)
-antagonistes compétitifs: molécules se fixant sur le récepteur mais qui n’entraînent pas
d’effetsbloquent le récepteur.
S’il y a surdosage d’une BZD, on peut donner ces molécules, qui vont rentrer en compétition avec la BZD
et donc diminuer son effet.
-agonistes inverses ou agonistes inverses partiels: c’est-ce que l’on voudrait trouver pr pouvoir
augmenter la vigilance, mais problème de l’effet pro-convulsivant qui est dangereux et l’effet anxiogène
qui n’est pas celui recherché (au contraire!).
Un peu d’histoire :
Jusque dans les années 60: on différenciait les troubles dépressifs des troubles anxieux de manière stricte,
on les traitait différemment, respectivement par des antidépresseurs et des anxiolytiques.
Ds les 70s-80s: on s'est rendu compte que certains anxieux ont un côté dépressif et qu'il vaut mieux les
traiter par des antidépresseurs, ce qui a entraîné une augmentation de cette thérapeutique.
Ds les années 2000 à auj: surtout en médecine spécialiste, les antidépresseurs prennent une place de + en
+ importante.
Dans l'avenir: on n'aura presque plus de différence entre anxiolytiques et antidépresseurs. Eventuellement
avec inhibiteurs de la sérotonine.