Montrons d'abord en quoi la relativité heurte le bon sens. C'est en premier lieu en affirmant que la
vitesse de la lumière ne peut entrer en composition avec une autre vitesse. En effet, si l'on admet
que la vitesse de la lumière est finie et égale à 300.000 km/s environ comme le montre l'expérience,
on voit qu'un observateur qui va à la rencontre d'une source lumineuse entre en composition avec
la vitesse de la lumière qui en provient, si faible que soit cette composition. Ceci en admettant
l'explication classique de la lumière comme une vibration de l'éther. Mais même si l'on admet,
comme le prétend Einstein, que la lumière est composée de photons, on voit qu'il est contraire au
bon sens de supposer que leur vitesse ne se compose pas avec celle de la source, car on sait bien
que le projectile tiré par un avion de combat a une vitesse réelle résultant de l'addition de celle de
l'aéronef et de celle du projectile dans le canon. Nous croyons donc que, quelle que soit l'hypothèse
faite sur la nature de la lumière, le postulat de base de la relativité est contraire au bon sens/
Cette première contradiction donne naissance à d'autres contradictions que l'on trouve dans la
théorie de la relativité. En effet, Lorentz avait montré que si l'on admet pas la composition des
vitesses, on est conduit mathématiquement à admettre une contradiction des longueurs pour les
objets qui se déplacent à une certaine vitesse, et une dilatation des temps pour ceux-ci. Or ceci est
illogique et impossible à prouver. Commençons par la contraction des longueurs. Notons d'abord
que la vitesse n'est pas une cause physique et ne devait donc pas avoir d'effet physique. Les
physiciens comme Fitzgerald et Lorentz qui avaient indiqué que l'appareil de Michelson se
déformait, avaient fait cette hypothèse en pensant au "vent- d'éther". Or dans la théorie d'Einstein
il n'y a plus d'éther. Il ne peut donc y avoir de cause physique analogue à la résistance de l'air
éprouvée par un automobiliste. Cette contradiction est de plus invérifiable car, pour mesurer une
longueur, il faut comparer celle-ci avec un étalon et celui-ci serait soumis à la même contraction.
Venons-en à la dilatation des temps. Selon la théorie de la relativité, il n'y a pas de temps absolu.
Le temps mesuré par une horloge varie ainsi avec la vitesse. Ceci conduit à la fameuse hypothèse
de Langevin : un homme emporté par une fusée hors de la terre vieillit moins vite que son frère.
Mais l'inverse, lui aussi devrait se vérifier du point de vue du frère dans la fusée, puisqu'il n'y a
pas de référentiel privilégié, ce qui est contradictoire.
Nous croyons donc que même si, mathématiquement, il est possible de nier la composition des
vitesses et d'en déduire une contraction des longueurs et une dilatation des temps, ceci est
physiquement impossible à vérifier, contraire au bon sens et contradictoire.
Déjà en 1930, Jeans remarquait : " A vrai dire, cet espace n'est pas celui de
l'astronomie : c'est un espace purement mathématique [i.e. un être de raison, et
non pas un être réel] et probablement entièrement fictif, auquel l'espace et le temps
astronomique sont inextricablement et également associés. Pour être absolument
exact, il faut dire qu'il y a quatre associés : les trois premiers sont les dimensions
de l'espace ordinaire, longueur, largeur, hauteur ; le quatrième est le temps ordinaire
mesuré d'une manière analogue à celle de la mesure de l'espace (une année de temps
correspondant à une année lumière de l'espace, et ainsi de suite) et ensuite multiplié
par la racine carrée de - 1. Cette multiplication est le point caractéristique de toute
la théorie ; . Est un nombre imaginaire, comme disent les mathématiciens
puisque aucun nombre multiplié par lui-même ne peut donner - 1. Or, c'est
seulement quand le temps est mesuré par rapport à une unité imaginaire de
année qu'il existe une véritable association à titre égaux, entre temps et espace. Ceci
nous prouve que cette association est de pure forme, ce n'est qu'une fiction imaginée