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Yves Nourissat, Les Atomes existent-ils ? : Nous avons été habitués
Que faut-il penser des particules élémentaires ? : Dans un précédent
Un extrait de la critique de la relativité générale tiré et traduit de l’ouvrage
Einstein and modern physics de N.M. Gwynne, trad. Yves Nourissat, 37, rue
Diderot, 21000 Dijon : critrela.htm
La cosmogonie et la cosmologie bibliques géocentriques découvertes par Fernand
Crombette : Il peut sembler
Dominique Tassot, La vérité l'emportera un jour : Science ou bon sens ?
L'explication du paradoxe des jumeaux de Langevin : jumeaux
André Neuvy, La théorie de la Relativité d'Einstein ne serait-elle qu'une fascinante
chimère : http://perso.wanadoo.fr/thomiste/neuvyrel.htm
Etienne Broens, tout l'édifice relativiste repose sur l'interprétation frauduleuse par
Lorentz des expériences de Michelson et Morley :
http://perso.wanadoo.fr/thomiste/broensrl.htm
Les expériences de Michelson sur la vitesse de la lumière : Cet article vise
L’expérience probante et décisive de Michelson et Gale de 1924 : L'EXPÉRIENCE
PROBANTE ET DÉCISIVE DE MICHELSON ET GALE
Yves Pierre Dequenes, Galilée, Newton et Einstein : Galilée
La cosmologie et la physique de saint Thomas d'Aquin selon le P. de Tonquedec :
http://perso.wanadoo.fr/thomiste/tonqueth.htm
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UNE CRITIQUE DE LA THÉORIE DE LA
RELATIVITÉ
par Yves Nourissat, polytechnicien (X61)
La théorie de la relativité imaginée par Einstein est admise par la majorité des physiciens, qui s'en
servent dans leurs calculs. Il peut sembler hardi de la critiquer à contre-courant de l'opinion
contemporaine. Cependant nous voulons dire d'emblée que nous ne sommes pas seuls, et qu'il
existe un réseau de physiciens antirelativistes qui compte des membres dans de nombreux pays.
Ce que nous allons essayer de montrer, c'est que la théorie de la relativité est une échappatoire
mathématique au géocentrisme, qu'elle heurte le bon sens, qu'elle n'est pas vérifiée
expérimentalement, qu'elle a égaré la physique hors des voies du réel depuis près d'un demi-siècle
et qu'il est nécessaire d'en faire l'économie si l'on veut rebâtir une physique cohérente et réaliste.
Nous ne rentrerons pas dans les développements mathématiques, mais resterons dans le domaine
des principes pour être accessible à tous.
Pour bien comprendre le but poursuivi par la théorie de la relativité, il faut se remémorer les
circonstances qui l'ont vue naître. Le premier Prix Nobel américain, Michelson, avait essayé,
d'abord seul, en 1881 à l'observatoire de Postdam, près de Berlin, puis en 1887 avec Morley à
Cleveland (Ohio, USA) de mettre en évidence la vitesse supposée de la terre autour du soleil au
moyen d'un appareil appelé interféromètre. Nous ne rentrerons pas dans les détails pour expliquer
le fonctionnement de cet appareil, mais dirons seulement que dans celui-ci la vitesse hypothétique
de la terre de l'ordre de 30 km/s devait se composer avec celle de la lumière de 300.000 km/s et
donner lieu à un déplacement de franges d'interférences selon l'orientation. L'expérience était faite
en partant du principe que la lumière est une vibration d'un milieu impondérable mais réel appelé
éther par tous les physiciens de l'époque. Ce même milieu transmet les ondes radioélectriques, la
chaleur, le magnétisme et même pensons-nous, la gravitation. Michelson s'attendait à ce que la
vitesse de la lumière se compose avec celle de la terre comme celle du son se compose avec celle
du vent.
Or Michelson trouva une valeur de déplacement des franges de l'ordre du huitième de la valeur
attendue. Ce résultat plongea les physiciens de l'époque dans un abîme de perplexité. Certains,
comme Becquerel, pensèrent que la terre était quasi immobile dans l'espace ; d'autres imaginèrent
que l'appareil se contractait dans le sens du mouvement hypothétique de la terre autour du soleil.
Mais leur opinion fut infirmée par d'autres expériences faites avec un interféromètre en bois, qui
donna les mêmes résultats contrairement à ce qui était attendu. C'est alors qu'Einstein proposa
l'explication selon laquelle, à l'opposé de ce qui était admis à l'époque, la vitesse de la lumière ne
pouvait pas dépasser une valeur limite [et varier en deçà ?] et par conséquent ne pouvait entrer
en composition avec une autre vitesse. Il supposait de plus que la lumière n'était pas une vibration
de l'éther, mais était constituée de "grains d'énergie" se déplaçant dans le vide, qu'il appelait des
photons. Cette hypothèse du photon avait été proposée pour rendre compte de l'effet photoélectrique découvert par Hertz sur lequel nous ne nous étendrons pas dans le cadre de cet article.
C'est sur ce point de départ qu'a été établie la théorie de la relativité.
Tout l'édifice mathématique qu'elle constitue, et qui avait été élaboré en partie par Lorentz avant
Einstein, en découle. Avant de nous étendre plus longuement sur cette question, nous voudrions
faire remarquer que contrairement à ce que l'on aurait dû attendre logiquement, ce n'est pas
l'opinion de Becquerel (qui aurait dû conduire à un retour au géocentrisme), mais celle d'Einstein
qui a prévalu et qui a conduit à la cosmologie aberrante de notre époque.
Montrons d'abord en quoi la relativité heurte le bon sens. C'est en premier lieu en affirmant que la
vitesse de la lumière ne peut entrer en composition avec une autre vitesse. En effet, si l'on admet
que la vitesse de la lumière est finie et égale à 300.000 km/s environ comme le montre l'expérience,
on voit qu'un observateur qui va à la rencontre d'une source lumineuse entre en composition avec
la vitesse de la lumière qui en provient, si faible que soit cette composition. Ceci en admettant
l'explication classique de la lumière comme une vibration de l'éther. Mais même si l'on admet,
comme le prétend Einstein, que la lumière est composée de photons, on voit qu'il est contraire au
bon sens de supposer que leur vitesse ne se compose pas avec celle de la source, car on sait bien
que le projectile tiré par un avion de combat a une vitesse réelle résultant de l'addition de celle de
l'aéronef et de celle du projectile dans le canon. Nous croyons donc que, quelle que soit l'hypothèse
faite sur la nature de la lumière, le postulat de base de la relativité est contraire au bon sens/
Cette première contradiction donne naissance à d'autres contradictions que l'on trouve dans la
théorie de la relativité. En effet, Lorentz avait montré que si l'on admet pas la composition des
vitesses, on est conduit mathématiquement à admettre une contradiction des longueurs pour les
objets qui se déplacent à une certaine vitesse, et une dilatation des temps pour ceux-ci. Or ceci est
illogique et impossible à prouver. Commençons par la contraction des longueurs. Notons d'abord
que la vitesse n'est pas une cause physique et ne devait donc pas avoir d'effet physique. Les
physiciens comme Fitzgerald et Lorentz qui avaient indiqué que l'appareil de Michelson se
déformait, avaient fait cette hypothèse en pensant au "vent- d'éther". Or dans la théorie d'Einstein
il n'y a plus d'éther. Il ne peut donc y avoir de cause physique analogue à la résistance de l'air
éprouvée par un automobiliste. Cette contradiction est de plus invérifiable car, pour mesurer une
longueur, il faut comparer celle-ci avec un étalon et celui-ci serait soumis à la même contraction.
Venons-en à la dilatation des temps. Selon la théorie de la relativité, il n'y a pas de temps absolu.
Le temps mesuré par une horloge varie ainsi avec la vitesse. Ceci conduit à la fameuse hypothèse
de Langevin : un homme emporté par une fusée hors de la terre vieillit moins vite que son frère.
Mais l'inverse, lui aussi devrait se vérifier du point de vue du frère dans la fusée, puisqu'il n'y a
pas de référentiel privilégié, ce qui est contradictoire.
Nous croyons donc que même si, mathématiquement, il est possible de nier la composition des
vitesses et d'en déduire une contraction des longueurs et une dilatation des temps, ceci est
physiquement impossible à vérifier, contraire au bon sens et contradictoire.
Déjà en 1930, Jeans remarquait : " A vrai dire, cet espace n'est pas celui de
l'astronomie : c'est un espace purement mathématique [i.e. un être de raison, et
non pas un être réel] et probablement entièrement fictif, auquel l'espace et le temps
astronomique sont inextricablement et également associés. Pour être absolument
exact, il faut dire qu'il y a quatre associés : les trois premiers sont les dimensions
de l'espace ordinaire, longueur, largeur, hauteur ; le quatrième est le temps ordinaire
mesuré d'une manière analogue à celle de la mesure de l'espace (une année de temps
correspondant à une année lumière de l'espace, et ainsi de suite) et ensuite multiplié
par la racine carrée de - 1. Cette multiplication est le point caractéristique de toute
la théorie ;
. Est un nombre imaginaire, comme disent les mathématiciens
puisque aucun nombre multiplié par lui-même ne peut donner - 1. Or, c'est
seulement quand le temps est mesuré par rapport à une unité imaginaire de
année qu'il existe une véritable association à titre égaux, entre temps et espace. Ceci
nous prouve que cette association est de pure forme, ce n'est qu'une fiction imaginée
par les mathématiciens pour leur commodité [retenons bien que pour un
mathématicien la distinction entre ce qui est réel ou de raison ne présente
aucun intérêt]. S'il en était autrement, notre conviction instinctive que le temps est
quelque chose d'essentiellement différent de l'espace ne trouverait aucune base dans
l'expérience et se serait évanouie depuis longtemps (L'Univers, Payot, Paris 1930,
p. 60, cité par F. Crombette dans "Galilée avait-il tort ou raison ?", T. 1, p. 217)".
Il n'est donc pas étonnant que la théorie de la relativité contienne une certaine logique
mathématique, arrive même à rendre compte de certains phénomènes sur ce plan, mais conduise à
des conséquences insensées.
Passons maintenant aux prétendues vérifications expérimentales de la relativité. Nous
commencerons par la théorie de la relativité restreinte et finiront par la théorie de la relativité
généralisée. Le physicien français Sagnac avait proposé en 1913 un dispositifs sustenteur d'un
interféromètre placé sur un plateau tournant. Cet appareil met en évidence d'une façon très simple
la composition de la vitesse de la lumière avec celle du plateau. Les mesures de déplacement des
franges faites en admettant la réalité de l'éther et le principe de composition des vitesses sont
conformes à celles qui sont attendues. Il est vrai que dans les ouvrages de relativité on retrouve la
même formule, mais faisant appel à la contraction des longueurs et à la dilatation des temps. Aussi
dans ce dispositif, il apparaît plus logique d'admettre la composition des vitesses, contrairement
au postulat d'Einstein, plutôt que l'explication relativiste. Michelson fit avec Gale, en 1924, une
expérience destinée à mettre en évidence le mouvement de la terre sur elle-même. Le principe
de cette expérience est de mesurer par des interférences lumineuses, la différence entre les vitesses
périphériques de deux points de la terre situés sur deux parallèles distants de 334 mètres, grâce à
leur composition avec la vitesse de la lumière. Ceci fut réalisé dans un interféromètre géant qui
avait été installé à Chicago. Là encore, comme pour l'expérience de Sagnac, les mesures faites en
faisant l'hypothèse d'une composition de vitesses sont conformes aux calculs à 2 % près. Cette
deuxième expérience de Michelson montre à l'évidence que celle de 1887 avait été mal interprétée.
En effet, s'il a pu mesurer en 1924 le mouvement très lent de la terre sur elle-même par
rapport à l'éther immobile, a fortiori, il aurait dû mettre en évidence le mouvement
hypothétique autour du soleil considérablement plus rapide. Nous avons ici,
indépendamment des erreurs de la relativité, la preuve éclatante du géocentrisme.
Enfin, notons que même si l'on ignore l'expérience ancienne de Sagnac et celle presque inconnue
de Michelson et Gale, il existe un dispositif appelé "gyrolaser" qui équipe de nombreux avions et
missiles pour permettre de connaître leur position. Le fonctionnement de cet appareil inspiré de
celui de Sagnac se comprend très facilement par la composition de la vitesse de la lumière avec
celle du montage qui la contient. Alors que, nous l'avons vu, l'explication relativiste est
contradictoire.
En conclusion, nous voyons bien qu'il existe des expériences qui ne peuvent s'expliquer
logiquement que par la composition de la vitesse de la lumière avec une autre vitesse.
Venons-en à la relativité généralisée. Selon cette théorie, on devait s'attendre à ce que les rayons
lumineux soient déviés par les masses et on aurait dû trouver une explication au déplacement du
périhélie de Mercure. Une vérification de la première hypothèse était attendue de mesures faites
pendant des éclipses totales du soleil sur la déviation des rayons lumineux provenant des étoiles
rasant l'astre du jour. Or, d'une part les résultats ne sont pas en faveur des calculs d'Einstein, d'autre
part, ce physicien reconnaissait lui-même que la déviation lumineuse s'expliquait aussi bien par
l'effet Courvoisier de réfraction par la couronne solaire. En ce qui concerne le déplacement du
périhélie de Mercure, les calculs d'Einstein ne sont pas rigoureusement conformes aux
observations, et de toutes façons ils ne s'appliquent pas aux autres planètes. Il semble donc difficile
d'admettre que la relativité généralisée "explique" les phénomènes naturels.
Si la relativité ne rend compte correctement ni des expériences de laboratoires, ni des phénomènes
naturels, il n'est pas étonnant qu'elle ait égaré la physique contemporaine, bien que celle-ci s'en
réclame. En supprimant l'éther, Einstein a coupé la relation entre la physique mathématique
et le réel. En effet, si l'on prend par exemple, les équations de Maxwell qui décrivent correctement
les ondes électromagnétiques, celles-ci n'ont de sens physique qu'en admettant l'existence de
l'éther, milieu tourbillonnant et réel qui a conduit l'excellent physicien écossais à les imaginer.
Elles perdent toute signification physique si l'on renonce à l'existence de l'éther. Supposer que la
lumière est constituée de photons se déplaçant dans le vide est illogique et contraire à l'expérience.
En effet, si la lumière est constituée de photons se déplaçant dans le vide, on ne voit pas pourquoi
celle-ci a une vitesse finie que l'on mesure, et non pas infinie. De plus il est impossible d'expliquer
par la théorie des photons le phénomène des interférences, sauf en admettant qu'un même photon
par deux trous à la fois. La notion même de vide est contradictoire, car on ne peut dire que le
"vide" existe et a des propriétés magnétiques et électriques.
Les physiciens actuels prétendent que la théorie de la relativité est prédictive et mettent cette
prédictivité à son crédit. A notre sens, ceci n'est pas probant, car nous avons vu que
mathématiquement il revenait au même de nier la composition des vitesses et de supposer
contraction des longueurs et dilatation des temps. S'il existe réellement des phénomènes où il y a
dépassement de la vitesse de la lumière, on peut donc mesurer leurs effets en faisant les hypothèses
relativistes sans que celles-ci soient conformes à la réalité.
Développer ce thème déborderait le cadre de cet article. Disons seulement que si l'on veut faire de
la bonne physique il faut revenir aux conceptions qui régnaient au début du siècle dernier sur la
nature éthérique de la lumière, de la chaleur, du magnétisme et de l'électricité. Ceci ne peut être
admis que si l'on accepte une conception géocentrique de l'univers rendant compte de l'expérience
de Michelson et Morley pour conserver l'existence de l'éther.
Une physique réaliste qui ne serait ni celle d'Aristote, ni la physique actuelle est possible à
condition de renoncer à l'héliocentrisme et donc au système de Copernic. C'est aussi toute la
cosmologie issue de ce système qui est à revoir. Nous pensons qu'il est possible de rendre compte
de toutes les observations qui ont été faites depuis de XVIe siècle en admettant que l'univers est
sphérique, fermé et géocentrique.
Comme le montrent bien les relativistes, c'est Copernic qui a ouvert la voie au relativisme et, à
longue échéance, à la théorie de la relativité. La conception géocentrique seule conforme au réel
et à l'Écriture permet seule également d'échapper au relativisme philosophique qui avait vu le jour
au XVIe siècle. On ne peut donc reconstituer la philosophie et la science qu'en reconnaissant la
notion d'absolu qui est garantie par l'Écriture, aussi bien dans le domaine cosmologique que dans
le domaine moral. On ne bâtira donc la civilisation chrétienne qu'en abandonnant les conceptions
hostiles de la science actuelle et en revenant à la distinction fondamentale et biblique du ciel et de
la terre.
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Les atomes existent-ils
?
par Yves Nourissat, polytechnicien (X61)
Nous avons été habitués dès le plus jeune âge à considérer les atomes comme des réalités, aussi
bien en physique qu'en chimie. Nous parlons ainsi de bombes atomiques et d'énergie nucléaire
sans chercher à percer ce que recouvrent réellement ces notions. Personnellement nous avons
toutefois été amené à douter de l'existence des atomes et des particules élémentaires et aimerions
faire partager ces doutes au lecteur.
Ce n'est que récemment que nous avons fait cette démarche. Dans notre étude de l'éther (1), nous
avions encore adopté la conception de Lord Kelvin reprise par F. Crombette des atomes tourbillon
d'éther. Mais la lecture du livre de Maurice Olivier " Physique moderne et réalité " (2) et du
commentaire de notre " Somme théologique " affirmant que les scolastiques, à la suite d'Aristote,
pensaient que la matière était indéfiniment divisible, nous a fait changer d'avis. Par ailleurs, nous
avons été conduit à rejeter les notions d'électrons et de photons pour adopter un point de vue
considérant que l'électricité et la lumière sont des mouvements de l'éther.
Étudiant la question sur un plan historique, nous nous sommes rendu compte que l'atomisme n'était
pas une conception moderne mais la reprise par les modernes d'une philosophie d'abord hindoue,
puis grecque et romaine. En outre, nous avons étudié le livre de Jean Perrin " Les Atomes " qui est
censé apporter les preuves définitives de l'existence de ceux-ci, sans être réellement convaincu et
avons pris conscience du fait qu'à partir de 1895 la quasi unanimité des physiciens et des chimistes
s'étaient ralliés sans raisons nécessaires à la conception atomique de la matière.
Nous allons reprendre maintenant avec plus de détails ce que nous venons d'avancer brièvement.
C'est en Inde qu'est apparue pour la première fois une philosophie atomique, mais ce sont surtout
ses adeptes grecs que nous connaissons. Pour tous ces philosophes la réalité est constituée d'un
nombre fini d'espèces d'atomes eux-mêmes en nombre infini qui peuplent un vide également infini
et sont animés d'un mouvement continuel. Les atomes sont si petits qu'ils échappent à nos sens et
leurs formes sont variées.
Les atomistes rejettent les notions de créations - les atomes sont éternels - et de providence l'univers n'est pas gouverné par les dieux. Enfin, pour eux, l'univers n'est ni orienté ni ordonné.
Il ne faut pas croire que les thèses atomistes aient fait l'unanimité des païens. Aristote rejetait la
notion de vide, dans lequel aucun mouvement ne peut être repéré, et professait un ordre naturel de
l'univers. Galien rejetait également l'atomisme, de même que les Pères de l'Église, en particulier
Lactance. Plus tard les scolastiques mettent en avant les notions de substances continues
indéfiniment divisibles et condamnent la tentative de réhabilitation de l'atomisme de Nicolas
d'Autrecourt. Ils adoptent une vision de la réalité proche de l'hylémorphisme [corps composé de
matière et de forme], de l'aristotélisme [et du thomisme] et du langage de la Bible. Ils sont partisans
d'un univers sphérique géocentrique et ordonné. Enfin, pour eux, la matière première des corps est
inconnaissable puisqu'elle a été créée par Dieu qui seul la connaît. Nous voyons donc que ces
grands esprits qu'étaient les docteurs médiévaux ont complètement rejeté l'atomisme.
Ce n'est qu'au XVIe siècle que l'atomisme réapparaît dans l'œuvre de Galilée qui élabore une théorie
corpusculaire de la lumière, et risque le bûcher, selon Pietro Redondi dans son " Galilée hérétique
" (3), pour remettre en cause la transsubstantiation dans la définition de l'Eucharistie à cause de
ses conceptions atomistes.
Au XVIIe siècle, Descartes ["inutile et incertain", selon Blaise Pascal dans ses " Pensées "] adopte
une conception mécaniste de la réalité, Gassendi reprend les conceptions d'Épicure et Newton
développe une théorie corpusculaire de la lumière dans son optique.
Au XVIIIe siècle, Bernoulli imagine la théorie cinétique des gaz où ceux-ci sont conçus comme
formés de molécules en mouvement incessant qui s'entrechoquent.
Au XIXe siècle, Fresnel imagine la théorie ondulatoire de la lumière qui permet de comprendre les
phénomènes d'interférences alors que la théorie corpusculaire de Newton ne le peut pas ; et Dalton
utilise l'atomisme en chimie pour expliquer la loi des proportions définies. La conception atomique
gagne du terrain en chimie malgré l'opposition de Berthollet et Berthelot. En 1895, à part Duhem,
la quasi unanimité des chimistes et des physiciens se sont ralliés à l'atomisme. A la même époque,
J. J. Thomson imagine l'atome d'électricité qu'on appellera l'électron et fait triompher la conception
électrique de la matière qui aboutit à l'atome planétaire de Rutherford, puis de Bohr.
Pourtant cette conception reste très critiquable : elle conduit à deux modèles d'atomes en
physique, l'un plein pour la théorie cinétique des gaz, l'autre quasiment vide avec le noyau et les
électrons planétaires, et un modèle en chimie doté de "liaisons" pour s'unir à ses voisins. Le seul
fait que ces modèles soient dotés de propriétés contradictoires serait déjà une preuve qu'ils ne
correspondent pas à une réalité. Mais le modèle planétaire ne permet pas de comprendre les états
solides et liquides puisque, comme nous venons de le dire, il est quasiment vide [il ne tient donc
pas ou il n'a aucune stabilité, aucune unité - ce qui, dit-on, hantait Einstein]. De plus on ne
sait pas quelle est la cause du mouvement des électrons autour du noyau [un mouvement de
rotation ne s'explique pas par lui-même, car il n'a ni commencement ni fin].
Il est vrai que la théorie cinétique des gaz rend compte de l'augmentation de pression due à une
augmentation de température, mais c'est au prix d'une grande complication mathématique. Il serait
beaucoup plus simple de se reoprésenter les gaz comme des fluides élastiques continus et
indéfiniment divisibles. On s'explique mieux alors que les mélanges de gaz ne se séparent pas sous
l'effet de la pesanteur.
On nous objectera que le formalisme atomique fonctionne bien en chimie. Mais les équations des
réactions sont avant tout macroscopiques et expriment la lois des proportions définies. Elles restent
valables si les corps sont indéfiniment divisibles. De plus, il est évident que les éléments perdent
leur identité lorsqu'ils s'unissent pour former un corps pur : ils y sont présents virtuellement. Enfin,
nous pouvons remarquer que les corps purs n'existent pas dans la nature. Ils contiennent toujours
des "impuretés" [conséquence de la chute originelle ?]. Ceci montre bien que les formules
chimiques sont des fictions réductrices de la réalité.
Nous voudrions terminer notre démonstration par un argument scolastique : on ne peut pas créer
du continu à partir du discontinu [bravo !]. Or c'est bien ce qu'essaient de faire les partisans de
l'atomisme.
Notre point de vue a trouvé une confirmation excellente dans des expériences faites par le Docteur
Benveniste à l'INSERM de Clamart en 1988, montrant que des doses de médicaments très
inférieures à une "molécule" sont malgré tout efficaces en biologie (4).
Si nous passons maintenant du point de vue de la conception de la matière à celui de la cosmologie
et de la cosmogonie, nous voyons que les erreurs des atomistes antiques ont été reprises par les
modernes [ou modernistes] : l'univers infini avec Newton, l'absence de direction privilégiée avec
Einstein et le Bing Bang avec le chanoine Lemaître.
Enfin, si nous abordions la question de la foi, nous constaterions que, comme sa version antique,
l'atomisme moderne va de pair avec un athéisme au moins épistémologique. Nous réservons pour
un prochain article la critique des particules élémentaires qui sont censées constituer les atomes.
1) L'Éther, agent universel des forces de la nature, Réf. 7.03 (12 Euros), CESHE - France, B.P.
1055 - 59011 LILLE Cedex (le numéro de Science et Foi : 8 Euros).
2) Éditions du Cèdre, Paris, 1962.
3) Éditions Gallimard - selon le chercheur italien, la condamnation de l'héliocentrisme aurait été
une mesure de clémence permettant de semoncer Galilée sans avoir à lui intenter le véritable procès
en hérésie qu'il méritait.
4) Nature, vol 333, juin. Les expériences portant sur des cultures de cellules ont montré l'efficacité
de dilutions à un taux fantastique.
Que faut-il penser des
particules élémentaires
?
par Yves Nourissat, polytechnicien (X61)
(Suite du précédent article)
Dans un précédent article, nous avions indiqué comment nous avions été amené à douter du fait
que les corps étaient composés d'atomes comme on l'entend dire universellement de la bouche des
spécialistes et nous promettions aux lecteurs de notre revue [Science & Foi] d'indiquer notre
pensée sur les particules élémentaires.
Ceux-ci ne seront pas surpris de nous entendre affirmer que ces particules sont des fantômes autour
desquels ont fait beaucoup de bruit mais qu'aucun physicien n'a observé directement. Ceci n'est
pas étonnant car l'atomisme est une philosophie du discontinu et du hasard à l'inverse de
l'aristotélisme qui est une physique du continu et de l'ordre de la nature. La véritable physique
chrétienne est donc la philosophie scolastique et l'atomisme est, comme l'avient bien vu les jésuites
au XVIIe siècle au moment de sa réapparition dans les milieux scientifiques, incompatible avec la
foi et la philosophie chrétienne.
Nous allons maintenant passer en revue les différentes particules et montrer en quoi leur existence
pose problème.
La première particule dont on a cru prouver l'existence est l'électron que Faraday avait prévu
comme étant l'atome d'électricité. C'est Crookes qui a le premier supposé son existence dans les
tubes cathodiques et J.J. Thomson qui a cru en mesurer les caractéristiques telles que la masse et
la charge. En effet, ce choix a été fait de façon arbitraire, et fut peu heureux, mais à l'époque ils
n'avaient pas les moyens de ce choix.
Notons tout d'abord que notre savant a privilégié l'électricité négative comme étant capable de
véhiculer un courant électrique en excluant l'électricité positive. Ceci paraît tout à fait arbitraire.
D'autre part, pour admettre que l'électron a une masse, il faudrait que l'électricité soit une substance
[i.e. quelque chose de physiquement bien réel]. Or rien n'est moins sûr. En effet, lorsqu'on met en
présence deux corps électrisés respectivement positivement et négativement, lorsqu'il sont en
contact, les charges s'annulent si elles sont égales et il ne reste pas d'électricité. L'électrisation des
corps est donc un état ou une qualité de ceux-ci, mais n'est en aucun cas le fait d'une substance
particulière.
Ce ne sont pas les électrons, mais l'impulsion qui les ébranle qui est censée se déplacer à la vitesse
c. Kirschof a mesuré la vitesse d'un courant électrique le long d'un conducteur et a observé qu'elle
était égale à celle de la lumière. Ilk semble difficile d'admettre que des particules dotées de masse
se déplacent à cette vitesse. Si la théorie de la relativité restreinte était vraie, les électrons auraient
alors une masse infinie, ce qui montre l'incohérence de la physique officielle. Ce n'est pas parce
que l'on a trouvé plus tard un"positon" que la question de l'électron est simplifiée, car on ne sait
pas de quelle substance ils seraient constitués et qui leur aurait donné une forme pour en faire des
corps indivisibles (1).
La question devient encore plus complexe si l'on admet l'existence du proton. Chacun sait que
celui-ci est la particule constitutive, selon Lord Rutherford, du "noyau" de l'atome. Nous avons
déjà dit dans l'article précédent ce que le modèle planétaire de l'atome avait d'irréel. En effet il est
quasiment vide alors que la matière est pleine ; il contient un noyau formé de protons (et de
neutrons comme nous le verrons par la suite) qui devraient se repousser selon les loi de
l'électrostatique si l'on avait imaginé une force pour assurer leur réunion. Mais on ne s'est jamais
demandé quelle autre force mystérieuse le maintient au milieu des orbites électroniques. Enfin ces
orbites posent elles-mêmes des questions insolubles, car on ne connaît pas la cause du mouvement
des électrons et Bohr a été obligé de faire une hypothèse absolument incohérente avec ce que l'on
sait de la physique de l'électricité pour expliquer que ceux-ci ne produisent pas un champ
magnétique en tournant et de ce fait ne "tombent" pas sur le noya...
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