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Yves Nourissat, Les Atomes existent-ils ? : Nous avons été habitués
Que faut-il penser des particules élémentaires ? : Dans un précédent
Un extrait de la critique de la relativité générale tiré et traduit de l’ouvrage
Einstein and modern physics de N.M. Gwynne, trad. Yves Nourissat, 37, rue
Diderot, 21000 Dijon : critrela.htm
La cosmogonie et la cosmologie bibliques géocentriques découvertes par Fernand
Crombette : Il peut sembler
Dominique Tassot, La vérité l'emportera un jour : Science ou bon sens ?
L'explication du paradoxe des jumeaux de Langevin : jumeaux
André Neuvy, La théorie de la Relativité d'Einstein ne serait-elle qu'une fascinante
chimère : http://perso.wanadoo.fr/thomiste/neuvyrel.htm
Etienne Broens, tout l'édifice relativiste repose sur l'interprétation frauduleuse par
Lorentz des expériences de Michelson et Morley :
http://perso.wanadoo.fr/thomiste/broensrl.htm
Les expériences de Michelson sur la vitesse de la lumière : Cet article vise
L’expérience probante et décisive de Michelson et Gale de 1924 : L'EXPÉRIENCE
PROBANTE ET DÉCISIVE DE MICHELSON ET GALE
Yves Pierre Dequenes, Galilée, Newton et Einstein : Galilée
La cosmologie et la physique de saint Thomas d'Aquin selon le P. de Tonquedec :
http://perso.wanadoo.fr/thomiste/tonqueth.htm
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UNE CRITIQUE DE LA THÉORIE DE LA
RELATIVITÉ
par Yves Nourissat, polytechnicien (X61)
La théorie de la relativité imaginée par Einstein est admise par la majorité des physiciens, qui s'en
servent dans leurs calculs. Il peut sembler hardi de la critiquer à contre-courant de l'opinion
contemporaine. Cependant nous voulons dire d'emblée que nous ne sommes pas seuls, et qu'il
existe un réseau de physiciens antirelativistes qui compte des membres dans de nombreux pays.
Ce que nous allons essayer de montrer, c'est que la théorie de la relativité est une échappatoire
mathématique au géocentrisme, qu'elle heurte le bon sens, qu'elle n'est pas vérifiée
expérimentalement, qu'elle a égaré la physique hors des voies du réel depuis près d'un demi-siècle
et qu'il est nécessaire d'en faire l'économie si l'on veut rebâtir une physique cohérente et réaliste.
Nous ne rentrerons pas dans les développements mathématiques, mais resterons dans le domaine
des principes pour être accessible à tous.
Pour bien comprendre le but poursuivi par la théorie de la relativité, il faut se remémorer les
circonstances qui l'ont vue naître. Le premier Prix Nobel américain, Michelson, avait essayé,
d'abord seul, en 1881 à l'observatoire de Postdam, près de Berlin, puis en 1887 avec Morley à
Cleveland (Ohio, USA) de mettre en évidence la vitesse supposée de la terre autour du soleil au
moyen d'un appareil appelé interféromètre. Nous ne rentrerons pas dans les détails pour expliquer
le fonctionnement de cet appareil, mais dirons seulement que dans celui-ci la vitesse hypothétique
de la terre de l'ordre de 30 km/s devait se composer avec celle de la lumière de 300.000 km/s et
donner lieu à un déplacement de franges d'interférences selon l'orientation. L'expérience était faite
en partant du principe que la lumière est une vibration d'un milieu impondérable mais réel appelé
éther par tous les physiciens de l'époque. Ce même milieu transmet les ondes radioélectriques, la
chaleur, le magnétisme et même pensons-nous, la gravitation. Michelson s'attendait à ce que la
vitesse de la lumière se compose avec celle de la terre comme celle du son se compose avec celle
du vent.
Or Michelson trouva une valeur de déplacement des franges de l'ordre du huitième de la valeur
attendue. Ce sultat plongea les physiciens de l'époque dans un abîme de perplexité. Certains,
comme Becquerel, pensèrent que la terre était quasi immobile dans l'espace ; d'autres imaginèrent
que l'appareil se contractait dans le sens du mouvement hypothétique de la terre autour du soleil.
Mais leur opinion fut infirmée par d'autres expériences faites avec un interféromètre en bois, qui
donna les mêmes résultats contrairement à ce qui était attendu. C'est alors qu'Einstein proposa
l'explication selon laquelle, à l'opposé de ce qui était admis à l'époque, la vitesse de la lumière ne
pouvait pas dépasser une valeur limite [et varier en deçà ?] et par conséquent ne pouvait entrer
en composition avec une autre vitesse. Il supposait de plus que la lumière n'était pas une vibration
de l'éther, mais était constituée de "grains d'énergie" se déplaçant dans le vide, qu'il appelait des
photons. Cette hypothèse du photon avait été proposée pour rendre compte de l'effet photo-
électrique découvert par Hertz sur lequel nous ne nous étendrons pas dans le cadre de cet article.
C'est sur ce point de départ qu'a été établie la théorie de la relativité.
Tout l'édifice mathématique qu'elle constitue, et qui avait été élaboré en partie par Lorentz avant
Einstein, en découle. Avant de nous étendre plus longuement sur cette question, nous voudrions
faire remarquer que contrairement à ce que l'on aurait attendre logiquement, ce n'est pas
l'opinion de Becquerel (qui aurait dû conduire à un retour au géocentrisme), mais celle d'Einstein
qui a prévalu et qui a conduit à la cosmologie aberrante de notre époque.
Montrons d'abord en quoi la relativité heurte le bon sens. C'est en premier lieu en affirmant que la
vitesse de la lumière ne peut entrer en composition avec une autre vitesse. En effet, si l'on admet
que la vitesse de la lumière est finie et égale à 300.000 km/s environ comme le montre l'expérience,
on voit qu'un observateur qui va à la rencontre d'une source lumineuse entre en composition avec
la vitesse de la lumière qui en provient, si faible que soit cette composition. Ceci en admettant
l'explication classique de la lumière comme une vibration de l'éther. Mais même si l'on admet,
comme le prétend Einstein, que la lumière est composée de photons, on voit qu'il est contraire au
bon sens de supposer que leur vitesse ne se compose pas avec celle de la source, car on sait bien
que le projectile tiré par un avion de combat a une vitesse réelle résultant de l'addition de celle de
l'aéronef et de celle du projectile dans le canon. Nous croyons donc que, quelle que soit l'hypothèse
faite sur la nature de la lumière, le postulat de base de la relativité est contraire au bon sens/
Cette première contradiction donne naissance à d'autres contradictions que l'on trouve dans la
théorie de la relativité. En effet, Lorentz avait montré que si l'on admet pas la composition des
vitesses, on est conduit mathématiquement à admettre une contradiction des longueurs pour les
objets qui se déplacent à une certaine vitesse, et une dilatation des temps pour ceux-ci. Or ceci est
illogique et impossible à prouver. Commençons par la contraction des longueurs. Notons d'abord
que la vitesse n'est pas une cause physique et ne devait donc pas avoir d'effet physique. Les
physiciens comme Fitzgerald et Lorentz qui avaient indiqué que l'appareil de Michelson se
déformait, avaient fait cette hypothèse en pensant au "vent- d'éther". Or dans la théorie d'Einstein
il n'y a plus d'éther. Il ne peut donc y avoir de cause physique analogue à la résistance de l'air
éprouvée par un automobiliste. Cette contradiction est de plus invérifiable car, pour mesurer une
longueur, il faut comparer celle-ci avec un étalon et celui-ci serait soumis à la même contraction.
Venons-en à la dilatation des temps. Selon la théorie de la relativité, il n'y a pas de temps absolu.
Le temps mesuré par une horloge varie ainsi avec la vitesse. Ceci conduit à la fameuse hypothèse
de Langevin : un homme emporté par une fusée hors de la terre vieillit moins vite que son frère.
Mais l'inverse, lui aussi devrait se vérifier du point de vue du frère dans la fusée, puisqu'il n'y a
pas de référentiel privilégié, ce qui est contradictoire.
Nous croyons donc que même si, mathématiquement, il est possible de nier la composition des
vitesses et d'en duire une contraction des longueurs et une dilatation des temps, ceci est
physiquement impossible à vérifier, contraire au bon sens et contradictoire.
Déjà en 1930, Jeans remarquait : " A vrai dire, cet espace n'est pas celui de
l'astronomie : c'est un espace purement mathématique [i.e. un être de raison, et
non pas un être réel] et probablement entièrement fictif, auquel l'espace et le temps
astronomique sont inextricablement et également associés. Pour être absolument
exact, il faut dire qu'il y a quatre associés : les trois premiers sont les dimensions
de l'espace ordinaire, longueur, largeur, hauteur ; le quatrième est le temps ordinaire
mesuré d'une manière analogue à celle de la mesure de l'espace (une année de temps
correspondant à une année lumière de l'espace, et ainsi de suite) et ensuite multiplié
par la racine carrée de - 1. Cette multiplication est le point caractéristique de toute
la théorie ; . Est un nombre imaginaire, comme disent les mathématiciens
puisque aucun nombre multiplié par lui-même ne peut donner - 1. Or, c'est
seulement quand le temps est mesuré par rapport à une unité imaginaire de
année qu'il existe une véritable association à titre égaux, entre temps et espace. Ceci
nous prouve que cette association est de pure forme, ce n'est qu'une fiction imaginée
par les mathématiciens pour leur commodité [retenons bien que pour un
mathématicien la distinction entre ce qui est réel ou de raison ne présente
aucun intérêt]. S'il en était autrement, notre conviction instinctive que le temps est
quelque chose d'essentiellement différent de l'espace ne trouverait aucune base dans
l'expérience et se serait évanouie depuis longtemps (L'Univers, Payot, Paris 1930,
p. 60, cité par F. Crombette dans "Galilée avait-il tort ou raison ?", T. 1, p. 217)".
Il n'est donc pas étonnant que la théorie de la relativité contienne une certaine logique
mathématique, arrive même à rendre compte de certains phénomènes sur ce plan, mais conduise à
des conséquences insensées.
Passons maintenant aux prétendues vérifications expérimentales de la relativité. Nous
commencerons par la théorie de la relativité restreinte et finiront par la théorie de la relativité
généralisée. Le physicien français Sagnac avait proposé en 1913 un dispositifs sustenteur d'un
interféromètre placé sur un plateau tournant. Cet appareil met en évidence d'une façon très simple
la composition de la vitesse de la lumière avec celle du plateau. Les mesures de déplacement des
franges faites en admettant la réalité de l'éther et le principe de composition des vitesses sont
conformes à celles qui sont attendues. Il est vrai que dans les ouvrages de relativité on retrouve la
même formule, mais faisant appel à la contraction des longueurs et à la dilatation des temps. Aussi
dans ce dispositif, il apparaît plus logique d'admettre la composition des vitesses, contrairement
au postulat d'Einstein, plutôt que l'explication relativiste. Michelson fit avec Gale, en 1924, une
expérience destinée à mettre en évidence le mouvement de la terre sur elle-même. Le principe
de cette expérience est de mesurer par des interférences lumineuses, la différence entre les vitesses
périphériques de deux points de la terre situés sur deux parallèles distants de 334 tres, grâce à
leur composition avec la vitesse de la lumière. Ceci fut réalisé dans un interféromètre géant qui
avait été installé à Chicago. Là encore, comme pour l'expérience de Sagnac, les mesures faites en
faisant l'hypothèse d'une composition de vitesses sont conformes aux calculs à 2 % près. Cette
deuxième expérience de Michelson montre à l'évidence que celle de 1887 avait été mal interprétée.
En effet, s'il a pu mesurer en 1924 le mouvement très lent de la terre sur elle-même par
rapport à l'éther immobile, a fortiori, il aurait dû mettre en évidence le mouvement
hypothétique autour du soleil considérablement plus rapide. Nous avons ici,
indépendamment des erreurs de la relativité, la preuve éclatante du géocentrisme.
Enfin, notons que même si l'on ignore l'expérience ancienne de Sagnac et celle presque inconnue
de Michelson et Gale, il existe un dispositif appelé "gyrolaser" qui équipe de nombreux avions et
missiles pour permettre de connaître leur position. Le fonctionnement de cet appareil inspiré de
celui de Sagnac se comprend très facilement par la composition de la vitesse de la lumière avec
celle du montage qui la contient. Alors que, nous l'avons vu, l'explication relativiste est
contradictoire.
En conclusion, nous voyons bien qu'il existe des expériences qui ne peuvent s'expliquer
logiquement que par la composition de la vitesse de la lumière avec une autre vitesse.
Venons-en à la relativité généralisée. Selon cette théorie, on devait s'attendre à ce que les rayons
lumineux soient déviés par les masses et on aurait trouver une explication au déplacement du
périhélie de Mercure. Une vérification de la première hypothèse était attendue de mesures faites
pendant des éclipses totales du soleil sur la déviation des rayons lumineux provenant des étoiles
rasant l'astre du jour. Or, d'une part les résultats ne sont pas en faveur des calculs d'Einstein, d'autre
part, ce physicien reconnaissait lui-même que la déviation lumineuse s'expliquait aussi bien par
l'effet Courvoisier de réfraction par la couronne solaire. En ce qui concerne le déplacement du
périhélie de Mercure, les calculs d'Einstein ne sont pas rigoureusement conformes aux
observations, et de toutes façons ils ne s'appliquent pas aux autres planètes. Il semble donc difficile
d'admettre que la relativité généralisée "explique" les phénomènes naturels.
Si la relativité ne rend compte correctement ni des expériences de laboratoires, ni des phénomènes
naturels, il n'est pas étonnant qu'elle ait égaré la physique contemporaine, bien que celle-ci s'en
réclame. En supprimant l'éther, Einstein a coupé la relation entre la physique mathématique
et le réel. En effet, si l'on prend par exemple, les équations de Maxwell qui décrivent correctement
les ondes électromagnétiques, celles-ci n'ont de sens physique qu'en admettant l'existence de
l'éther, milieu tourbillonnant et réel qui a conduit l'excellent physicien écossais à les imaginer.
Elles perdent toute signification physique si l'on renonce à l'existence de l'éther. Supposer que la
lumière est constituée de photons se déplaçant dans le vide est illogique et contraire à l'expérience.
En effet, si la lumière est constituée de photons se déplaçant dans le vide, on ne voit pas pourquoi
celle-ci a une vitesse finie que l'on mesure, et non pas infinie. De plus il est impossible d'expliquer
par la théorie des photons le phénomène des interférences, sauf en admettant qu'un même photon
par deux trous à la fois. La notion même de vide est contradictoire, car on ne peut dire que le
"vide" existe et a des propriétés magnétiques et électriques.
Les physiciens actuels prétendent que la théorie de la relativité est prédictive et mettent cette
prédictivité à son crédit. A notre sens, ceci n'est pas probant, car nous avons vu que
mathématiquement il revenait au même de nier la composition des vitesses et de supposer
contraction des longueurs et dilatation des temps. S'il existe réellement des phénomènes où il y a
dépassement de la vitesse de la lumière, on peut donc mesurer leurs effets en faisant les hypothèses
relativistes sans que celles-ci soient conformes à la réalité.
Développer ce thème déborderait le cadre de cet article. Disons seulement que si l'on veut faire de
la bonne physique il faut revenir aux conceptions qui régnaient au début du siècle dernier sur la
nature éthérique de la lumière, de la chaleur, du magnétisme et de l'électricité. Ceci ne peut être
admis que si l'on accepte une conception géocentrique de l'univers rendant compte de l'expérience
de Michelson et Morley pour conserver l'existence de l'éther.
Une physique réaliste qui ne serait ni celle d'Aristote, ni la physique actuelle est possible à
condition de renoncer à l'héliocentrisme et donc au système de Copernic. C'est aussi toute la
cosmologie issue de ce système qui est à revoir. Nous pensons qu'il est possible de rendre compte
de toutes les observations qui ont été faites depuis de XVIe siècle en admettant que l'univers est
sphérique, fermé et géocentrique.
Comme le montrent bien les relativistes, c'est Copernic qui a ouvert la voie au relativisme et, à
longue échéance, à la théorie de la relativité. La conception géocentrique seule conforme au réel
et à l'Écriture permet seule également d'échapper au relativisme philosophique qui avait vu le jour
au XVIe siècle. On ne peut donc reconstituer la philosophie et la science qu'en reconnaissant la
notion d'absolu qui est garantie par l'Écriture, aussi bien dans le domaine cosmologique que dans
le domaine moral. On ne bâtira donc la civilisation chrétienne qu'en abandonnant les conceptions
hostiles de la science actuelle et en revenant à la distinction fondamentale et biblique du ciel et de
la terre.
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