évoquée comme l’est dans Les Bonnes de Genet. Ses sujets de conversations
morbides et dépressifs font ressortir le ‘sal caractère’ des personnages ; plus
précisément entre Hamm et son serviteur Clos, et aussi Hamm et ses parents
mourants, Nell et Nagg. Le décor de cette pièce met en évidence la cruauté que
Hamm tient envers ses parents : ceux-ci étant disposé comme des ‘ordures’ dans des
poubelles est d’une violence extrême :
« HAMM. – Boucle-le !
Clove enfonce Nagg dans la poubelle, rabat le couvercle. » (Beckett 22).
Hamm rabaisse ses parents à l’état de choses, comme des déchets dans un monde en
liquidation, et ils sont projetés d’être même foutu à la mer. Pareillement, dans Les
Bonnes, celles-ci dorment dans une « mansarde », un espace où elle n’imposent pas
et sont à l’écart et sont sans importance. La relation entre Nagg et son fils unique
Hamm est plutôt cruelle :
« HAMM.- Salopard ! Pourquoi m’as-tu fait ?
NAGG. – Je ne pouvais pas savoir.
HAMM. – Quoi ? Qu’est-ce que tu ne pouvais pas savoir ?
NAGG. – Que ce serait toi. » (Beckett 67).
Ce passage montre le manque d’amour et de compassion qu’éprouvent ses deux
personnages l’un envers l’autre et l’incroyable rancune, et intense amertume
qu’éprouve Hamm envers son père, ce « maudit progéniture ». Aucun des deux
personnages ne se retiennent de dévoiler leurs sentiments négatifs et le proclament
à haute voix. Ce rapport exposé de la cruauté est présentée dans ce passage où
Hamm parle ouvertement et négativement à propos de ses parents : « Oh je veux
bien qu’ils souffrent autant que de tel êtres peuvent souffrirent » (Beckett 15). La
cruauté est donc premièrement exemplifiée avec la tyrannie qu’un fils (Hamm)