Page 1 sur 9 Agrégation Interne 2002 Exercices d’induction Corrigé Exo n°1 : 1. On fournit de l’énergie mécanique, donc le système est un générateur, & la force de Laplace sera ré sistante. On est dans le cas de Lorentz : Em v B . Le vecteur vitesse est suivant Ox, donc le champ l électromoteur est dirigé de B vers A. On a : e Em .dl v.B.dx vBl . D’où l’équation électrique : BA 0 q e U AB Ri Bl .v ( E) . Force de Laplace résistante : F i.dl B , dirigée vers les x < 0. D’où C dv Bl .i ( M ) . l’équation mécanique : m dt 2. Bilan de puissances : on forme les combinaisons Mv & Ei . On obtient : M v : mv dv Bl .iv , & E i : Bl .vi Ri 2 q i . Comme le condensateur n’est pas chargé à t = 0, il dt C dq se charge, & donc : i . On élimine le terme de couplage Bl.vi & on obtient le bilan de puissances dt dW sous la forme générale : PfournieRP Ppertes , où la puissance fournie en régime permanent est dt nulle (système isolé, apport d’énergie cinétique à t = 0 seulement), la puissance dissipée dans les pertes vaut Ppertes RI 2 , & le système stocke de l’énergie cinétique de translation & de l’énergie potentielle électrostatique : W 1 2 1 q2 . mv 2 2 C 3. On dérive l’équation électrique pour se débarrasser de q : d E : Bl . dv R di 1 i , & on élimine dt dt dt C dv Bl R di 1 di i dv 1 1 B 2l 2 i i 0 , avec avec l’équation mécanique : . Par dt m Bl dt BlC dt dt RC mR intégration : i(t ) I oet / . A t = 0, q = 0, & l’équation électrique devient Bl .vo RI o , soit finalement : Blv o t / dv Bl B 2l 2 vo t / 1 1 t / e i e vo . L’équation mécanique donne : . .e R dt m mR RC t / 1 1 t / cste vo 1 cste . Avec la condition initiale, On intègre : v (t ) vo . e .e RC RC i (t ) t / on obtient : v(t ) vo 1 1 1 e RC . 4. 1. On fournit de l’énergie électrique, donc le système est un moteur, & la force de Laplace sera modv Bl .i ( M ) .On est dans le cas de trice, donc dirigée vers les x > 0. D’où l’équation mécanique : m dt Lorentz : Em v B . Le vecteur vitesse est suivant Ox, la force a changé de sens & le courant aussi (c’est le courant de décharge du condensateur) donc le champ électromoteur est dirigé de A vers B. Avec la convention générateur, on a une fem négative : e Bl .v . D’où l’équation électrique : Agrégation Interne 2002 Corrigé des exercices d’induction Page 2 sur 9 q dv q Bl .v Ri ( E) . Le bilan de puissances donne : mv Bl .iv ( M )v , i Bl .vi Ri 2 ( E)i . C dt C 2 dq d 1 1 q On a maintenant i (décharge) d’où : 0 Ri 2 mv 2 . Le bilan a la même forme, le dt dt 2 2 C système est toujours isolé, on n’a un apport d’énergie électrique qu’à t = 0 seulement. i dv di dv R , on élimine En dérivant l’équation électrique : Bl , & on obtient : C dt dt dt dv Bl R di 1 di i i i 0 & l’équation est inchangée, mais pas les conditions initiales. dt m Bl dt BlC dt Q Q A t = 0, q = Qo, & l’équation électrique devient : o RI o i (t ) o e t / . C RC dv Bl BlQo t / i .e L’équation mécanique donne : . On intègre : dt m mRC BlQ o Bl Qo v (t ) . e t / cste . Avec la condition initiale, on obtient : v (t ) 1 et / . mRC mRC Exo n°2 : 1. Cas de Lorentz : Em v B ,'porté par NM, orienté de N vers M, comme la fem induite e & le courant induit i (cf figure). Alors : M b b 1 e Em .dl vBo dl Bol.dl Bo b2 a 2 K . , donc on a : 2 N a a 1 K Bo b 2 a 2 . 2 2. La figure donne la direction & le sens du vecteur élémentaire dF . En module : dF IBodl . On en déduit son moment par rapport à l'axe Oz : d l dF . En module, d IBol.dl & on intègre : b 1 IBol.dl IBo b2 a 2 K ' I 2 a On en déduit que K = K' (obligatoire ! traduit la conversion intégrale de puissance sur le transducteur). 3.1. Fem induite e' : tous les conducteurs portent la même fem induite e en parallèle, donc la fem équivalente à l'ensemble de N fem e en parallèle vaut e' = e. 3.2. Couple résultant ' : la source de tension étant la même, le courant I est partagé entre les N conducI teurs, en parallèle, donc parcourus par le courant i , donc chacun d'eux est soumis au couple N I 1 K . Tous les couples 1 sur les conducteurs agissent dans le même sens, d'où le couple résultant N ' N1 . Agrégation Interne 2002 Corrigé des exercices d’induction Page 3 sur 9 4. La machine est évidemment un moteur ! Le moteur comprend N résistances r r en parallèle, donc la résistance équivalente vaut : réq . Le générateur N r réel (E, R) alimente le récepteur e, selon le schéma ci-contre. On en dé N r r duit l'équation électrique : E K R . I Ro I ( E) , avec Ro R . N N 5. Bilan de puissances : on forme les combinaisons (E).I & (M)., ce qui donne : d KI , & on élimine le terme de couplage KI, ce qui con( E) I : EI KI Ro I 2 & ( M ) : J dt dW duit à la forme standard du bilan de puissances : PfournieRP Ppertes , où la puissance fournie en dt régime permanent vaut EI, la puissance dissipée dans les pertes vaut Ppertes Ro I 2 , & le système stocke de l’énergie cinétique de rotation : W 1 2 J . 2 6. On élimine le courant I entre les équations (E) & (M) : I J d 1 E K , soit aussi : K dt Ro d E R J o , avec o & o . En intégrant, compte tenu de la condition initiale (0) 0 2 dt K K (machine à l'arrêt), on obtient : o 1 e t / . L'équation mécanique donne alors : J d J o t / E t / I e e . On vérifie que pour t = 0, l’équation électrique donne E Ro I o . K dt K Ro E Pour t : & l’équation électrique donne I 0 . K Exo n°3 : 1. Pour chacun des solénoïdes, le champ magnétique créé au point O est dirigé suivant l’axe, & vaut : Ni Bk o k cos 2k cos 2k .uk .ik .uk , où est une constante ne dépendant que des paramètres 2L géométriques du solénoïde. Le champ résultant vaut donc : B (O ) 3 .ik .uk . On associe alors à k 1 3 chaque vecteur plan un nombre complexe, soit : B (O ) .ik .uk , & on utilise les formules d’Euler k 1 pour représenter les sinus, ce qui donne : 2I jt B e e jt 1 e j t 2 / 3 e j t 2 / 3 .e j 2 / 3 e j t 4 / 3 e j t 4 / 3 .e j 4 / 3 2j On sépare les contributions en e jt & en e jt , ce qui donne : 2I jt 2I jt 1 1 1 . Dans le premier crochet, on reconnaît la B e 1 e j 4 / 3 e j 8 / 3 e 2j 2j somme des racines cubiques de l’unité, qui vaut zéro, d’où : B j Agrégation Interne 2002 Corrigé des exercices d’induction 3 2I jt 3 2I e exp j t . 2 2 2 Page 4 sur 9 3 2I , & que l’argument du nombre com2 plexe associé est une fonction affine du temps : on a affaire à un champ tournant autour du point O à la vitesse angulaire constante (qui est celle du système de courants triphasés) dans le sens trigonométrique. Il en résulte que le module du champ est constant : B 2. Comme le champ magnétique créé tourne, l’angle entre sa direction & celle de la normale à la bobine dépend du temps, donc son cosinus & le flux aussi, d’où production d’une fem induite & d’un courant induit, donc de forces de Laplace qui auront un couple moteur entraînant la bobine dans un mouvement de rotation. 3. D’après la figure, on déduit l’angle N , B à un instant t quel- conque : N , B '.t , & donc le flux à travers la bobine vaut : N N B.dS NBS . cos N , B car le champ magnéS tique est supposé constant sur la bobine de faibles dimensions. On d NBS '. sin '.t Em sin '.t , où l’on a poen déduit la fem induite : e dt sé : Em NBS .' . On constate que la fem induite s’annule si ' (pas de mouvement relatif, donc pas de phénomènes d’induction), d’où le nom de moteur asynchrone. On a une fem alternative, donc on se trouve en régime sinusoïdal forcé, & on utilise les notations complexes : e Ree Em . exp j 't , & de même : i Rei I . exp j 't I m . exp j't . La bobine étant un circuit R-L, on a : d Em j ' , d’où : I , d’où l’on déduit que : e z.i R jL'.i , car ici l’on a : dt R jL' L.' Em NBS .' 0 car la bobine est un circuit induc, & tan Im R R 2 L2 '2 R 2 L2 '2 tif. Il en résulte que : i(t ) I m sin 't . 4. La bobine étant un petit circuit plongé dans un champ magnétique uniforme peut être assimilée à un dipôle magnétique, donc soumise au couple : M B , où M N .i (t ) S . N est le moment magnétique de la bobine. En module, on a donc : (t ) NBS .i (t ). sin N , B , soit en définitive : (t ) NBS .I m sin 't . sin 't . Par analogie avec la définition de la puissance active : P Ueff I eff cos u(t ).i(t ) Um cos t.I m cost , on en déduit la valeur moyenne du couple : 1 1 NBS 2 ' NBS . I m cos 2 2 R 2 L2 '2 NBS 2 ' 2 R 1 2 ' R2 L2 1 1 tan 2 , avec tan L.' , d’où : R . 5. On fait apparaître les grandeurs Q NBS 2 Qg Qg . L ' & g : o R 2L 1 Q 2 g 2 1 Q2g 2 Agrégation Interne 2002 Corrigé des exercices d’induction On a posé : o NBS 2 2L . On calcule la dérivée : 2 2 Page 5 sur 9 d 1 Q g Q Qg .2Q g 1 Q2g 2 o Q . o dg 2 2 2 2 2 2 1 Q g 1 Q g 2 Donc : Si g 1 ' 0 (moteur à l’arrêt) : Q (1) o o avec Q 2 1 comme il se doit pour un 2 Q 1 Q rotor bobiné inductif ; Si g 0 ' (synchronisme, le moteur décroche) : 0 . La dérivée vaut : ' (0) oQ ; 1 d Si g g m 1 : alors 0 , le couple est maximal & Q dg NBS 2 , valeur indépendante de R. D’où vaut : m o 2 4L la courbe. Si on diminue le facteur de qualité : la tangente à l’origine s’abaisse, le maximum du couple se déplace vers la droite, en conservant la même valeur. g.1 g La puissance est donnée par : P .' (1 g ) oQ . Pour un bon facteur de qualité, le 1 Q2 g 2 1 couple n’est important qu’autour de la valeur gm, alors Pm m .1 m . Q g.(1 g ) Calcul rigoureux : on considère la fonction f ( g ) qui s’annule en g = 0 & g = 1, donc il 1 Q2 g 2 existe un maximum entre les deux. On dérive : 1 Q 2 g 2 1 2 g g.1 g .2 gQ 2 1 Q 2 g 2 2 g 2Q 2 g 3 2Q 2 g 2 2Q 2 g 3 f '(g) , soit : 1 Q 2 g 2 2 1 Q 2 g 2 2 1 2g Q2g 2 0 si 1 2 g Q 2 g 2 0 g 2 1 Q2g 2 l’on a la condition Q2 >> 1. f '(g) 1 1 Q2 Q2 g 1 Q2 1 Q2 1 gm si Q 6. En prenant g comme variable : r f v 2 1 g 2 . La quantité f représente le frottement statique (obtenu à l’arrêt, pour g = 1). La quantité v 2 représente le frottement dynamique (attention ! tous les n’ont pas la même dimension !). On discute sur la courbe suivante : Le système démarre seul si, à l’arrêt, donc pour g = 1, on a : (1) o f , ce qui est réalisé pour Q2, mais pas pour Q1. Q Pour faciliter le démarrage : il faut augmenter le couple mo teur à l’arrêt, donc augmenter la quantité o , donc diminuer Q L le facteur de qualité Q . La façon la plus simple conR siste à augmenter R par adjonction d’un rhéostat de démarrage, ce qui déplace la courbe vers la droite sans modifier les valeurs extrémales du couple moteur . En régime permanent : le théorème du moment cinétique Agrégation Interne 2002 Corrigé des exercices d’induction Page 6 sur 9 d r , & donc en module : dt r & on a deux points de fonctionnement P1 & P2 correspondant à l’intersection des courbes. Discussion de la stabilité : Au point P1 : si le moteur accélère, donc si g diminue, le couple résistant l’emporte & on retourne en P1 ; si le moteur ralentit, donc si g augmente, le couple moteur l’emporte & on retourne en P1, qui est donc stable ; Au point P2 : si le moteur accélère, donc si g diminue, le couple moteur l’emporte & on s’écarte du point P2 ; si le moteur ralentit, donc si g augmente, le couple résistant l’emporte & on s’écarte de P2, qui est donc instable ; La vitesse limite correspond donc à la limite entre ces deux types de fonctionnement, donc au sommet de 1 1 la courbe, donc g g m .1 ' , & la vitesse limite est donc . Q Q donne : Exo n°4 : 1. Le câble coaxial présente la symétrie cylindrique forte, donc on calcule le champ magnétique B par le théorème de Gauss. On choisit des coordonnées cylindriques r,, z . Il y a double invariance par translation le long de Oz, & par rotation autour 0, 0 , donc r est seule variable. Tout plan contenant Oz est de Oz, d’où : z plan de symétrie, donc on a : B B (r).u . Les lignes de champ sont donc des cercles d’axe Oz, & le théorème d’Ampère donne : I B.dl o I int B 2o r . On calcule ensuite le flux propre de ce champ à traLC vers le rectangle C reliant les deux armatures du coaxial, de hauteur h (cf figure). b I I b B.dS o h.dr o h ln LI , d’où on déduit l’inductance linéique du 2r 2 a S (C ) a o b ln . h.I 2 a AN : valeurs raisonnables : a = 0,5 mm, b = 5 mm, & on rappelle que µo = 4.10 7 SI, d’où : Lo 2.107 ln10 0, 46 mH/m , valeur extrêmement faible, car une seule spire. câble coaxial : Lo 2. On appelle B1 & B2 les champs magnétiques créés par les deux cylindres. La règle du tire - bouchon montre (cf figure) que les deux champs sont dirigés vers les x < 0. Le champ résultant vaut donc : I 1 1 B o . On en déduit le flux propre à travers le rec2 y b y tangle C reliant les deux conducteurs, & de hauteur h : ba 1 1 I ba , d’où .dy o h ln y b y a S (C ) a o b a o b ln ln , car en pral’inductance linéique : Lo h. I a a tique on a b >> a. AN : valeurs raisonnables : a = 0,5 mm, b = 1 cm, d’où : Lo 1,2 H/m , du même ordre de grandeur. Le résultat précédent constitue l’inductance extérieure, due au champ à l’extérieur des fils. La contribution intérieure ne peut se calculer que par la mé I B.dS o h 2 Agrégation Interne 2002 Corrigé des exercices d’induction Page 7 sur 9 thode énergétique, puisque la notion de flux suppose le circuit filiforme. A l’intérieur d’un fil infini, ou de hauteur h >> a, le théorème d’Ampère donne, en supposant le courant uniformément réparti : I I 2 B.dl o I int o J .dS 2r.B o a 2 r B 2oa 2 r , d’où on déduit la densité LC S (C ) d’énergie : u W u.d dW B2 I2 o2 4 r 2 . On intègre dans le volume du conducteur : d 2o 8 a o I 2 a ohI 2 a 4 1 o h 2 2 , donc Loi o , valeur indépenr . 2 rh . dr L I L i i 8 8 82a 4 0 4a 4 4 2 dante du rayon du câble, & donc valable pour un circuit filiforme. Quand a 0 , la contribution intérieure devient négligeable devant la contribution extérieure (cas des circuits filiformes, & donc quand on demande de calculer L, il s’agit en fait de la contribution extérieure). Exo n°5 : 1. Loi de Lenz : e en opposition sur v(t), loi de Pouillet : v(t ) e ri 0 car r = 0, d’où v(t ) e . Loi d dB V 2 V 2 v(t ) NS B(t ) Bm sin t , Bm . dt dt NS NS 2. Théorème d’Ampère : H .dl I int , où LC est la ligne de champ moyenne de longueur l. On en dé- de Faraday : e LC duit : H (t ) N v V 2.e jt i (t ) . Circuit R-L : i l R jL R jL en résulte que : i(t ) I m .cos(t ) , avec I m L V 2 . Il e j ( t ) , avec : Tan R R ² L²² V 2 . Soit en définitive : H (t ) H m .cos(t ) , R ² L ²² NV 2 . l R ² L ²² 3. Les lois B (t ) et H (t ) donnent l’équation du cycle d’hystérésis sous forme paramétrique. On en déduit l ‘équation cartésienne : H H B B cos t cos sin t sin sin cos t cos , cos sin t cos soit : Hm H m Bm Bm avec H m 2 2 H B B sin cos cos ² . H m Bm Bm En réduisant : 2 2 H B HB sin cos ² , 2 H m Bm H m Bm d’une ellipse penchée. équation 4. Aire limitée par la courbe : T A B.dH Bm H m sin t.( sin t ).dt , le signe C 0 étant dû au fait que dH < 0 si B > 0. Soit : A Bm H m T Agrégation Interne 2002 Corrigé des exercices d’induction cos V 2 NI 2 cos T . On fait appa2 NS l 2 Page 8 sur 9 P .T raître la puissance active P VI cos . P. T est l’énergie active sur une période, & mesure lS l’énergie volumique dissipée par les pertes dans la matériau. Exo n°6 : 1.Sur le primaire, le générateur est u1, alors que sur le secondaire c’est la fem induite M di di ( E1) : u1 R1i1 L1 1 M 2 , dt dt ( E2 ) : M di1 , d’où : dt di1 di R2i2 L2 2 u2 dt dt 2. Dans le transformateur parfait, il n’y a aucune perte, donc : R1 R2 0 (pas de pertes Joule), pas de B pertes magnétiques donc la perméabilité µ du circuit magnétique est infinie, d’où H 0 & les lignes de champ ne sortent pas du matériau, donc le flux à travers une section droite est conservé : cste . En introduisant les flux à travers les bobinages primaire & secondaire : 1 N1 L1i1 Mi2 & 2 N2 L2i2 Mi1 , il reste : d1 d d 2 d u N ( E1) : u1 N1 ( E2 ) : u2 N2 , , d’où la loi des tensions : 2 2 m . dt dt dt dt u1 N1 Le théorème d’Ampère sur la ligne de champ moyenne donne : i 1 H .dl I int N1i1 N 2i2 d’où, avec H = 0 i12 m . On en déduit le rendement de la conversion LC P de puissance : 2 P1 u2i2 1 , logique puisqu’il n’y a pas de pertes. u1i1 u (u2 / m) Z u u 3. L’impédance d’entrée vérifie : Z e 1 , car Z u 2 impédance de charge du sei1 m.i2 m² i2 u condaire. Sur la maille primaire : u1 E g Z g i1 2 E g Z g ( m.i2 ) , soit aussi : m u u2 m.E g Z g m².i2 Z s 2 m² Z g . Une impédance ramenée au primaire est donc di i2 Eg 0 visée par m², alors qu’une impédance ramenée au secondaire est multipliée par m². d j , & en introduisant les grandeurs complexes U1,U 2 , I1, I 2 avec dt le secondaire en court- circuit (u2 = 0) : ( E1) : U1 I1R1 jL1 jMI 2 , ( E2 ) : jMI1 R2 jL2I 2 0 . En éliminant le courant secon- 4. Régime sinusoïdal forcé, avec jM M ² ² & on en déduit : I1 U1 I1 R1 jL1 R2 jL2 R2 jL2 M ² ² M ² ² M ² ² Zm Rm jLm donc : Rm R2 , Lm L2 2 2 2 2 R2 jL2 R2 L2² R2 L2² daire : I 2 2 R R 2 L22² L2 D’après la question précédente : Rm 2 donc m² 2 car en principe on a : m² M ² ² M Agrégation Interne 2002 Corrigé des exercices d’induction Page 9 sur 9 L M² . Dans le cas du R2 L2 car le secondaire est essentiellement inductif. Alors : Lm 2 m² L 2 M² L N m ² 2 m 2 car l’inductance est proportionnelle au L1L2 L1 N1 carré du nombre de spires. Il en résulte que : Lm L1 , & la réactance du primaire est annulée (relève- couplage parfait, on a : K ² 1 ment du facteur de puissance). La puissance dissipée dans Rm vaut : Rm N R2 , maxi pour Rm R1 1 , condition réalisable avec un auto Pm Rm I12 U12 2 N2 R1 ( R1 Rm ) Pg 1 U12 1 U transformateur. Alors Pm d’où le rendement . U1 1 2 4 R1 2 2 R1 2 Agrégation Interne 2002 Corrigé des exercices d’induction