En substituant a′×x, on obtient a×(−b′×y+c′) + b×a′×y=c×a′, on est ramené à une équation
dont on a déjà vu la résolution qui nous permet d’obtenir y.
Dans le cas où a×b′=a′×b, il peut ne pas y avoir de solution ou y en avoir une infinité.
Enfin, la valeur trouvée pour yréinjectée dans l’une des deux équations de départ permet de déduire
x.
2.2 Méthode de résolution par opérations élémentaires sur les lignes
Notons (1) la première équation et (2) la seconde.
Le système [(1); (2)] équivaut à [a′×(1) −a×(2); (2)] et l’équation a′×(1) −a×(2) se résout aisément
car elle n’a qu’une indéterminée
Au cas où a×b′=a′×b.
Attention, ces méthodes traitent les équations linéaires (ou les systèmes linéaires), mais dans les pro-
blèmes algébriques, les équations ne sont pas toujours linéaires.
Note Ces méthodes se généralisent aux systèmes 3 ×3, ...
3 Équations non linéaires
Théorème 3.1
Soit aun réel positif ou nul, alors :
x2=a
x≥0⇐⇒ x=√a.
Plus généralement,
Théorème 3.2
Soit aun réel positif ou nul et nun entier naturel, alors :
xn=a
x≥0⇐⇒ x=n
√a.
Exercice 1 [Aix-Marseille, Corse, Montpellier, Nice (2000)] Les aires des faces d’un parallélépipède rec-
tangle sont 96, 160 et 240. Quel est le volume de ce polyèdre ?
Solution 1 Si on appelle x,yet zles trois dimensions du parallélépipède rectangle avec x≤y≤z, on
obtient
x×y= 96
x×z= 160
y×z= 240
On déduit que (x×y)×(x×z)×(y×z) = 96 ×160 ×240, puis (x×y×z)2= 3 686 400.
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