Illustration de la Mesure

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Illustration sur les mesures économiques et commerciales
inscrites dans le cadre de la cinquième Conférence ministérielle
du Forum sur la Coopération sino-africaine
Lors de la cinquième Conférence ministérielle du Forum sur la
Coopération sino-africaine tenue en juillet 2012, le Président
chinois Hu Jintao a proclamé, au nom du gouvernement chinois,
une série de nouvelles mesures visant au renforcement de la
coopération sino-africaine, qui ont traçé les orientations et les
sphères de la coopération bilatérale au cours des 3 années à
venir. Selon les engagements de la partie chinoise prononcés à la
Conférence, la Chine va concrétiser les mesures économiques et
commerciales dans les domaines suivants: élargir sa coopération
de l’investissement et du financement avec l’Afrique, renforcer
son assistance économique en Afrique et soutenir l’intégration
des pays africains.
Les nouvelles mesures, ayant le développement pour sujet et la
coopération pour esprit principal, considèrent en même temps
les demandes de développement des pays africains et les besoins
de coopération sino-africaine pragmatique. En tant que la
continuation des mesures précédentes, les nouvelles mesures
mettent en relief le thème de “ pluralisme, innovation et
développement durable”, en mettant en valeur les forces des
gouvernements, des peuples, des entreprises, des institutions
financières, des sages et des médias, afin d’apporter leur
contribuation, la main dans la main, au développement de
l’économie africaine. Elles reflètent parfaitement l’importance
1
attachée
à
l’amitié
traditionnelle
sino-africaine
par
le
gouvernement chinois et son bon souhait d’élever le niveau de la
coopération bilatérale sur tous les plans et de réaliser le
développement en commun.
Le gouvernement chinois s’efforcera avec les pays africains en
intensifiant leur coordination, de concrétiser les nouvelles
mesures économiques et commerciales de cette Conférence,pour
but d’aider les pays africains à améliorer les conditions de vie
du peuple, à renforcer leur capacité d’auto-développement, à
faire avancer l’intégration du continent et à rendre le nouveau
partenariat Chine-Afrique plus dynamique.
I. Contribuer au développement durable de l’Afrique en
renforçant la coopération d’investissement et de financement ;
Accorder aux pays africains 20 milliards de dollards américans
de crédit pour soutenir essentiellement leur développement dans
les domaines d’infrastructure, d’agriculture, de manufacture et
de PME
en Afrique.
Illustration de la Mesure
En vue de concrétiser les mesures de la quatrième Conférence
ministérielle du Forum sur la Coopération sino-africaine, de
2010 jusqu’à présent, le gouvernement chinois a acoordé aux
pays africains 10 milliards de dollars américans de crédit
préférentiel, a élargi l’envergure du Fond du Développement
sino-africain, a créé le crédit spécial pour le développement des
PME de l’Afrique , a soutenu les pays africains dans leur
développement des domaines tels que transport,électricité,
2
télécommunication et logement. Cela a promu l’investissement
de Chine en Afrique, a fait les PME de l’Afrique s’agrandir, a
consolidé la base du développement économique de l’Afrique, a
renforcé sa capacité d’auto-développement, a élevé sa
compétitivité dans l’économie mondiale, et finalement a fait
l’objet d’un accueil général au milieu des pays africains. Depuis
ces dernières années, en tant que les domaines prioritaires à
développer pour les pays africains, les domaines d’infrastructure,
d’agriculture, de manufacture et de PME représentent les
domaines principaux de la coopération sino-africaine ayant
besoin d’une élévation et d’une innovation, et pour but d’un
développement durable. A cet effet, le gouvernement chinois
continuera à acoorder un crédit de 20 milliards de dollards
américans aux pays africains, en vue d’approfondir la
coopération dans les domaines susmentionnés, tout en les aidant
à atténuer la pénurie de fonds dans la route de développement.
Cette enveloppe de 20 milliards de dollards américans de crédit
contiendra les crédits préférentiels et commerciaux, dont le
montant global des crédits préférentiels dépassera 10 millards de
dollards américans qui était le chiffre annoncé lors de la
quatrième Conférence ministérielle du Forum sur la Coopération
sino-africaine. Ce crédit de 20 milliards de dollards américans
ne sera pas distribué en fonction des pays, tandis que l’espèce et
le mondant de crédit accordé seront déterminés selon le projet
proposé par la partie africaine et du résultat de l’évaluation dudit
projet. Les pays africains sont conseillés de tenir en compte en
même temps de leur plan du développement économique et des
3
domaines prioritaires du soutien chinois, pour bien sélectionner
les projets et proposer une liste des projets priotaires, et de faire
des efforts ensemble avec la partie chinoise pour que les projets
proposés soient mis en eouvre dans le meilleur délais.
Ⅱ.Renforcer davantage l’assistance économique en Afrique et
faire le peuple africain en bénéficier ; Accoroître de façon
appropriée le nombre des centres pilotes de technologies
agricoles et aider les pays africains à améliorer leurs capacités
de production, de stockage, de transport, de transformation et de
vente des céréales ; Envoyer 1500 médecins en Afrique ;
continuer «l’action lumière» pour donner des soins gratuits aux
malades de cataracte; mettre en oeuvre le programme «Talents
Africains» pour former 30000 africains dans de différents
domaines et attribuer aux pays africains 18000 bourses d’études
gouvernementales ; aider la construction des installations de
formation professionnelle ; aider la construction des installations
de culture ; aider les pays africains à renforcer leurs
infrastructures météorologiques et à améliorer la protection et la
gestion des forêts ; continuer à porter son assistance dans les
projets de forage pour alimentation en eau.
Illustration de la Mesure
1.Continuer à élargir l’assistance économique en Afrique.
L’Afrique constitue l’une des régions prioritaires de l’assistance
économique de la Chine. Depuis ces dernières années, bien que
l’économie des pays africains se développe d’une vitesse
engourageante et les conditions de vie du peuple africain sont
4
bien améliorées, les problèmes de développement restent
toujours rigoureux et il demeure toujours difficile pour ces pays
de parvenir aux objectifs du développement millénaire des
Nations Unies. Afin d’aider les pays africains à accélérer le
développement économique et social, le gouvernement chinois
continura à leur accorder l’assistance dans les mesures de ses
moyens tout en respectant les demandes de la partie africaine.
Le gouvernement chinois élargira l’envergure de son assistance
destinée à aider les pays africains à améliorer le bien-être du
peuple et à accélérer leur construction d’infrastructures et des
installations de service public. La partie africaine est conseillée
de garder la communication et la coordination intensives avec
l’Ambassade et le Bureau économique et commercial de Chine
dans leur pays, et de proposer leurs demandes des projets en
considérant les domaines prioritaires de l’assistance chinoise
tels que l’agriculture, la médecine, la santé, la culture,
l’éducation, la formation des talents et la protection de
l’environnement. Les deux parties doivent renforcer leur
coordination dans les chaînons principaux, comme le choix des
projets, la signature des accords, et la construction, en vue de
mettre en oeuvre les projets dans le meilleur délai.
2. Les centres pilotes de technologies agricoles.
Etant la base du bien-être du peuple, l’agriculture constitue
l’industrie pilier et le domaine prioritaire pour la plupart des
pays africains. La sécurité alimentaire est importante pour la
stabilité, le développement et la réduction de la pauvreté de
l’Afrique. Le gouvernement chinois attache une grande
5
importance sur la coopération avec les pays africains dans ce
domaine.
Depuis le Sommet de Beijing du Forum sur la
coopération sino-africaine en 2006, le gouvernement chinois a
déjà construit 15 centres pilotes de technologies agricoles en
Afrique, et est en train de planifier la construction de 7
nouveaux centres pilotes. D’ici fin d’année, la partie chinoise
accomplira sa promesse d’augementer le nombre de centres
pilotes de technologies agricoles à 20. A travers ces centres, le
gouvernement chinois enseigne et propage les expériences de la
production et de la gestion, ainsi que les technologies
pragmatiques dans le domaine agricole, conformément aux
besoins différents des pays africains, en vue d’aider l’Afrique à
augmenter sa capacité d’auto-développement de l’agriculture.
Au cours des 3 années à venir, sur la base des expériences
obtenues par les centres pilotes de technologies agricoles
existants, le gouvernement chinois instaurera un certain nombre
de nouveaux centres pilotes en Afrique en respectant la réalité
des pays africains, de façon à renforcer la formation et la
popularisation
des
technologies
agricoles
et
à
aider
principalement les pays africains à améliorer leurs capacités de
production, de stockage, de transport, de transformation et de
vente des céréales.
3.Continuer à opérer « l’action lumière ».
Les service médicaux et sanitaires constituent depuis toujours
l’un des domaines prioritaires de l’aide chinoise à l’Afrique. La
Chine a donné, depuis de longues années, des assistances
considérables dans le domaine en vue d’aider les pays africains
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à améliorer leur condition médicale et relever le niveau de
santé du peuple africain. Depuis le Sommet de Beijing du
Forum sur la Coopération sino-africaine tenu en 2006, la partie
chinoise a construit comme promis, 30 hôpitaux et 30 centres
d’anti-paludisme en Afrique, tout en offrant des équipements
médicaux et des médicaments contre le paludisme (artémisinine)
conformément aux besoins des pays africains. Parallèlement, les
départements concernés, des entreprises et des insititutions
médicales ont procédé avec succès à l’action lumière destinée au
traitement des patients de cataracte. Cette action s’est révélé
fructueuse en faisant l’objet des accueils très étendus parmi les
peuples africains. En vue de renforcer davantage la coopération
médicale et sanitaire entre la Chine et l’Afrique, la partie
chinoise continuera à envoyer, au cours des 3 années à venir, des
groupes d’experts médicaux aux pays africains à l’appui de
l’action lumière, en offrant le traitement gratuit contre la
cataracte pour aider les patients africains à restaurer leurs vues.
De plus, la partie chinoise offrira des équipements de diagnostic
et de traitement de cataracte, arrangera en Chine la formation
sur le traitement clinique contre la cataracte en faveur du
personnel médical de la partie africaine, et les aidera à
augmenter le niveau du traitement ophtalmologique, tout en
rendant le service apporté aux peulpes africains plus éfficace et
plus durable par la coopération médicale et sanitaire entre la
Chine et l’Afrique.
4.Mise en oeuvre du Programme « Talents Africains ».
Attachant une grande importance à la coopération sino-africaine
7
en matière de la mise en valeur des ressources humaines, le
gouvernement chinois a annoncé au Sommet de Beijing du
Forum sur la Coopération sino-africaine et ainsi qu’à la
quatrième
Conférence
ministérielle,
qu’il
formerait
respectivement 15000 et 20000 personnes spécialisées en faveur
des pays africains. Les deux nombres des personnes réellment
formées ont dépassé respectivement 16000 et 20000, couvrant
plus de 20 secteurs tel que l’ économie et le commerce, la
diplomatie, la défense nationale, l’administration publique, la
médecine et la santé, l’agriculture, l’ élevage et la pêche,
l’éducation, la radio-télévision, les sciences et techniques, la
culture, la protection de l’environnement, la télécommunication,
les transports, la finance et l’ énergie. Toutes ces formations ont
contribué considérablement à la construction des capacités
d’auto-développement des pays africains. Afin de renforcer
davantange la coopération sino-africaine sur les ressources
humaines, le gouvernement chinois compte former, au cours des
3 années à venir, 30000 personnes spécialisées dans les
domaines prioritaires que le développement socio-économique
des pays africains exige impérativement.
5.Aide en matière des installations de formation professionnelle.
Etant donnée qu’en Afrique les jeunes mains-d’oeuvre sont
nombreux, l’augmentation des capacités professionelles des
jeunes et la promotion de plein-emploi consititueraient un
moyen effectif qui permet d’impulser le développement stable
socio-économique et de convertir le boni de la population en
avantage de développement pour les pays africains.
Au cours
8
des 3 années à venir, la partie chinoise donnera des assistances
aux pays africains selon leurs situations réelles pour construire
des installations de la formation professionnelle, par exemple la
construction des infrastructures, l’offre du matériel, l’envoi des
experts ou la coopération technique. Ces assistances consistent à
aider les jeunes africains à maîtriser la technique de travail et à
améliorer le taux d’emploi en Afrique. Parallèlement, dans le
but de promouvoir la réalisation des Objectifs du millénaire
pour le développement des Nations Unies et d’augmenter la
capacité d’accès au travail pour les femmes africaines, la partie
chinoise organisera des formations spécialisées concernant les
compétences professionnelles des femmes africaines.
6.Aide en matière des installations culturelles.
Depuis la tenue du Sommet de Beijing du Forum sur la
Coopération sino-africaine, les échanges et les interactions
culturelles sino-africains sont bien fréquents. Ayant offert ses
aides dans les domaines tels que la contruction des écoles de
diverses catégories, l’envoi des enseignants de langue chinoise
et des jeunes volontaires, l’organisation des délégations
artistiques et culturelles, ainsi que la coopération dans les
actions archéologiques et la restauration des antiquités, la partie
chinoise a promu une meilleure connaissance et compréhension
réciproque entre les deux peuples, et a consolidé l’amitié
traditionelle sino-africaine.
Au cours des 3 années à venir, la
partie chinoise renforcera davantage son aide au développement
culturel envers l’Afrique. Elle accordera aux pays africains
concernés son assistance pour construire des installations
9
culturelles , entreprdra avec ces pays des échanges de personnels
et la coopération des projets dans le secteur de radio-télévision,
presse et publication.
7 .Aide en matière des installations météorologiques et des
équipements de la protection des forêts.
La protection de l’environnement écologique et la lutte contre le
changement climatique sont devenus deux points communs
auxquels toute la planète est obligé de confronter sur sa voie de
développment. Sur ce plan, l’Afrique a particulièrement besoin
des assistances financière, technologique et des ressources
humaines en provenance de la communauté internationale. Et la
Chine ayant acquis un nombre d’expériences réussies dans le
domaine de météorologie et de protection des forêts, a toujours
attachéune
grande
importance
à
la
protection
de
l’environnement africain dans la coopération économique et
commerciale sino-africaine. Tout en préconisant la conviction
de développement harmonieux et durable en commun, et en
suivant
le
principe
dit
«responsabilités communes
mais
différenciées », la partie chinoise est disposée à partager ses
expériences avec la partie africaine à laquelle elle accordera des
assistances dans la mesure de ses moyens sur la base de. A cet
effet, la partie chinoise donnera ses aides, au cours des 3 années
à venir, aux pays africains concernés pour la construction de la
station d’observation météorologique automatique, de la station
d’observation par radar à haute atmosphère, et la fourniture des
équipements pour la protection des forêts, effectura des
échanges de personnels et organisera des formations sour forme
10
de séminaires, afin de soutenir les pays africains dans leurs
efforts d’amélioration de la capacité de faire face au changement
climatique et de la protection des forêts.
8.Aide en matière des projets de forage pour alimentation en
eau.
Actuellement de nombreux pays africains sont confrontés aux
problèmes graves de la pénurie d’eau et de la sécurité d’eau
potable, avec environ 300 millions d’habitants africains obsédés
par la pénurie d’eau et plus de 40% de la population en Afrique
sub-saharienne vivant de l’eau potable insuffisante. Lors de la
quatrième Conférence ministérielle de la FCSA en 2009, la
partie chinoise a annoncé qu’elle réaliserait dans le cadre de
l’aide chinois 100 projets d’énergie propre et de forage pour
alimentation en eau en Afrique. La mise en oeuvre effective de
ces projets, dont 46 projets de forage pour alimentation en eau
ont déjà été réalisés,
a contribué à atténuer le problème du
manque d’eau potable du peuple africain. Au cours des 3 années
à venir, la partie chinoise continuera à réaliser des projets de
forage en aidant plus d’habitants africains à obtenir de l’eau
potable propre et fiable.
III.Soutenir l’Afrique dans l’intégration du Continent et l’aider à
renforcer sa capacité de développement dans son ensemble.
Instaurer un partenariat sino-africain dans les infrastructures
transnationales et transrégionales, soutenir la planification et
l’étude de faisabilité des projets, encourager la participation des
entreprises et institutions financières chinoises performantes à la
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construction
des
infrastructures
transnationales
et
transrégionales en Afrique ; aider les pays africains à améliorer
leurs équipements de douane et de contrôle des marchandises
pour faciliter les échanges commerciaux intra-régionaux.
Illustration de la Mesure
1.Entreprendre
la
coopération
dans
les
infrastructures
transnationales et transrégionales.
Depuis ces dernières années, au fur et à mesure de l’accélération
de la processus de l’intégration économique de l’Afrique, la
position du Continent dans sa globalité ne cesse de s’élever
sur
l’ordre
politique
et
économique
international.
Les
gouvernements des pays africains accordent plus d’importance
sur les effets fondamentaux des projets transnationaux et
transrégionaux dans leur développement économique. Le
gouvernement chinois
soutient depuis toujours l’Union
Africaine et les pays africains dans leurs efforts visant à
accroître
conjointement
leur
puissance.
Donc,
pour
la
construction des projets d’infrastructure transnationaux et
transrégionaux, la coopération sino-africaine possède de bonne
conditions et de perspectives prometteuses. En ce qui concerne
les propositions de la construction desdits projets soumis par les
pays africains ou les organisations régionales, la partie chinoise,
en tenant compte de l’ordre de priorité et des conditions de mise
en place, donnera des assistances à la planification, à l’étude de
faisabilité et à la conception des projets-clés dont les conditions
d’application sont relativement mûres. La participation des
entreprises et insititutions financières chinoise y seront
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encouragée et de nouveux types de financement seront concertés.
Ce qui a pour but d’aider l’Afrique à augmenter davantage sa
capacité de se développer dans son ensemble.
2.Promouvoir la facilitation du commerce intra-régional en
Afrique.
Le développement des échanges commerciaux intra-régionaux
consititue un moteur endogène pour l’essor global de l’Afrique,
ainsi qu’un des éléments essentiels soutenant la croissance
économique saine et durable. Actuellement, la proportion du
volume du commerce intra-régional dans le montant total des
échanges commerciaux de l’Afrique reste faible, tandis que le
potentiel de développement est immense. La partie chinoise
souhaite donner aux pays africains des assistances nécessaires
en la matière, partager ses expériences avec eux, pour lutter
ensemble contre les défis causés par des changements de la
situation du commerce outra-régional et la crise financière du
monde. Aux cours des 3 années à venir, la partie chinoise
donnera des assistances aux pays africains dans l’amélioration
des équipements de douane et de contrôle des marchandises
ainsi que la formation du personnel, dans le but de renforcer
leurs capacités de la gestion de dédouanement, de contrôle et de
quarantaine.
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