Histoire et économie du Swaziland

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Histoire et économie du Swaziland
1) Une introduction
Situation:
Le Swaziland est un petit
pays,
situé
entre
l’Afrique du Sud et le
Mozambique. Ce pays
possède une superficie de
17'360 km², ce qui fait un peu moins que la
moitié de la Suisse. (41'285km²)
La capital de se pays est Mbabane, de 70 000
habitants. Elle est située sur la Rivière
Mbabane.
Climat :
Dans les Highvelds, environ
500km², ont un climat tempéré. Les
Midvelds (500km² aussi) ont de
l’eau en abondance, les Midvelds
sont de la terre fertile, bonne pour
l’agriculture.
Les Lowvelds (6500km²) a un
climat typiquement africain. Les
Lowvelds sont composé de
bushvelds où il y a une culture
intensive de la canne à sucre.
Végétation et faune :
Le Swaziland, bien
qu’un petit pays, se
diversifie
autant
dans la faune que la
végétation.
La
végétation
du
Swaziland
est
constitué
de
savanes
semiarides, de savanes
fertiles, allant jusqu’aux forêts est
même des marécages.
La variété de sa vie sauvage et de
ses
écosystèmes
compense
largement la petite taille de se pays. Il y a une formidable diversité de mammifères,
oiseaux, insectes etc. La majorité se trouvant dans des parcs nationaux.
Utilisation de la terre :
Terre arable : 11%, pâturages permanents : 62%, forêts :7%. Environ 1000 km8 du
territoire est irrigué.
Population :
929 718
Taux de mortalité et de naissances :
Morts : 7,6 morts/sur 1000, naissances : 36,4 naissances/1000
Morts à naissance : 7,8 morts/1000
Religions et groupes ethniques :
Swazis 97%, Européens 3%
Religions : protestants65%, 10% catholiques, 5% croyances indigènes.
Langues :
Anglais ( travail officiel en Anglais) , langue officielle : siSwazi
76% de la population savent lire.
2) Histoire du royaume :
Origines (15ème-19ème ciècle):
Le peuple Dlamini on migré vers le sud entre le 15ème et 16ème siècle, de ce qui est le
Mozambique. Après une série de conflits entre le clan et les gens de la région concernés,
les Dlaminis se sont installés dans le nord du Zululand vers 1750. Mais ne pouvant
résister à la puissances des Zulus, qui ne souhaitaient pas que les Dlaminis s’établissent
sur leur territoire.( Le groupe ethnique Zulu existe toujours aujourd’hui, en effet, lorsque
j’habitais en Afrique du Sud, on nous enseignait leur langue, le Zulu.)
Le peuple Dlamini a encore migré vers le centre de leur royaume établi entre 1810 et
1820. Et sous le règne du roi Sobhuza I, les Dlaminis se sont installés et ont délimité le
territoire actuel du Swazland.
Il y a une tradition régnant sur ce royaume : Le pouvoir monarchique est exercé par le roi
est sa mère. Donc à tout moment il y a un roi et une Indlovukazi, le nom de la reine
mère. L’Indlovukazi actuelle se nomme Ntombi Tfwala. Le roi actuel se nomme Mswati
III.
Menaces sur le royaume(19ème ciècle-20ème ciècle) :
À partir de 1852 le royaume du Swaziland voit ses terres menacées par les Boers. Les
Boers étaient des fermiers, les pionniers blancs d’Afrique du Sud, originaire des PaysBas. Boer est un mot Afrikaans. (Lorsque j’habitais en Afrique, j’ai aussi appris
l’Afrikaans à l’école, presque tout les gens blancs et noirs parlent cette langue, qui
ressemble beaucoup à l’Hollandais, évidemment).
Les paysans Boers avaient besoin des terres fertiles du Swaziland. La colonie du
Mozambique portugaise menaçait aussi le royaume Dlamini, car elle souhaitait agrandir
son territoire vers l’ouest. En effet, le territoire des Dlaminis attirait sans cesse des
ennuis, étant assaillis de fermiers cherchant des pâturages, des missionnaires, des
commerçants, et les chasseurs blancs.
En 1877 le peuple Dlamini, dirigé par le roi Ludvonga II, a demandé la protection du
puissant Empire Britannique. Le Swaziland devient un protectorat de l’Empire
Britannique, ce qui a garanti leur indépendance, même si le peuple Dlamini était soumis
à la couronne anglaise.
Malheureusement, en 1894, la République Sud-Africaine du Transvaal a pu obtenir
l’administration du territoire.
Suite à la Guerre des Boers l’Indlovukazi a demandé de nouveau à ce que le royaume se
place sous protectorat britannique. Mais ce n’est qu’en 1906, que le territoire est placé
sous l’autorité du gouverneur britannique du Bechuanaland et du Basutoland.
(Petite parenthèse sur les Guerres des Boers)
(La première guerre des Boers a eu lieu de 1880 à 1881. Elle est aussi connue sous le
nom de la Guerre du Transvaal. La guerre était un conflit entre les Boers résistaient les
Britanniques qui tentaient d’anéantir le Transvaal, qui a pu se rétablir en tant que
république indépendante.
La deuxième Guerre des Boers, fut, beaucoup plus longue (1899 à 1902). Un grand
nombre de troupes britanniques ont converti les républiques Boers en colonies
britanniques, qui formeront plus tard l’Union de L’Afrique du Sud.)
Mouvement anticolonial :
Le 22 décembre 1921, le jeune roi Sobhuza a succédé au trône. Le roi a ouvert le
royaume aux investisseurs britanniques et Sud-Africains qui souhaitaient exploiter les
mines d’amiante, de charbon et d’or. Le pays avait été plongé dans une extrême pauvreté
car beaucoup de sa population migrait vers l’Afrique du Sud, pour travailler dans les
mines.
L’ouverture économique du Swaziland a pu remonter l’économie du pays, et lui
permettre de mieux se développer. Le roi Sobhuza II a aussi racheté les terres des
fermiers blancs, qui appartenaient auparavant aux chefs traditionnels du royaume.
À partir de 1963 un mouvement anticolonial a commencé à se développer, mené par le
prince Dumisa Slamini et le Ngwane National Liberatory Congress (NNCL.
(Aujourd’hui le Ngwane National Liberatory Congress est un parti d’opposition illégal
au Swaziland) Sobhuza II a obtenu l’aide d’une formation politique. Il a fondé
l’Imbokodvo National Mouvement, qui a remporté 85% des suffrages lors des élections
de 1964, face à quatre partis adverses.( Ce parti était illégal, mais la nouvelle
constitution 2006 ne le précise pas et les débats face aux statuts du parti se font encore.)
Le 6 septembre 1968, la monarchie constitutionnelle du Royaume du Swaziland a été
proclamée mondialement.
Problème dans un pays indépendant (1980à aujourd’hui) :
Depuis l’indépendance du pays les conflits politiques ont été marqués par l’opposition
des partisans souhaitant un régime démocratique et ceux qui soutenaient la Monarchie
absolue.
En 1982, un accord de non agression a été signé entre Mbabane et Pretoria (la capitale de
l’Afrique du Sud). Donc beaucoup des membres anti-apartheid se sont exilés au
Swaziland pour échapper au régime.
Le pouvoir monarchique est exercé par le roi est sa mère. Donc à tout moment il y a un
roi et une Indlovukazi, le nom de la reine mère. En août 1982, le roi Sobhuza est mort
d’une pneumonie, ce qui a allumé une guerre de succession dans la famille royale. Le
jeune prince Makhosetive a été désigné, et la régente Ntombi Tfwala est devenue
l’Indlovukazi. Le 25 avril 1986, Makhosetive est roi et se donne le nom de Mswati III, il
règne toujours sur le Swaziland.
Le 26 juillet 2005, après 30 ans de suspension du projet, le roi ratifie une nouvelle
constitution. Cette novelle constitution est rentré en vigueur le 8 février 2006. Le pays
demeure une monarchie absolue.
3) Économie
Ressources naturels :
Ce pays est riche en plusieurs sortes de ressources naturelles.
Ses ressources minérales sont : Le charbon, la terre cuite, quelques mines d’or et de
diamants, carrière de pierre, de l’amiante, un terme général désignant des roches
fibreuses naturelles. Les fibres qu’on en tire sont très résistantes à la chaleur et aux
acides et présentent une résistance mécanique élevée. Il était aussi très facile de le
mélanger avec des matériaux composites tel que le ciment, du cassitérite, la cassitérite
est un oxyde, la structure de la cassitérite est proche de celle de la nickéline, et du talc,
le talc est un minéral composé de silicate de magnésium.
Les ressources agricoles du pays et les produits (agricoles d’exploitation industrielle)
exportés sont les suivants : la canne à sucre, le maïs, (en Afrique du Sud, ainsi qu’au
Swaziland on appelle le maïs aussi du mealie.) des fruits d’agrume, du tabac, du riz, et
des arachides, il ya aussi le bétail, (donc vaches, moutons, poules etc.) et des ananas. Le
Swaziland a aussi une large exportation de bois, car environ 60% de ses terres sont
occupée par des forêts.
Les secteurs:
• Secteur primaire
Le secteur agricole est la source de revenue de plus de 70% de la population, en
particulier dans les régions rurales. Ce secteur contribue énormément à la production de
matières brutes pour les industries de manufacture. Mais la contribution du secteur
agricole à l’économie du pays est devenue plus petite pour cause des sécheresses
connues récemment au Swaziland.
Les produits principaux (agriculture) sont : le sucre, le coton, les agrumes. Il est
important de noter que le sucre demeure le produit le plus exporté du pays.
Le sucre
L’Association Swazi du Sucre est l’un des plus grands exportateurs de sucre en Afrique,
et elle est protégée par les droits du Sugar Act, loi du sucre, écrite en 1967.
La production du sucre a augmenté de 9,2 % de 597,593 tonnes en 2005/2006, à 652,689
en 2007/2008. Cette augmentation est due aux bonnes conditions météorologiques et à
l‘expansion du terrain de culture du sucre.
Les volumes d’exportation se sont développés par 7,5 % pendant l’année, 320,431
tonnes cette année, comparées à 298,185 de l’année précédentes. La croissance des
exportations du sucre est le résultat d’une augmentation des ventes internationales.
Les agrumes
Les fruits agrumes cultivés au Swaziland sont : les oranges, les pamplemousses, les
mandarines et les limes. Le Swaziland Citrus Board (association des fruits agrumes)
protège les droits et les intérêts du cultivateur de ces fruits. Cette association est aussi
responsable de l’exportation des fruits, qui sont importés principalement par l’Union
Européenne, les pays de l’Europe de l’Est, le Moyen Orient et le Japon. Ces fruits sont
expédiés par le port de Maputo, ce qui diminue les coûts d’exportation pour les
compagnies.
La production des fruits agrumes a diminué de 5,5%, donc de 70,955 tonnes à 67,032
tonnes en une année. Ce phénomène est dû aux conditions défavorables pour la culture
des fruits; il faisait trop chaud donc et la qualité du fruit n’était pas bonne, et il y a eu une
très grande prédominance de parasites.
La diminution des prix mondiaux de fruits agrumes explique la baisse de l’exportation de
ces fruits.
Conservation des fruits
Les fruits considérés de pas assez bonne qualité pour la vente sont expédiés aux
industries de conservation, les industries qui mettent en conserve les fruits. Le Swaziland
produit une très grande variété de produits conservés. Par exemple : des ananas, fruits
agrumes, melons, et des jus de fruits. Ces produits conservés sont exportés
principalement dans l’Union Européenne, les États-Unis, le Japon et l’Australie.
La production des fruits conservés a diminué de 3,8 en 2007 de 25,379 tonnes à 24,404
tonnes en 2008. Cette diminution est due à la diminution de la culture des fruits agrumes.
Le bétail
L’élevage du bétail a été encouragé est financé par le gouvernement, ce qui permet
maintenant la production de viande bonne-qualité pour la consommation domestique et
l’exportation.
Le nombre de vaches, élevage un peu moins répandu au Swaziland que l’élevage de
volaille, a augmenté. Cependant, le Swaziland importe énormément de bœuf, et d’autres
viandes.
Le lait pris des vaches a diminué à 7,1 million de litres; l’année précédente on vendait au
Swaziland 7,8 millions de litres. Cette diminution est due à la mort d’un grand nombre
de vaches laitières durant l’année.
La production de volaille et d'œufs est également un sous-secteur actif. Il y a environ 800
opérations de volaille dans le pays, s'étendant des grands producteurs commerciaux aux
petits exploitants. La production d'œufs est un secteur avec beaucoup de potentiel pour la
croissance, et beaucoup de fermiers locaux produisent maintenant des œufs de bonne
qualité aux prix concurrentiels. L'agriculture d'autruche est une idée en pleine
maturation. Les oiseaux sont élevés principalement pour leurs peaux, la viande et les
plumes en tant que produits secondaires
Bois
Plusieurs espèces d’arbres non-indigènes, en particulier certains conifères ont été
développés avec succès dans plusieurs parties du pays pour des entreprises
commerciales. Le secteur de sylviculture comporte environ 17 % d'emplois et fournit les
matières premières pour des produits d'exportation du Swaziland.
La région forestière productrice la plus grande au Swaziland est la forêt d'Usutu, une des
plus grandes forêts synthétiques au monde, couvrant 66.000 hectares ce qui égale à
presque deux-tiers de la terre couverte forestière du Swaziland. Ces arbres sont employés
pour produire la pulpe non blanchie pour le papier d'emballage (UKP) quand les arbres
ont seulement 16 ans, comparée à 40 ans dans l'hémisphère nord la maturité des arbres
est plus rapide, ce qui permet une exploitation plus intense. Un certain nombre de
domaines plantent des arbres pour l’exportation, et pour vendre comme bois de
construction.
Le Swaziland exporte principalement son bois en Afrique du Sud et dans l’Union
Européenne.
Les mines
Le secteur minier au Swaziland est en place depuis la préhistoire. La diversité des
structures minérales sont anciennes. Une mine sous-exploitée dans la partie ouest des
montagnes Ngwenya se trouve juste à-côté de la mine la plus ancienne au monde, qui
n’est plus active depuis 1975.
Les produits obtenus des mines d’or et de diamants sont en grande majorité exportés. En
2005, les mines ont contribué d’environ 0,6% au budget national du Swaziland.
L’exploitation des mines a énormément baissé depuis 1980. Mais, bien que les opinions
se diversifient sur ce point, il est espéré que l’exploitation des mines d’or et de diamants
augmente. L’exploitation de la pierre de carrière et du charbon est prévue de décroitre,
bien que le gouvernement entreprenne des mesures pour intéresser des investisseurs
étrangers.
• Secteur secondaire
L’industrie la plus importante au Swaziland est l’industrie du sucre. L’industrie du sucre
est composée uniquement de sucre provenant de cannes à sucre de champs irrigués. Cette
industrie est secondée par une industrie de boissons, qui est un investissement américain,
suivis par les industries du bois et du bétail
Des exportations agricoles d’industrie transformant des produits cultivés au Swaziland
sont en pleine croissance. Ces industries transforment : le bois, principalement en
meubles, les fruits agrumes conservé et légumes, et du coton. Le gouvernement souhaite
une plus grande exploitation locale de ces produits, mais doit garder en tête que l’érosion
du sol et la pollution des sources d’eau au Swaziland est un problème majeur.
• Secteur tertiaire
Le secteur tertiaire au Swaziland est principalement tourisme. Mais le tourisme au
Swaziland est en forte compétition avec l’Afrique du Sud, qui reçoit une plus grande
quantité de touriste par année
Voies de communication
Le Swaziland est extrêmement dépendant sur l’Afrique du Sud et le Mozambique où elle
exporte 60% de ses produits. Le Swaziland bénéficie de routes bien développées le
reliant à l’Afrique du Sud. Ce sont par ces voies de communication que passent la
majorité de marchandises swazies exportées en
Afrique du Sud. Le Swaziland profite aussi de
chemins de fer allant jusqu’en Mozambique,
permettant au Swaziland d’exporter le gros de
ses produits. En effet, le chemin de fer Goba
(chemin de fer est-ouest, Swaziland Mozambique), passe à travers le port de Maputo
en Mozambique, où la majorité de ces produits
sont ensuite exportées mondialement. Mais les
conflits au Mozambique de 1980 ont crée un
divertissement de la marchandise vers l’Afrique
du Sud, où il était plus sécuritaire d’envoyer ses
produits. Le port de Maputo est utilisé
aujourd’hui notamment pour l’exportation de
sucre, fruits d’agrumes, et du bois.
Situation Économique
Le Swaziland n’attire plus les investisseurs étrangers et connaît aujourd’hui une situation
économique très difficile. Le pays est classé dans la tranche inférieure des pays à revenu
diminué. La croissance s’est fortement ralentie et le solde négatif de la balance
commerciale se dégrade un peu plus chaque année, en raison de la hausse des
importations de produits alimentaires (sécheresse) et de l’appréciation du rand (monnaie
sud-africaine) auquel est comparée la monnaie swazie.
Le taux de chômage élevé est aggravé par la perte de compétition du secteur industriel
(textile, mines). Ces deux secteurs seront encore davantage affectés dans les années à
venir par la réforme du Protocole sucre de l’Union européenne et l’expiration
programmée de l’AGOA (« African Growth Opportunity Act ») pour le textile. Dans ce
domaine, la libéralisation du commerce ainsi que la forte concurrence de la Chine ont
entraîné la fermeture de nombreuses productions.
Les problèmes écologiques et humains :
Le Swaziland est un pays où la diversité animale et végétale est énorme. Mais la
biodiversité est vulnérable face à l’industrialisation du pays. Les ressources naturels
exploités par l’homme (l’eau, l’agriculture, mines) détruisent petit à petit les régions
sauvages. Les sécheresses et inondations récentes dans les Lowvelds et l’accélération du
réchauffement planétaire impose un changement radical au niveau de l’exploitation
nationale des ressources naturelles.
En gros, les problèmes
écologiques
majeurs du pays (ces problèmes sont aussi
valables pour tous les pays au sud de
l’Afrique) sont : l’érosion du sol à cause de
l’élevage du bétail trop intense. L’érosion
du sol mène petit à petit aux pertes de terre
arable. Si l’on considère les animaux
sauvages comme étant une ressource
naturelle, on peut mentionner que leur
nombre s’épuise pour cause de pertes
d’habitats et de chasse trop intense.
L’exploitation de l’eau devient aussi un
problème, non seulement car il y a un accès très limité à l’eau potable, que l’eau
nécessitée pour l’urbanisation, l’agriculture ; notamment les champs irrigués, et les
activités touristiques, mais l’exploitation de l’eau est aussi un problème car elle est
contrôlée par des négociations bilatérales et trilatérales avec l’Afrique du Sud et le
Mozambique. Les conflits concernant l’utilisation de l’eau, augmenteront
considérablement dans les vingtaines prochaines années. Les pays Africains concernés
seront le Mozambique, le Lesotho, le Malawi, la Zambie et le Swaziland.
Les accords internationaux passés par le Swaziland pour but de protéger l’environnement
à la limite du possible du gouvernement sont les suivants : protection de la biodiversitéconsiste de plusieurs lois interdisant la chasse à certaines périodes de l’année, et sur
certains animaux. L’interdiction de la cueillette de certains végétaux etc. Protection des
animaux en voies de disparition, interdiction des expériences nucléaires, et la protection
de l’ozone. Il y a aussi l’accord sur les lois de la mer.
Conclusion
Le Swaziland est un pays «émergeant», et bien que ce mot soit un euphémisme, je trouve
qu’il qualifie correctement la situation économique, politique et sociale du pays. Je n’ai
pas parlé dans mon dossier des nombreux cas de Sida, en constante hausse au
Swaziland, ni de l’effet sur la population qu’à le taux de chômage, en permanente
augmentation. Je n’ai non plus pas parlé des manifestations récentes au Swaziland contre
la monarchie absolue et pour un régime démocratique. Ce pays est en plein
développement. Le pays semble commencer à se réveiller et prendre une part plus active
dans ce monde. Mais les problèmes que le Swaziland doit surmonter sont très nombreux.
Pour en citer quelques uns : Le Swaziland doit trouver un meilleur moyen d’exploiter ses
ressources naturelles pour être plus autosuffisant, si il veut baisser les prix des produits
alimentaires etc., car le peuple a déjà assez de difficulté à acheter assez à manger, mais
sans pour autant mettre en péril l’environnement. Le Swaziland doit attirer plus
d’investisseur étranger s’il veut augmenter les capitaux, mais, sans que l’économie locale
en souffre.
Ce pays est beau, magnifique même. J’ai eu l’occasion de le visiter. Si le Swaziland
parvient à dépasser le stade du développement économique et empêcher les désastres
naturels, (ex : sécheresse qui aboutit en manque d’approvisionnement d’eau urbain et
rurale) le pays, à mon avis, sera sorti de stade «émergeant».
Camille Davis
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