Ch6 – processus d’évolution. 2012 – 2013.
Spe maths.
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Dans le cas où toutes les étiquettes sont des nombres positifs, on dit que le graphe est
pondéré.
II- GRAPHES PROBABILISTES ET MATRICE DE TRANSITION.
1°) Graphes probabilistes.
Définition.
On appelle graphe probabiliste, un graphe orienté pondéré tel que la somme des poids des
arêtes issues de chaque sommet donné vaut 1.
La matrice associée à un tel graphe est appelée matrice de transition.
Exemple :
Monsieur X a trois amis A, B et C. A chaque étape de sa marche aléatoire :
• s’il est chez A, il va chez B ou C avec une probabilité de
pour B ;
• s’il va chez B, il va en A ou C avec une probabilité de
pour A ;
• s’il est en C, il va chez A ou B de façon équiprobable.
Il part de chez A, B ou C et arrête sa promenade au bout de trois étapes. Chez qui a-t-il le plus
de chance de se trouver ?
On pourra noter, par exemple,
la probabilité d’aller de A vers C en une étape.
Partie A. Une nouvelle représentation : un graphe probabiliste.
On peut représenter la situation par le graphe précédent.
1°) Que représente la probabilité
inscrite le long de la flèche allant de A vers B ?
Recopier ce graphe et le compléter par les probabilités manquantes le long des flèches.
Partie B. A l’aide d’un arbre de probabilités.
1°) On suppose que Monsieur X part de chez A.
Réaliser un arbre de probabilités pour une marche à trois étapes.
2°) Calculer la probabilité que Monsieur X soit en A, en B, en C en deux étapes.
3°) Même question pour une marche en trois étapes.
Pour répondre à la question posée, il faudrait construire à nouveau deux arbres semblables au
premier, selon que Monsieur X part de B ou de C. Cette démarche vite fastidieuse, trouve ici ses
limites !