3. Combien de points Nfaut-il prendre pour que l’incertitude relative sur
l’aire soit inférieure à 1% ?
4. Comment l’incertitude relative est-elle reliée à la valeur de N?
5. Pour un Ndonné, l’incertitude relative se dégrade-t-elle avec la dimension
D?
6. Modifiez votre programme pour qu’il calcule le volume d’une hypersphère
de rayon Ren Ddimensions, pour un Dallant de 2 à 6. Déterminez pour
chaque dimension la valeur de γci-dessus avec la plus grande précision
possible. Dans la mesure du possible, exprimez-la sous formedefraction
rationnelle, qui soit multiple de π.Donnezparexemple4
3πau lieu de
4.18879.. .
8Trajectoired’électronsdanslechampmagnétiqueterrestre
Le champ magnétique terrestre peut être assimilé à celui d’un dipôle situé au
centre de la Terre, et aligné avec l’axe nord-sud. On cherche à connaître ici la
trajectoire d’électrons de haute énergie, issus de la magnétosphère terrestre (la
cavité magnétique qui entoure la Terre), qui sont responsables des aurores bo-
réales. Le champ magnétique dipolaire s’écrit
"
B=µ0
4π
3("
r·"
m)"
r−r2"
m
r5
où "
mdésigne le moment magnétique du dipôle et"
rle vecteur qui joint le centre
du dipôle au point d’observation. En France, |B|=46600 nano Tesla au niveau
de la mer (r=6380 km).
1. Trouvez la valeur de mz.
2. Ecrivez les équations du mouvement d’un électron dans le champ dipo-
laire, en l’absence de champ électrique (ce qui n’est pas tout à fait réaliste).
3. Rédigez un programme qui résout numériquement ces équations par la
méthode de Runge-Kutta d’ordre 4. Calculez l’énergie de l’électron et vé-
rifiez qu’elle est conservée.
4. Représentez les trajectoires de particules dont les conditions initiales sont
x0=z0=0, y0=2·107m, vx0=0, vy0=−V, pour différentes valeurs de
V>0 correspondant à des énergies cinétiques qui augmentent par ordre
croissant E=1,10,100 keV, puis E=1,10,100,1000 MeV. Le système de co-
ordonnées est centré sur la Terre.
5. Qu’arrive-t-il lorsque la vitesse initiale de l’électron est dirigée parallèle-
ment à l’équateur ?
9
6. Quelle énergie faut-il pour qu’un électron puisse s’échapper du champ ma-
gnétique terrestre ?
9Mouvementdesélectronsdansunatomed’Helium
Le mouvement des électrons dans un atome d’Helium s’apparente à celui de
trois corps, avec une grosse masse (le noyau) et deux masses légères (les élec-
trons). A cela s’ajoute cependant la répulsion électrostatique des électrons. Si on
néglige le mouvement du noyau, alors celui des électrons peut être décrit par les
équations différentielles
a1=−2r1
r3
1
+r1−r2
r3
12
a2=−2r2
r3
2
+r2−r1
r3
12
où riest la position de l’électron par rapport au noyau immobile etr12 est la
distance entre électrons. Les charges et les masses ont été normalisées à un.
Dans cet exemple, on observe des alternances entre des mouvements réguliers
et de mouvements où l’accélération des électrons change brusquement. Il est
alors souhaitable de faire varier le pas d’intégration δtselon le schéma suivant
–Calculezlapositionri(t+δt) obtenue après un pas de temps unique de δt
et après deux pas successifs de δt/2. Comparez l’énergie du système dans les
deux cas et calculez l’écart ∆Eentre les deux valeurs.
–Si∆E<10−7,doublezlepasdetemps.
–Si∆E>10−5, réduisez le pas de temps d’un facteur 2.
–Si10
−7<∆E<10−5,gardezlepasdetempsactuel.
1. Intégrez ces équations avec un schéma de Runge-Kutta d’ordre 4, en implé-
mentant le pas variable.
2. Prenez pour commencer un pas δt=0.001 et les conditions initiales (en co-
ordonnées cartésiennes) r1=(2,0), r2=(−1,0), v1=(0,0.95) et v2=(0,−1).
Tracez les orbites des électrons.
3. Les conditions initiales (en coordonnées cartésiennes) r1=(1.4,0), r2=
(−1,0), v1=(0,0.86) et v2=(0,−1) donnent lieu à des orbites imbriquées.
Dans certains cas, il peut arriver qu’un électron quitte carrément l’atome,
ce qui correspond à de l’autoionisation. Essayez d’observer cela en modi-
fiant très légèrement les conditions initiales.
4. L’atome d’Helium peut donner lieu à des mouvements très complexes.
Observez par exemple les orbites avec les conditions initiales r1=(3,0),
r2=(1,0), v1=(0,0.4) et v2=(0,−1).
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