4. Exemple : C(X)
Cadre :
X= espace m´etrique compact
C(X) = ensemble des fonctions continues sur X(`a valeurs r´eelles ou complexes)
Proposition : C(X) est une alg`ebre de Banach avec unit´e
•addition : (f+g)(x) = f(x) + g(x)
•[ multiplication scalaire : (λf )(x) = λ f (x) ]
•multiplication : (f·g)(x) = f(x)g(x)
•unit´e : 1 (fonction constante)
•norme (de la convergence uniforme) : kfk+∞= sup x∈X|f(x)|
•kf·gk+∞ ≤ k fk+∞ k gk+∞
•k1k+∞= 1
•C(X) est complet pour k. .k+∞
Th´eor`eme de Weierstrass :
L’espace P([a, b]) des fonctions polynomiales est dense dans C([a, b])
•R´eduction `a un intervalle de r´ef´erence (TD)
•D´emonstration 1 : Polynˆomes de Bernstein (TD)
•D´emonstration 2 : Convolution (TD)
•D´emonstration 3 : Corollaire de Stone–Weierstrass
Th´eor`eme de Stone–Weierstrass :
Soit Aune partie non vide de C(X). Supposons que
(i) Aest une sous–alg`ebre de C(X) i.e.
Aest stable par addition, mutiplication scalaire, et multiplication
(ii) Aest autoadjointe i.e.
f∈A=⇒f∈A
(iii) Ane s’annule nulle part i.e.
∀x∈X,∃f∈Atelle que f(x)6= 0
(iv) As´epare les points de Xi.e.
si xet ysont deux points distincts de X, il existe f∈Atelle que f(x)6=f(y)
Alors Aest dense dans C(X).
Remarques :
•La condition (ii) est superflue dans le cas r´eel
•Si Acontient les fonctions constantes (ce qui est souvent le cas dans les applications),
la condition (iii) est superflue
et la condition (i) se r´eduit `a la stabilit´e de Apar addition et par multiplication
Th´eor`eme d’Ascoli–Arzel`a :
Soit Aune partie (non vide) de C(X). Alors Aest compacte si et seulement si
(i) Aest ´equicontinue i.e.
∀x∈X,∀ε > 0, ∃δ > 0, ∀f∈A,∀y∈B(x, δ), |f(x)−f(y)|< ε
(ii) Aest ´equiborn´ee i.e.
∀x∈X,∃C≥0, ∀f∈A,|f(x)| ≤ C
Remarques :
•Comme pour la continuit´e, l’´equicontinuit´e est uniforme sur X:
∀ε > 0, ∃δ > 0, ∀f∈A,∀x, y ∈Xavec d(x, y)< δ,|f(x)−f(y)|< ε
•A posteriori, Aest uniform´ement born´ee :
sup f∈Asup x∈X|f(x)|<+∞