L3 – Intégration 1 2012-2013 TD de révision : vrai ou faux ? Déterminer si chacune des affirmations suivantes est vraie ou fausse. On justifiera chaque réponse par une preuve ou un contre-exemple. 1. L’intersection de deux tribus est une tribu. L’union de deux tribus est une tribu. 2. P(X) est la seule tribu sur un ensemble X fini qui contienne les singletons. Même affirmation pour X dénombrable, X non dénombrable. 3. Soit (E, A ) un espace mesurable et f : E → o R une fonction. Alors f est mesurable n si et seulement si ∀r ∈ Q, x ∈ E f (x) > r ∈ A . 4. Soit f : R → R une fonction admettant une primitive. Alors f : (R, B(R)) → (R, B(R)) est mesurable. 5. Soit g : (E, A ) → (R, B(R)) une fonction mesurable et f : R → R continue. Alors f ◦ g est mesurable. 6. Soit µ une mesure de probabilité sans atome sur [0, 1] (i.e. ∀x ∈ R+ , µ({x}) = 0) et n ∈ N∗ . Il existe une partition [0, 1] = A1 ⊔ · · · ⊔ An telle que µ(Ai ) = 1/n. 7. Soit f : (X, A ) → (Y, B) une application mesurable, µ une mesure sur (X, A ) et ν = f∗ (µ). Alors µ(X) = ν(Y). 8. Réciproquement, soit (X, A , µ) et (Y, B, ν) deux espaces mesurés tels que µ(X) = ν(Y). Alors il existe f : (X, A ) → (Y, B) mesurable telle que ν = f∗ (µ). 9. Soit (X, A , µ) = (N, P(N), card). Alors toute application mesurable f : (X, A ) → (X, A ) telle que f∗ (µ) = µ est bijective. Même affirmation pour ([0, 1], B([0, 1]), λ). 10. Soit f : E → R une fonction sur uno espace mesuré (E, µ). Pour tout ε > 0, n mesurable < ε. Même question si µ(E) < +∞. il existe N ∈ N tel que λ x ∈ E |f (x)| > N 11. Soit f : E → R une fonction sur uno espace mesuré (E, µ). Pour tout ε > 0, n intégrable < ε. Même question si µ(E) < +∞. il existe N ∈ N tel que λ x ∈ E |f (x)| > N 12. Soit (E, µ) un espace Z mesuré et (fn : E → Z(R+ , B(R+ )))n∈N une suite de fonctions mesurables. Alors lim inf fn dµ ≥ lim inf fn dµ. n→∞ E n→∞ E Z Z 13. Sous les mêmes hypothèses, lim inf fn dµ ≤ lim inf fn dµ. n→∞ n→∞ E Z ZE 14. Sous les mêmes hypothèses, lim sup fn dµ ≥ lim sup fn dµ. n→∞ n→∞ ZE ZE 15. Sous les mêmes hypothèses, lim sup fn dµ ≤ lim sup fn dµ. E n→∞ n→∞ E 16. Soit (E, µ) un espace mesuré et (fn : E → (R+ , B(R+ )))n∈N une Z suite de fonctions Z mesurables convergeant en décroissant vers f : E → R. Alors fn dµ −−−→ f. Même question si l’on suppose f1 intégrable. E n→∞ E 17. Soit (E, µ) un espace mesuré et (fn : E → (R+ , B(R+ )))n∈N une suite de fonctions mesurables convergeant vers une fonction f : E → R par valeurs inférieures. Alors Z Z fn dµ −−−→ E n→∞ f. E 18. Un ensemble mesurable A ⊂ Rn est borné si et seulement s’il est de mesure de Lebesgue finie. 19. Un ouvert O ⊂ Rn non vide est de mesure de Lebesgue strictement positive. 20. Pour tout ε > 0, il existe un ouvert dense O ⊂ Rn de mesure de Lebesgue au plus ε. 21. Un compact K ⊂ Rn est de mesure de Lebesgue finie. 22. Un compact K ⊂ Rn est d’intérieur vide si et seulement s’il est de mesure nulle. 23. Soit f : Rn → Rn une fonction continue. Si N ⊂ Rn est négligeable, alors f [N] aussi. Même affirmation pour f continûment différentiable. 24. Soit f : Rn → Rn une fonction continue. Si N ⊂ Rn est négligeable, alors f −1 [N] aussi. Même affirmation pour f continûment différentiable. 25. Il existe des ensembles A ⊂ R non mesurables tels que λ∗ (A) = 0. 26. Pour tout ε > 0, il existe des ensembles A ⊂ R non mesurables tels que λ∗ (A) ≤ ε. 27. Soit E ⊂ R un ensemble mesurable non négligeable. Alors E contient un ensemble non mesurable. 28. Soit E ⊂ R un ensemble négligeable et (εn )n∈N∗ une suite de nombres strictement positifs. On peut recouvrir E par des intervalles (In )n∈N∗ tels que ∀n ∈ N∗ , λ(In ) < εn . 29. Soit (En )n∈N une suite de boréliens de [0, 1]. On suppose qu’il existe C > 0 tel que ∀n ∈ N, λ(En ) ≥ C. Alors il existe une sous-famille infinie des En dont l’intersection est de mesure non nulle. 30. Soit (En )n∈N une suite de boréliens de [0, 1]. On suppose qu’il existe C > 0 tel que ∀n ∈ N, λ(En ) ≥ C. Alors il existe une sous-famille infinie des En dont l’intersection est non vide. 31. Soit µ une mesure sur ([0, 1], B([0, 1])) telle que ∀A ∈ B([0, 1]), λ(A) = 1/2 ⇒ µ(A) = 1/2. Alors µ = λ. 32. Soit (X, µ) un espace mesuré fini. Alors toute suite bornée dans L2 (X) admet une sous-suite convergente. 33. L1 ([0, 1]) ⊂ L2 ([0, 1]). 34. Si 1 ≤ p < q, alors Lq ([0, 1]) ⊂ Lp ([0, 1]). 35. Si une suite converge dans Lp ([0, 1]) alors elle converge presque partout. 36. Soit 1 < p, q < ∞ deux exposants conjugués, f dans Lp ([0, 1]) et g dans Lq ([0, 1]) respectivement. Alors kf gk1 = kf kp kgkq si et seulement s’il existe (α, β) 6= (0, 0) tel que α|f | = β|g| presque partout.